Cours 7 Flashcards

1
Q

Quelle est l’idée centrale de l’approche cognitivo-comportementale ?

A

L’idée centrale est que les pensées, les émotions et les comportements sont interconnectés.

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2
Q

Dans quels buts utilise-t-on l’approche cognitivo-comportementale ?

A

Cette approche est utilisée à la fois pour comprendre les causes de la délinquance et pour développer des stratégies d’intervention.

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3
Q

Quel est le postulat fondamental de l’approche cognitivo-comportementale concernant les comportements criminels ?

A

Le postulat est que les comportements criminels ne sont pas uniquement appris, mais aussi influencés par la façon dont l’individu perçoit et interprète son environnement.

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4
Q

Qui est Edwin Sutherland et quelle est son œuvre clé mentionnée ?

A

Edwin Sutherland (1883-1950) était un sociologue américain. Son ouvrage clé mentionné est Principles of Criminology (première édition en 1939).

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5
Q

Quelle est la théorie de l’association différentielle de Sutherland ?

A

La théorie stipule que le comportement criminel s’apprend par la communication et l’association avec d’autres criminels/délinquants, où l’on apprend des techniques et des méthodes, ainsi que de nouvelles attitudes et motivations pour commettre un crime.

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6
Q

Citez les deux des neuf principes de l’association différentielle selon Sutherland (1947) les plus importantes à comprendre.

A

L’orientation d’un individu vers un comportement criminel dépend des définitions favorables ou défavorables à la loi auxquelles il est exposé.

Le crime ne peut pas être expliqué uniquement par les besoins généraux et les valeurs : des personnes vivant les mêmes conditions économiques ne deviennent pas toutes criminelles

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7
Q

Quelles sont les 3 idées centrales de la théorie de Sutherland ?

A
  1. Le crime est un comportement appris au sein de groupes restreints (famille, amis, pairs, gangs).
  2. L’apprentissage comprend les techniques du crime, mais aussi les motivations et justifications du comportement criminel.
  3. Un individu devient criminel lorsqu’il est exposé à plus
    de définitions favorables au crime qu’à des définitions
    favorables à la loi.
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8
Q

De quoi dépend l’orientation d’un individu vers un comportement criminel selon Sutherland ?

A

Elle dépend des définitions favorables ou défavorables à la loi auxquelles il est exposé.

Définitions (1) favorables au crime : elles justifient, normalisent ou valorisent le comportement criminel ; (2) défavorables au crime : elles condamnent et découragent le passage à l’acte.

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9
Q

Donnez un exemple de définition favorable au crime et un exemple de définition défavorable au crime mentionnés dans le texte.

A
  • Définition favorable : “Voler dans un supermarché, ce n’est pas grave, tout le monde le fait !”.
  • Définition défavorable : “Le vol est toujours injustifiable !”.
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10
Q

Quelles sont certaines limites et critiques de la théorie de l’association différentielle ?

A

Les limites et critiques incluent :
* Une sous-estimation des différences individuelles (traits de personnalité, histoire personnelle, capacités cognitives).
* Un modèle trop rigide et quantitatif de l’apprentissage criminel.
* Une focalisation excessive sur l’apprentissage social, sans prise en compte des renforcements et punitions.
* Une absence de prise en compte des structures économiques et sociales (inégalités, institutions, opportunités criminelles).
* Une théorie qui s’applique mal aux crimes en col blanc.

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11
Q

Qui est Ronald Akers et quelles sont ses œuvres clés mentionnées ?

A

Ronald Akers (1939-2024) est un criminologue américain. Ses œuvres clés mentionnées sont Deviant Behavior: A Social Learning Approach (première édition en 1973) et Social Learning and Social Structure (1998).

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12
Q

Quelle est la théorie de l’apprentissage social d’Akers ?

A

La théorie stipule que le crime et les comportements déviants sont appris au travers des interactions sociales, en intégrant les principes du renforcement différentiel, de l’imitation, des définitions favorables et des associations différentielles.

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13
Q

Quels sont les quatre principes de la théorie de l’apprentissage social d’Akers ?

A

Les quatre principes sont :
* L’association différentielle (exposition à des groupes transmettant normes et valeurs).
* Les définitions (développement de croyances et justifications).
* Le renforcement différentiel (maintien ou abandon du comportement selon les récompenses ou punitions).
* L’imitation (observation et reproduction des comportements d’autrui).

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14
Q

Comment la théorie de l’apprentissage social d’Akers étend-elle la théorie de Sutherland ?

A

Elle l’étend en ajoutant deux mécanismes clés :
* L’imitation : Reproduction d’un comportement observé, surtout si l’auteur est perçu comme un modèle.
* Le renforcement différentiel : La poursuite ou l’abandon d’un comportement dépend des récompenses ou punitions reçues. La théorie d’Akers met davantage l’accent sur le conditionnement comportemental (punitions/récompenses).

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15
Q

Quelles sont certaines limites et critiques de la théorie de l’apprentissage social d’Akers ?

A

Les limites et critiques incluent :
* Une sous-estimation du libre arbitre.
* Un modèle trop mécanique.
* Une difficulté à expliquer les crimes en col blanc.

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16
Q

Qui est Aaron Beck et quelle est sa contribution majeure ?

A

Aaron Beck (1921-2021) était un psychiatre et l’une des figures fondatrices les plus importantes de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

17
Q

Quel est le postulat central de Beck concernant les distorsions cognitives et les comportements inadaptés ?

