Cours 10 : La personnalité et son contexte : Les modèles interactionnistes traits/environnement Flashcards
Définit la notion de sensibilité au rejet.
C’esr une appréhension anxieuse de rejet dans les relations interpersonnelles.
Pourquoi la notion de sensibilité au rejet est-elle considérée comme un trait de personnalité ?
Elle est considérée comme un trait de personnalité, car c’est un phénomène très contextualisé
=> On a tendance à agir de manière spécifique, car on est dans cette situation spécifique
=> Tu ne vas pas manifester de la sensibilité au rejet avec la serveuse du resto, car il n’y a pas un grand potentiel de relation intime.
De quelle manière la sensibilité au rejet est une prophétie qui s’autoréalise ?
=> Les attentes et croyances deviennent réalité, pcq le comportement suit les attentes et croyances.
=> Nos schémas de base fait qu’on devient attentif et sensibles aux signaux environnementaux (et qu’on est moins sensible à d’autres)
=> Nous agissons selon ces signaux
→ Réactions anxieuses (comportements de méfiance, insécurité) → Insatisfaction du partenaire amoureux→La personne sensible au rejet se fait éventuellement « rejeter ».=> Prophétie autoréalisatrice
Ex: Ton mec arrive tard.T’es sensible au rejet donc tu réagis de manière anxieuse et tu penses qu’il est venu plus tard parce qu’il t’as trompé. Donc quand il arrive à la maison, tu vas lui poser des questions « Pourquoi t’es arrivé tard ? C’est qui la meuf ? Tu me trompes, en ?».
Personne n’aime se faire accuser de choses qu’on n’a pas fait et à un moment donné ton mec va être tanné. Il va commencer à se détacher de toi et peut-être qu’il trouvera quelqu’un d’autre qui est moins sensible et va te tromper. Il décide de te rejeter et la prophétie s’est auto-réalisée
Explique ce qu’implique un trait contextualisé (par ex. sensibilité au rejet) vs non-contextualisé (par ex. BigFive)
Le fait que la sensibilité au rejet est contextualité permet de prédire plus fortement les attributions hostiles au partenaire que les Big Five où les traits de pesonnalité sont non-contextualisé.
- La sensibilité au rejet permet d’expliquer le comportement seulement dans contexte X
- Elle ne permet pas d’expliquer les comportements plus généraux (ex: aller vers les autres, névrotisme)
- Accorde une importance au trait ET à l’environnement
Comment la sensibilité au rejet peut être modifiée ? Quelle stratégie est la plus efficace et pourquoi ?
- En faisant en sorte qu’ils ne retrouvent pas dans ce contexte…
=> Oui ça permet de limiter les possibilités que le trait s’exprime, mais
=> Si t’es sensible au rejet dans les relations intimes, éviter toute relation intime n’est pas réaliste… - La meilleure stratégie est axée sur la cognition (cad faire en sorte de modifier la perception du contexte)
- On veut faire en sorte que les gens ne voient moins les situations comme étant signe de rejet en focalisant sur les aspects froids des situations (vs aspects chauds)
Aspect froid : Choses plus rationnelles, neutre
- Quelle heure était-il ? Ex: il est 21h, ce n’est pas si tard - Qu’est-ce qu’il a fait au juste ton compagnon quand il est rentré à la maison? Il a pris sa douche et après il est venu me parler. C’est pour ça qu’il n’est pas venu me parler direct, il se sentait sal et voulait prendre sa douche avant, rien à voir avec toi. => Moins de chance que la sensibilité au rejet soit activée
Aspect chaud : Implique les sentiments (donc à éviter)
Comment tu t’es sentie quand il est rentré tard hier soir ? Qu’est-ce que t’a fait pour qu’il tarde à te parler ? => Active la sensibilité au rejet
LA THÉORIE DE L’ACTIVATION DES TRAITS
Explique les étapes du schéma et pourquoi c’est le trait de la conscience qui est activé
- Individu : Albert, chercheur
-Lieu de travail : Pavillon Jean Brillant
- Signaux : Collègues, liste de choses à faire & patron demandant
Quand Albert arrive sur son lieu de travail (situation), la situation lui donne des signaux :
- Il est dans un contexte où il va être en présence de ses collègues
- Il a une liste de tâches à faire
- Il a un patron demandant
Les signaux envoyés par la situation (le fait d’aller travailler) activent un trait approprié (dans se cas, c’est la CONSCIENCE).
