Cours 7 : Approche biologique Flashcards
[Tempérament]
Définition du tempérament
Inclu les aspects biologiques et héréditaires
Ensemble des tendances émotionnelles, motivationnelles comportementales d’origine biologiques qui apparaîssent tôt dans l’enfance.
- Ces caractéristiques distinguent les individus entre eux et demeurent stable tout au long de la vie.
- Puisque l’expérience du monde que le bébé peut avoir est limitée, on suppose que ces caractéristiques qu’on observe en très bas âge ont une base biologique et sont héréditaires.
[Tempérament]
Définition de phénotypes comportementaux potentiels
Caractéristiques observables déterminés par les gênes, mais dont la forme finale dépendra de l’environnement pendant le développement.
Quand on parle du tempérament, on parle de caractéristiques du comportement. Pourquoi ?
Parce que les psychologues ne comprennent encore précisément la relation entre les profils physiologiques héréditaires et les phénotypes comportementaux.
[Tempérament]
En Grèce antique on croyait que tout ce qui existait dans la nature était composé de 4 éléments (terre, air, eau, feu).
Comment Hippocrate et Kant expliquent l’expliquer l’origine des caractéristiques psychologiques (tempérament) de l’humain ?
Hippocrate : Explication biologique du comportement
Utilise ce même modèle : les 4 éléments sont représentés dans le corps par 4 humeurs biologiques qui représentent chacune un tempérament : - le sang (le sanguin),
- la bile noire (le mélancolique),
- la bile jaune (le colérique) et
- la lymphe (le flegmatique).
Pas besoin de connaître les 4 éléments par coeur, juste comprendre le principe est suffisant
Les différences individuelles étaient expliquées par la prédominance de l’une ou l’autre des humeurs biologiques
Kant : Explication biologique du comportement
A une conception semblable qu’en Grèce antique : considère que l’origine du tempérament (4 types) se situe dans les liquides biologiques.
[Tempérament]
Définition de la notion de phrénologie
Discipline qui avait pour objectif la localisation des zones du cerveau auxquelles on attribuait divers aspects du fonctionnement émotionnel et comportemental spécifiques.
Gall a tenté d’associer les différentes capacités, dispositions et traits aux différences sur les bosses du cranes (qui pouvaient prétendument révéler le développement particulier du tissus cérébral sous-jacent).
[Tempérament]
Notion d’étude longitudinale et son utilité pour les chercheurs
Les études longitudinales, soit les méthodes de recherche qui permettent d’étudier un même groupe de personnes sur une longue période, ont permis aux chercheurs de déterminer si des caractéristiques psychologiques précises sont présentes très tôt dans la vie de l’individu et si celles-ci persistent tout au long de la vie (bref on veut voir le fondement biologique des caractéristiques biologiques).
[Tempérament]
Quelle est la limite des étude longitudinale ?
Limite : Elles ne permettent pas d’établir quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observées.
=> Pour ce faire, il a fallu délaisser les mesures auto-rapportées par les parents et trouver des outils de mesure des comportements plus directs + des indices d’une origine biologique.
[Tempérament] - Étude de Kagan
Les études longitudinales avant celle-ci étaient basées sur des mesures auto-rapportées de parents, qui peuvent être biaisées et n’ont pas permis d’établir quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observées. Par conséquent, Kagan utilise des outils de mesure directs et objectifs du comportement : Il observe les enfants directement dans l’environnement d’un laboratoire.
Il a pu établir deux profils comportementaux qui définissent bien le tempérament :
1) L’enfant inhibé
2) L’enfant non inhibé
Méthode : Kagan amène des bébés de 4 mois en laboratoire et filme leurs comportements en présence de stimuli.
Quelle était son hypothèse sur ces profils comportementaux ?
Hypothèse : Les nouveau-nés présentent des différences biologiques innées qui les rendent plus ou moins réactifs à la nouveauté, et que ces différences innées ont tendance à rester stables au cours du développement de l’enfant.
