Cours 10 Flashcards

1
Q

Section 2- facteurs de risque et besoins spécifiques

A

Section 2 vient compléter la liste de facteurs associés à la récidive générale
Reconnaît la présence de facteurs spécifiques à une forme particulière de crime (violence, crimes sexuels)
Deux sections distinctes de facteurs
Note simplement présence ou absence de l’item
Pas de composantes actuarielle ici

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2
Q

Problèmes personnels associes au potentiel criminel

A

Problèmes de conformité en contexte de supervisión
Evaluation de la psychopathie
Trouble de la personnalité autre que psychopathie
Problemes de gestion de la colere
Comportements sexuels inade quats
Fréquentations régulières avec pairs hors de son groupe d’âge
Racisme, sexisme
Intimidation, harcelement, controlant

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3
Q

Historique du passage a l’acte criminel (type de risque)

A

Pas limitée au délit actuel et pas limité aux condamnations
Delit sexuel
Violence physique et autres formes de violence
Conduite avec facultés affaiblies
Participation aux activités de gang
Crime organise
Crime haineux
Activités terroristes

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4
Q

Section 3- experiences en detention

A

Cette section est complétée seulement pour les clients qui sont en détention
Historiques de la détention (p.ex., niveau de sécurité, participation à une émeute, problèmes de conduite, isolement, trafic, etc.
Barrières à la mise en liberté (p.ex., peu conformiste, manque de support en communauté, notoriété publique)

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5
Q

Section 4- autres facteurs

A

Fait référence à des caractéristiques du client et sa situation pouvant affecter son comportement et la gestion du risque. Aide mémoire ou liste de facteurs à considérer dans l’élaboration du plan d’intervention
Facteurs sociaux, santé physique et santé mentale
Par exemple, idées suicidaires, itinérance, trouble d’alcoolisme foetal.

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6
Q

Section 5- receptivite

A

Facteurs à prendre en considération sur le plan du style et du monde de supervision en communauté.
Aide memoire facteurs à considérer l’adhérence au plan d’intervention
déni/minimisation, faible motivation à changer, anxiete/phobie sociale, troubles mentaux, capacités intellectuelles, etc.
L’outil ne stipule pas comment composer avec les facteurs de la personne à l’intervention.

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7
Q

Section 6- sommaire des risque/besoins et modification

A

Cette section permet au professionnel de modifier le niveau de risque/ besoin s’il y a lieu. En tenant compte des forces de la personne ainsi que de l’information des sections 2 à 5 le professionnel peut:
Diminuer le niveau de risque/besoins suggéré par la partie 1
Individu reconnaît sa problématique, s’implique activement dans son plan d’intervention et met en application les apprentissages dans le respect des règles.
Augmenter le niveau de risque besoins suggéré par la partie 1
Négation importante: minimise sa problématique, refuse de rencontrer les professionnels, refuse le plan d’intervention, non-respect des règles.

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8
Q

La modification du statut suggéré par la section 1 peut entrainer:

A

Une diminution/augmentation du niveau de supervision ou
Changement de niveau de sécurité (transfert d’un médium à un minimum), ou
octroi/ révocation d’une mise en liberté (semi ou libération conditionnelle totale)

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9
Q

Section 7 LS/CMi profils et récidive

A

Instrument valide auprès de 135 000 nord américains
Examine liens entre profils (niveau de risque) et récidive criminelle
Profils informent globalement sur la gestion du risque
Détenus admissibles à une mise en liberté.

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10
Q

LS/CMI- problemes et limites

A

Jusqu’à 30 heures de travail pour un cas
Les contrecoups du temps passé à compléter le ls/cmi
Peu d’études de validation externe
Validation repose principalement sur la section de l’outil
Outil qui tente d’accomplir trop de choses
Prediction de la recidive
Evaluation des besoins
Gestion du risque et de la peine

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11
Q

Etudes de validation au quebec

A

Validation dans les établissements du québec
Analyse de la section 1 de l’outil
Redondance de l’information
La majorité des items de la section n’informent pas sur la récidive à court terme (1 an)
Validite predictive repose essentiellement sur les facteurs statiques
Outil plus performant pour les détenus comparativement aux probationnaires
Remplacé depuis par le rbac-pcq au sein des services correctionnels québécois
On regarde des éléments qui n’informe pas sur la récidive.
Pourquoi c’est un problème: pas de corrélation statistique, s’ont pas adapter au contexte québécois facteurs criminogène sont différent ou doit être mesuré différemment. Peut être qu’il y a un problème avec l’utilisation de l’outil. L’outil est utilisé par les intervenants du système correctionnel. L’intervenant a peut être intervenu correctement. L’information est utilisée par les intervenants pour la gestion du risque on utilise l’outil dans la réalité.

