cours 1 Flashcards

1
Q

POURQUOI ÉTUDIER LA PERCEPTION?


A

C’est à travers la perception que s’établit notre contact avec l’environnement. (Vision, toucher…)
L’impression subjective que notre perception est “une évidence” est une illusion.

2/3 de notre cerveau qui est dédié aux perceptions.



En réalité, la perception implique une interprétation des indices partiels que nous offrent nos récepteurs sensoriels. La majeure partie de nos ressources cérébrales est dédiée à la perception.

Les indices nous permettent de deviner les environnements et ça nous permet de s’adapter

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2
Q

COMPLEXITÉ DU PROCESSUS PERCEPTIF
Ex d’énergie qui se permettent la perception.

Des neurones spécifiques qui permettent la transmission de l’environnement à notre cerveau.

A

Les objets de notre environnement (stimulus distal) transmettent de l’énergie (stimulus proximal).

C’est par le biais de cette énergie que nous pouvons percevoir notre environnement.

pas de contact direct, seulement des énergies
L’objet on n’a jamais accès.

Perception: n’est pas nécessairement à l’extérieur de notre corps. Ça peut être un mal de ventre.

Ex d’énergie qui se permettent la perception: 


  • émission ou réflexion de lumière -> vision

  • ‘vibrations’ de l’air ambient -> audition

  • pression sur l’épiderme -> toucher

  • éléments chimiques -> odorat, goût

Cette énergie doit être captée par nos récepteurs sensoriels pour être ensuite convertie en un influx nerveux (transduction).


Des neurones spécifiques qui permettent la transmission de l’environnement à notre cerveau

  • vision -> récepteurs photosensibles de la rétine


  • audition -> ‘vibrations’ de l’air transmises au tympan, qui lui, transmet ce signal à d’autres structures qui le transforment en activité électrique


  • toucher -> récepteurs sensibles à la pression dans notre épiderme


  • odorat/goût -> récepteurs captant les molécules émises par les objets

Une fois capté et converti en influx nerveux, ce signal doit être traité et interprété. 

Ces fonctions constituent la majeure partie du ‘travail’ perceptif, qui est effectué par le cerveau.

L’unité de base pour le fonctionnement du système nerveux est le neurone

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3
Q

Pourtant, tout ce que le neurone peut faire est soit rester au repos, ou transmettre une décharge électrique! Comment un ensemble d’unités aussi rudimentaires (petit) arrive-t-il à produire la richesse de notre expérience perceptive?

erreur de perception

A
  • Traitement de l’information

Petit à petit, est ce qu’il y a de la lumière, contraste?

  • Division du travail

Une partie de notre cerveau connait les couleurs, l’autre les formes, tout le monde apporte contribution au traitement de l’info

Aire V1 recoit premièrement l’info (traitement), par la suite, l’info est projetée vers les autres régions perceptive. Ex: V3 = couleurs, MT = mouvement.

Le contact entre notre perception et les objets qui peuplent notre environnement est donc très indirect. Ceci amène la suggestion que:



“La stimulation sensorielle fournit des données permettant la formulation d’hypothèses sur l’organisation du monde extérieur.”

erreur d’hypothèse = illusion


Cette proposition est appuyée par le fait que notre système perceptif commet parfois des erreurs. On appelle ces erreurs des illusions.

Ex:
Effet de contraste simultané d’intensité
Grille de Herman
Contours illusoires (plus dans le cortex car forme)

On serait supposé voir les formes blanches plus blanches que le reste. Mais en fait, elle n’existe pas

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4
Q

COMPOSANTE COGNITIVE (associé)
traitement ascendant/descendent

A

Notre perception est aussi affectée par nos connaissances, notre expérience passée et nos attentes.

Traitement ascendant : Repose uniquement sur les données sensorielles ; ne réfère aucunement aux connaissances ou à l’expérience passée. Données qui reposent sur l’environnement



Traitement descendant : Repose sur une information de “haut niveau” (attentes, expérience, connaissances) qui affecte notre perception.