Donc, selon cette hypothèse :
* Les nouveau-nés très réactifs à la nouveauté deviendraient des enfants inhibés
* Les nouveau-nés peu réactifs à la nouveauté deviendraient des enfants non inhibés
[Tempérament] - Étude de Kagan
Les études longitudinales avant celle-ci étaient basées sur des mesures auto-rapportées de parents, qui peuvent être biaisées et n’ont pas permis d’établir quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observées. Par conséquent, Kagan utilise des outils de mesure directs et objectifs du comportement : Il observe les enfants directement dans l’environnement d’un laboratoire.
Il a pu établir deux profils comportementaux qui définissent bien le tempérament :
1) L’enfant inhibé
2) L’enfant non inhibé
Méthode : Kagan amène des bébés de 4 mois en laboratoire et filme leurs comportements en présence de stimuli.
Qu’est-ce que représentent un tempérament inhibé et un tempérament non inhibé ?
Enfant inhibé : Réagit aux personnes ou aux évènements qui ne lui sont pas familiers en manifestant de la réserve, de l’évitement et de la détresse
- Prennent plus de temps à se détendre dans des situations nouvelles
- Présentent plus de peurs et de phobies inhabituelles
- Se montrent timide et extrêmement prudents
- Sa première réaction à la nouveauté = se taire et chercher du réconfort auprès de ses parents OU s’enfuir et se cacher
Enfant non inhibé :
Contraire de l’enfant inhibé, cad ils prend plaisir à ces mêmes situations qui semblent si stressantes pour l’enfant inhibé.
- Pas timide et craintif
- Sa première réaction
Pas besoin de connaitre la définition par coeur, juste comprendre la différence
[Tempérament] - Étude de Kagan
Les études longitudinales avant celle-ci étaient basées sur des mesures auto-rapportées de parents, qui peuvent être biaisées et n’ont pas permis d’établir quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observées. Par conséquent, Kagan utilise des outils de mesure directs et objectifs du comportement : Il observe les enfants directement dans l’environnement d’un laboratoire.
Il a pu établir deux profils comportementaux qui définissent bien le tempérament :
1) L’enfant inhibé
2) L’enfant non inhibé
Méthode : Kagan amène des bébés de 4 mois en laboratoire et filme leurs comportements en présence de stimuli.
Il y avait 2 phases dans son étude :
Phase 1 :
Conditions :
- Stimuli familiers (visage de leur mère)
- Stimuli nouveaux (voix d’une étrangère, mobiles colorés et en mouvement, éclatement d’un ballon gonflable
Mesure : Mesures de réactivité (mesures comportementales)
- Courbe du dos
- Fléchissement vigoureux des membres
- Pleurs
Quels étaient les résultats lors de la phase 1 ?
Pas besoin d’apprendre les % et les âges par coeur)
- 20% des bébés furent jugés hautement réactifs, car en présence de stimuli nouveaux, ils avaient des scores de réactivité élevé (donc c’est ce qui cause leur surexcitation). Une fois retirés, les bébés retrouvaient leur calme
- 40% des bébés furent jugés faiblement réactifs, car en présence de stimuli nouveaux, ils avaient des scores de réactivité faibles
- 40% des bébés présentent diverses combinaisons de réactions
Donc, plupart faiblement réactifs ou présentent diverses combinaisons de réactions, minorité hautement réactifs.
[Tempérament] - Étude de Kagan
Les études longitudinales avant celle-ci étaient basées sur des mesures auto-rapportées de parents, qui peuvent être biaisées et n’ont pas permis d’établir quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observées. Par conséquent, Kagan utilise des outils de mesure directs et objectifs du comportement : Il observe les enfants directement dans l’environnement d’un laboratoire.
Il a pu établir deux profils comportementaux qui définissent bien le tempérament :
1) L’enfant inhibé
2) L’enfant non inhibé
Méthode : Kagan amène des bébés de 4 mois en laboratoire et filme leurs comportements en présence de stimuli.
Il y avait 2 phases dans son étude :
Phase 2: Étudie les mêmes enfants à 14 mois, 21 mois et 4 ans et demi
Conditions :
- Stimuli familiers
- Stimuli nouveaux
Pour les 2 ans et moins :
Lumières clignotantes, clown jouet qui frappe un tambour, étranger vêtu d’un costume insolite, bruit de balles de plastique tournant dans une roue
Pour les 4 ans et demi :
Rencontre avec des enfants ou des adultes inconnus
Mesure : Mesures comportementales + Mesures physiologiques
- Fréquence cardiaque
- Pression artérielle
Quels étaient les résultats lors de la phase 2 ?
