Cours 7 Flashcards

1
Q

Dans la symphonie complexe des processus neuronaux, qui serait l’orchestre?

A

Peut être que le thalamus organiserait la communication

Ou l’autre façon de voir les choses est qu’on aurait en fonction des besoins, de la tâche, différentes parties du cerveau qui se parlent et se synchronise pour bien la faire

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2
Q

Nomme les 3 types de connectivité

A

Connectivité anatomique:
Liens structurels entre populations de neurones distinctes (lien physique, quantifiable)

Connectivité fonctionnelle:
Échange d’informations entre populations de neurones distinctes

Connectivité effective:
Influence causale d’une population de neurones sur
une autre

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3
Q

À quoi sert la connectivité fonctionnelle selon l’hypothèse physiologique?

A

La connectivité fonctionnelle selon l’hypothèse physiologique sert à :
• Assurer l’intégration à large échelle des informations cérébrales en reliant :
• La spécialisation fonctionnelle locale (activités neuronales spécifiques).
• Les assemblées neuronales synchronisées à la fois localement et à distance.
• La détection de cette synchronisation nécessite une précision temporelle élevée (à l’échelle de la milliseconde).

•	Techniques utilisées :
•	EEG de scalp,
•	EEG intracrânien,
•	MEG (Magnetoencéphalographie).

permet de comprendre comment les régions cérébrales coordonnent leurs activités pour intégrer l’information efficacement.

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4
Q

Comment la synchronie locale vs à distance peut être visible et différenciable avec des outils comme la MEG ou l’EEG?

A

Synchronie locale: Changement de la puissance oscillatoire (puissance spectrale)

Synchronie à distance: Changement du couplage oscillatoire entre Structures distinctes

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5
Q

Quel phénomène physiologique observe-t-on pour évaluer les interactions entre différentes populations neuronales?

A

La synchronization neuronale est généralement ce qui nous interesse.

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6
Q

Au 17ème siècle, qui est le célèbre scientifique néerlandais qui a rapporté son observation de la synchronisation de deux horloges à pendule (1665)?

A

Au 17ème siècle, Christiaan Huygens a rapporté son observation de la synchronisation de deux horloges à pendule (1665)

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7
Q

Explique les 4 phases possible quant à la synchronie

A
  1. En phase: Les oscillations des deux horloges sont parfaitement alignées, elles ont le même mouvement en même temps à la même position avec le même rythme
  2. Antiphase: Les oscillations sont exactement opposées, au même rythme
  3. Synchronisation avec phase arbitraire : Les oscillations sont synchronisées, mais elles présentent un décalage constant dans le temps (elles ne sont ni totalement en phase ni totalement en opposition)
  4. Pas de synchronisation :
    Les horloges oscillent de manière indépendante, sans aucune relation temporelle entre elles.
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8
Q

Qu’est-ce que l’étude de Hummel & Gerloff, Cereb Cortex 2005 “Larger Interregional Synchrony is Associated with Greater Behavioral Success in a Complex Sensory Integration Task in Humans” a montré par rapport à la synchronie?

A

l’importance de la synchronie inter-régionale dans le cerveau pour les performances comportementales dans des tâches complexes, en particulier dans une tâche visuo-tactile.

Notamment, une plus grande cohérence des oscillations alpha (7-13 Hz) entre régions cérébrales est associée à une meilleure performance dans une tâche visuo-tactile. (Cependant, il n’y a pas de différence notable dans la puissance locale des signaux.)

Cela démontre le rôle fonctionnel du couplage oscillatoire à longue distance dans le cerveau, où la synchronisation entre différentes régions est essentielle pour coordonner des processus complexes, tels que l’intégration des informations sensorielles (vision et toucher).

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9
Q

Nommes des mesures de couplage utilisées en EEG/MEG

A
  1. Corrélation : mesure la relation linéaire entre deux signaux pour évaluer leur similarité temporelle.
    1. Cohérence : estime la synchronie fréquentielle entre deux signaux pour déterminer leur couplage à des fréquences spécifiques.
    2. Synchronie de phase : détecte la synchronisation des phases des oscillations neuronales entre deux régions.
    3. Causalité de Granger : détermine la direction du couplage en identifiant si l’activité d’une région prédit celle d’une autre.
    4. PDC (Partial Directed Coherence) et DTF (Directed Transfer Function) : mesurent la directionnalité des flux d’information dans un réseau multivarié.
    5. Cohérence imaginaire : exclut les interactions instantanées (zéro-lag) pour éviter les artefacts de conduction volumique.
    6. Mesures de graphes : analysent la connectivité globale en identifiant les nœuds clés (hubs) et les sous-réseaux dans le cerveau.

