cours 8 Flashcards

1
Q

évaluation du risque

A

Évaluation des facteurs de risque: analyse des facteurs du central eight. Axé sur l’analyse de la présence ou non des facteurs de risque de la récidive. Rencontrer la famille, les enfants, des thérapeutes. Diversifier les sources d’informations. Consulter les rapports, les dossiers correctionnels, antécédents judiciaires, dossier des analyses de la cour, rapport de police. Processus qui est nécessaire dans l’évaluation du risque et des besoins.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque

A
  • Un élément important de l’évaluation criminologique consiste à identifier les facteurs.
    Une caractéristique de la conduite criminelle. Élément importants à évaluer, important
    d’avoir un outil de référence. Une idée des facteurs que l’on doit évaluer
  • Facteur qui informe sur la récidive criminelle; comportement criminelle future de la
    personne
  • Facilite précipite, encourage, stimule la conduite criminelle.
  • Preuve scientifiques à l’appui. Établir les facteurs qui seront évalués. Travaux de
    recherche qui ont démontré la pertinence scientifique d’évaluer tel ou tel facteur.
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3
Q

Facteur de risque et science

A
  • Chercheurs vont au-delà du jugement, des perceptions et des intuitions (je pense que);
    preuves scientifiques pour affirmer qu’un aspect de la personne est un facteur de
    risque; lien empirique ou statistique
  • Perspective théorique clinique. Comment ce facteur facilite la conduite du
    comportement criminel. Pourquoi ce facteur influence la personne à commettre un
    acte criminel.
  • Identifier des facteurs possibles, prometteurs (évaluer des acteurs sans savoir si ils
    sont des facteurs de risque) ; éléments particuliers à des sous-groupes. Par exemple: Partir de l’idée de l’apprentissage social et quels sont les facteurs importants. Comment on mesure cela dans la réalité, identifier des éléments qu’on pourrait évaluer en réalité.
  • Mise à l’épreuve via la recherche longitudinale. Les personnes contrevenantes sont les gens les plus évalués dans les études longitudinales. Suivi qui est fait dans la communauté. Taux de récidive après 1 an, après 2 ans 3 ans…. Après on va savoir si elles permettent de discriminer. Suivi à moyen terme. Certains suivis de plus longue durée. Processus extrêmement long
  • Trois critères important
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4
Q

1) Association empirique et statistique

A

Lien statistique entre le facteur et le comportement que l’on tente de prédire
- Mesure du facteur en question; traits psychopathiques, scheme de personnalité
antisociale. S’entendre sur les critères qui permettent de mesurer.
- Comparaison entre récidivistes et non-récidivistes. Mesurer la psychopathie chez une
cohorte de personnes contrevenantes, évaluer à l’aide du même outil. Regarder les scores moyens des récidivistes et des non-récidivistes qui permettait de mesurer la psychopathique, ce qui permet de vérifier qu’ils ont des scores plus élevés de récidivistes.C’est en examinant plusieurs facteurs qu’on a un portrait plus réaliste.
- Taux différentiels de récidive observés
- Différences suffisamment importantes.

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5
Q

La mesure du facteur de risque précède celle du comportement criminel

A

Importance de déterminer si le facteur est un prédicteur de la récidive criminelle ou du comportement criminel futur non pas les antécédents judiciaires
- Le facteur mesure au temps x et la récidive au temps x+ 1
- Taux de récidive différentiel observés.

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6
Q

N’est pas attribuable à une troisième variable

A
  • Importance de déterminer si la relation statistique observée entre le facteur x et la récidive criminelle n’est pas attribuable à un autre facteur. Taux disproportionné de récidive chez les afro-américains. Est-ce que c’est un facteur de risque? Non. l’origine ethinique est mesuré avant la récidive, mais ce n’est pas un facteur de risque. Ce lien là s’explique autrement. Le lien causal n’a rien avec le fait d’avoir une peau noir. Ce sont d’autres facteurs socio-économique, profilage raciale. Un trouble de schizophrénie, on va trouver un lien statistique, taux de récidive plus élevé, les troubles de santé mentale ne sont pas des facteurs criminogène, pas de lien de causalité. Peut avoir de la consommation, peut avoir de l’itinérance, etc.
  • Prendre en considération plusieurs facteurs simultanément.
  • Contrôle statistiquement pour des hypothèses alternatives.
  • L’aspect le plus négligé de la recherche.
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7
Q

Nature des facteurs de risque

A
  • Cible des facteurs en lien avec la récidive criminelle.
  • Facteurs criminogènes
  • Facteurs non criminogènes.
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8
Q

Facteur criminogène

A
  • Facteurs associés empiriquement à la récidive criminelle
    des facteurs de risque
  • Cible des facteurs pour l’évaluation/prédiction/intervention; facteurs importants pour la conduite criminelle.
  • Objectif: réduire les probabilités de récidive.
  • On ne vous demande pas d’évaluer la personne en entier, seulement facteurs
    criminogènes.
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9
Q

Facteurs non criminogènes

A

Facteurs non criminogènes
- Pas de lien théorique + empirique avec la récidive criminelle
- Peuvent être associées au bien-être/qualité de vie
- N’est pas prioritaire pour l’intervention criminologique
- Ressources communautaires autre appropriées et adéquates.