Pas besoin d’apprendre les % et les âges par coeur)
[Phase 2]
Observation d’une continuité/constance du tempérament à travers les âges
- Aucun des bébés hautement réactifs n’était devenu un enfant complètement non inhibé
- Seuls quelques rares bébés faiblement réactifs étaient devenus des enfants inhibés de manière constante
Les études longitudinales avant celle-ci étaient basées sur des mesures auto-rapportées de parents, qui peuvent être biaisées et n’ont pas permis d’établir quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observées. Par conséquent, Kagan utilise des outils de mesure directs et objectifs du comportement : Il observe les enfants directement dans l’environnement d’un laboratoire.
Il a pu établir deux profils comportementaux qui définissent bien le tempérament :
1) L’enfant inhibé
2) L’enfant non inhibé
Qu’est-ce qu’il est possible de conclure de cette étude ? Est-ce que le changement est possible ?
Il existe des différences dans le fonctionnement biologique, mais «une prédisposition conférée par notre bagage génétique est loin d’être une sentence à vie ; le tempérament d’un bébé ne signifie rien d’inévitable pour l’adulte qu’il deviendra » (Kagan, 1999)
- Le changement est donc possible, mais le penchant tempéramental n’avait pas disparu et semblait infléchir le développement
- Il est difficile de changer une prédisposition innée
[Tempérament]
« Le fait qu’une personne naisse avec un tempérament bien défini ne signifie pas qu’il y a un simple plan génétique pour ce type de tempérament, ni que cette personne est ‘prise’ avec sa personnalité toute sa vie. Au contraire, l’une des merveilleuses particularités du tempérament est sa flexibilité qui nous permet de nous adapter aux obstacles et aux défis que nous impose la vie. Chacun de nous a la capacité de grandit et de changer à chaque étape de notre vie » Hamer et Copeland (1998)
Quel est le message clé de cette citation ?
Être né avec un type de tempérament ne veut pas dire que tu seras pris avec toute ta vie : le tempérament est flexible pour nous permettre de nous adapter aux obstacles et aux défis de la vie.
[Psychologie évolutionniste]
Auels sont les différences entre les causes immédiates et les causes fondamentales ?
Pas besoin de connaitre les définitions par coeur, comprendre dans vos mots
Causes immédiates :
* Explication d’un comportement liée aux processus biologiques dans l’organisme au moment où l’on observe le comportement.
Causes fondamentales :
* Explication d’un comportement liée aux processus de la sélection naturelle (évolution) favorisant les comportements qui ont une valeur adaptative dans l’évolution de l’homme
[Psychologie évolutionniste]
Définition de la psychologie évolutionniste (qu’est-ce qu’elle tente de comprendre ?)
Tente de comprendre l’origine de nos comportements et de nos traits de personnalité. Étant donné son cadre théorique évolutif, elle s’intéresse plus particulièrement aux comportements qui ont une valeur adaptative et qui assurent la survie des individus comme :
- la sexualité humaine
- les rapports sociaux.
Bref, la psychologie évolutionniste tente de comprendre divers aspects du fonctionnement humain en les envisageant comme des solutions aux problèmes d’adaptation qu’ont connu les espèces depuis des millions d’années.
[Psychologie évolutionniste]
Définition de mécanisme psychologiques évolués
C’est le résultat de processus évolutifs prenant place par le biais de la sélection naturelle. Ces mécanismes psychologiques évolués peuvent être compris comme des mécanismes qui ont une valeur adaptative dans la mesure où ils ont assuré la survie des individus et leur reproduction.
Ont donc des buts particuliers, et par conséquent, pas adaptés à toutes les situations. Sont plutôt spécifiques à un domaine, à un contenu particulier et ils s’activent de manière implicite dans un contexte précis.
