Cours 8 : La victime face au système de justice pénale Flashcards
Quels sont les 5 points du contexte actuel des droits des victimes dans le système de justice ?
- Les principes de base et la philosophie du croit criminel (donnent des égards aux victimes)
- La Loi sur l’aide au victimes d’actes criminels de 1988.
- La déclaration de l’ONU « des principes relatifs… aux victimes de la criminalité et aux victimes d’abus de pouvoir» de 1985 (le but est de les respecter et de les informer)
- Le manque d’harmonisation de la définition de la victime (englobe beaucoup de types)
- Les victimes sont des témoins ?
Quelle est le nom de la Loi modifiant le Code criminel qui a été adoptée en 1988?
La Loi C-89
Quels sont les objectifs de la Loi C-89?
- Augmenter la protection de la vie privée des victimes de crimes sexuels et d’extorsion.
- Favoriser le retour rapide des biens à leur propriétaire.
- Limiter les déplacements des victimes pour faire la preuve de la propriété des biens.
- Favoriser le dédommagement des victimes.
- Introduire la suramende compensatoire.
- Introduire la déclaration de la victime.
Qu’est-ce que la Loi C-89 a introduit dans le Code criminel?
Le mot victime
Dans les principes généraux, toute personne a le droit de ?
-> De porter plainte et de protéger sa personne (34 et 37 CCrim.)
-> De défendre ses biens et sa demeure (38 et 40 CCrim)
*Il n’est pas question d’avoir droit à un traitement équitable, que seul obtient le prévenu.
Quels sont les devoirs de la victime ?
- Se présenter devant la Cour si elle est convoquée, sur voie d’assignation (698 CCrim), autrement elle commet elle-même une infraction
- Elle doit répondre aux questions qu’on lui pose, sinon elle devient «témoin hostile».
*Si elle fait un faux témoignage ou un parjure, elle commet aussi une infraction.
En 1998, qu’est-ce que le ministère de la Justice du Québec et de la magistrature ont initié pour faciliter les témoignages et minimiser les inconvénients des victimes?
La déclaration de principe concernant les témoins
Quels sont les objectifs de «La déclaration de principe concernant les témoins» établit en 1998?
-Création d’espaces spécifiques au sein du palais de justice
-Accueil, assistance, information
-Information sur l’état et l’issue des procédures
-Éviter les assignations inutiles, faciliter les rapports avec l’employeur
-Prêter une attention particulière aux témoins vulnérables
-Protéger les témoins, prendre toutes les mesures nécessaires à leur sécurité, à leur confidentialité
-Les indemniser pour les déplacements, frais, nourriture, logement, temps passé en Cour ou toute autre dépense liée au témoignage
En avril 2007, au niveau fédéral: nomination d’un ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels. À quoi il sert ? et quels sont ses missions?
Un ombudsman protège les droits des citoyens lorsqu’ils utilisent les services publics québécois.
Ses missions:
Que le gouvernement s’acquitte de ses obligations à l’endroit des victimes
• Faciliter l’accès aux programmes et services
• Mettre à jour les problématiques victimologiques, étudier les problèmes systématiques qui touchent les victimes
• Le bureau de l’Ombudsman peut également prendre en compte les demande personnelles: il reçoit les plaintes des victimes sur les institutions fédérales, répond au questions, donne des renseignements, oriente…
Vrai ou Faux? L’ombudsman est indépendant des ministères fédéraux. Il n’a aucun pouvoir de contrainte ni aucune possibilité d’exigences devant les tribunaux ?
VRAI
Il eut une deuxième tentative pour protéger les intérêts des victimes, laquelle ?
Le projet de loi C-32 édictant la Charte canadienne des droit des victimes.
Le projet de loi C-32 édictant la Charte canadienne des droit des victimes englobe quels aspects exactement?
- Ne couvre pas les droits sociaux des victimes (aide, indemnisation) et ne couvre les «droits des victimes» que dans les procédures pénales
- Aucun droit précis mais des grandes déclarations
- Ne reconnaît pas le droit à la réparation
- Reste soumis à la décision des tribunaux et au pouvoir discrétionnaire des juges, des procureurs, de la police…
- Tout ce qui est écrit par la Charte, le juge peut le défaire. Cette dernière n’est pas influente.
- Réponses aux plaintes et suivi: ombudsman, et pas de mécanisme de suivi
- Droit d’action et d’appel : art. 28 et 29: ne confère aucun droit d’action aux victimes et elles ne peuvent faire appel d’une décision ou d’une ordonnance au seul motif qu’un droit prévu pour elle a été bafoué ou violé
Durant le procès, la victime est-elle considérée comme une partie de cette étape?
Non, elle n’a aucun droit dans les procédures.
Vrai ou Faux ? Le procureur n’est pas l’avocat de la victime, il est l’avocat de la Couronne?
VRAI
La victime a-t-elle un avocat ?
Non, et n’en aura pas besoin lors des procédures.
Quelles sont les trois étapes préalables au procès?
- La plainte
- L’enquête policière
- La dénonciation par le PPCP
Résumer «la plainte» ?
Rapport d’évènement rédigé par les policiers. Les témoins remplissent une déclaration. (le retrait de la plainte n’est pas un droit)*
Résumer «l’enquête policière» ?
Déposition des témoins et accumulation des éléments de preuve.
Résumer «la dénonciation par le PPCP» ?
Détermine si les preuves sont suffisantes pour poursuite judiciaire. Le cas échéant, il autorise le dépôt de la dénonciation et décide de la nature de l’accusation.
VRAI ou FAUX ? LA victime est informée du dépôt des accusations ?
Vrai, mais avant elle ne l’était pas.
Qu’est-ce que INFOVAC-plus?
Programme social du provincial, aucunement en lien avec le code criminel.
INFOVAC-plus est offert à qui?
toute victime ou représentant (mandaté) inscrit au rapport (si victime mineure de 14 ans ou décédée).
INFOVAC-plus est offert par qui?
ministère de la justice du Québec
Qui sont les agents responsables de dispenser l’information d’INFOVAC-plus et quelle est la nature de ces informations ?
Les policiers durant l’enquête puis les CAVAC sont les responsables.
- Informations diverses sur le système de justice (dépliants…)
- Formulaires à compléter (déclaration de la victime…)
- Les décisions de justice, peine, conditions imposées à l’accusé