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5
Q

DÉTERMINANTS DE LA PERCEPTION
3

A

Notre perception est déterminée par l’interaction entre:



  • Les propriétés physiques de l’environnement (et leurs énergies)


  • Les propriétés des récepteurs sensoriels captant les signaux environnementaux et l’organisation du système nerveux responsable du traitement de ces informations. (Ils ont des limites, pas capable de capter n’importe quoi) ex: les photorécepteurs qui captent jusqu’à une limite


  • Nos connaissances, expérience passée et attentes. (Dimension cognitive)


L’objectif principal de l’étude de la perception vise notre compréhension de ces déterminants et des relations existant entre eux.

Comprendre la relation entre les 3 déterminants = comprendre la perception

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6
Q

APPLICATIONS DES CONNAISSANCES SUR LA PERCEPTION

A

un autre motif d’étude de la perception concerne les applications que l’on peut en tirer.



- Adaptation de l’environnement à nos capacités perceptives.



- Développement de systèmes perceptifs artificiels. (Robots envoyer dans les mines)



- Développement de technologies s’adressant à nos sens. (Réalité virtuelle)


- Évaluation des troubles perceptifs. (Vision, perdre la fonction de voir les formes = problème pour reconnaitre les objets)



- Compréhension et traitement des troubles perceptifs et mise en place de moyens d’adaptation.



- Arts

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7
Q

APPROCHES DANS L’ÉTUDE DE LA PERCEPTION

A

Approche physiologique: Étude de la constitution physique de notre système perceptif et de l’organisation fonctionnelle du système nerveux impliqué dans la perception.

Comment il est fait et comment il est organisé


- Anatomie

- Enregistrement de l’activité nerveuse

- Effets de lésions ou de perturbations du fonctionnement cérébral

Ex: Observer la réponse des neurones suite à l’exposition à un stimulus

Approche comportementale: Peut-être subdivisée en 2 approches



  • Approche cognitive: Étude de l’effet des connaissances, de l’expérience passée et des attentes sur l’expérience perceptive. Étude également de l’interprétation que l’on fait des données perceptives.



  • Approche psychophysique: Étude des relations entre l’expérience perceptive et les paramètres physiques de la stimulation présentée.


    (relation entre les stimuli et les sensations perçues)

___

  • Seuils sensoriels (intensité minimale à laquelle on peut percevoir qqchose)
  • Discrimination (différence entre deux choses)
  • Estimation des données sensorielles (relation entre intensité et l’expérience de cette intensité)
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8
Q

APPROCHE PSYCHOPHYSIQUE

A


Première approche expérimentale pour l’étude de la perception (Fechner, 1860).



Son objectif (de l’approche) est d’établir la relation existante entre les propriétés physiques du stimulus et l’expérience perceptive.



STIMULUS -> SYSTÈME PERCEPTIF -> EXPÉRIENCE
 PERCEPTIVE


Faire varier le stimulus afin d’observer l’expérience perceptive (changement).


La relation entre stimulus -> expérience perceptive est déterminée par l’organisation et le fonctionnement du système perceptif.

Si on détermine les caractéristiques de cette relation, on gagne de nouvelles informations sur le fonctionnement du système perceptif.



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9
Q

GRANDES QUESTIONS


A
  • Quelle est l’intensité minimale à laquelle une stimulation peut être détectée?
    En termes de quantité d’énergie (seuil absolu)


  • Quelle est la différence minimale entre deux stimulations qui peut être détectée? (Discrimination entre les deux choses) le minimum de différence
  • Quelle est la relation entre l’intensité physique du stimulus et l’intensité perçue?
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10
Q

SEUIL ABSOLU (“absolute threshold”)
Théorie classique du seuil

A

Correspond à l’intensité minimale à laquelle une stimulation peut être détectée.