[Psychologie évolutionniste]
Comprendre la notion de valeur adaptative
Les composantes fondamentales de la nature humaine qui permettent la survie et la reproduction
[Psychologie évolutionniste]
Notez l’élément clé de l’évolution
La transmission des gènes
[Psychologie évolutionniste]
Qu’est-ce qui fait en sorte que certains gènes (ou caractéristiques de l’esprit humain) ont évolué et perduré au travers du temps ?
Les caractéristiques de l’esprit humain qui ont évolué et perdurent sont celles qui parviennent à résoudre les problèmes faisant obstacle à la reproduction.
[Psychologie évolutionniste]
De quelle manière les psychologues évolutionnistes conçoivent-ils l’architecture de l’esprit humain ?
Comparativement à la théorie du traitement de l’information où le cerveau = ordinateur doté d’un mécanisme central de traitement de l’information
Ils soutiennent que l’esprit humain comprend de multiples dispositifs de traitement de l’information, chaque dispositif ayant la charge de traiter un domaine précis de la vie.
Les différents enjeux qui se sont présentés au fil de l’évolution [attirer des partenaires, trouver de la nourriture propre à la consommation, prendre soin des enfants, etc] constituent chacun le domaine d’un problème distinct
[Psychologie évolutionniste]
Pourquoi la détection de la tricherie est un mécanisme psychologique évolué ?
Dans le cas d’échange social, il est essentiel de ne pas être trompé par l’autre et, dès lors, la capacité de détecter la tricherie permet d’assurer la survie de l’individu.
Se faire tromper à répétition (ex : avec l’argent si je compte mal tes comptes) fera en sorte que je ne disposerai pas de ressources suffisantes pour assurer ma vie et ma survie sociale.
Détecter la tromperie a été, au cours de l’histoire humaine, d’une telle importance que l’être humain que c’est devenu un mécanismes psycholohique évolué.
[Psychologie évolutionniste]
Comment la théorie de l’investissement parental explique le choix d’un partenaire chez les hommes vs chez les femmes ?
Les hommes :
- S’intéressent au potentiel reproducteur de leur partenaire et recherchent donc la jeunesse et d’autres indicateurs biologiques de la capacité de reproduction.
- Valorisent la chasteté pour augmenter la probabilité de sa paternité
Les femmes :
- Ont besoin d’un partenaire qui les soutiendra pendant la grossesse et dans les soins à donner à l’enfant, et donc elles recherchent un homme qui pourra leur fournir ressources et protection.
- Évalué selon sa capacité de gagner de l’argent, son ambition et son ardeur au travail.
[Psychologie évolutionniste]
Définit la théorie de l’investissement parental
Théorie selon laquelle les femmes investissent davantage que les hommes dans leur progéniture parce qu’elles ne peuvent transmettre leurs gènes qu’à un nombre restreint de descendants, au contraire des hommes qui peuvent avoir une multitude d’enfants.
[Psychologie évolutionniste]
Pourquoi selon la théorie de l’investissement parental, l’investissement des femmes est plus grand ?
Parce que les « coûts de remplacement » sont plus élevés. De plus, les femmes subissent pendant 9 mois les conséquences biologiques de la grossesse.
Les hommes n’ont pas à vivre ces inconvénients biologiques, et ils peuvent être également engagés dans plusieurs grossesses à la fois.
[Psychologie évolutionniste]
Pourquoi selon la théorie de l’investissement parental les hommes se préoccupent davantage des rivaux sexuels et accordent une plus grande valeur à la chasteté de leur partenaire ?
Comme ce sont les femmes qui portent l’ovule fécondé, elles ont toujours la certitude que les enfants sont les leurs.
Les hommes, eux, ne sont jamais certains de leur paternité et doivent dès lors prendre des mesures pour s’assurer que leur investissement va à leur enfant, et non à celui d’un autre homme.
Donc l’homme devrait valoriser la chasteté chez son partenaire pour augmenter la probabilité de paternité.
[Psychologie évolutionniste]
Relie les causes de la jalousie chez les hommes vs chez les femmes aux explications du point précédent (théorie de l’investissement parentsl)
Rappel :
-Les hommes s’intéressent au potentiel reproducteur de leur partenaire et recherchent donc la jeunesse et d’autres indicateurs biologiques de la capacité de reproduction.
