Cours 7.2 Flashcards

1
Q

Au complexe d’oedipe, quand les interdits parentaux sont suffisamment structurants et quand les « abus » sont suffisamment restreints que l’enfant va-t-il devoir faire?

A
  • métaphoriser ce qu’il ne peut accomplir
  • trouver des moyens proprement psychiques pour accomplir les désirs qui ne peuvent s’accomplir en acte
  • inventer des « solutions » intrapsychiques à ce qui est en impasse pour lui dans la vie relationnelle familiale
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2
Q

Les « solutions » intrapsychiques reposent toutes sur quel processus?

A

Les « solutions » intrapsychiques reposent toutes sur un processus identificatoire par lequel l’enfant va chercher à être ou à obtenir
« symboliquement » ce qu’il ne peut être ou obtenir effectivement.

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3
Q

Parmi les processus identificatoires, il y a le jeu des enfant du « papa/maman ». Que se passe-t-il pour l’enfant dans ce jeu?

A
  • L’enfant se représente en couple et « mime » dans le jeu l’un ou l’autre des personnages du couple parental
  • Dérivé plus ou moins lointain et déguisé de la manière dont l’enfant « joue » à être ou à occuper la place de l’un ou l’autre de ses parents ou des personnages significatifs de sa vie
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4
Q

Où les « jeux » peuvent-ils aussi prendre leur essor?

A
  • dans l’imaginaire de l’enfant
  • dans la formation de fantasmes avec lesquels il traduit son expérience subjective ou l’expérience du manque
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5
Q

Quel sont les 3 fantasmes originaires les plus classiques selon Freud?

A
  • « Scène primitive »
  • De la « castration »
  • De la « séduction »
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6
Q

En quoi consiste le fantasme de la « scène primitive »?

A
  • Met en scène la sexualité parentale
  • « l’enfant assiste à la scène de sa propre conception »
  • Fantasme le plus nodal (point essentiel) de la psychosexualité
  • Met en scène la théorie que l’enfant produit de sa propre origine et des formes du désir qui ont présidé à sa (pro)création
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7
Q

En quoi consiste le fantasme de la « castration »?

A

Met en scène la théorie que l’enfant forge pour expliquer l’origine de la différence des sexes
* castration endurée en punition de la tentative d’accomplissement des
désirs œdipiens interdits
* Le sexe féminin est le résultat de la castration du sexe masculin

Le fantasme de castration et l’angoisse qui l’accompagne (angoisse de castration) représentent et « théorisent » la menace qui pèse sur le franchissement des limites

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8
Q

En quoi consiste de fantasme de la « séduction »?

A
  • Met en scène la question de l’origine du désir
  • L’enfant se représente « séduit » par un parent, un adulte, un aîné ET représente désir et plaisir éprouvés comme « imposés » par cet autre
  • Ce fantasme tend donc à « innocenter » le sujet de ses désirs et réalisation de désirs : il met en scène à la fois la réalisation du désir et « l’innocence du sujet » de celle-ci
  • La traversée et l’élaboration de ce fantasme sont essentielles pour l’appropriation subjective des désirs et mouvements pulsionnels propres
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9
Q

Les fantasmes originaires sont des fantasmes qui concernent les origines de quoi?

A
  • du sujet
  • du sexe
  • du désir
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10
Q

Vrai ou faux. Les fantasmes originaires sont des théories mises en scènes (et en actes dans ces scènes), des cnoceptions infantiles de la sexualité.

A

Vrai.

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11
Q

Que signifie « fantasme » dans « fantasmes originaires »?

A

Ça signifie « représentation ».

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12
Q

Que tente de représenter les fantasmes originaires?

A

Les fantasmes originaires tentent de représenter l’origine des choses importantes de la vie et d’abord l’origine de soi, des théories des « causes ».

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13
Q

Dans quoi transparaît parfois l’activité fantasmique des fantasmes originaires?

A

Dans les questions des enfants ou dans leurs jeux, leurs rêves, voire leurs symptômes

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14
Q

Qu’est-ce qui va probablement se passer si l’on doit admettre chez l’enfant une certaine forme de conscience de cette activité fantasmatique (fantasmes originaires)?

A

Il est probable qu’une large partie de cette activité reste ics ou qu’elle ne se manifeste que déguisée
* Elle est de toute façon en grande partie refoulée ensuite et ne manifeste sa présence que de manière indirecte
* Cela ne l’empêche pas de continuer à influencer assez largement la vie psychique et la sexualité de l’adulte

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15
Q

Dans quel univers se joue la crise oedipienne?

A

Dans l’univers relationnel familial

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16
Q

Par quoi se traite et s’élabore la crise oedipienne?

A

Elle se traite et s’élabore grâce au travail de transformation psychique rendu possible par
* son déploiement intersubjectif,
* les limites de ce travail et
* ce qui peut être ensuite intériorisé de ce jeu

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17
Q

À quoi ne renonce-t-on pas dans la crise oedipienne?

A
  • au désir
  • à atteindre l’idéal
  • à la réalisation des désirs

On ne renonce qu’à certaines formes de réalisation du désir

18
Q

Quel sera l’un des axes essentiels du développement de l’enfant?

A

L’un des axes essentiels du développement de l’enfant va être de découvrir :
* comment
* par quels moyens
* de quelles façons
* sous quelles formes

il peut réaliser ses désirs

19
Q

Quel sera l’un des axes essentiels du rôle de l’éducation et de la fonction parentale (des interdits qui structurent celle-ci)?

A

L’un des axes essentiels du rôle de l’éducation et de la fonction parentale (des interdits qui structurent celle-ci) :
* fixer les règles du jeu (c-à-d de délimiter et réglementer les formes de réalisation des désirs)

20
Q

Comment s’appelle la période entre deux crises?

