cours 8: les violences criminelles Flashcards
qu’est-ce qu’on entend par violence dans les théories?
-dans la littérature, on parle de violence direct, d’agression et de voie de fait
Pourquoi s’intéresser à la violence?
-pour vérifier la violence à travers les cultures, à travers le temps. on se rend compte que demeure fréquente et même parfois acceptée.
Est-ce que les êtres humains sont simplement des êtres violents?
-historiquement, les humains n’ont jamais été aussi peu violent, déclin de la violence humaine, animale, végétation.
Si les humains sont de moins en moins violents, qu’est-ce qui les poussent à l’être?
-2 expériences ont influencé la compréhension des comportements violents
-la communauté se questionne sur comment des gens ordinaires commettent des crimes aussi violents?
Qu’est-ce que l’expérience sociale de Milgram?
-objectif: examiner l’obéissance en contexte d’autorité
-configuration: présenter aux participants comme une étude sur l’apprentissage (administrer chocs électriques quand élève donne mauvaises réponses)
- supervisés par un «scientifique» (insiste pour qu’ils continuent même si l’élève veut arrêter
-élève et scientifique sont des acteurs
-participant: 40 hommes
-observations: 62% administrent charge maximale, sachant que charge mortelle et élève voulait cesser, les participants étaient inconfortables
-constats: participants ont tendance à obéir lorsqu’ils se perçoivent inférieurs (sens du devoir et respect l’autorité = relation de pouvoir)
Qu’est-ce que l’expérience de Stanford?
-prémisse: milgram a examiné l’exécutant (exécutant pas de pouvoir: il subit), difficile de mettre la faute sur les exécutants, faut-il regarder plus haut dans la hiérarchie du pouvoir?
-objectif: examiner les effets du statut d’autorité sur les comportements (autorité= détient du pouvoir)
-configuration: simulation d’une prison–> gardiens vs détenus. immersions complète: arrestation, fouille, changement de vêtement, numéro de détenu, prévu de durer deux semaines
-participants: une vingtaine d’étudiants
-observation: frictions rapidement observées, gardiens: conséquences, humiliations, agressions physiques/verbales (certains gardiens sont pires)
détenus: émotions négatives, colère refoulée, ruminer idées violentes
-constats: contexte d’autorité amène les gardiens à adopter des comportements déshumanisants et violents (tests psychologiques n’ont pas permis de prédire ça)
Quels sont les limites des expériences sociales?
-pas très éthique
-environnement peu contrôlé (surtout Stanford pas de limites)
-mesurent-elles vraiment la violence? déshumaniser, pousser, appuyer sur un bouton
Quelles sont les conclusions principales que retiendront les théoriciens sur les expériences sociales?
-tout le monde peut adopter des comportements violents, ça dépend du contexte! (moins dans la propension criminelle et plus dans l’ici et maintenant)
-ces expériences ont servi de pierre d’assise pour les écrits subséquents (Kenneth propose deux types de violence et l’une d’entre elle réitère l’importance du contexte = violence réactive)
Qu’est-ce que les fondements des violences réactives?
-contexte: provocation perçue = élément déclencheur (coups, insultes)
-mécanismes: réaction impulsive (provocation génère des émotions négatives (colère, frustration) émotions= désinhibiteur
-conception: violence dite expressive (expressive = violence dite expressive. acting out: évacuer les émotions négatives et souvent démesurée (pour faire mal)
-observations: personnes au sang chaud (influence des études éthologiques (colérique: tendance à réagir fortement) sensibles: sentiment de persécution
facteurs de risque de la violence réactive (solitude et exclusion par les pairs à l’enfance et à l’adolescence: effets: impulsivité, anxiété sociale, peu d’amis, problème de langage
Quels sont les postulats de la théorie de la frustration-agression?
-interférence–>frustration–>agression
-ce n’est pas parce qu’il y a une interférence/frustration qu’il y aura agression (chaque jour des personnes vivent de la frustration sans réponse violente)
-alors qu’est-ce qui influence cette escalade vers l’agression?
-3 conditions liées à l’interférence influencent le risque d’agression
(1. niveau de motivation sous-jacent au but encouru = déterminer le but (enjeux = grand) ex: respect d’amis qui pensent que je pogne
- qualité de l’interférence. empêche complètement (ou partiellement) l’atteinte du but. ex: empêche complètement
3.nombre d’interférences : plus c’est récurrent, plus c’est frustrant ex: j’essaie avec d’autres femmes = même résultat.
incapacité de manifester agression augmente la frustration. ex: attend que la femme parte au bar plutôt que de la frapper devant tout le monde; pendant ce temps il rumine.
déplacement de la cible de l’agression. ex: agresser une autre fille
Quelles sont les limites de la théorie de la frustration-agression?
-théorie simple (simpliste?)
-processus reliant frustration à agression et mécanisme de déplacement = pas clair
Quels sont les postulats de la version revisitée (théorie de la frustration-agression)?
-l’idée de l’interférence qui génère une frustration = insuffisante
-l’interférence doit générer des conséquences physiques et des émotions négatives qui entraînent une frustration et la nécessité de blesser autrui
(conséquence physique négative = douleur, émotions négatives = colère)
Quel est la validation de la théorie de la frustration-agression?
-Neil
-vérifier empiriquement la théorie
-configuration: étude en laboratoire où les participants font du vélo stationnaire (la proie d’insultes –> présence d’un groupe contrôle), après la séance = visionnement d’images de violence envers femmes (mesure des réponses physiologiques)
-observations: hommes humiliés = plus excités par les images de violence (outil = pléthysmographe pénien), suggère un lien entre frustration par l’humiliation et désir d’agression
Quelle est la limite de la théorie de la frustration-agression?
-les actions des autres provoquent les comportements violents et agression (il n’est pas entièrement responsable, il réagit)
Quel est l’introduction du modèle des processus sociaux-cognitifs?
-dodge favorise une approche cognitive
permet d’expliquer la transition de la frustration vers l’agression