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12
Q

Evolution des pratiques

A

Progrès fulgurants en matière d’évaluation criminologique au cours des 20 dernières années au Québec, malgré les limites…
Plus de rigueur et de transparence
Formation des criminologues en évaluation du risque
validite / predictive accrue avec le recours à des outils validés
Outils sensibles à l’intervention et aux changements intra-individuels.

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13
Q

Le contexte socio-legal

A

Accent sur la protection de la communauté au détriment de la réhabilitation/réinsertion sociale
Cas atypiques très médiatisé de récidive
Dispositions visant spécifiquement les délinquants sexuels
Non dicté par la science, plutôt stéréotypé et fausses croyances dans un contexte de gestion de crise.

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14
Q

Qui sont les délinquants sexuels?

A

Statut legal et non clinique
Fait référence aux individus ayant été condamnés pour un crime sexuel
Crimes sexuels varient enormements en gravité
Diversite importante

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15
Q

Crimes sexuels…

A

Agression sexuelle (3 niveaux)
Contacts sexuels avec un mineur
Action indecente
Exhibitionnisme
Incitation à des contacts sexuels
Leurre d’un enfant
Pornographie juvenile
Rendre accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite
Voyeurisme

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16
Q

Mythes et fausses croyances

A

Taux de récidive sont très élevés
Le risque de récidive est stable à travers le temps
Les délinquants sexuels présentent des problèmes de santé mentale
Impossibilité de modifier le risque de récidive
Accumulent des centaines de victimes durant leur carrière
Spécialisation de l’activité criminelle

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17
Q

Science et recidive

A

Travaux de recherche débutent dans les années 1940
Travaux montrent un écart entre les croyances clinique et les observations empiriques
Difficulte d’etablir le concept de dangerosité en matière de crimes sexuels
Violence sexuelle vs repetition de l’agir
Seulement à partir des années 1970 que la recherche sur la récidive sexuelle prend son envol.

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18
Q

La récidive sexuelle

A

Mesure complexe
Difficulté d’évaluer l’ampleur de la récidive
Recours presque exclusif aux données policières
Comprend une diversité de crimes sexuels
Ne rend pas compte de la nature, gravité et fréquence de la récidive
Chiffre noir de la recidive; pas aussi important que certains l’affirment
Groupe peuvent être viser par les autres détenus en milieu carcéral
Place en protection pour des sécuritaires
Plaidoyer de culpabilité moyennant le retrait d’accusations pour des crimes sexuels
Ceci peut influencer les taux de récidive sexuelle observés dans les études
Les chercheurs utilisent alors une variété de définition de récidive.

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19
Q

Quel taux de récidive sexuelle?

A

Variation importante d’une étude à l’autre (env de 0 à 60%)
Pouvons tirer des conclusions contradictoires d’une étude à l’autre
Plusieurs facteurs font varier le taux de récidive observés
Reflet de la diversité qui caractérise cette population.

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20
Q

Taux de recidive criminelle

A

Méta analyse permet de clarifier taux
Études canadiennes de 1950 à 2019
Taux moyen de 13%
Varient de 6 à 20% selon la durée du suivi
Taux annuel plus important dans les premières années
Taux à la baisse depuis les années 1970!
Les traitements les plus efficaces permet de réduire les taux d’au moins de 25%

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21
Q

Variation du taux de base sexuelle

A

Taux de base n’est qu’à titre indicatif
Variation selon l’âge adulte
Variation selon le sexe
Variation selon les antécédents en matière de crimes sexuels

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22
Q

Récidive des délinquants sexuels

A

Accent sur la récidive sexuelle
Pourtant beaucoup plus susceptibles d’avoir des antécédents pour crimes non sexuels
Plus susceptible de commettre une récidive non sexuelle
Encore plus vrai pour les adolescents
Trajectoires sensiblement les mêmes que les autres personnes contrevenantes
Développer un modèle qui semble fonctionner, mais il y a des effets pervers.