- Les femmes ont besoin d’un partenaire qui les soutiendra pendant la grossesse et dans les soins à donner à l’enfant, et donc elles recherchent un homme qui pourra leur fournir ressources et protection.
- Les hommes sont plus touchés par l’infidélité sexuelle et par ce qui nuit à la probabilité de paternité
- Les femmes sont plus touchées par l’infidélité émotionnelle et par la menace de perdre ses ressources.
[Psychologie évolutionniste]
Bémol à la théorie de l’investissement parental et aux causes de la jalousie : la recherche permet-elle de confirmer de façon constante ces éléments ?
Rappel :
* Les hommes sont plus touchés par l’infidélité sexuelle et par ce qui nuit à la probabilité de paternité
* Les femmes sont plus touchées par l’infidélité émotionnelle et par la menace de perdre ses ressources.
Non.
La nature exacte des différences entre les sexes & le rôle de l’évolution déterminée biologiquement par opposition au rôle des facteurs sociaux pour expliquer ces différences restent à définir.
Résultats qui contredisent la théorie
Problème avec la première étude qui confirme la TIP :
Choix forcés de ce qui causerait le plus de douleur entre 1) être engagé dans une relation émotionnelle avec une autre personne ; 2) avoir eu des relations sexuelles avec une autre personne.
=> Résultat : L’être humain se retrouve rarement en situation d’apprendre l’infidélité émotionnelle et sexuelle de son partenaire en même temps et devoir décider lequel des scénarios est plus douloureux.
Donc, étude 2 : ont demandé aux participants d’envisager chaque scénario séparément et indiquer pou chaque le degré de douleur
=> Résultat : les différences entre les sexes plus perceptibles, les réactions des hommes et des femmes est très semblable. Donc, les deux sexes jugent plus difficile de supporter l’infidélité sexuelle que l’infidélité émotionnelle.
Étude 3 : Les hommes réagissent plus fortement scénario d’infidélité sexuelle que les femmes, mais démontré que les homme sont une forte réaction à tout scénario ayant du contenu sexuel.
[Gènes]
Le fait de posséder un gène précis nous permet-il de prédire avec certitude les traits de personnalité et le comportement d’un individu? Pourquoi?
Il n’y a pas qu’un seul gène associé à des comportements ou des traits de personnalité. C’est plutôt l’action conjointe de milliers de gènes qui orientent le fonctionnement biologique dans certaines directions plutôt que d’autres et qui influencent le développement des traits de la personnalité.
En somme, les gènes contribuent aux différences individuelles dans toutes les dimensions du comportement humain. Mais, de la même façon, les facteurs environnementaux contribuent toujours aussi à ces différences individuelles.
[Gènes]
À quoi correspond le coefficient d’héritabilité ?
Estimation de la part de variance qu’on peut attribuer aux déterminants génétiques pour une caractéristique donnée, mesurée d’une façon particulière, dans une population donnée.
Il s’agit de la mesure des différences individuelles autour de la moyenne dans une population donnée
[Gènes]
V ou F : Le coefficient d’héritabilité indique dans quelle mesure l’hérédité détermine telle ou telle caractéristique chez l’individu en particulier.
FAUX! C’est une estimation statistique qui touche une population déterminée et qui décrit la variance entre les individus qui composent la population.
Ex : Un CH = 40% d’un trait de personnalité ne signifie pas que 40% de votre propre trait de personnalité en question est de nature héréditaire
[Gènes]
V ou F : Une caractéristique ayant une composante héréditaire peut être modifiée.
Vrai !
L’expérience de l’environnement peut entraîner des changements même dans des caractéristiques qui sont fortement déterminées par l’hérédité.
- Ainsi, la taille d’un individu est, bien sûr, fortement déterminée par la génétique, mais peut également être influencée par son alimentation durant l’enfance.
[Gènes]
Quel est l’objectif de la génétique du comportement ? Comment ils font pour y arriver ?(2)
Départager l’influence génétique de l’influence de l’environnement dans les comportements.
Pour y arriver :
- Doivent comparer le degré de similarité entre des individus présentant divers degrés de similarité biologique-génétique
- Faire appel aux statistiques et à des méthodes sophistiqués.