A

Le postulat est que les distorsions cognitives sont des erreurs systématiques de raisonnement, des biais de pensée qui conduisent un individu à mal interpréter la réalité et à justifier des comportements inadaptés, y compris criminels.

18
Q

Quelles sont les deux notions clés présentées avant le modèle du traitement de l’information de Beck ?

A

Les deux notions clés sont :
* L’idée d’Épictète : “Ce ne sont pas les événements de leur vie qui affectent les humains mais l’idée qu’ils s’en font”.
* Les schémas cognitifs : structures automatiques, inconscientes et difficiles à modifier, de représentations des connaissances et des expériences antérieures.

19
Q

Expliquez brièvement le modèle du traitement de l’information de Beck illustré.

A

Les schémas (“Les autres me méprisent”) peuvent mener à des distorsions (“Personnalisation : ‘Ce policier me regarde, il me provoque’”) qui, à leur tour, influencent le comportement (“Agression en réponse à la ‘provocation’”).

20
Q

Qu’est-ce qu’une distorsion cognitive selon Beck ?

A

Ce sont des erreurs systématiques de raisonnement inconscient et automatique qui altèrent la perception de la réalité. Elles conduisent à des jugements biaisés et irrationnels et permettent aux délinquants de rationaliser leurs actes et de réduire leur culpabilité.

Les distorsions cognitives peuvent être à la fois une cause du crime et une conséquence

21
Q

Citez quatre des principaux types de distorsions cognitives mentionnés et donnez l’exemple associé à chacun.

A
  • Rationalisation : “Dans mon quartier, si tu ne tires pas le premier, tu meurs – je n’avais pas le choix.”
  • Projection de la faute sur autrui : “Si elle ne m’avait pas provoqué, je ne l’aurais pas frappée.”
  • Minimisation des conséquences : “Je ne vends pas d’héroïne, juste du cannabis – je ne tue personne.”
  • Raisonnement dichotomique (tout ou rien) : “Si nous ne les combattons pas, ils détruiront notre mode de vie.”.
22
Q

Quelles sont certaines limites et critiques du modèle des distorsions cognitives ?

A

Les limites et critiques incluent :
* Un modèle trop général.
* Un biais d’interprétation.
* Un manque de prise en compte des émotions.

23
Q

Qui est Martin Seligman et quelle est la période de ses expériences clés mentionnées ?

A

Martin Seligman (1942-vivant) est un chercheur en psychologie. Ses expériences clés mentionnées se sont déroulées dans les années 1960-1975.

24
Q

Décrivez brièvement la phase 1 des expériences de Seligman avec les chiens.

A

Durant la phase 1 (conditionnement), il y avait trois groupes de chiens :
* Groupe 1 (témoin) : aucun choc électrique.
* Groupe 2 : les chiens pouvaient arrêter le choc en appuyant sur un levier.
* Groupe 3 : les chiens n’avaient aucun contrôle sur l’arrêt des chocs.

25
Quels ont été les résultats de la phase 2 (épreuve de fuite) des expériences de Seligman ?
Les chiens des **Groupes 1 et 2** ont rapidement appris à sauter un muret pour éviter les chocs. Les chiens du **Groupe 3**, qui avaient appris qu’ils n’avaient aucun contrôle, sont restés passifs et ont subi les chocs sans essayer de s’enfuir.
26
Quelle est l'interprétation de Seligman de ces résultats ?
Quand un individu apprend qu’il n’a **aucun contrôle sur son environnement**, il **cesse d’essayer**, même si une solution devient disponible plus tard.
27
Quelle est la théorie de l’impuissance apprise/acquise de Seligman ?
La théorie stipule que lorsque des individus sont confrontés à des **échecs répétés ou à un environnement inchangeable**, ils peuvent **apprendre à ne plus essayer d’améliorer leur situation**, même si des solutions existent.
28
Quelles sont trois caractéristiques de l'état d'impuissance apprise ?
Les caractéristiques incluent : * Une **perte de motivation à agir**. * Une **résignation face aux problèmes**. * Une **diminution de l’initiative et de la capacité à chercher des solutions**.
29
Comment l'impuissance apprise peut-elle être liée à la criminalité ?
L’impuissance acquise peut jouer un rôle dans le développement et le maintien des comportements criminels en influençant la **perception qu’un individu a de sa capacité à modifier sa trajectoire de vie**, notamment dans des milieux criminogènes avec un manque d'opportunités perçues, suite à une victimisation répétée ou à l'expérience carcérale.
30
Quelles sont quatre étapes pour utiliser la théorie de l’impuissance acquise dans une intervention ?
Les étapes incluent : * **Reconnaître les pensées et comportements liés à l’impuissance**. * **Changer de perspective**. * **Identifier les obstacles et les contourner**. * **Passer à l’action avec des petits succès**.
31
Quelles sont certaines limites et critiques de la théorie de l’impuissance apprise/acquise ?
Les limites et critiques incluent : * **Généralisation excessive des expériences animales**. * Approche **trop individualiste** et sous-estimation des facteurs sociaux. * Difficulté à expliquer pourquoi certaines personnes **résistent à l’impuissance acquise**. * **Sous-estimation des stratégies de résilience et des interventions extérieures**. * **Manque de prise en compte de la dimension émotionnelle et motivationnelle**. * **Limites culturelles :** un modèle occidental pas toujours généralisable.