Chaque méthode apporte une perspective unique pour comprendre les interactions fonctionnelles et directionnelles entre régions cérébrales.

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10
Q

Qu’est-ce qu’une corrélation croisée comme mesure de couplage?

À quel domaine fait-elle partie?

Pour quel type d’analyse est-elle souvent le plus utilisée?

A

La corrélation évalue la relation temporelle entre deux séries de données

elle est la covariance des deux séries temporelles normalisée par le produit des écarts types des séries temporelles individuelles

Les résultats varient de -1 à +1

Comme mesure de couplage, elle permet de détecter si deux régions cérébrales évoluent en phase ou non. Elle évalue souvent la connectivité fonctionnelle, indiquant leur degré de coordination.

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11
Q

Qu’est-ce que la cohérence comme mesure de couplage?

À quel domaine fait-elle partie?

A

La cohérence est une mesure de la corrélation croisée dans le domaine de la fréquence (mesure de la synchronisation entre les signaux à travers la fréquence)

L’analyse de cohérence permet de mesurer la similarité ou la dépendance linéaire d’un signal par rapport à un autre.

C’est la mesure de cohérence la plus couramment utilisée et on l’appelle aussi la magnitude de la cohérence au carré (MSC). Car il s’agit du carré du spectre croisé des deux séries temporelles normalisé par le produit des spectres de puissance des séries temporelles individuelles.

Peut être calculé à différentes fréquences.

La cohérence varie de 0 à 1 : Une cohérence de 0 à une fréquence donnée signifie qu’il n’y a aucune similitude entre les signaux à cette fréquence. Une valeur de cohérence de 1 à une fréquence donnée signifie que le contenu spectral des signaux à cette fréquence est identique.

Même corrélation x-y que y-x donc la mesure de couplage est fonctionnelle.

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12
Q

Si la valeur absolue au carré du spectre croisé n’est pas prise en compte, Cxy (f) est appelé « Coherency ». Quelle est la différence?

A

Coherence :
basée sur le carré de la valeur absolue du spectre croisé normalisé. Cela donne une mesure scalaire (réelle et positive) qui décrit la force de la relation entre deux signaux en fonction de la fréquence, mais sans inclure d’information sur la phase.

Coherency :
Elle conserve la valeur complexe du spectre croisé normalisé. Elle inclut à la fois :
* L’amplitude (comme dans la coherence, pour mesurer la force de la relation).
* La phase (représentée par la partie imaginaire ou l’angle), qui donne une information sur le déphasage entre les signaux.

La coherency est donc plus informative puisqu’elle prend en compte à la fois l’amplitude et la phase des signaux.

Coherence devient « coherency » avec une valeur complexe: deux composantes, réelles et imaginaires (amplitude et phase)

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13
Q

Si deux canaux sont couplés, ils ont plus de chances de présenter une différence de phase _________

A

Si deux canaux sont couplés, ils ont plus de chances de présenter une différence de phase constante

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14
Q

La phase instantanée peut être estimée en utilisant quoi?

A
  1. la transformation de Hilbert
  2. Hilbert-Huang
  3. les ondelettes
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15
Q

Quel est le lien entre les phases et les mesures de couplage?

A

Si oscillation avec différence de phase constante: signaux couplés

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16
Q

Quel est l’avantage des mesures de synchronisation de phase (comme la PLV: phase-locking value) comparativement à la cohérence?

A

Cohérence :
prend en compte l’amplitude et la phase des signaux. Ces deux aspects peuvent parfois être confondus. Un signal avec une forte amplitude mais peu de synchronisation de phase pourrait avoir une cohérence élevée, même si les phases ne sont pas bien alignées.

Synchronisation de phase (PLV) :
Elles ignorent l’amplitude et se concentrent sur l’alignement des phases entre deux signaux.
Cela permet de mesurer plus spécifiquement si deux signaux sont synchronisés en phase, indépendamment de la force (amplitude) des signaux, ce qui est essentiel dans des analyses où la synchronisation temporelle est critique (par exemple, en neurosciences pour étudier la communication entre régions cérébrales).

