Cours 8 : Crise suicidaire (Partie 1) Flashcards

1
Q

Combien y a-t-il de suicide par jour au Québec et quelle proportion a-t-il chez les hommes vs les femmes?

A
  • 3 décès par suicide chaque jour
  • 3x plus de décès par suicide chez les hommes, mais 3 à 4x plus de TENTATIVES chez les femmes.
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Q

Quel est le moyen le plus couramment utilisé pour se suicider?

A

Pendaison, strangulation et suffocation.

Sinon, chez les hommes: armes à feu
Chez les femmes: intoxication par médicaments

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3
Q

Qu’est-ce qui arrive avec le taux de suicide au Québec?

A

Il y a eu une augmentation au début des années 2000 alors on a commencé à faire de la prévention et depuis 2010, on a un plateau.

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4
Q

Quelle population est la plus à risque au niveau du suicide (facteurs de risque du suicide)?

A
  • Les hommes
  • Les personnes ayant un problème de santé mentale
  • Les personnes ayant un antécédent d’automutilation
  • Les personnes ayant un problème de dépendance
  • Les personnes des milieux défavorisés
  • Les personnes vivant seules
  • Les personnes autochtones
  • Les personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenre
  • Les personnes incarcérées

** Avoir ces flags en tête pour se donner une idée

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5
Q

Vrai ou faux : avoir des antécédents d’automutilation constitue un facteur de risque de suicide.

A

Vrai. Il faut séparer l’automutilation du risque suicidaire, mais en même temps il y a une corrélation (tu franchis une barrière)

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6
Q

Vrai ou faux: Pour chaque décès par suicide, il y a 20 tentatives de suicide et 100 personnes ayant des idées suicidaires sérieuses.

A

Faux. Pour chaque décès par suicide, il y a 25 tentatives de suicide et 100 personnes ayant des idées suicidaires sérieuses.

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7
Q

Vrai ou faux: 300 personnes pensent au suicide par jour et 75 tentatives de suicide par jour.

A

Vrai, car on fait x3 les taux.

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8
Q

Qu’est-ce qui contribue à élargir la problématique du suicide?

A
  • Automutilation (stratégie de coping inadaptée)
  • Comportements destructeurs (comportements qui mettent la vie de la personne en danger même s’il n’est pas suicidaire en tant que tel. Ex. Marcher dans la rue sans regarder, brosse jusqu’au coma, etc.)
  • Décès « accidentels » (suicide by cop, accidents d’auto, tomber du 6e étage, etc.)
  • Victimes indirectes (personnes endeuillées proches. Environ 6 victimes indirectes par suicide, donc 18 par jour)
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9
Q

Qu’est-ce que le suicide par policier interposé (suicide by cop)?

A

C’est le fait de composer le 911 et faire semblant d’être agressif pour que les policiers se défendent et tirent.

Suicide by cop 2.0: ne pas s’approcher de la personne et attendre un peu plus même si elle est blessée. Ne pas l’approcher tant que la personne tient le couteau ou l’arme.

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10
Q

Savoir reconnaître la progression du processus suicidaire chez la personne permet quoi?

A
  • Permet de mieux cerner la problématique observée
  • Permet d’établir plus facilement les interventions à mettre en place. (À quel moment on intervient auprès de la personne)
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11
Q

Quelles sont les 4 étapes à la progression du processus suicidaire?

A

1- Idées passives (flash suicidaires, idéations. Il y a encore beaucoup de solutions dans son répertoire)

2- Idées actives (idée du tunnel un peu plus présente, plus concret un peu, rumination)

3- Élaboration du scénario (Le plan s’élabore et se cristallise. Souvent on a le « où » et le « comment » pis quand on a le « quand », là le plan est plus cristallisé)

4- Passage à l’acte

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12
Q

Quelles sont les 4 catégories de signes qui permettent de déceler le risque suicidaire?

A

1- Message verbaux directs
(je veux mourir, j’ai trop mal, je vais me jeter en bas du pont, etc.)

2- Messages verbaux indirects
(bientôt, je ne vous dérangerai plus, j’aimerais être loin d’ici)

3- Signes de détresse
(perte de plaisir, irritabilité, changement de l’humeur, désespoir, culpabilité, etc.)

4- Signes comportementaux

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13
Q

Nommez des exemples de signes comportementaux. Quelle est leur importance?

A
  • Dons d’objets, d’argent
  • Retrait, isolement, changement de comportements
  • Lettres d’adieu, grands remerciements sans circonstance
  • Désir de mettre de l’ordre dans ses affaires (assurances, testaments)
  • Rémission spontanée (on pense qu’il va mieux, mais non)

** C’est très important, car on entend souvent ces éléments quand on intervient auprès des familles. Si les gens connaissaient ces éléments, peut-être qu’on pourrait prévenir plus de suicides.

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14
Q

Quelle est la critique concernant la méthode COQ?

A

Encore utilisée et composantes primordiales à investiguer
(comment, où et quand), MAIS

c’est une méthode simple, rapide, mais très incomplète. Sous-estime beaucoup les facteurs de risque et de protection. Beaucoup trop réducteur.

** Ce n’est pas parce que la personne a un plan qu’il est à risque imminent et ce n’est pas parce qu’il n’a pas de plan qu’il n’est pas à risque pour autant.

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15
Q

Nommez des avantages de la Grille.

A
  • Lecture dynamique de la situation
  • Outil performant, sans être trop complexe
  • Utilisation des couleurs (rapide, langage commun)
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16
Q

Quels sont les principes directeurs de la Grille? (Pourquoi est-ce qu’on a élaboré la Grille?)

A

1- Élargir l’estimation du COQ
2- Privilégier les facteurs proximaux
3- Situer sur un continuum les facteurs de risque et de protection
4- Tenir compte des symptômes liés aux problèmes de santé mentale
5- Favoriser le jugement clinique dans la prise de décision (attention à la section orange)

17
Q

Nommez une étape cruciale du modèle.

A

4- Vérifier la présence d’idées suicidaires. (très important d’aborder DIRECTEMENT la problématique du suicide et de ne pas tourner autour du pot.)

18
Q

Quel est LE critère le plus déterminant dans l’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire?

A

Le COQ. On l’utilise encore et il est encore important, mais c’est juste qu’il y a autre chose autour maintenant.

19
Q

Quelle approche est suggérée dans l’intervention suicidaire?

A

L’approche orientée vers les solutions, car elle s’appuie sur le postulat selon lequel toute personne dispose de ressources et de forces lui permettant de surmonter les difficultés qu’elle éprouve. (Facteurs de protection)