A

Période de latence

21
Q

Pourquoi la période de latene est celle qui a suscité le moins de travaux?

A

Sans doute est-ce parce qu’elle ne se définit pas comme une période de crise

22
Q

La période de latence est moins bruyante que les deux crises qui l’encadrent. Quelles sont ces deux crises?

A
  • Crise oedipienne
  • Crise de l’adolescence
23
Q

Qu’ont pour conséquence les nombreux processus d’automatisation qui caractérisent la période de latence?

A

Ils ont pour conséquence de soustraire une partie de la vie de l’enfant au regard des adultes, et donc aussi à son « regard critique »

24
Q

Que se passe-t-il au niveau pulsionnel dans la période de latence?

A

Accalmie pulsionnelle et relative tranquillité de cette période

Caractérisée par la valeur nouvelle qui est donnée à la représentation :
* qui se présentent comme des « nouveaux buts » pulsionnels
* comme de nouvelles issues aux impasses de la crise œdipienne

25
Q

Dans la période de latente, grâce à quoi la vie psychique se développe et se « renforce » et, avec elle, les capacités de l’enfant?

A

Grâce à ces nouveaux champs d’investissement, mais aussi aux règles
surmoïques introjectée, la vie psychique se développe et se « renforce » et, avec elle, les capacités de l’enfant

26
Q

Dans la période de latente, grâce à quoi l’enfant va aussi commencer un processus d’autonomisation par rapport à sa famille et ses parents?

A

Grâce aux règles surmoïques, et à l’acquisition des systèmes de communication qui lui assurent une certaine sécurité.

27
Q

Que permet le processus d’automatisation par rapport à sa famille et ses parents que l’enant commence dans la période de latence?

A

Il va pouvoir commencer à explorer les 1er espaces et domaines sociaux extrafamiliaux et, ainsi, s’engager dans une découverte progressive du monde et de ses règles

28
Q

Vrai ou faux. L’activité motrice cesse d’être trèsinvestie à la latence.

A

Faux. L’activité motrice restent bien sûr très investies à la latence. Ex. observer une sortie de classe en cour de récréation pour s’en persuader

29
Q

Quel est l’effort majeur, la spécificité de la latence?

A
  • de s’abstraire petit à petit de l’activité motrice
  • et d’abstraire l’activité représentative de l’étayage que l’activité motrice lui apporte
30
Q

À l’école maternelle, l’enfant apprend encore grâce à quoi?

A

Grâce à un étayage perceptivomoteur, soit en se déplaçant, en touchant les objets, en les manipulant.

31
Q

Vrai ou faux. À la période de latence, la pensée infantile a encore besoin des supports corporels pour prendre son 1er essor?

A

Vrai

32
Q

Que se passe-t-il à l’arrivée à l’école primaire?

A

L’enfant latent va devoir commencer à abstraire ses capacités cognitives et ses capacités de symbolisation de leur étayage perceptivomoteur

33
Q

Qu’impose à l’enfant les nouvelles règle du lieu (de l’école primaire)?

A
  • L’enfant latent va devoir exercer leurs capacités en restant assis à sa place, le corps immobile sur une chaise
  • Il va devoir intérioriser la motricité et apprendre à réaliser dans et par la représentation les actions que ses mains et son corps effectuaient avant
34
Q

Pourquoi dit-on que cette capacité (restriction motrice) n’est pas complètement nouvelle?

A

Elle s’inscrit dans un continuum qui se met en place progressivement.

La donnée nouvelle est que la restriction motrice et perceptive devient la règle, c’est la nouvelle règle « sociale » et elle est imposée
par des personnages qui ne sont plus les parents et apparentés, mais des enseignants(es) d’école, des étrangers à la famille.

35
Q

Quels enfants vont avoir a fortiori les plus grandes difficultés avec cette nécessité d’abstraction (restriction motrice)?

A

Les enfants qui ont de la difficulté avec :
* l’instauration du surmoi post-œdipien
* avec l’investissement de l’activité représentative symbolique

36
Q

Que se passe-t-il pour les enfants qui éprouvent les plus grandes difficultés avec cette nécessité d’abstration?

A
  1. Certains vont se soumettre, mais en retirant leurs enjeux affectifs et pulsionnels des activités cognitives, qui seront ainsi dissociées du reste de la maturation affective
  2. D’autres vont se trouver en échec et développer des phobies scolaires ou diverses modalités symptomatiques qui tourneront autour de l’école et de ses règles
  3. D’autres encore vont cliver leur comportement à l’école de leur comportement intrafamilial
37
Q

L’intériorisation des règles du surmoi post-oedipien permet quoi à l’enfant?

A
  • de s’éloigner de l’univers familial
  • lui fournit un certain nombre de repères
  • Un système de règle et de communication, grâce auxquels il peut affronter diverses situations « sociales »
38
Q

Qu’est-ce que la crise œdipienne avait permis à l’enfant?

A
  • de conquérir une certaine autonomie au sein de la famille
  • le développement d’un monde fantasmatique propre, caché quand il le fallait à la connaissance des parents
39
Q

Que permet la période de latente à l’enfant?

A

Elle va lui permettre de franchir un nouveau pas dans le processus d’autonomisation.

40
Q

Qu’est-ce qui se passe pour l’enfant après l’autonomisation au sein de l’univers familial?

A

Après l’autonomisation, même relative, au sein de l’univers familial, la poursuite du travail de séparation de l’enfant va s’effectuer par rapport à la famille elle-même, et l’enfant va partir à la conquête des espaces extrafamiliaux.