=> Cad, il sera probable d’observer des comportements consciencieux de la part d’Albert, car la situation a activé ce trait.
LA THÉORIE DE L’ACTIVATION DES TRAITS
De quelle manière la Théorie de l’Activation des traits se distingue des Théories de la Force de la situation et NIPS quant à l’activation d’un trait vs la mise en action d’un comportement ?
Théorie de l’activation des traits : L’activation de certains traits par la situation augmente la probabilité qu’ils se traduisent en comportement
Théories de la Force de la situation :
La probabililé que le trait soit activé se traduise en comportement dépend de la force de la situation (situation forte ou faible)
NIPS :
Il y a une interaction entre les paramètres de la situation et les paramètres de la personnalité. Par conséquent, on peut définir la situaiton et la personnalité par sa force. C’est la force +/- grande de ces paramètres qui augmente la probabilité que le comportement se produise.
LA THÉORIE DE LA FORCE DE LA SITUATION
Selon cette théorie, la probabilité que le trait activé se traduise en comportement dépend de la force de la situation.
Comment déterminer la force de la situation ?
Selon la force de la situation, le comportement est prédit selon quoi ?
Pour qu’une situation soit forte (ex : Code de la route), il faut que 4 critères soient respectés:
1. Signaux clairs
2. Signaux consistants
3. Signaux contraignants
4. Conséquences
Si une ou plusieurs de ces critères ne sont pas respectées, alors c’est une situation faible (ex: Situation sociosanitaire lors de la 2e vague Covid-19)
- Lorsque la situation est forte, ce sont les demandes de la situation qui prédisent le comportement.
- Lorsque la situation est faible, ce sont les tendances naturelles des individus/leurs traits de personnalité prédominants qui prédisent le comportement.
LA THÉORIE DE LA FORCE DE LA SITUATION
Albert, un chercheur, va dans son lieu de travail.
Quand il arrive sur son lieu de travail, la situation lui donne des signaux :
- Il est dans un contexte où il va être en présence de ses collègues
- Il a une liste de tâches à faire
- Il a un patron demandant
La situation est forte ou faible ? Explique ton raisonnement
-
Signaux clairs ?
Oui, Albert sait ce qu’il doit faire (il a une liste de To-do) -
Signaux consistants ?
Oui, que ce soit lui ou ses collègues, ils ont tous une liste de choses à faire, ce qui le motive à faire ce qu’il doit faire. -
Signaux contraignants ?
Oui, il a quand même une bonne quantité de choses à faire à finir pour aujourd’hui, donc il ne peut pas naisier. -
Conséquence ?
S’il ne fait pas ce qu’il doit faire, il risque de revoir des sanctions de son patron et de perdre sa job.
Les 4 critères sont respectées, il s’agit donc d’une situation forte.
LA THÉORIE DE LA FORCE DE LA SITUATION
Albert, un chercheur, va dans son lieu de travail :
Quand il arrive sur son lieu de travail, la situation lui donne des signaux :
- Il est dans un contexte où il va être en présence de ses collègues
- Il a une liste de tâches à faire
- Mais son patron n’est pas là …
La situation est forte ou faible ? Explique ton raisonnement
- Signaux clairs ? Oui, Albert sait ce qu’il doit faire (il a une liste de To-do)
- Signaux consistants ? Non, il voit que ses collèges s’en blc de leur liste de choses à faire, personne ne donne d’effort.
- Signaux contraignants ? Non, le patron n’est pas là et on ne sait pas pour combien de temps (donc pas de surveillance)
- Conséquence ? Non pcq le patron n’est pas là.
Il s’agit donc d’une situation faible.
LA THÉORIE DE LA FORCE DE LA SITUATION
Qu’est-ce qui amène Albert à agit de manière différente dans la situation 1 et la situation 2 ?