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10
Q

Exemples de facteurs non-criminogène

A
  • Faible estime de soi
  • Se sentir inadéquat
  • Anxiete
  • Condition physique
  • Victimisation sexuelle durant l’enfance
  • Etc.
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11
Q

Types de facteur de risque criminogène

A
  • En criminologie distingue la présence de deux grande catégories de facteurs de risque: statique et dynamique
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12
Q

Facteur statique

A

Facteur statique
- Facteurs historiques qui ne changent pas à travers le temps ou suite à une intervention.
- Facteurs associés statistiquement à la récidive
- Informe sur les probabilites statistiques de la récidive
- Généralement plus facile à mesurer et à évaluer
- Longue tradition de recherche et d’application en criminologie.
- Antécédents judiciaires est un exemple de facteur statique; on ne peut pas changer les
antécédents judiciaires. Un programme n’efface pas les antécédents judiciaires de la
personne.
Limites:
- N’informe pas sur les changements des probabilités de risque
- N’informe pas sur les besoins en traitement/intervention
- N’explique pas la récidive.

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13
Q

Facteurs dynamiques

A
  • Facteurs qui peuvent théoriquement changer à travers le temps ou suite à une intervention.
  • Facteurs qui informent sur la récidive criminelle
  • Facteurs qui informent sur les probabilités statistique de la récidive
  • Informe sur les changements de risque de récidive.
  • Beaucoup plus difficile à évaluer. Difficile a cerner
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14
Q

Facteurs dynamiques stables

A

Facteurs dynamiques stables
- Caractéristiques individuelles/ contextuelles relativement stables à travers le temps.
- Personnalité, schémas cognitifs, attitudes, etc.
- Contexte social/ familial immediat
- Défi de bien évaluer ces facteurs ainsi que leur évolution
- Mensonges, désirabilité sociale
- Bien doccumentes
- Concernés surtout par les facteurs dynamiques actuels: situation plus récente de la
personne.
- La situation de l’individu au moment de l’évaluation.
- Cibles pour le traitement/ intervention
- Consommation de drogues depuis 16 ans ou problème de consommation d’alcool
- Je me mets rapidement en colere, quand il y a quelque chose de frustrant

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15
Q

Facteurs dynamiques aigus

A

Facteurs dynamiques aigus
- Facteurs (heures/jours)
- Transitoires; peuvent précipiter un acte criminel ou inciter quelqu’un à commettre un
acte criminel
- État (mental, émotionnel, cognitif) de l’individu
- Contexte social/ familial immédiat de l’individu
- Pas suffisamment documenté
- La personne a consommer dans le moment présent
- Depuis quelques jours la personne ressent de la colère
- N’est pas le reflet de facteurs dynamiques stables
- Les facteurs dynamiques aigus déstabilisent les facteurs dynamiques stables et
favorisent la récidive criminelle. Pertes de revenus, séparation, divorce et même précipiter une commission d’actes criminels.

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16
Q

Facteurs dynamiques aigus contextuels

A
  • Ensemble de facteurs stressants, pressions et situations pouvant fluctuer rapidement qui favorisent la récidive.
  • Perte d’emploi
  • Conflit interpersonnel
  • Separation divorce
  • Problemes financiers
  • Problèmes de consommation (chute;rechute)
  • Influence négative de l’entourage, pression des pairs
17
Q

Facteurs dynamiques aigus personnels

A
  • Ensemble de facteurs personnels pouvant fluctuer rapidement qui favorisent la récidive
  • colere , frustration, sentiment d’injustice
  • Humeur negative
  • Perte de contrôle de son comportement.
  • Intoxication à l’alcool/drogues
18
Q

Gestion de facteurs dynamiques

A
  • Différentes stratégies de gestion du risque ciblent des facteurs différents. Comment exprimer sa colere, comment ventiler de facon adequate.
  • Stables: Thérapie, programme de traitement, intervention de groupe.
  • Aigus: suivi communautaire, surveillance, suspension/révocation.
19
Q

Facteur de risque de la récidive
Postulats

A

L’évaluation du risque repose sur une série de postulats concernant la récidive criminelle
- Absence d’un facteur criminogène clé
- Combinaison de facteurs de risque
- Combinaison de facteurs statiques et dynamiques.
- Noyau de facteurs pour l’ensemble des contrevenants (standard)
- Informe du niveau de risque général
- Primauté de la situation récente de l’individu.
- Les personnes changent et c’est important de prendre en compte ce changement.
- Importance de réévaluer les facteurs