17
Q

Pourquoi un signal similaire entre deux régions ne veut pas dire qu’il y a un couplage?

A

Si on calcule le couplage entre 2 électrodes A et B, similarités car signal similaire ne veut pas dire qu’il y a un couplage. Parfois une autre région impact les deux régions similairement

18
Q

Dans l’interprétation physiologique, comment distinguer le couplage direct du couplage indirect (exclure l’effet d’une troisième source commune)?

A

Objectif: distinguer le couplage direct du couplage indirect, nous devons “exclure” l’effet partiel d’une troisième source “C” du couplage entre “A” et “B”.

Cohérence partielle : Elle mesure la cohérence entre les séries temporelles de deux sources en contrôlant pour (ou en prenant en compte) l’influence de tous les autres sources.

19
Q

Dans l’interprétation physiologique, comment déterminer la directionalité (sens) d’une
interaction (causalité)

A

Objectif : Déduire, le cas échéant, la direction de l’interaction (“flux d’information”, “causalité”, etc.)

Estimation du délai (ou décalage) de phase

Causalité de Granger (Granger, 1969)

Adaptations dans le domaine de la fréquence : Partial Directed Coherence (PDC)
Baccala & Sameshima, 2001
Kaminski & Blinowska, 1991
Directed Transfer Function (DTF)
Kaminski & Liang, 2005

20
Q

À quoi sert la causalité de Granger?

A

L’inclusion du passé de Y améliore la prédiction de X, par rapport à la prédiction obtenue uniquement en utilisant le passé de X lui-même.

Cependant la causalité de Granger par paire ne fait pas de distinction entre les influences causales directes et indirectes.

21
Q

Qu’est-ce que la causalité conditionnelle de Granger?

A

Parfois, une relation causale apparente entre X et Y peut en réalité être due à une troisième variable Z.

Pour résoudre ce problème, on introduit une troisième série Z dans le modèle : On examine si X aide à prédire Y en tenant compte de Z. Cela permet de vérifier si la relation entre X et Y est directe ou si elle est due à l’influence de Z.

Si après avoir pris en compte Z, la relation entre X et Y disparaît ou diminue, alors la causalité initialement observée était fictive ou indirecte.

22
Q

Dans l’interprétation physiologique, comment distinguer les véritables interactions à longue
distance des effets de conduction volumique.

A

méthodes insensibles au zéro-lag: élimine les synchronisations artificielles tout en se concentrant sur des relations “vraies” entre les signaux.

a) Corrélation imaginaire (partie imaginaire de la coherency) conserve l’amplitude et la phase des signaux, mais elle se concentre uniquement sur les décalages de phase non nuls. Elle est insensible au zéro-lag puisque la conduction volumique produit une synchronisation en phase à zéro délai. La partie imaginaire est, par définition, nulle pour des signaux parfaitement synchronisés à zéro délai.
Cela permet de mettre en évidence uniquement les décalages de phase non nuls, qui sont plus susceptibles de refléter une synchronisation réelle entre deux régions.

b) Autres méthodes complémentaires
Phase-Locking Value (PLV) : Elle mesure la cohérence de la phase entre deux signaux, mais peut encore être influencée par le zéro-lag dans certains cas.

Cohérence directionnelle (comme la causalité de Granger) : Elle peut permettre d’identifier une direction de causalité, donc de mieux distinguer les synchronisations vraies des artefacts.

23
Q

Quelles sont les parties composant la cohérence complexe et que représentent-elles?

A

Partie réelle : Inclut les interactions instantanées (zéro-lag). Sensible aux artefacts comme la conduction volumique.

Partie imaginaire : Exclut les interactions instantanées et se concentre sur les décalages de phase. Elle est robuste contre la conduction volumique.

24
Q

Qui ) étaient les premiers à proposer l’utilisation de la composante imaginaire de la cohérence pour évaluer les interactions réelles

A

Nolte et al. (2004) étaient les premiers à proposer l’utilisation de la composante imaginaire de la cohérence pour évaluer les interactions réelles

25
Q

Quelles sont les méthodes métriques insensibles au zéro-lag (délai nul) et en quoi est-ce problématique?