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23
Q

Facteurs de risque

A

Beaucoup de recherche empirique sur la question
Accent sur les facteurs individuels statiques et dynamiques
Deux grandes dimensions de facteurs
Facteurs qui représentent la déviance sexuelle
Facteurs qui représentent l’anti-socialité risque particulièrement accru lorsque deux dimensions sont présentes.
Antisocialité est de passage à l’acte; schèmes de pensée, trouble de personnalité antisociale, psychopathie.

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24
Q

Facteurs qui ne sont pas associes a la récidive

A

Depression
Avoir ete victime d’un abus sexuel
Minorite ethnique
Faible niveau de scolarisation
Niveau de blessure
Empathie envers la victime
Abus de substance
Niveau d’intelligence

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25
Q

Facteurs de risque dynamiques stables

A

Problèmes d’intimité et d’attachement
Trouble de la personnalité (TPA, psychopathie)
Régulation générale (maîtrise de soi)
Distorsions cognitives pro-délinquance sexuelle
Regulation sexuelle (utilisation de la sexualite dans les moments difficiles)
Intérêts sexuels déviants

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26
Q

Facteurs de risques dynamiques aigus

A

Opportunite de commettre un délit sexuel
Excitation sexuelle déviante
Colere et humeur negative
Intoxication
Conflit et separation
Difficultés sur le plan financier/confessionnel
Manque de collaboration avec la supervision

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27
Q

Barriere a la reinsertion sociale

A

Attention mediatique
Loi concernant l’enregistrement de renseignement concernant le ds
Stigmatisation et étiquetage
Isolement
Accès parfois limité aux ressources communautaires
Presomption de dangerosite
Cadre légal particulier
Les besoins des délinquants sexuels ne sont pas toujours pris en compte

28
Q

L’évaluation du risque

A

Beaucoup d’outils pour évaluer le risque de la récidive sexuelle
Outils pour individus ayant été condamnés pour un crime sexuel
Non conçu pour individus sans antécédents de crimes sexuels
Utilise au détriments d’outils génériques pour l’évaluation de la récidive générale
Mauvaise stratégie pouvant créer un phénomène de porte tournante.

29
Q

Les outils d’évaluation du risque

A

Pour adultes….
Rrasor
Sorag
Static-99, static-99R
Static-2002
Svr-20, rsvp
Mnsost-r
Etc….
Pour adolescents….
Eraser
Dash (facteur de protection)
Jsoap, j-soap-11
Jras
Validation de ces outils n’est pas concluante

30
Q

Le static-99

A

Outil developpe par karl hanso et david thornton
Uniquement des facteurs statiques reliés à des facteurs de prédiction
Fusion de deux outils actuariels (Canada, royaume-uni)
1999 l’année que l’outil a été implanté
Possiblement l’outil le plus utilisé à travers le monde
Simple, valide et peu complexe

31
Q

Les items du static-99

A

Ne pas avoir habité avec un(e) partenaire intime pendant au moins 2 ans
Moins de 25 ans au moments de l’évaluation
Nombre d’antécédents judiciaires pour crimes sexuels
Victime de sexe masculin
Victime extrafamilial
Victime inconnue
Delit sexue; sans contact physique avec la victime
Délit actuel- présence de violence
Nombre de condamnations antérieures (tout type de délit); on pense qu’il y a présence de paraphilie.
Antécédents pour un délit violent

32
Q

Table de prediction du static 99

A

Information sur la récidive sexuelle (5 ans)
Score de 0-1: faible risque: 5-6%
Score de 2-3: risque faible-modéré: 9-12%
Score de 4-5: risque modere-eleve: 26-33%
Scores de +6: risque eleve: 39%
On est pas dans la certitude, mais les probabilités
Information sur la récidive sexuelle (15 ans)
Score de 0-1: faible risque: 7-13%
Score de 2-3: risque faible-modéré: 16-19%
Score de 4-5: risque modere-eleve: 36-40%
Score de 6+: risque eleve: 52%

33
Q

Validation de l’outil (I)

A

Beaucoup de travaux de validation
Biais envers jeunes adultes
Biais au détriment des adultes plus âgés
Ne tient pas compte de l’âge et relation inverse avec récidive
Modifications apportées (Static-99R(révisé) l’item en lien avec l’age est le nouvel ajout de l’outil)
Ne tient pas compte de l’effet de période- les taux ont chuté pendant la création de l’outil
Le taux de récidive diminue avec l’âge.

