Cours 9 Flashcards
Qu’est-ce qu’un jeu de hasard et d’argent?
- L’individu doit miser de l’argent ou un objet de valeur
- Cette mise est irréversible (et peut être gagnée ou perdue)
- L’issue du jeu repose principalement ou totalement sur le hasard
Statistiques de jeu
- 84,1% des Québécois âgés de 18 ans et + ont déjà joué à un jeu de hasard et d’argent au cours de leur vie
- 66,6% ont joué au cours des 12 derniers mois
- Quand on prend l’ensemble des Québécois, joueurs et non joueurs, la médiane des dépenses est de 40 $ par année
- Pour les joueurs le montant dépensé passe à 150
Quels sont les facteurs de risques du jeu patho?
- H>F
- Tempérament/personnalité: impulsivité; recherche de sensation
- Familiarité; attitude positive
- Renforcement positif (plaisir: maintien) et négatif (désinhibition)
- Pairs; contexte social normatif (maintien)
- Anxiété; dépression et autres symptômes cliniques
- Gains tôt dans l’histoire
- Renforcements intermittents
- Pensées dysfonctionnelles spécifique au jeu (hasard): Illusion de contrôle
Quelles sont les conséquences des jeux patho?
• Impact sur les proches (violence, négligence)
• Impact sur le fonctionnement professionnel (performance/relations)
• Développement d’un autre trouble de la santé mentale
• Risque de comportements délinquants
• Risque de développement une dépendance
• Difficultés financières: Les joueurs rencontrés dans nos bureaux ont en moyenne 50 000$ de
dettes, ceux qui se retrouvent à l’interne ont en moyenne 150 000$
• Risque accrue de suicide: 3,4 x plus de risque de commettre un suicide
Quels sont les risques de comorbidités avec les jeux patho?
• 93,6% des joueurs pathologique présenteront aussi un trouble psychiatrique au cours de leur vie
• Trouble anxieux
• Presque un joueur sur 2 aurait un trouble anxieux concomitant (entre 37% et 48% selon les
études)
• Environ 28% auraient déjà vécu des attaques de panique
• Environ 23% entretiendraient des inquiétudes excessives
• Trouble de l’humeur et des idées suicidaires
• Entre 17 et 51 % aurait un trouble de l’humeur selon les études
• 1 sur 4 serait atteint d’un trouble bipolaire
• Les taux d’idéations suicidaires varient entre 25% à 92%
• Les taux de tentatives de suicide varient de 4% à 40%
• Trouble d’abus ou de dépendance à l’alcool
• Entre 32% et 73% des joueurs pathologiques ont des problèmes liés à l’alcool
• Trouble d’abus ou de dépendance à la drogue
• Environ 27% à 38% des joueurs pathologiques ont des problèmes de
toxicomanie
• 14% des toxicomanes présentent un problème de jeu excessif comorbide
• Trouble de la personnalité
• Au moins 1 sur 4 aurait un trouble de la personnalité (TP) selon la littérature
• Au Québec, 64% auraient au moins un TP et 25% en auraient deux ou plus
(SCID-II)
• TP le plus fréquent: antisociale (29,0%)
• Être atteint d’au moins un TP du groupe B est un prédicteur significatif de
l’abandon du traitemen
Quels sont les types d’aide psychologiques pour les troubles d’abus de substance ou de jeu pathologique?
- Groupes de soutien
- Entretiens motivationnels (Précontemplation, contemplation, préparation, action, maintien)
TCC et dépendance au jeu
• Psychoéducation
• Habiletés sociales
• Identification des situations à risque
• Restructuration cognitive (pensées permissive, anticipatoires,
soulageante, d’auto-contrôle et spécifique au jeu : liée à une mauvaise compréhension du hasard)
• Exposition (empowerment en situation de craving; diminuer les renforcements): En imagination; in vivo; in virtuo
• Tolérance à la détresse
• Prévention de la rechute
Psychodynamique et jeu patho
- Emphase sur les processus réflexifs
- Mieux comprendre le lien entre les enjeux de dépendance et la régulation du monde interne
- Mieux comprendre le rôle du jeu dans le désir d’être adapté à la réalité extérieure
- Prendre conscience des mécanismes de défenses qui maintiennent la consommation (basé sur le clivage)
- Analyse du transfert et du contre-transfert
Trouble hypersexuel
A. Pendant une période d’au moins 6 mois, présence d’une excitation sexuelle intense et
récurrente, de désir sexuel ou de comportements sexuels tel que manifesté par 3 ou plus des
critères suivants:
1. Temps investi dans les fantaisies, désirs intenses et comportements interferant de manière répétée avec d’autres buts importants, ativités et obligations.
