Cours 6 : la vision Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 couches de tissus de l’oeil

A
  1. Rétine (couche interne)
  2. Tunique uvéale (uvée)
  3. Sclérotique
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2
Q

Que comprend la tunique uvéale (3)

A
  1. Choroide
  2. Corps ciliaire
  3. L’iris
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3
Q

Quel est le rôle de la choroide

A

Approvisionnement sanguin de l’oeil

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4
Q

Que forme la sclérotique

A

La cornée à l’avant de l’oeil (transparent à l’avant, mais opaque à l’arrière)

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5
Q

De quoi est composée la rétine (2)

A
  1. Neurones
  2. Photorécepteurs
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6
Q

Quels sont les 2 milieux liquides de l’oeil

A
  1. Humeur aqueuse (chambre antérieure)
  2. Humeur vitrée (chambre postérieure)
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7
Q

Quel est le rôle de l’humeur aqueuse

A

Nourrir la cornée et le cristallin

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8
Q

Par quoi est produite l’humeur aqueuse et quelle peut être la conséquence d’un mauvais drainage

A

Produite par les procès ciliaires de la chambre postérieure

Développement d’un glaucome

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9
Q

Quel est le rôle de l’humeur vitrée

A

Maintien de la forme de l’oeil

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10
Q

Vrai ou faux : l’humeur vitrée contient des cellules phagocytaires

A

Vrai, ils peuvent éliminer les débris qui causent une obstruction au passage de la lumière

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11
Q

Qu’est ce que le glaucome + mécanisme d’apparition

A

Perte de la vision périphérique = vision en tunnel
1. Canal de drainage de l’humeur aqueuse bouché
2. Accumulation de liquide
3. Augmentation de la pression
4. Endommagement des vaisseaux sanguins et du nerf optique

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12
Q

Quelles sont les 2 propriétés de la cornée et du cristallin qui permette la formation d’images nettes sur l’oeil

A
  1. Degré remarquable de transparence pour transmettre l’énergie lumineuse
  2. La capacité de réfraction de la lumière afin de générer une image focalisée sur les photorécepteurs de la rétine
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13
Q

Qu’est ce que la cataracte

A

L’opacification du cristallin pouvant mener à la cécité (désorganisation des fibres de collagène)

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14
Q

Qu’est ce que la réfraction

A

Le changement de direction que subit un rayon lumineux quand il traverse la surface de 2 milieux transparents différents

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15
Q

Vrai ou faux : la cornée est la seule responsable de la réfraction nécessaire à la formation d’images nettes sur l’oeil

A

Faux, le cristallin joue aussi un rôle (réglable)

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16
Q

Qu’est ce qu’une amétropie

A

Une anomalie de réfraction

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17
Q

Myopie vs hypermétropie

A

M : Image se forme devant la rétine (oeil trop long, cornée trop courbée)
H : Image se forme derrière la rétine (oeil trop court, puissance insuffisante de réfraction)

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18
Q

Quel est le rôle de la pupille

A

Adapter la quantité de lumière que l’oeil laisse passer selon la luminosité extérieure

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19
Q

Vrai ou faux : en cas de grande luminosité, la pupille diminue de taille

A

Vrai, pour éviter l’éblouissement et améliorer la netteté de la vision

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20
Q

Caractéristiques de la papille optique (3 éléments)

A
  1. Point d’entrée de l’artère et des veines ophtalmiques
  2. Sortie des axones des neurones rétiniens (nerf optique)
  3. Pas de photorécepteurs = tache aveugle
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21
Q

Caractéristiques de la Macula Lutea (tache jaune)

A
  1. Pigment jaune : Xanthophylle qui protège contre les rayons UV
  2. Acuité visuelle est la plus élevée
  3. Cette acuité est maximale dans le fovéa
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22
Q

Qu’est ce que la DMLA

A

La dégénérescence des photorécepteurs au niveau de la macula (lié à l’âge)

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23
Q

Quels sont les 2 types de DMLA

A
  1. Sèche : accumulation de déchets cellulaires dans l’humeur vitrée (90%; progression lente)
  2. Humide : Croissance de vaisseaux sanguins au niveau des photorécepteurs (10%; progression rapide)
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24
Q

Vrai ou faux : la rétine fait partie du système nerveux périphérique

A

Faux, elle fait partie du système nerveux central

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25
Q

Qu’est ce que l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) et quel est son rôle

A

Mince structure à la paroi interne de la rétine exprimant de la mélanine
1. Réduction de la réflexion parasite de la lumière (mélanine absorbe les photons)
2. Essentiels à la fonction des photorécepteurs

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26
Q

Quels sont les 2 types de transmission des neurones oculaires + neurones impliquées

A

Transmission verticale directe :
A. Photorécepteurs
B. Cellules bipolaires
C. Cellules ganglionnaires

Transmission horizontale :
A. Cellules horizontales
B. Cellules amacrines

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27
Q

Les axones de quelles cellules forment le nerf optique

A

Les axones des cellules ganglionnaires

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28
Q

Pourquoi les synapses des cellules horizontales avec les photorécepteurs et les cellules bipolaires sont-elle importantes (rôle)

A

Sensibilité aux contrastes de luminance sur une large gamme d’intensité (peut détecter des faisceaux lumineux très fins)

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29
Q

Pourquoi les synapses des cellules amacrines avec les photorécepteurs et les cellules bipolaires sont-elle importantes (rôle)