20
Q

Travaux de d.andrews et j.bonta

A

Proposent un modèle de classification des principaux facteurs de risque criminogènes.
- Distingue le big four, les quatre facteurs majeurs
- Le central eight les huits principaux facteurs.
- Recherche empirique (méta-analyse)

21
Q

Les huits principaux facteurs

A

L’évaluateur doit toujours prendre en considération ces huit facteurs lors de l’évaluation du risque.
- Les quatres facteurs de risque majeurs (big four) vont prendre plus de poids lorsque l’évaluateur doit statuer sur le niveau de risque
L’évaluation des facteurs de risque, l’évaluateur devrait statuer si le facteur en question…
- Représente une force (un aspect positif)
- Représente un facteur criminogène (un aspect négatif)
- Ne représente pas l’individu (neutre)

22
Q

Le big four, les quatre facteurs majeurs

A

Représente les quatre grands domaines de facteurs de risque qui sont plus fortement associés à la récidive criminelle; risque et besoins de la personne contrevenantes
- Historique du comportement antisocial
- Personnalité antisociale
- Schèmes de pensées qui favorisent la conduite antisociale
- Pairs delinquants.

23
Q

Historique du comportement antisocial

A

Repose sur l’adage selon lequel le comportement passé est le meilleur prédicteur du comportement futur. (purement statique)
- Précocité des démêlés avec la justice
- Nombre d’antécédents judiciaires.
- Polymorphisme criminel
- Bris de conditions
- Événements en lien avec la carrière criminelle
- Gravité du délit, un facteur aggravant pour la peine, moins pertinent pour l’évaluation
du risque.

24
Q

Personnalité antisociale

A

La personnalité antisociale comme un ensemble de traits de personnalité
- Impulsivite
- Affect negatif
- Egocentrisme

25
Q

Impulsivité

A

3 composantes:
Attention
- idee/ pensées qui défilent rapidement
- Difficultés de concentration
- Facilement ennuyé
- Change d’intérêts régulièrement
Planification
- Pas concerné par le futur
- Souvent à la dernière minute
- peu/pas méticuleux
- Rapide, simple, facile
moteur/comportementale
- Agir sans reflechir
- Prendre décisions rapidement
- Changements fréquents dans la situation.
- N’est pas d’établir un diagnostic, mais d’être consciente de l’impulsivité.
- Agir plus promptement dans des situations de provocation, frustration
- Agit comme désinhibiteur du comportement.- Tu pensais commettre l’acte depuis combien de temps, souvent réfléchi au moment même.
- Ne se traduit pas seulement dans le comportement criminel, mais dans leur vie de tous les jours. Il manque de constance à travers le temps. Parcours de vie relativement chaotique. Actes souvent irréfléchis

26
Q

Affect negatif

A

Détresse et vulnérabilité personnelle face aux stresseurs qui s’exprime par l’humeur négative intense et/ou persistante (par opposition à un état de calme et de sérénité).
- Réaction démesurée par rapport à ce qu’exige la situation.
- Difficulte a gerer émotions, particulièrement les frustrations et la colère.
- Rumine colere et frustrations
- Autant un désinhibiteur (perte de contrôle) qu’une motivation (vengeance, rétribution)
au comportement délinquant/ criminel.
- Processus cognitif différent.

27
Q

Egocentrisme

A

Mode de fonctionnement centré sur soi qui s’inscrit dans la dynamique antisociale et criminelle.
- Réactions immatures: hostilité, jalousie, rancune, colère
- Arrogance et mépris d’autrui (direct et indirect)
- Indifférents aux autres.
- Sentiment d’être au-dessus des lois, des règles.
- peu/pas d’empathie face à ses délits/victimes.

28
Q

Schémas de la pensée qui favorisent les comportements antisociaux

A

Attitudes, valeurs, croyances et rationalisations qui supportent le comportement criminel
- Hostilité et rébellion envers l’autorité et règles
- Identification a des modeles deviants, delinquants ou criminalises.
- Valoriser la conduite criminelle/ appartenance à un groupe criminalisé
- Le comportement criminel est vu positivement.
- Position de victime face aux actes criminels.
- Minimisation, deni, deresponsabilisation
- Crois que le crime est un moyen legitime d’arriver a ses fins (argent, pouvoir,
prestige, sexe, vengeance, etc.)

29
Q

Pairs délinquants

A

La nature/qualité du réseau social et de l’entourage immédiat qui est favorable aux comportements délinquants/criminels.
- Association (significative) avec des pairs délinquants
- Réseau social qui favorise l’agir criminel
- Association avec gang, groupe de motards, crime organisé
- Influences prosociales absentes/ limitees
- Réseau social comme source de support ou source de risque/conflits

30
Q
A