Cours 7 : troubles génétiques Flashcards
Problèmes génétiques identifiables du développement cérébral
Ces troubles génétiques comprennent le syndrome de l’X fragile, le syndrome d’Angelman, la maladie de Bourneville, le syndrome de duplication du chromosome 15 et d’autres troubles associés à un seul gène ou à un chromosome.
Troubles associés à un seul gène semblent concerner 15 à 20 %
Facteurs environnements
Maladies infectieuses (ex. : rubéole) Métaux lourds
Syndrome de X fragile
1/4000 (gars) 1/6000 (filles)
20-50% chez TSA
Retard mental variable, TDAH, syndrome dysmorphique variable
Complications somatiques (epilepsie, infections ORL, etc.).
Gène FMR1 en Xq27.3
Trisomie 21
1/770
5-39% chez TSA
Dysmorphie cranio-faciale, hypotonie, malformations associées cardiaques, digestives, ophtalmologiques, rénales, DI variable
Complications somatiques : sensibilité aux infections, risque de leucémie, mortalité prématurée
Caryotype sanguin standard = trisomie
Sclérose tubéreuse de Bourneville
1/10 000 à 1/30 000
24-60% de TSA chez STB
Tâches café-au-lait ou dépigmentées, angiofibromes, retard mental (40%)
Complications somatiques : épilepsie, tumeur bénignes
Déletion/duplication
La délétion (perte) ou la duplication (gain) d’une portion du génome, aussi connues sous le nom de variations du nombre de copies (VNC), seraient responsables du syndrome chez près de 20 % des personnes atteintes de TSA.
Conclusion des analyses génétiques
Au total, 27 gènes mutés de la maladie ont été décelés. Tous les cas de TSA diagnostiqués présentaient une déficience intellectuelle modérée à sévère. Les résultats montrent que combiner la technique NGS à la CGH et au dépistage du syndrome de l’X fragile permet d’améliorer significativement la précision du diagnostic.
Étude du Dr. Jaquemont
Modèle statistique permettant d’évaluer l’effet de gain ou de perte de matériel génétique sur le risque d’autisme
Gènes de notre génome qui contribuent à augmenter le risque et la gravité de l’autisme selon des « scores génétiques »
Prédisposition
Aucun gène majeur n’a encore été identifié et l’hétérogénéité des résultats obtenus lors des études de liaison suggère une grande variabilité génétique de ce syndrome.
Les dernières analyses génétiques ont révélé l’existence de régions du génome associées de manière récurrente au syndrome, comme celles qui sont localisées sur les chromosomes 2q, 7q, 15q et les chromosomes sexuels.
Autism Genome Project
Augmentation globale du nombre de VNC rares chez les enfants atteints d’autisme.
Ces personnes ont des duplications ou
des délétions de fragments d’ADN qui ne sont que très rarement retrouvées dans la population
Gènes impliqués dans l’autisme
Les trois gènes SHANK2, SYNGAP1 et DLGAP2 codent pour des protéines retrouvées dans les synapses (connexion inter- neurone), et qui sont donc importantes pour la transmission des informations nerveuses.
Un gène porté par
le chromosome X a également été identifié (DDX53-PTCHD1), ce qui pourrait expliquer le plus grand nombre de garçons atteints d’autisme par rapport aux filles.