Cours 10 Flashcards
Section 2- facteurs de risque et besoins spécifiques
Section 2 vient compléter la liste de facteurs associés à la récidive générale
Reconnaît la présence de facteurs spécifiques à une forme particulière de crime (violence, crimes sexuels)
Deux sections distinctes de facteurs
Note simplement présence ou absence de l’item
Pas de composantes actuarielle ici
Problèmes personnels associes au potentiel criminel
Problèmes de conformité en contexte de supervisión
Evaluation de la psychopathie
Trouble de la personnalité autre que psychopathie
Problemes de gestion de la colere
Comportements sexuels inade quats
Fréquentations régulières avec pairs hors de son groupe d’âge
Racisme, sexisme
Intimidation, harcelement, controlant
Historique du passage a l’acte criminel (type de risque)
Pas limitée au délit actuel et pas limité aux condamnations
Delit sexuel
Violence physique et autres formes de violence
Conduite avec facultés affaiblies
Participation aux activités de gang
Crime organise
Crime haineux
Activités terroristes
Section 3- experiences en detention
Cette section est complétée seulement pour les clients qui sont en détention
Historiques de la détention (p.ex., niveau de sécurité, participation à une émeute, problèmes de conduite, isolement, trafic, etc.
Barrières à la mise en liberté (p.ex., peu conformiste, manque de support en communauté, notoriété publique)
Section 4- autres facteurs
Fait référence à des caractéristiques du client et sa situation pouvant affecter son comportement et la gestion du risque. Aide mémoire ou liste de facteurs à considérer dans l’élaboration du plan d’intervention
Facteurs sociaux, santé physique et santé mentale
Par exemple, idées suicidaires, itinérance, trouble d’alcoolisme foetal.
Section 5- receptivite
Facteurs à prendre en considération sur le plan du style et du monde de supervision en communauté.
Aide memoire facteurs à considérer l’adhérence au plan d’intervention
déni/minimisation, faible motivation à changer, anxiete/phobie sociale, troubles mentaux, capacités intellectuelles, etc.
L’outil ne stipule pas comment composer avec les facteurs de la personne à l’intervention.
Section 6- sommaire des risque/besoins et modification
Cette section permet au professionnel de modifier le niveau de risque/ besoin s’il y a lieu. En tenant compte des forces de la personne ainsi que de l’information des sections 2 à 5 le professionnel peut:
Diminuer le niveau de risque/besoins suggéré par la partie 1
Individu reconnaît sa problématique, s’implique activement dans son plan d’intervention et met en application les apprentissages dans le respect des règles.
Augmenter le niveau de risque besoins suggéré par la partie 1
Négation importante: minimise sa problématique, refuse de rencontrer les professionnels, refuse le plan d’intervention, non-respect des règles.
La modification du statut suggéré par la section 1 peut entrainer:
Une diminution/augmentation du niveau de supervision ou
Changement de niveau de sécurité (transfert d’un médium à un minimum), ou
octroi/ révocation d’une mise en liberté (semi ou libération conditionnelle totale)
Section 7 LS/CMi profils et récidive
Instrument valide auprès de 135 000 nord américains
Examine liens entre profils (niveau de risque) et récidive criminelle
Profils informent globalement sur la gestion du risque
Détenus admissibles à une mise en liberté.
LS/CMI- problemes et limites
Jusqu’à 30 heures de travail pour un cas
Les contrecoups du temps passé à compléter le ls/cmi
Peu d’études de validation externe
Validation repose principalement sur la section de l’outil
Outil qui tente d’accomplir trop de choses
Prediction de la recidive
Evaluation des besoins
Gestion du risque et de la peine
Etudes de validation au quebec
Validation dans les établissements du québec
Analyse de la section 1 de l’outil
Redondance de l’information
La majorité des items de la section n’informent pas sur la récidive à court terme (1 an)
Validite predictive repose essentiellement sur les facteurs statiques
Outil plus performant pour les détenus comparativement aux probationnaires
Remplacé depuis par le rbac-pcq au sein des services correctionnels québécois
On regarde des éléments qui n’informe pas sur la récidive.
Pourquoi c’est un problème: pas de corrélation statistique, s’ont pas adapter au contexte québécois facteurs criminogène sont différent ou doit être mesuré différemment. Peut être qu’il y a un problème avec l’utilisation de l’outil. L’outil est utilisé par les intervenants du système correctionnel. L’intervenant a peut être intervenu correctement. L’information est utilisée par les intervenants pour la gestion du risque on utilise l’outil dans la réalité.
Evolution des pratiques
Progrès fulgurants en matière d’évaluation criminologique au cours des 20 dernières années au Québec, malgré les limites…
Plus de rigueur et de transparence
Formation des criminologues en évaluation du risque
validite / predictive accrue avec le recours à des outils validés
Outils sensibles à l’intervention et aux changements intra-individuels.