34
Q

Validation de l’outil (II)

A

Qu’est-ce que l’outil prédit exactement?
Est-ce que l’outil prédit également toute forme de récidive sexuelle?
Important considérant la diversité des crimes sexuels
Peu d’études sur la question….
Les études réalisée indiquent un biais envers les crimes sexuels sans-contact physique

35
Q

Stable-2007

A

Développé par k. Hanson et A. harris
Outil d’évaluation pour l’intervention et la supervision dans la communauté
Outil clinique de facteur actuarielle
Permet d’évaluer les facteurs dynamiques stables de la récidive sexuelle
Basée sur les résultats d’une enquête nationale concernant la récidive à court-terme.
Grille standardisee
Comprend 6 facteurs de risque dynamiques stables
L’évaluateur doit s’en tenir à ces facteurs
Laisse peu de place au jugement clinique
Comptabilisation actuarielle
Selon résultat obtenu
Classement du niveau de risque
Faible, modere, eleve
Taux de récidive sexuelle varie de 3.3% (faible), 7.6% (modéré) à 23.3% (élève)

36
Q

Facteur #1
La présence d’influences négatives et d’isolement social

A

L’évaluateur doit procéder à l’examen de l’entourage immédiat de la personne
Nombre de personne dans l’entourage de la personne et le type d’influence sur celle-ci
Des critères rigides qui font peu état de la nature/qualité des liens sociaux

37
Q

Facteur #2
Problèmes d’intimité et d’attachement

A

Relation avec partenaire intime
Attachement émotionnel avec les enfants
Hostilité envers les femmes
Solitude et rejet
Peu concerné sur autrui

38
Q

Facteur #3
Regulation sexuelle

A

Derive de la conceptualisation theorique
Préoccupations sexuelles et pulsions importantes
Sexualite comme stratégie de coping
Intérêts sexuels déviants

39
Q

Facteur #4
Attitudes concernant la délinquance sexuelle

A

La sexualite est un du
Attitudes proviol
Attitudes propedophiliques

40
Q

Facteur #5
Coopération avec la supervision

A

Attitudes envers l’agent de probation
Respect des regles et des procedures

41
Q

Facteur #6
Régulation personnelle

A

Impulsivite
Faibles habiletés de résolution de problèmes
Humeur negative (vulnerable)
Hostilité

42
Q

Gestion de risque au Canada

A

Plusieurs mécanismes afin de diminuer les risques de récidive
Glissement de la réhabilitation vers la gestion du risque
Même la thérapie est axée sur la gestion du risque
Outils d’évaluation du risque jouent un rôle important

43
Q

Conclusion

A

Beaucoup de recherche sur la récidive et les facteurs de risque
Très peu concernant l’impact des mesures sur ces taux et ces facteurs
Les études évaluatives limitées à l’examen de l’impact de la thérapie
Très peu de connaissances concernant la réinsertion sociale de ce groupe et de leur réalité au canada.

44
Q

La recidive violente

A

La récidive violente un phénomène
Pluralité de violences criminelles
Confusion quant aux types de violence
Definitions legales offrent une vision limitée de la nature de la violence et du risque
Plusieurs modèles conceptuels sont proposés.

45
Q

Distinguer les types de violence criminelle

A

Modèles conceptuels distinguent les violences criminelles selon 3 dimensions clés
1) le contexte qui marque l’apparition d’un comportement violent (ce qui passe juste avant les actes violents….)
2) la forme et la gravité que prend le comportement violent (les actions posées)
3) la finalité poursuivi par la personne qui pose le comportement violent (les buts et objectifs poursuivis)

46
Q

Les formes de violence sont celles les plus souvent utilises pour decrire la violence

A

Le code criminel fait référence aux crimes contre la personne
Homicide, homicide involontaire, infanticide, voies de fait
Le concept de crime

47
Q

Les formes de violence en sciences sociales

A

Les sciences sociales font abstraction du code de loi pour étudier la violence
Les definitions de violence en sciences sociales sont aussi diverses que confuses
Les definitions de violence sont parfois beaucoup trop vague et large; incluent des comportements qui ne sont pas criminels
Violence psychologique, physique, sexuelle
D’autres formes de violence sont parfois utilisées pour mieux contextualiser les formes de violence (actes terroriste, violence conjugale, harcèlement, violence indirecte et sociale, etc. )

48
Q

Le contexte de la violence criminelle

A

Le contexte requiert de la part de l’évaluateur de se pencher sur les événements qui précèdent la conduite violente
Analyser le contexte de la violence de la personne
Inspecter la sequence des evenements significatifs durant les minutes, les heures et les jours qui précèdent

49
Q

Le contexte réactif de la violence criminelle

A

La violence de type réactive, une forme relativement commune
En réaction à des événements extérieurs (déclencheurs)
… suite à de la provocation, de l’intimidation, des insultes, une frustration, une injustice subie
Événements déclencheurs peuvent être bien réels ou perçus (biais, erreurs de pensée) ou fictifs (troubles mentaux)
L’émotion négative joue un rôle important ici- elle motive et désinhibe la conduite.
Comportements de parents dans les arénas, querelle de couple qui escalade, etc.

