Cours 7 : Les drogues (FIN) Flashcards
Que dit la théorie de la désinhibition (en utilisant l’alcool)
Pouquoi l’alcool peut mener à des cpt regrettants?
L’alcool a un effet dépresseur sur le cortex. Le cortex est la région qui contrôle notre jugement.
Toutefois, elle épargne les structures sous-corticales ; régions responsables de l’instinct plus primitif comme le désir ex système limbique
Le comportement désinhibé expliqué par la théorie de la désinhibition est influencé par quoi?
Le comportement sous l’influence de l’alcool est modulé selon le contexte.
La personne agit en fonction de ce qui a dans son environnement. Donc même si l’alcool affecte son cortex (jugement) si elle est dans un bar, cela est un contexte bcp plus propice à des cpts regrettables.
Myopie sous l’effet de l’alcool
Conséquences?
Signifie que les gens sous l’influence de l’alcool ont tendance à plus penser à l’immédiat qu’aux conséquences potentielles lointaines.
Addiction & dépendance
L’abus de substance
Utilisation d’une drogue de manière chronique où elle occupe une place centrale dans la vie de la personne.
Continue de consommer malgré les conséquences apparentes.
Addiction & dépendance
L’addiction
Quel concept contribue à l’addiction/tolérance?
Ce sont des personnes qui sont physiquement dépendantes d’une drogue en plus d’en abuser.
La tolérance développée à la substance pousse l’individu a en consommer une plus grande quantité pour atteindre le même effet. (réduction du # de récepteurs sur la membrane)
Addiction & dépendance
Symptômes de sevrage
Donne des exemples
Comportements physiques et psychologiques lors de l’arrêt de la consommation.
douleurs musculaires, anxiété, transpiration, nausée.
Addiction & dépendance
Activation psychomotrice dans l’addiction
À un certain niveau de consommation, le consommateur se sent rempli d’énergie et en contrôle ; augmentation de l’activité comportementale et cognitive.
Activation psychomotrice & addiction
Nomme l’explication au niveau de la neurotransmission et des structures impliquée qui mène à l’activation psychomotrice
Comme la majorité des drogues ciblent la dopamine, elle donne une poussée d’énergie à ses consommateurs.
Cette libération de dopamine dans le circuit de récompense dans les noyaux d’accumbens de la voie mésolimbique est aussi retenue en mémoire par l’hippocampe.
L’hippocampe enregistre le sentiment de plaisir et finalement le lobe frontal comprend que la consommation de la drogue lui a apporté un influx de dopamine. (explique pourquoi la personne retourne tjrs à consommer!)
Addiction & dépendance
vrai ou faux : En moyenne, les hommes sont 2x plus sensibles à la drogue que les femmes.
Faux! Ce sont les femmes qui sont 2x plus sensibles à la drogue notamment car elles sont habituellement plus petites et ont des différences au niveau des hormones.
Addiction & dépendance
Vrai ou faux : Les consommateurs de drogues en retirent que des bénéfices comme du plaisir
Faux, ils éprouvent des symptômes physiologiques et psychologiques quand la drogue ne fait plus effet.
Addiction & dépendance
Vrai ou faux : Il est possible de surmonter la période de sevrage chez les grands consommateurs
Vrai! toutefois, il n’est pas rare que ceux-ci retournent à l’utilisation (rechute)
Bases cérébrales
Où, dans le cerveau, se fait la première prise de décision pour consommer de la drogue?
Le cortex frontal ; la première prise de la drogue est une décision consciente et volontaire.
Bases cérébrales
Les drogues activent quel système habituellement?
Quel autre système pourrait être impliqué indirectement?
Elles activent le système dopaminergique lié aux expériences plaisantes.
Le système des opiacés pour les drogues agonistes d’endorphines (héroïne, fentanyl)
Vrai ou faux : En donnant des agonistes d’opiacés à des alcooliques, leur intérêt pour l’alcool diminue
Vrai car l’alcool est perçue comme étant moins gratifiante que les opiacés.
Bases cérébrales
Le fait de vouloir consommer de la drogue est le fruit de l’activité de quel système? Quelle voie?
Le système dopaminergique ; voie mésolimbique (noyaux d’accumbens)
Bases cérébrales
Le contrôle volontaire de la drogue peut éventuellement se transformer en contrôle ( ). Pourquoi?
involontaire.
Car, le 1er choix de consommer la drogue est habituellement entièrement volontaire (cortex frontal). Avec le temps, le choix devient intégré dans les habitudes donc ce cpt automatisé ne se fait plus vrm par le cortex frontal mais plutôt par les structures sous-corticales. (pas de réflexion approfondie présente).
Bases cérébrales
Vrai ou faux : Des études démontrent que les consommateurs dépendants ont de meilleures fonctions exécutives
Faux. les consommateurs irréguliers/occasionnels ont des meilleures fonctions exécutives.
L’abus de substances
Vrai ou faux : Il est possible d’identifier un gène ou un ensemble de gènes impliqué dans l’alcoolisme
Faux. Toutefois, il y a des preuves de contributions héréditaires.