A

Les méthodes qui ignorent le couplage à phase zéro (interactions instantanées) sont la cohérence imaginaire, la PLI (phase-lag index)…

Elles ne détecteront pas les éventuelles interactions à phase zéro. Par conséquent, elles peuvent « sous-estimer » le couplage (approche conservatrice). Si un couplage avec un délai de phase non nul existe, de telles méthodes seront capables de le détecter !

26
Q

comment la théorie des graphes est utilisée pour analyser l’organisation complexe du cerveau?

A

Analyse de l’organisation complexe du cerveau: Si j’ai 100 sources, on fait toutes les combinaisons et ca donne une matrix

Avec les valeurs de 0 (pas de connexion) et 1 (connexion parfaite) on peut créer un réseau

Un graphique va nous permettre de sortir des nœuds qui définissent quelles régions sont plus connecté

L’analyse du réseau permet d’identifier des propriétés clés telles que :
• Le degré (nombre de connexions d’un nœud).
• La centralité (importance d’un nœud dans le réseau).
• Les hubs, qui sont des nœuds particulièrement connectés à d’autres et jouent un rôle central dans la connectivité globale

27
Q

Comment est appelée une région cérébrale qui est fortement connectée à de nombreuses autres régions.

A

hub

28
Q

Qu’est ce que le zero-lag?

A

Le zéro-lag signifie qu’il n’y a aucun décalage temporel entre deux signaux. Ils sont parfaitement synchronisés à la même phase (interaction instantanée).

29
Q

Qu’est ce que la conduction volumique?

A

La conduction volumique est un artefact où l’activité électrique enregistrée à un capteur se propage instantanément à d’autres capteurs proches, sans réelle communication neuronale entre les régions. Cela se traduit par un couplage avec un décalage de phase nul (zéro-lag).

30
Q

Question : Qu’est-ce que la cohérence imaginaire et pourquoi est-elle utile?

A

La cohérence imaginaire mesure uniquement les interactions avec un décalage de phase.

Elle est insensible aux effets de conduction volumique, car ceux-ci produisent des couplages instantanés (zéro-lag). Cela permet d’éliminer les artefacts et de se concentrer sur les véritables interactions neuronales

Utilise la cohérence imaginaire pour éliminer les couplages artefactuels instantanés et se concentrer sur les interactions neuronales réelles avec un délai. C’est particulièrement utile pour éviter les faux positifs dus à la conduction volumique.

31
Q

Qu’est ce qui peut poser problème dans l’analyse de la cohérence?

A

La partie réelle inclut la cohérence instantanée (zéro-lag), ce qui peut refléter des artefacts comme la conduction volumique plutôt que de réelles interactions fonctionnelles. Par conséquent, elle peut surestimer les couplages si l’artefact domine.

32
Q

Résume les différence entre la cohérence, la cohérence complexe (coherency), la cohérence imaginaire et la cohérence réelle

A
  1. Cohérence (coherence)
    corrélation linéaire entre deux signaux dans le domaine fréquentiel.
    * Amplitude + phase
    * scalaire (valeur réelle: 0 = pas de relation linéaire;1 = relation parfaite - les signaux sont parfaitement synchronisés en fréquence).
    * ne distingue pas entre zéro-lag (délai nul) et décalages de phase, ce qui peut introduire des artefacts dus à la conduction volumique.
  2. Cohérence complexe (coherency)
    version complète de la cohérence, car elle garde :
    * La magnitude (amplitude) : force de la relation entre les signaux.
    * La phase : alignement temporel entre les signaux.
    * valeur complexe (partie réelle + partie imaginaire).
    * inclut le zéro-lag et peut donc être affectée par la conduction volumique.
  3. Cohérence imaginaire
    partie imaginaire de la cohérence complexe
    * seule qui ignore le zéro-lag: met en évidence les décalages de phase non nuls, ce qui réduit l’impact de la conduction volumique.
    * informations d’amplitude et de phase seulement pour les décalages non nuls.
    * insensible aux artefacts de conduction volumique.
  4. Cohérence réelle
    partie réelle de la cohérence complexe. Mesure principalement les synchronisations à zéro-lag (délai nul).
    * très sensible à la conduction volumique, car les signaux propagés apparaissent souvent synchronisés à délai nul.
    En neurosciences, cela peut conduire à des fausses corrélations.