Théorie classique du seuil : il existe un point de transition très net entre l’intensité à laquelle un stimulus ne peut être détecté et celle où il est détectable

(Voir graphique)
Entre 9 et 10: théorie classique du seuil (tout ou rien), ce qui ne fonctionne pas, car plus l’intensité augmente, plus on détecte selon une fonction continue

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11
Q

Méthode des stimuli constants

A

(How can we measure an absolute threshold in a valid and reliable manner?)


Des stimuli d’intensité variable sont présentés en ordre aléatoire et le sujet indique, à chaque essai, s’il peut détecter la cible ou non.



Habituellement, on utilise 5-9 intensités prédéterminées. Chacune est présentée un nombre égal de fois.

Par convention, le seuil correspond à l’intensité à laquelle le stimulus est détecté dans 50% des essais.

Using the hearing example, shouldn’t that be a value below which we just can’t hear anything? It turns out that no such hard boundary exists. Because of variability in the nervous system, stimuli near threshold will be detected sometimes and missed at other times. As a result, the function relating the probability of detection with the stimulus level will be gradual, and we must settle for a somewhat arbitrary definition of an absolute threshold.

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12
Q

Méthode des limites
(désavantages)

A

Les variations d’intensité du stimulus sont faites dans un ordre descendant ou ascendant. Une série descendante est interrompue lorsque le sujet ne détecte plus la cible. Une série ascendante est interrompue lorsque le sujet dit qu’il détecte la cible.

Plus rapide, mais estimation moins exacte avec stimuli constant. Pas de continuum dans cette méthode, ce qui est moins intéressant

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13
Q

Point de transition (“crossover point”):

A

Valeur moyenne entre l’intensité de la stimulation où une série est interrompue et l’intensité du stimulus précédent.

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14
Q

Seuil

A

Moyenne des points de transition entre plusieurs séries.

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15
Q

Méthode d’ajustement


A

Un stimulus est présenté et son intensité est ajustée par le sujet ou l’expérimentateur (seulement lorsqu’on est sur le point de ne plus rien entendre). Le seuil correspond à l’intensité à laquelle le sujet peut tout juste détecter le stimulus. (Le seuil se trouve autour de la, approximatif)

The method of adjustment may be the easiest method to understand, because it is much like day-to-day activities such as adjusting the volume dial on a stereo or the dimmer switch for a light.

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16
Q

Théorie de détection de signal

A

Théorie d’application générale qui vise à expliquer et à mesurer la sensibilité d’un observateur à un signal quelconque en tenant compte de biais de réponse possibles. (Sonore ?)



La théorie postule que l’intensité avec laquelle tout stimulus est représenté par notre système perceptif varie aléatoirement selon une distribution normale et que toute performance de détection se fait en présence d’un “bruit de fond” (interne, toujours; externe, souvent).

Varie constamment selon courbe normale
Pour la même sonnerie: notre perception peut être moyenne, faible ou intense.
Bruit externe/interne = même effet = nuire à la perception
(Voir graphique)

Capacité à détecter la sonnerie de téléphone
Bleu: téléphone et douche vs Rouge: juste douche
Critère de réponse = point (seuil?)
Si en haut du seuil = oui le téléphone sonne
Si en bas du seuil = non

Permet une évaluation de sensibilité selon les résultats:

La sensibilité de l’observateur est indiquée par la valeur de d’ (d prime), qui est mesuré à partir de la probabilité de détection correcte et de celle de fausses alarmes. Plus la sensibilité est élevée, plus grande est la distance entre les distributions du bruit et du signal, et plus grande est la valeur de d’.

Si zéro chevauchement = 100% correct tout le temps, on détecte la sonnerie tout le temps

Le critère de décision (b, beta) optimal (meilleure performance possible) est exactement à l’intersection des distributions du bruit et du signal (b). Le critère peut cependant être ajusté selon le contexte et les objectifs de l’observateur.

