Cours 7 - Intervention auprès des femmes contrevenantes et des populations autochtones

Question 1

Déf. Labilité émotionnelle

Answer 1

Émotions instables et extrêmement variables. Émotions intenses et hors de proportion avec les événements. BREF, les émotions changent rapidement.

Question 2

Types de familles invalidantes :
- Chaotique
- «Parfaite »
- « Typique »
- « Contrôlante »

Answer 2

• Des familles en mode survie. EX : Parent alcolique ou atteint d’un trouble de santé mentale. Difficile pour les enfants de prévoir
• Veulent paraitre parfaite. Les enfants ne peuvent pas sortir du « cadre familial ». Doivent faire ce que les parents veulent.
• Tout le monde est autonome. On ne demande pas de soutien émotionnel de l’autre et on ne lui en offre pas. Difficulté émotionnelle = immaturité ou pathologie
• Enfant constamment sous monitoring. Surveillance constance de comportement de l’enfant. « Tu n’as pas le droit de …».

Question 3

Cercles vicieux d’invalidation

Answer 3

1. Attentes irréalistes vis-à-vis de l’enfant par rapport à son âge.
   -Punitions si l’enfant de n’y conforme pas, manque de soutien. Environnement devient aversif : source de punition et jamais de soutien.
2. Renforcement des comportements extrêmes par la cessation des punitions ou réponse erratique
   - Syndrome de l’impuissance apprise, comportements de retrait passif : la famille va répondre de 2 façons différentes = arrêter les punitions ou augmenter la pression. Il est toujours dans l’imprévisibilité.
3. Puniton des comportements passifs
   - Deadlock : réaction de panique erratique. L’enfant ne prend plus de risques et ne fait plus rien, car il doute de la punition, alors il s’isole. Cependant, il sera puni quand même, quoi qu’il fasse.

Question 4

2 styles de communications
- Réciproque
- Irrévérencieuse

Answer 4

• Chalereux, empathique, répond directement au patient, dévoilement de soi du thérapeute, posture « modélisante ».
• Confrontante, provocatrice (humour, taquinerie), recadrante, décentrante -» avec tact et douceur.

Question 5

Technique « entrer dans le paradoxe »

Answer 5

Pour que la personne comprenne que tout est bon et que tout est mauvais, on a utilisé des phrases paradoxales, On va l’amener à se centrer au « centre ». Tout comportement est bon même lorsqu’il est mauvais. « Qu’est ce qu’il est bon dans mon mauvais comportement ? ». On amène la personne à trouver le sens.

Question 6

Technique « uilisation de la métaphore »

Answer 6

Raconter une histoire à la personne pour l’aider à comprendre quelque chose. Ce sont des petites histoires qui aident la personne à comprendre une situation complexe.
On rassemble quelques mots pour que la personne ait une image dans sa tête. On met une image sur les propos de la personne, ce qui lui permet de bien comprendre les propos.

Question 7

Technique « se faire l’avocat du diable »

Answer 7

À utiliser avec parcimonie puisqu’on a déjà quelqu’un qui doute d’elle-même. L’avocat du diable présente toujours le mauvais côté des choses. Il lui envoie le message « arrange-toi avec tes troubles ». En fait, il présente des aspects négatifs pour forcer la personne à voir le positif. La personne doit contrebalancer = renvoie la responsabilité.

Question 8

Technique « exagérer »

Answer 8

** Elle fonctionne tout le temps **
On exagère, on lui pousse 10 fois plus dans sa gueule ce qu’elle vient de nous dire : « TU VA TE FAIRE EXPULSER DU COURS ? ». On déstabilise, on veut que la personne retombe dans ses patins. On lui reflète que ce qu’elle vient de nous dire

Question 9

Technique « activer le « wise mind » »

