Cours 7 Profondeur Flashcards
Indices de profondeur
- indices oculo-moteurs
- indices monoculaires
- indice binoculaire
PERCEPTION DE LA PROFONDEUR
Notre perception visuelle nous offre une représentation tridimensionnelle de l’environnement. Pourtant, l’image qu’enregistre notre rétine est bidimensionnelle ; i.e. elle ne représente pas la profondeur.
Ceci soulève la question fondamentale suivante: Comment notre système visuel arrive-t-il à établir une représentation de la profondeur à partir de l’information bidimensionnelle que constitue l’image rétinienne.
Une approche utilisée pour comprendre notre perception de la profondeur repose sur:
l’identification des sources d’information signalant la profondeur dans la scène.
Approche des indices:
L’hypothèse proposée est que la perception de la profondeur résulte de l’enregistrement et du traitement (interprétation) de ces indices par le système visuel. On distingue 3 classes d’indices:
* Indices oculomoteurs (motricité oculaire)
* Indices monoculaires (utiliser juste si on perçoit d’un seul oeil, fonctionne aussi avec les deux yeux mais si je vois juste avec 1 c’est ça qui marche) Indices picturaux (peinture) et ceux produits par le mouvement (déplacement sur la rétine)
- Indice binoculaire (utilisation des deux yeux et intégrer pour avoir la profondeur
Indices oculomoteurs
- L’angle de convergence de nos yeux varie en fonction de la distance nous séparant de l’objet observé.
Spontané pour ajuster notre regard pour projeter sur la fovéa des deux rétines
angle de convergence qui devient de plus en plus varié en fonction de la distance
Sensation de tension dans les muscles oculomoteur lorsqu’on converge les yeux pour voir quelques choses de proche (rapproche ton doigt de tes yeux = loucher)
Paysage éloigné = yeux parallèles
- Accommodation : La forme de notre cristallin varie également en fonction de la distance nous séparant de l’objet observé afin de focaliser son image sur la rétine.
Ces indices ne sont utiles que pour des objets relativement près (2-3 mètres ou moins) puisque l’angle de convergence et l’accommodation ne varient que très peu au-delà de cette distance.
Cristallin bombé et muscle scillié afin qu’on puisse bien focaliser l’image sur le fond de l’œil
En bas de 3m, pas besoin de faire de l’accommodation (car on fait juste relaxer les muscles)
Indices monoculaires
Sont subdivisés en deux classes. Indices picturaux :
Indices bidimensionnels (i.e. pouvant être représentés sur une surface plane, comme la rétine) statiques suggérant la profondeur. Image sans mouvement. Impression de profondeur repose sur les indices picturaux = aucun mouvement Indices produits par le mouvement :
Nos déplacements à travers l’environnement causent un mouvement de l’image rétinienne. Ce mouvement varie en fonction de la distance relative des objets.
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Occlusion:
Un objet sera vu comme plus près si son image recouvre partiellement celle d’un autre. Il s’agit d’un indice non-métrique (ce qui est plus proche ou plus loin), par opposition à un indice métrique, qui permet d’estimer la distance.
Présence d’occlusion ne nous donne pas d’information sur la mesure de la distance. C’est là ou non
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Hauteur relative:
Un objet sur le sol sera perçu comme plus éloigné s’il est plus haut dans le champ visuel. Si un objet est suspendu dans les airs (e.g. un nuage), il sera perçu comme plus éloigné s’il est plus bas dans le champ visuel.
Le cas inverse
Plus c’est bas dans le champ visuel (nuage) = loin
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Ombrage:
L’ombrage donne une information sur le relief et sur la localisation des objets.
a) Tout va bien
b) La couple bleu foncé nous dit qu’elle est plus proche de nous mais derrière les fleurs
c) L’ombre premet de comprendre que le vase flotte dans les aires
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Taille relative:
On aura tendance à percevoir un objet comme plus près si l’image qu’il projette sur la rétine est plus grande.
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Taille familière:
Notre connaissance de la taille habituelle (réel qu’on connait) d’un objet combinée avec la taille de l’image rétinienne nous informe sur la distance nous séparant d’un objet. La taille familière est le seul indice de profondeur capable d’informer sur la distance métrique absolue. Notre capacité à l’utiliser manque toutefois de précision.
Taille d’image rétinienne: la pièce est beaucoup proche de nous et la moto très loin
Connaissance de la taille réel + la taille de l’image rétinienne = perception de la distance métrique
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Perspective aérienne:
La lumière provenant d’objets éloignés doit traverser une plus grande distance à travers l’air (qui contient de petites particules de poussière, d’eau, etc.) que des objets plus proches. L’atmosphère cause une diffusion de la lumière qui entraîne une atténuation des contrastes et un bleuissement de l’image avec une augmentation de la distance.
Les contrastes entre le clair et le foncé = créer la perspective aérienne
Bleuissement de l’image avec l’atténuation des contrastes
Les triangles: effet de profondeur
Lorsque plus pale (diminution des contrastes) = semble plus éloigné
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Perspective linéaire:
Des lignes parallèles dans le monde extérieur convergent l’une vers l’autre au niveau de leur projection rétinienne à mesure qu’elles s’éloignent de l’observateur. Le point de convergence s’appelle le point de fuite.
Les lignes qui sont parallèle vont se converger le plus qu’on s’éloigne
INDICES PICTURAUX
monoculaires
Gradient de texture:
Les surfaces qui nous entourent ne sont pas parfaitement uniformes, elles comportent des contrastes locaux, la texture. La taille des éléments de texture sur une surface ainsi que la distance séparant ces éléments diminuent graduellement avec une augmentation de la distance.
Les surfaces sont rarement parfaites (pas uniforme = plus de texture)
La texture permet de signaler la profondeur de façon facile.
La règles: les éléments qui constitue la texture vont réduire en taille et se rapprocher à mesure qu’on s’éloigne
Ça l’aire de se rapprocher en fonction de projection rétinienne
Indice disponible sur une image graphique
INDICES PRODUITS PAR LE MOUVEMENT
monoculaires
Parallaxe de mouvement:
La vitesse et la direction du mouvement de l’image rétinienne causé par notre propre déplacement varie selon la distance des objets.
Si notre regard est fixé à l’infini (i.e. aucune poursuite oculaire), la vitesse du mouvement de l’image rétinienne est plus grande pour un objet près qu’un objet éloigné. Pour un ou l’autre, la direction apparente du mouvement est en direction opposée à notre propre déplacement.
Dans le cas où notre ragard est fixé à l’infini
Plus ça va vite plus on estime que c’est proche de nous
Passager d’un trainentre temps 1 et temps 2:
La fleur qui à extrêmement bougé au premier plan
Vache à bouger de moitié
Et l’arbre qui est loin n’a pas vraiment bougé
Si notre regard est fixé sur un point donné de l’environnement (c’est le cas le plus courant), les objets plus près que ce point de fixation ont un mouvement apparent en direction opposée à notre propre déplacement. Les objets plus éloignés que ce point de fixation ont un mouvement apparent dans la même direction que notre propre déplacement. La vitesse de ces mouvements apparents augmente avec la distance séparant un objet du point de fixation oculaire.
Le point de fixation est immobile. Dans tout le reste, ce qui est entre le point et le gars, tous les choses vont se déplacer dans le sens opposé de notre propre déplacement
Pour les points au-delà (plus éloigné) même direction que notre propre déplacement
Plus on est loin du point oculaire, plus ça va vite
Plus on s’approche de l’observateur plus ça va vite
Au-delà du point de fixationproche du point, pas très rapide
Au-delà du point de fixationloin du point (ex. montagne) ça va vite