50
Q

Le contexte proactif de la violence criminelle

A

La violence de type proactive, une forme moins commune
La violence proactive émerge sans agent provocateur, de sang froid
Planifie dans une certaine mesure; sommairement ou de façon structurée
Actes qui sont réfléchis et posés dans un but précis
La violence est un moyen légitime, une stratégie en vue d’une fin
Vol à main armée dans un commerce, intimidation/taxage, etc.

51
Q

Les mécanismes sous-jacents aux contextes de la violence criminelle

A

Violence proactive et réactive sont associés à des mécanismes étiologiques distincts
Ces mécanismes informent sur les facteurs de risque distincts
La violence réactive est associé au système sous- limbique du cerveau aussi responsable de la regulation des emotions
La violence proactive est associé au système limbique du cerveau associe notamment à la prise de décision et résolution de problème
Violence réactive est le résultat de non-apprentissage (régulation des émotions) et violence reactive d’apprentissage (violence est légitime)
Comment la violence peut être utile pour régler des situations conflictuelle; peut fonctionner

52
Q

Les finalités de la violence criminelle

A

Les finalités de la violence permettent de mieux comprendre la fonction de la violence
Pourquoi la violence? Quels sont les objectifs poursuivis par la personne?
Probablement la dimension la plus étudiée par les chercheurs
Distingue deux grandes finalités de la violence criminelle

53
Q

Les finalités hostiles et expressives de la violence criminelle

A

La violence hostile ou expressive
La violence est une fin en soi- blesser, faire mal, humilier, briser/détruire l’autre, etc.
Acting out- la personne agit sa colère/son hostilité envers une personne/un groupe
La personne ne cherche pas à maîtriser ou contrôler les actions d’une personne
Le niveau de violence dépasse ce qui est nécessaire pour contrôler/maîtriser
Les actions violentes peuvent causer des torts physiques et psychologiques importants.

54
Q

Les finalités instrumentales de la violence criminelle

A

La violence instrumentale
N’est pas une fin en soi- ne cherche pas à blesser ou faire mal; ceci n’empêche pas que la victime pourrait avoir des blessures physiques/psychologiques
L’intention n’est pas de blesser/faire mal- objectifs autres sont poursuivis
Argent, bien matériel, prestige, pouvoir, gratifications sexuelles, etc.
Utilise généralement le niveau de violence minimum nécessaire pour contrôler/maîtriser la victime
Menaces, arme, etc.
Il peut y avoir escalade pendant l’événement criminel avec intention de faire mal (selon le comportement de la victime, les circonstances du délit)

55
Q

La spécificité des facteurs de risque

A

Est-ce que la violence est associé à des facteurs de risque uniques et distincts
Depuis plus de 50 ans, les travaux de recherche se sont penchés sur la question
Il y a un chevauchement important entre les facteurs de risque de la violence et ceux de la délinquance chronique et persistante
Les carrières criminelles longues et persistantes sont caractérisées par des épisodes de violence
Deux sous-groupes d’individus présentent une criminalité violente plus spécifique; occasionnels (crime mineurs/ événements isolés) ou spécialistes (crimes violents répétés- p.ex. Violence conjugale)
Difficile toutefois d’identifier les facteurs uniques.

56
Q

Implications pratiques de la non-spécificité des facteurs de risque

A

Implications du chevauchement des facteurs de risque de la récidive générale et violente
Les facteurs criminogènes de la récidive générale seraient essentiellement les mêmes que la récidive violente
Après tout le comportement violent s’inscrit en continuité avec le potentiel antisocial
Le chevauchement montre bien la difficulté de prédire la nature précise de la récidive, si récidive il y a!
Chercheurs ont examiné la performance d’outils développés pour évaluer la récidive générale
De façon générale, les outils génériques fonctionnent relativement bien pour évaluer la récidive.