Critère bas, on attend l’appel. Critère haut, on oublie qu’on a un téléphone

17
Q

Les performances d’un observateur peuvent être transposées sur :

A

une courbe ROC (“receiver operating characteristics”), qui illustre les proportions de détections correctes et de fausses alarmes pour une valeur donnée de d’, peu importe le critère de décision.
La valeur sur la courbe nous donne le critère?

The problem is that you have no way of knowing at any given moment whether you’re hearing noise alone or signal plus noise. The best you can do is to decide on a criterion level of response. If the response in your nervous system exceeds that criterion, you will jump out of the shower and run naked and dripping to find the phone. If the level is below the criterion, you will decide that it is not a ringtone and stay in the shower. Note that this “decision” is made automatically; it’s not that you sit down to make a conscious (soggy) choice. Thus, in signal detection theory, a criterion is a value that is somehow determined by the observer.

18
Q

SEUIL DIFFÉRENTIEL (“difference threshold”)

A

Correspond à la différence minimale entre deux stimulations qui est détectable.

  • “just noticeable difference” = JND;
  • “difference limen” = DL



Peut être mesuré suivant les mêmes méthodes que le seuil absolu, sauf que: 


  • 2 stimuli sont présentés au lieu d’un seul
  • le sujet doit dire s’il détecte la différence entre les 2 stimuli



Procédure habituelle ->

stimulus standard = fixe (toujours la même valeur)

stimulus de comparaison = intensité variable


Observation: Le JND est directement proportionnel à l’intensité du stimulus standard, sauf si le stimulus standard a une intensité près du seuil.


19
Q

loi de Weber ->

A

JND / S = k (k = la pente qui relis l’intensité et la valeur du seuil différentiel)
où S = intensité du stimulus standard.

He called the difference required for detecting a change in weight the just noticeable difference, or JND. Another term for JND, the smallest change in a stimulus that can be detected, is the difference threshold.
Weber’s law states that the size of the just detectable difference (ΔI) is a constant proportion (K) of the level of the stimulus (I).

(Fechner’s law) This equation describes the fact that our psychological experience of the intensity of light, sound, smell, taste,
or touch increases less quickly than the actual physical stimulus increases. With this equation, Fechner provided us with at least one way to relate mind and matter.
Fechner’s law begins with the same sort of objective measurements as Weber’s, but the law is actually a calculation based on some assumptions about how sensation works. In particular, Fechner’s law assumes that all JNDs are perceptually equivalent. In fact, this assumption turns out sometimes to be incorrect and leads to instances where the “law” is violated, such as in the electric shock example just given.

Weber’s law involves a clear objective measurement. We know how much we varied the stimulus, and either the observers can tell that the stimulus changed or they cannot.

20
Q

RELATION ENTRE INTENSITÉ PHYSIQUE ET INTENSITÉ PERÇUE

A

On prend toute l’étendue possible, pas juste minimale


Méthode d’estimation de magnitude:
Le sujet attribue à un stimulus une valeur numérique correspondant à l’intensité subjective de la stimulation.

La mesure est répétée pour une grande étendue d’intensités physiques du stimulus.

Toutes ces fonctions reflétant la relation entre intensité physique et intensité perçue peuvent être décrites par une loi générale:



Loi de puissance de Stevens: P = k Sn


où P = intensité perçue, S = intensité physique, k = constante, n = exposant caractérisant chacune des courbes.


Stevens’s power law describes rating data quite well, but notice that rating data are qualitatively different from the data that support Weber’s law. We can record the observer’s ratings and we can check whether those ratings are reasonable and consistent, but there is no way to know whether they are objectively right or wrong.



Compression de la réponse:
L’intensité perçue augmente moins rapidement que l’intensité physique (n < 1).

Observé par exemple avec des variations d’intensité lumineuse.



Réponse linéaire: L’intensité perçue est directement proportionnelle à l’intensité physique (n = 1).

Observé par exemple dans l’estimation de la longueur.



Expansion de la réponse:
L’intensité perçue augmente plus rapidement que l’intensité physique (n > 1).

Observé par exemple avec des chocs électriques.