L’abus de substances
Quelle est la meilleure explication pour illustrer que l’abus de substance n’est pas commun à tous?
Donner une explication que l’abus de substance a une étiologie biopsychosociale.
L’abus de substances
Est-ce que les traits de personnalités sont impliqués dans l’abus de substance?
oui! Certains traits de personnalité sont communs chez ceux qui abusent des substances ; les comportements de prise de risque et les sensation seeking.
L’abus de substances
Vrai ou faux : Certains traits de personnalité dans l’abus de substance s’expliquent par la génétique.
Donne un exemple
Vrai! 40-60% de la variance expliquée par la génétique.
Ex: Variante du gène dopaminergique
Dommages sur le cerveau
Vrai ou faux : Plusieurs substances, mêmes naturelles (ex: glutamate) peuvent être neurotoxiques?
Vrai
Dommages sur le cerveau
Pourquoi est-il difficile de départager si une drogue entraîne des dommages sur le cerveau?
3 explications.
1- Est-ce la drogue elle-même ou les facteurs associés avec l’utilisation qui créent des dommages? (ex: consommer bcp de cocaïne mais mode de vie vrm pas sain)
2- Est-ce que la drogue initie les problèmes ou aggrave des conditions déjà préexistantes? (ex: vulnérabilité au niveau frontal avant de consommer)
3- Difficile d’isoler les ingrédients qui sont responsables des dommages.
Dommages sur le cerveau
Quelles 3 drogues sont associées à des dommages au cerveau
1- Amphétamines (MDMA, Méthamphétamines)
2- Cocaïne
3- PCP
Dommages sur le cerveau
Amphétamines :
L’ecstasy créer des dommages aux neurones de la ( )
L’ecstasy créer des dommages au neurones de la sérotonine.
Dommages sur le cerveau
Méthamphétamines créer des dommages aux neurones de la ( )
Méthamphétamines créer des dommages aux neurones de la dopamine.
Dommages sur le cerveau
cocaïne
bloque le flot cérébral sanguin
Dommages sur le cerveau
Phencyclidine (PCP)
créer des anomalies dans les neurones
Ecstasy
Des doses accrues d’ecstasy entraînent la diminution des terminaisons nerveuses ( )
sérotoninergiques
chez les singes la perte peut être permanente.
Parmis ces drogues, lesquelles ne sont pas associées à des dommages permanents au cerveau?
a) méthamphétamine
b) Marijuana
c) Cocaïne
d) Ecstasy
e) LSD
f) PCP
g) Opiacés
b), e) et g)
Marijuana, LSD et opiacés
*attention : relation entre marijuana et schizophrénie devient de + en plus évidente.
Hormones
Les hormones affectent la majorité des ( )
Neurones.
Explique la séquence d’influence à partir des hormones (4)
Les hormones peuvent agir sur les neurones, celles-ci peuvent influencer l’expression des gènes et enfin les gènes encodent les protéines spécifiques.
Hormones
Explique la séquence de sécrétion d’hormone à partir de l’hypothalamus
Nomme les structures impliquées
L’hypothalamus produit des neurohormones pour stimuler la glande pituitaire.
La glande pituitaire sécrète les hormones pour influencer les glandes endocrines.
Les glandes endocrines libèrent les hormones appropriées dans le sang pour agir sur les organes cibles.
Hormones
Hormones sexuelles (gonadiques)
Elles permettent le développement des caractéristiques sexuelles
Hormones
Hormones du stress
Produites pendant les périodes de stress ; cortisol.
Hormones
Quelles hormones contribuent aux différences du cerveau?
Les hormones sexuelles.
Différences sexuelles
Le cerveau ( ) est plus large que celui des ( ) pour contrôler la taille du corps.
Le cerveau masculin est plus large que celui des femmes pour contrôler la taille du corps.
Différences sexuelles
L’HD est plus large que l’HG chez les ( )
hommes.
Différences sexuelles
Le cerveau ( ) présente un plus grand débit sanguin et utilise davantage de glucose
féminin
Différences sexuelles
Le corps calleux (relie le 2 hémis) est plus large chez ( )
les femmes
Différences sexuelles
Les aires du langage sont plus larges chez ( ).
les femmes.
Différences sexuelles
Les ( ) sont davantages bilatérals (utilisent autant le HG que le HG).
Donc pour une ( ) lésion, les ( ) ont moins tendance à développer une ( )
Les femmes sont davantages bilatérals (utilisent autant le HG que le HG).
Donc pour une même lésion, les femmes ont moins tendance à développer une aphasie.
Hormones & performance
Les ( ) surpassent les ( ) dans les tâches spatiales.
Les ( ) surpassent les ( ) dans les tâches verbales.
Les hommes surpassent les femmes dans les tâches spatiales.
Les femmes surpassent les hommes dans les tâches verbales.
Hormones & performance
Vrai ou faux : La performance des femmes varie en fonction du cycle menstruel
explique
Vrai.