Answer 9

On veut que la personne se centre sur ses « émotions ». On veut que la personne se reconnecte avec son instinct.
On va dire à la personne : « je ne suis pas intéressé par tes pensées, ni tes émotions, je veux ton feeling et ton intuition ». On oblige la personne à sortir de sa tête et de se recentrer sur le milieu. « C’est quoi ton feeling là-dessus ? Qu’est-ce que tu penses en dedans de toi, qu’est-ce que ça fait vibrer ? »

Question 10

Technique « faire de la citronnade avec des citrons »

Answer 10

Dans chaque situation négative, il y a toujours quelque chose de positif, il faut le trouver. EX : « Je viens de perdre ma job, c’est sûr que c’est plate mais ça va me laisser plus de temps pour passer du temps avec mon copain ». Chaque chose qui est vécue, on regarde ce que l’on peut apprendre et en quoi on peut en sortir plus fort.

Question 11

Technique « permettre les changements naturels »

Answer 11

** Ne pas utiliser en début de suivi, seulement vers la fin **
Si une journée, il arrive quoique ce soit, on ne maintient pas à tout prix la routine. On utilise la situation réelle pour permettre à la personne de comprendre que les changements sont inévitables. Ce n’est pas parce qu’il y a un changement que tout est terminé. On prend la réaction disproportionnée pour en faire une réflexion/apprendre.

Question 12

Techniques cognitives comportmentales - modèle de Beck

Answer 12

• Ré-éducation émotive :exprimer les émotions, les reconnaître grâce à un outil d’évaluation; faire du modelage émotif
  On va leur représenter des outils de reconnaissance émotive et l’aider à comprendre, accepter et moduler l’émotion.
• Reconstruction cognitive : pensées irrationnelles, difficultés à distinguer les faits des interprétations à l’aide d’un tableau d’enregistrement des pensées, faire des questionnements socratiques.
  Tout ce qui provoque un déséquilibre est un outil utile
• Reconstruction comportementale renforcement des comportements adaptés par la modulation, les jeux de rôles, extinctions de comportements inadaptés par des renforcements négatifs
  6 à 8 renforcements positifs pour 1 renforcement négatif.
• Apprendre les étapes de la résolution de problèmes. Définir, décrire, offrir des solutions, évaluer les conséquences, choisir la meilleure solution selon les capacités.

Question 13

L’approche holistique d’intervention (au lieu de travailler sur une personne, on travaille sur une communauté)

Answer 13

1. Les liens locaux
   Les problématiques que vivent les individus n’est pas dues uniquement à son mauvais vouloir/à sa mauvaise nature. Les problèmes apparaissent car la communauté ne se soutient pas suffisamment comme ils le faisaient dans le passé. Les problèmes individuels sont repensés en termes de problèmes collectifs.
2. Le partage de la responsabilité à l’échelle locale
   On est responsable les uns des autres. Ce n’est pas un seul individu qui ne va pas bien, c’est un symptôme de notre dysfonctionnement collectif à nous.
3. Une approche non hiérarchique
   Pour trouver des solutions, il faut que tout le monde s’en mêle. Tout le monde a leur mots à dire dans la recherche de solutions. On n’apporte pas la solution, on demande au milieu d’apporter les solutions.
4. BUT : Amélioration des capacités dans la collectivité
   De mobiliser les ressources qui sont existantes dans chaque communauté pour offrir un soutien adéquat à leur membre pour réduire les événements négatifs.
5. Le renforcement des liens et du tissu social
   Le fait d’avoir des relations authentiques teintées de respect amène une pression sociale. Plus le groupe m’envoie « je veux que tu agis bien, » (soutien), plus j’ai de chances de me conformer aux exigences.
   Théorie du contrôle de soi informel

Question 14

Le modèle Wasekun

Answer 14

• Il fonctionne = moins de récidive *
  Les hommes qui ont fait des délits de 2 ans et moins peuvent aller passer ce temps à Waseskun. On va les aider à redéfinir leur « autochtonie » de façon positive.
  On va travailler l’aspect physique, spirituel, mental, émotionnel et on va aider la personne à se replacer dans le cercle des 7 enseignements ancestraux.