Dans la situation 1, ce qui amène Albert de se comporter de manière consciencieuse, soit le trait activé pas la situation d’aller travailler, c’est que les signaux de cette situation étaient saillants. Étant donné qu’il s’agissait d’une situation forte, il y a plus de chance que son comportement soit conforme aux demandes de la situation (être consciencieux)
Dans la situation 2, ce qui amène Albert de se comporter de manière extravertie et ouverte (ce qui correspond aux traits du BigFive ayant les plus fort chez lui), c’est que les signaux de cette situation n’étaient pas saillant. Étant donné qu’il s’agissait d’une situation faible, il y a plus de chance que son comportement soit conforme à sa personnalité (être extraverti et ouvert).
Qu’est-ce qui fait qu’une situation est forte/faible selon la théorie de la Force de la situation vs la théorie NIPS
Selon la théorie de la force de la situation (pour expliquer la variabilité intra-individu)
Pour qu’une situation soit forte, il faut que 4 critères soient respectés:
1. Signaux clairs
2. Signaux consistants
3. Signaux contraignants
4. Conséquences
→Si c’est le cas, ce sont les demaindes de la situation qui dictent le comportement
→Si une ou plusieurs de ces critères ne sont pas respectées, alors c’est une situation faible et ce sont donc les traits de personnalité qui dictent le comportement
Selon le modèle NIPS (pour expliquer la variabilité inter-individu)
Pour qu’une situation soit forte, il faut :
- des règles,
- des lois ou
- des normes sociales strictes.
→Si c’est le cas, c’est la situation qui dicte le comportement (et il y aura très peu de variabilité dans le comportement entre les individus)
Sinon la situation est faible : absence de règles, lois et normes sociales strictes.
→Si c’est le cas, ce sont les traits de personnalité qui dictent le comportement (et il y aura une grande variabilité dans le comportement entre les individus)
LE MODÈLE NIPS
Explique la notion de personnalité forte/faible
Personnalité forte : La personne a des niveaux élevés de traits (du BigFive)
- Si c’est le cas, il y aura très peu de variabilité de son comportement à travers les situations (variabilité intra-individu)
- Ce seront ses traits de personnalité qui dicteront son comportement
- Échelle de -6 à +6, donc score élevé = se situe dans les extrêmes
Personnalité faible : La personne a des niveaux moyens de traits (du BigFive)
- Si c’est le cas, il y une grande variabilité de son comportement à travers des situations
- Ce sera la situation qui dictera son comportement
- Échelle de -6 à +6, donc score moyen = se situe près de zéro
LE MODÈLE NIPS
Pour chaque situations c’est la personnalité ou la situation qui dicte le comportement selon la théorie NIPS ?
- Personnalité forte + situation faible
- Personnalité faible + situation forte
- Personnalité faible + situation faible
- Personnalité forte + situation forte
- La personne risque de se comporter selon son trait de personnalité
- Plus de chance que ce soit la situation qui dicte son comportement (risque de s’adapter aux demandes de la situation)
- Si l’être humain a le choix, il risque d’agir de manière fidèle à ce qu’il est et ce qu’il ressent. Par conséquent, il agira selon sa personnalité (niveau moyen d’extraversion) et conformément à ce qu’il ressent selon les fluctuations du moment
- Le modèle ne permet pas de faire de prédictions claires sur le comportement (limite du modèle)
Explique comment la personnalité est une construction sociale différente selon les cultures occidentales et orientales. Le soi y est vu comme une entité indépendante ou interdépendante ?
Dans les cultures occidentales (ex : USA, Canada, Europe) : on valorise la distinction de l’individu par rapport aux autres
- La culture valorise une conception de soi comme une entité « indépendante » et qui englobe un certain nombre d’attributs (qualités, traits, objectifs) qui sont distinct/indépendant des autres
- L’individu construit plus son identité comme ayant des droits
Dans les cultures orientales (ex: Japon, Inde, Chine) : on valorise le(s) lien(s) qui uni(ssen)t les individus (cad, on valorise plus le fait d’être comme les autres qu’être différent des autres)
- La culture valorise une conception de soi comme une entité « interdépendante » : Culture véhicule une conception du soi qui met l’accent sur les relations sociales et sur les rôles que joue l’individu au sein de la famille ou de la société.
- L’individu construit + son identité comme ayant des responsabilités et des obligations