Le contexte socio-legal
Accent sur la protection de la communauté au détriment de la réhabilitation/réinsertion sociale
Cas atypiques très médiatisé de récidive
Dispositions visant spécifiquement les délinquants sexuels
Non dicté par la science, plutôt stéréotypé et fausses croyances dans un contexte de gestion de crise.
Qui sont les délinquants sexuels?
Statut legal et non clinique
Fait référence aux individus ayant été condamnés pour un crime sexuel
Crimes sexuels varient enormements en gravité
Diversite importante
Crimes sexuels…
Agression sexuelle (3 niveaux)
Contacts sexuels avec un mineur
Action indecente
Exhibitionnisme
Incitation à des contacts sexuels
Leurre d’un enfant
Pornographie juvenile
Rendre accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite
Voyeurisme
Mythes et fausses croyances
Taux de récidive sont très élevés
Le risque de récidive est stable à travers le temps
Les délinquants sexuels présentent des problèmes de santé mentale
Impossibilité de modifier le risque de récidive
Accumulent des centaines de victimes durant leur carrière
Spécialisation de l’activité criminelle
Science et recidive
Travaux de recherche débutent dans les années 1940
Travaux montrent un écart entre les croyances clinique et les observations empiriques
Difficulte d’etablir le concept de dangerosité en matière de crimes sexuels
Violence sexuelle vs repetition de l’agir
Seulement à partir des années 1970 que la recherche sur la récidive sexuelle prend son envol.
La récidive sexuelle
Mesure complexe
Difficulté d’évaluer l’ampleur de la récidive
Recours presque exclusif aux données policières
Comprend une diversité de crimes sexuels
Ne rend pas compte de la nature, gravité et fréquence de la récidive
Chiffre noir de la recidive; pas aussi important que certains l’affirment
Groupe peuvent être viser par les autres détenus en milieu carcéral
Place en protection pour des sécuritaires
Plaidoyer de culpabilité moyennant le retrait d’accusations pour des crimes sexuels
Ceci peut influencer les taux de récidive sexuelle observés dans les études
Les chercheurs utilisent alors une variété de définition de récidive.
Quel taux de récidive sexuelle?
Variation importante d’une étude à l’autre (env de 0 à 60%)
Pouvons tirer des conclusions contradictoires d’une étude à l’autre
Plusieurs facteurs font varier le taux de récidive observés
Reflet de la diversité qui caractérise cette population.
Taux de recidive criminelle
Méta analyse permet de clarifier taux
Études canadiennes de 1950 à 2019
Taux moyen de 13%
Varient de 6 à 20% selon la durée du suivi
Taux annuel plus important dans les premières années
Taux à la baisse depuis les années 1970!
Les traitements les plus efficaces permet de réduire les taux d’au moins de 25%
Variation du taux de base sexuelle
Taux de base n’est qu’à titre indicatif
Variation selon l’âge adulte
Variation selon le sexe
Variation selon les antécédents en matière de crimes sexuels
Récidive des délinquants sexuels
Accent sur la récidive sexuelle
Pourtant beaucoup plus susceptibles d’avoir des antécédents pour crimes non sexuels
Plus susceptible de commettre une récidive non sexuelle
Encore plus vrai pour les adolescents
Trajectoires sensiblement les mêmes que les autres personnes contrevenantes
Développer un modèle qui semble fonctionner, mais il y a des effets pervers.
Facteurs de risque
Beaucoup de recherche empirique sur la question
Accent sur les facteurs individuels statiques et dynamiques
Deux grandes dimensions de facteurs
Facteurs qui représentent la déviance sexuelle
Facteurs qui représentent l’anti-socialité risque particulièrement accru lorsque deux dimensions sont présentes.
Antisocialité est de passage à l’acte; schèmes de pensée, trouble de personnalité antisociale, psychopathie.
Facteurs qui ne sont pas associes a la récidive
Depression
Avoir ete victime d’un abus sexuel
Minorite ethnique
Faible niveau de scolarisation
Niveau de blessure
Empathie envers la victime
Abus de substance
Niveau d’intelligence
Facteurs de risque dynamiques stables
Problèmes d’intimité et d’attachement
Trouble de la personnalité (TPA, psychopathie)
Régulation générale (maîtrise de soi)
Distorsions cognitives pro-délinquance sexuelle
Regulation sexuelle (utilisation de la sexualite dans les moments difficiles)
Intérêts sexuels déviants
Facteurs de risques dynamiques aigus
Opportunite de commettre un délit sexuel
Excitation sexuelle déviante
Colere et humeur negative
Intoxication
Conflit et separation
Difficultés sur le plan financier/confessionnel
Manque de collaboration avec la supervision