2. S’engage de manière repetitive dans des fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels en réponse à des humeurs dysphoriques (e.g., anxieté, depression, ennuie, irritabilité).
3. S’engage de manière repetitive dans des fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels en réponse à des événements de vie stressant.
4. Efforts infructueux pour diminuer ou contrôler les fantaisies, désirs intenses et comportements sexuels.
5. S’engage de manière repetitive dans des comportements sexuels en faisant fie ou malgré des risques (physiques ouémotionnels) pour soi ou les autres.
B. Détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou
dans d’autres domaines importants associé avec la fréquence et l’intensité des fantaisie, désirs
ou comportements sexuels.
C. Non du aux effets physiologiques d’une substance ou une affection physiologique
Trouble de comportement sexuel compulsif
Dans le DSM européen
A. Un patron persistant d’échec à contrôler des impulsions sexuelles intenses et répétitives,
résultant en un comportement sexuel répété sur une période d’au moins six mois et qui cause
une détresse significative ou un dysfonctionnement dans la vie personnelle, familiale, sociale,
éducationnelle et professionnelle (ou autres).
B. Ce patron est caractérisé par au moins un des éléments suivants :
1. S’engager dans des activités sexuelles répétitives est devenu le centre d’intérêt principal de la personne qui peut en négliger des sphères importantes d’occupations ou de responsabilités (soins personnels, santé, activité, etc);
2. La personne a fait de nombreux efforts infructueux afin de contrôler ou réduire significativement le comportement sexuel répétitif;
3. La personne continue de s’engager dans de tels comportements malgré des conséquences importantes (conjugales, occupationnelles, etc);
4. La personne continue de s’engager dans de tels comportements malgré qu’elle n’en retire que peu ou pas de satisfaction.
C. Les comportements ne doivent pas être mieux expliqués par une autre condition mentale (par
exemple : épisode de manie, dépression, l’abus de substances.
Quelle compréhension fait-on des troubles sexuels?
• Carnes (1983) – addiction sexuelle
• Faible estime de soi
• Comportement qui procure du plaisir… mais qui
soulage un malaise intérieur
• Kafka (2010) – trouble paraphilique
• Augmentation de la fréquence et de l’intensité de
l’impulsion sexuelle vers des objets «
culturellement acceptés »
• Abus sexuel à l’enfance
Comment fonctionnent les traitements de jeu patho?
- Cible différentes sphères associés aux comportements sexuels compulsifs
- Traitement basé sur les besoins
- Gestions des émotions et impulsivité
- Intimité et attachement
- Concept de soi sexuel
- Concept de soi relationnel
- Identité
- Interventions visant la mentalisation
- Identifier
- Comprendre les conséquences dans les relations
- Liens entre les difficultés et les comportements sexuels
Dépendances aux jeux vidéos en ligne APA
- Manque d’evidence pour determiner sur la condition est un trouble mental unique ou s’il s’agit de la meilleure des façons pour la classifier
- Recommandé dans la section qui recommande les conditions qui méritent plus de recherches scientifiques
- Les jeux vidéos peuvent occasionner une détresse cliniquement significative et des alterations du fonctionnement
- La proposition se limite aux jeux vidéos et n’include pas l’utilisation d’internet, les JHA en ligne et l’utilisation des reseaux sociaux
Pourquoi on game?
- Sentiment de réussite
- Leveling up
- Acquérir un statut, du pouvoir
- Dominer les autres
- Réputation
- Admiration
- Socialiser
- Combler le sentiment de solitude
- Se faire des amis
- Anxiété sociale
- Dépression
- S’immerser dans une monde virtuel
- S’échapper à la vraie vie, aux responsabilités de la vie d’adulte
Quelles sont les conséquences du gaming?
- Tensions musculaires
- Problèmes de posture
- Relations interpersonnelles
- Manque de sommeil
- Malnutrition
- Diminue la performance académique et au travail
- Estime de soi
- Solitude
- Agressivité et hostilité
- Mémoire verbale