COURS 8 Flashcards

1
Q

Questions lectures:

Vrai ou faux: il y a effet de primauté lorsque les derniers arguments présentés ont plus d’impact que les premiers.

A

Faux. Ceci est l’effet de récence.

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2
Q

Vrai ou faux: il y a effet de primauté lorsque que les premiers arguments présentés ont plus d’impact que les derniers.

A

Vrai

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3
Q

Petty Tormola, Hawkins et Wegener suggèrent que les effets de primauté et de récence dépende de ?

A

Depende de la présentation du message.

ex: 1) présentation de l’information persuasive clairement délimité par un titre (vous allez lire un message en faveur de…) 2)suivie sur un autre page, du message contraire (vous allez lire un message contre..)

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4
Q

Qualité et quantité des arguments

Vrai ou faux: les sujets faiblement impliqués sont plus persuadés lorsque le nombre d’arguments augmente (qu’ils soient fort ou faible)

A

Vrai

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5
Q

Est ce qu’un message unilatérale présente seulement un argument sur le thème défendu?

A

Oui soit pour ou soit contre

Bilatérale: présente les deux

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6
Q

l’information issue d’une conclusion implicite est-elle plus accessible en mémoire? (par Kardes)

A

Oui. En effet une conclusion implicite augmenterait la motivation, des sujets fortement impliqués, à traiter soigneusement l’argumentation ce qui rendrait l’attitude plus accessible.

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7
Q

note de cours

Énuméré les différentes conclusions sur les effets de primauté et de récence.

A

L’engagement après la présentation d’un premier message permettrait de créer une résistance à une tentative de persuasion subséquente, donc de créer un effet de primauté.

Si deux messages sont présentés successivement, on observe un effet de primauté. Par contre, si deux messages sont présentés à quelques jours ou semaines d’intervalle, on observe un effet de récence. Anisi, dans une publicité, il pourrait être judicieux de présenter le meilleur argument en premier si plusieurs arguments sont pour être présentés dans celle-ci.

On observe des effets de primauté chez les personnes qui ont un besoin de cognition élevé ou qui sont fortement impliquées. Inversement, on observe un effet de récence chez les personnes qui ont un besoin de cognition faible ou qui ne sont pas impliquées. Donc, si nous savons que le public cible sera porté à examiner notre produit sous “toutes ses coutures” (implication forte), nous devrions présenter nos meilleurs arguments en premier dans une publicité.

Le regroupement (ou non) de l’information permettrait d’obtenir des effets différents. Lorsque les informations sont groupées (rappelez-vous ici la notion de chunks en sous-ensembles), on observe un effet de primauté chez les récepteurs motivés (ou impliqués) et ceux qui présentent un fort besoin de cognition. À l’inverse, on observe un effet de récence chez ceux qui ne sont pas motivés ou qui n’ont pas un besoin de cognition élevé. Par contre, dans le cas où l’information n’est pas regroupée, on observe un effet de récence chez les récepteurs hauts en besoin de cognition et un effet de primauté chez les récepteurs faibles en besoin de cognition.

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8
Q

L’intelligibilité des messages c’est?

A

réfère à la clarté de présentation des informations. Simplement, un message intelligible est un message qui a un fort potentiel d’être bien compris. La compréhension des messages est primordiale puisque sans compréhension, il ne sera pas possible d’encoder (ou de mémoriser) l’information adéquatement (rappelez-vous ici que la persuasion est basée sur l’apprentissage (ou la mémorisation) de l’information selon l’École de Yale

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9
Q

La répétition c’est?

A

réfère au fait de présenter plusieurs fois (de répéter) le même message.

Dans cette illustration des résultats d’une étude de Cacioppo & Petty (1985), on voit que la persuasion augmente avec la répétition d’un argument, seulement dans le cas où celui-ci est fort (courbe verte). Dans le cas d’un argument de faible qualité (courbe bleue), la répétition de celui-ci peut causer une diminution de la persuasion (effet négatif sur les attitudes).