Faible taux d’oestrogène = Meilleure performance spatiale.
Haut taux d’oestrogène = Meilleure performance verbale.
Le ratio ( ) est le reflet du niveau de testostérone entre les hommes et les femmes au niveau des doigts
Ratio 2D vs 4D
Stress
Un stresseur
Stimulus qui menace l’homéostasie et qui déclenche une réponse d’éveil.
Stress
La réponse au stress
2 séquences
Comportement visant à réduire ou éliminer le stresseur.
2 séquences:
a) rapide: Fuite ou combat (épinéphrine) pour des stresseurs immédiats.
b) lente: Mobiliser les ressources du corps pour combattre un stresseur (cortisol).
Stress
La réponse rapide de stress est liée à la sécrétion de ( )
épinéphrine (adrénaline)
Stress
La réponse lente au stress est liée à la sécrétion de ( )
cortisol
Stress
Quel est l’impact négatif de la sécrétion de cortisol dans la réponse lente au stress?
Le cortisol touche à la fois les organes et le cerveau.
Il affecte grandement les neurones dans l’hippocampe, donc il créer des pertes de mémoire.
Stress
vrai ou faux : Normalement les réponses au stress sont brèves
Vrai!
Stress
Explique comment une réponse prolongée au stress influence l’hippocampe.
L’hippocampe détecte le cortisol dans le sang et commande l’hypothalamus pour réduire le niveau sanguin de cortisol pour éviter d’endommager les neurones de l’hippocampe.
Dans le cas d’un stress prolongé, plus de cortisol est secrété ce qui détruit les neurones dans l’hippocampe.
Diminution du nombre de récepteurs de cortisol ce qui rend l’hippocampe moins apte à réduire la réponse au stress.
Stress
Chez les vétérans on remarque une ( ) de l’hippocampe liée à l’intensité du stress de combat.
atrophie
Stress
Études contradictoires sur la variabilité de réponse au stress chez les vétérants
L’atrophie de l’hippocampe chez les vétérans n’est pas directement liée au stress de combat car la variable confondante de l’abus de substance chez les vétérans est omniprésente.
L’abus de certaines substances chez les vétérans peut donc aussi être la raison pourquoi l’hippocampe s’atrophie.
Documentaire : Effet Placebo
Médecine descendante (top-down)
Le cortex a un effet sur les modalités sensorielles ; il va dire aux sens quoi ressentir en fonction des connaissances antérieures déjà stockées en mémoire.
Donne l’exemple parfait de la médecine descendante
Donne un exemple de comment cela se produit
L’effet placebo est de la médecine descendante.
Pas exemple…
Je prends un médicament, mon cerveau dit à mes modalités sensorielles d’arrêter de produire de la douleur OU le cerveau commencer à produire des endorphines pour diminuer la sensation de douleur.
Ex: soldats guerre injection morphine vs injection NaCl — cerveau produit endorphines!
Documentaire : Effet Placebo
Un placebo
Définition & son effet
Substance qui ne créer aucun effet.
Toutefois, elle est très puissante et créer des effets physiologiques sur le cerveau.
Documentaire : Effet Placebo
Traitement bottom-up
Ce sont les sens qui informent le cerveau.
Ce n’est pas le centre de l’intérêt de la neuropsychologie.
Documentaire : Effet Placebo
Quel neurotransmetteur semble impliqué dans la force d’un placebo?
Donne un exemple de cas dans le documentaire
La dopamine.
Le simple fait d’anticiper augmente la quantité de dopamine, notamment en modifiant les attentes de la personne avant la prise de placebo.
Ex: l’homme avec le Parkinson
Documentaire : Effet Placebo
Vrai ou faux : On remarque le même effet de libération de dopamine dans le groupe à qui on leur dit qu’ils ont 100% de chance d’être dans le groupe avec le nouveau médicament
FAUX.
Documentaire : Effet Placebo
Vrai ou faux : Une réponse placebo n’est pas aussi réelle qu’un véritable médicament
Faux. Le seul fait d’apporter une personne à croire qu’elle aura un effet créer une réponse physiologique. (effet top-down)
Documentaire : Effet Placebo
Vrai ou faux : Les placebos sont plus efficaces chez les adultes que chez les enfants
Faux. les placebos sont plus efficaces chez les enfants que chez les adultes.
Documentaire : Effet Placebo
Pour qu’il y ait un réel effet placebo, le simple fait de croire qu’on ira mieux est suffisant?
Non! il doit y avoir une forme de persuasion.
L’incertitude a un grand effet de renforcement; il génère de la dopamine.
House of Cards (Dawes) : Livre.
Mentionne que la thérapie est efficace mais…
Conclusion?
mais pas pour les raisons que l’on le pense. Il perçoit la thérapie un peu comme un placebo ; une technique sans effet.
La personne s’en remet par elle-même.
Conclusion : aucune différence entre les patients qui avaient consulté un vrai vs un faux psychologue.