57
Q

Spécificité des facteurs de risque et outils

A

Evaluation du risque de violence a l’aide d’un outil
Les outils validés comme le ls/cmi permettent d’évaluer simultanément la récidive violente
Le ls/cmi peut aussi être utilisé pour détermine le risque de violence institutionnel (comportements violent en prison- envers le personnel ou les autres détenus)
Attention les probabilités de récidive violente ne sont pas les mêmes que ceux de la récidive générale
Par exemple, pour l’outil l’information statistique sur la récidive (ISR) un risque très élevé est associé à un taux de récidive générale de 40% et de récidive violente de 7% sur 3 ans
Les concepteurs d’outils génériques de la récidive criminelle présentent généralement une table de prédiction spécifique à la récidive violente.

58
Q

Autres particularités de l’évaluation du potentiel de violence

A

Evaluation du risque de violence a l’aide d’un outil
Les études montrent que le recours uniquement aux données d’entrevues ne sont pas fiables pour évaluer le risque (facile de faussement sous/surévaluer
Les données dossiers combinées aux données d’entrevues donnent des résultats largement supérieur
Les facteurs dynamiques permettent d’améliorer la qualité de l’évaluation (le risque de violence fluctue dans le temps)
Les taux de récidive sont relativement bas, donc plus difficile d’identifier correctement les récidivistes potentiels même avec un outil actuariel
Les évaluateurs s’en remettent aux outils pour évaluer les taux de récidive violente; pas de sources alternatives d’information

59
Q

Preoccupations cliniques concernant le chevauchement

A

Préoccupations cliniques
Les chercheurs-cliniciens qui travaillent en milieu psychiatrique sont preoccupes par la spécificité de personnes ayant des troubles mentaux
Le chevauchement des facteurs de risque présentent des limites avec cette population
Le comportement plus volatile, imprévisible, voire même irrationnel soulève des inquiétudes
Que vaut le jugement des professionnels face à ces comportements moins prévisibles
Doit faire plus de place aux facteurs cliniques spécifiques à la violence criminelle
Le développement d’outils se fera en contexte psychiatrique

60
Q

Création d’outils spécifiques pour la recidive violence

A

Développement d’outils d’évaluation du risque de récidive violente s’est fait principalement en milieu clinique
Clientèle qui présente une double problématique (santé mentale + violence criminelle)
Deux principaux outils utilisés dans les milieux pratiques
Hcr-20 (jugement professionnel) et le vrag (outil actuariel)
Il est aussi fortement recommandé d’évaluer la présence de traits psychopathiques à l’aide du pcl-r

61
Q

Le VRAG et ses origines

A

Quinsey, Harris, Rice and Cormier
Chercheurs canadiens
S’intéressent à l’origine à la double problématique, santé mentale et violence
Sur une période de 15 ans se penchent sur l’évaluation clinique (non structurée) de personnes jugées dangereuses
Ils sont très pessimistes quant à la capacité des professionnels

62
Q

Le vrag mise en contexte

A

Encore aujourd’hui, un des outils les plus utilisés (international)
Développe auprès de patients (adultes) en milieu psychiatrique a securite maximale (pensons à l’institut national de psychiatrie légale phillippe pinel)
Donc adapté pour les personnes presentant des problemes de santé mentale
Son succès fera en sorte qu’il sera valide et utilise auprès de populations en milieux correctionnels
Les resulta

63
Q

Le vrag et sa création

A

Identification de 50 facteurs de risque a partir de la littérature scientifique de l’époque
Facteurs qui sont cliniquement/théoriquement associés au comportement criminels violent
Rencontre ensuite des professionnel (psychologues et psychiatres) afin de bonifier la liste de facteurs de risque
Développent ensuite une grille permettant d’évaluer ;’ensemble des facteurs identifiés
Analyse plusieurs centaines de dossiers de patients avec la grille de codification créée

64
Q

Vrag et sa validation

A

Equipe de recherche collige des données sur la récidive de patient dont le dossier a ete analyse
Procède à des analyses statistiques afin de valider chacun des facteurs de risque examinés
Env. 75 facteurs de risque potentiels examines
Ils n’en retiennent que 12
Ces 12 facteurs peuvent être regroupés en 4 catégories

65
Q

Risque de récidive violente

A

Histoire familiale
Ajustement à l’âge adulte
Caracteristiques lies au delit
Informations clinique
Outil pour faire de la prédiction du risque de récidive violente
4 groupes de facteur
Tous de facteurs statiques
Un trouble de personnalité est un red flag
Psychose taux de récidive plus faible