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10
Q

Leventhal dit qu’il existe deux types de réponses face à un message menaçant (ex: le tabac tue):

A

Le contrôle du danger: Réaction cognitive qui consiste à vouloir éliminer la menace par une action concrète (ex: pour éviter d’être malade, un fumeur cessera de fumer).

Le contrôle de la peur: Réaction émotive qui consiste à vouloir éliminer la menace par un mécanisme psychologique de défense (ex: un fumeur contre-argumente le message en disant que de toutes façons, il faut bien mourir de quelque chose).

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11
Q

Rogers a proposé que pour engendrer une réponse cognitive positive, il y avait quatre critères à rencontrer, quels sont-ils:

A

Une personne doit percevoir que la menace est grave, sévère (ex: le tabac est sans aucun doute associé au cancer du poumon, cancer très agressif et trop souvent mortel).

Une personne doit percevoir qu’elle est à risque (vulnérable) de développer, par exemple, la maladie (ex: un fumeur de longue date peut se dire qu’il est effectivement vulnérable parce qu’il commence à ressentir des symptômes de difficulté respiratoire).

Une personne doit croire que la solution proposée (ex: cesser de fumer) lui permettra de se protéger contre la menace (ex: il n’est jamais trop tard pour bien faire et l’arrêt tabagique, peu importe quand, permet d’améliorer l’état de santé).

Une personne doit finalement croire qu’elle a la capacité (auto-efficacité) de réaliser le comportement protecteur suggéré (la solution, p. ex., cesser de fumer). Dans ce cas, la personne doit croire qu’elle a la capacité de faire face au sevrage de nicotine et qu’elle pourra surmonter tous les autres obstacles reliés à l’arrêt tabagique.

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12
Q

Enumérez et expliquer les limites de l’appel à la peur

A
  1. le manque de validité écologique: il importe de retenir que ces études ont été principalement menées dans un contexte de laboratoire. Donc, l’exposition aux publicités testées était “forcée” dans le sens qu’en condition d’exposition réelle, les individus du public cible peuvent ne pas porter attention à celles-ci ou peuvent les éviter.La validité écologique réfère à la proximité contextuelle entre les conditions de laboratoire et ce que l’on peut appeler “la vraie vie”. De plus, les publicités développées par les chercheurs sont généralement étroitement conçues avec les concepts théoriques énoncés plus haut, ce qui peut avoir pour effet d’en augmenter l’efficacité en comparaison à des publicités faissant appel à la peur, mais n’incluant pas toutes les dimensions du modèle étendu des processus parallèles.
  2. Difficulté à départager la peur des autres émotions négatives: Lorsqu’un récepteur est exposé à un message menaçant, plusieurs émotions peuvent survenir et la peur n’est généralement pas la seule. Entre autres, le dégoût face à la maladie exposée, la tristesse face au fait que quelqu’un vive avec cette maladie, l’inquiétude d’être atteint par cette pathologie, etc., sont des émotions qui peuvent toutes être ressenties en même temps. Qui plus est, dans certains cas, des publicités faisant (soi-disant) appel à la peur peuvent même ne pas générer le sentiment de “peur”.
  3. Difficulté à distinguer entre la peur de l’objet du message et la peur du message lui-même: Cette dernière limite réfère au fait que l’on peut ressentir une émotion négative face à l’objet du message (son sujet; dans l’illustration plus haut, ceci réfèrerait au fait de ressentir une émotion négative face au tabagisme) versus le fait de ressentir une émotion négative face à la publicité (dans ce cas-ci, le récepteur peut ressentir une émotion négative face à l’illustration vivide d’une maladie particulièrement répugnante). Ainsi, dans le cas où le récepteur ressent une émotion négative face à la publicité (ex: les images) et non son sujet (ex: le tabagisme), les attitudes de celui-ci seront peut-être défavorables à la maladie illustrée, mais elles ne seront pas automatiquement défavorables au tabagisme. Dans ce cas-ci, bref, l’attention des récepteurs aura été détournée de l’objet attitudinal (le tabagisme).
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