A

Plusieurs fonctions visuelle, dont une étape obligatoire pour la transmission des informations des bâtonnets aux cellules ganglionnaires

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30
Q

Quels sont les 2 types de photorécepteurs et quelles sont leurs caractéristiques communes

A

Bâtonnets (périphérie) et cône (fovea)
1. Segment interne riche en mitochondries
2. Segment externe qui contient un photopigment
3. Leurs terminaisons synaptiques contactent les cellules bipolaires et horizontales

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31
Q

Vrai ou faux : les bâtonnets peuvent capter plus de lumière que les cônes

A

Vrai, parce qu’ils sont moins sélectifs pour la direction de la lumière qui les atteint

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32
Q

Quels sont les rôles de l’épithélium pigmentaire de la rétine qui assure le bon fonctionnement des photorécepteurs

A
  1. Élimination des disques épuisés des segments externes des photorécepteurs
  2. Régénération des molécules des pigments après leur exposition à la lumière
  3. Alimentation des photorécepteurs: via diffusion car il est contre la choroide
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33
Q

Qu’est ce que la rétinite pigmentaire + symptômes + cause

A
  1. Maladie génétique caractérisée par une dégénérescence progressive des photorécepteurs
  2. Perte de la vision nocturne et perte progressive du champ visuel
  3. Causé par une dysfonction de l’épithélium pigmentaire (mauvais recyclage des disques des photorécepteurs)
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34
Q

Vrai ou faux : la phototransduction entraîne une dépolarisation

A

Faux : suite à un stimulus (lumière), il y a hyperpolarisation

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35
Q

Vrai ou faux : les changements gradés de potentiel de membrane des photorécepteurs va mener à une variation correspondante de la vitesse de libération du glutamate par les terminaison du photorécepteur

A

Vrai : Hyperpolarisé = moins de glutamate libéré

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36
Q

Pourquoi les photorécepteurs sont-ils dépolarisés à l’obscurité (mécanisme)

A

Parce que le taux de GMPc dans le segment externe est très élevé et se lie aux canaux Na+ qui sont alors maintenus ouverts = entrée de cations

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37
Q

Vrai ou faux : en présence de lumière il y a diminution des taux de GMPc, ce qui induit une dépolarisation

A

Vrai, La diminution de GMPc entraîne la fermeture de canaux Na+

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38
Q

Mécanisme de réduction du GMPc lors de l’exposition à la lumière (5 étapes)

A
  1. L’absorption d’un photon par le pigment photosensible des photorécepteurs (le rétinal)
  2. Changement de conformation du rétinal qui conduit à un changement de l’opsine
  3. Le changement de conformation de l’opsine active la transductine (messager intracellulaire)
  4. La transductine va activer la phosphodiestérase (PDE) qui va hydrolyser le GMPc
  5. Baisse des niveaux de GMPc (fermeture des canaux Na+)
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39
Q

Vrai ou faux : l’absorption d’un seul photon par un photorécepteur peut mener à la fermeture de 2% des canaux sodiques

A

Vrai, il y a amplification du signal

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40
Q

Mécanisme qui permet de limiter la durée de l’amplification du signal (hyperpolarisation par un photon)

A
  1. Opsine activée est phosphorylée par rhodopsine kinase
  2. Arrestine se lie à l’opsine et l’empêche d’activer la transducine
  3. Arrêt de la transduction
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41
Q

À quel endroit le rétinal tout-trans est-il reconverti en rétinal-cis

A

Dans l’épithélium pigmentaire de la rétine

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42
Q

Cycle des rétinoïdes (tout-trans -> rétinal-11-cis)

A
  1. Le rétinal tout trans est converti en rétinol tout trans
  2. Le rétinol tout trans est transporté dans l’épithélium pigmentaire
  3. Le rétinol tout trans est reconverti en rétinal-11-cis
  4. Le rétinal-11-cis est ramené dans le segment externe des photorécepteurs
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43
Q

Vrai ou faux : lors de faibles niveaux d’éclairement, la sensibilité à la lumière des photorécepteurs est au maximum

A

Vrai

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44
Q

Quel ion dans le segment externe joue un rôle essentiel à l’adaptation de la sensibilité lumineuse des photorécepteurs

A

Le Ca++

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45
Q

Que va entraîner la baisse des niveaux de Ca++ lors de l’obscurité

A
  1. Augmente les niveaux de GMPc
  2. Augmente les niveaux de rhodopsine kinase
  3. Accroit l’affinité du GMPc pour les canaux ioniques
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46
Q

Par quoi diffèrent les cônes et les bâtonnets (5)

A
  1. Forme
  2. Mécanisme de transduction
  3. Organisation de leur connexions synaptiques
  4. Distribution dans la rétine
  5. Type de pigment photosensible qu’ils contiennent
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47
Q

Sensibilité à la lumière des cônes vs batonnets

A

Cônes :
1. Peu sensibles
2. Sensibles aux rayons perpendiculaire
3. Répond lorsque > 100 photons

Bâtonnets :
1.Extrêmement sensibles
2. Sensibles aux rayons lumineux perpendiculaires et obliques
3. Répond à un seul photon

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48
Q

Est ce que les bâtonnets jouent un rôle dans la vision des couleurs

A

Non, seulement les cônes ont ce rôle

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49
Q

Quel type de photorécepteur (bâtonnets ou cônes) permet la vision nocturne

A

Les bâtonnets puisqu’ils ont une faible résolution spatiale

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50
Q

Quel type de récepteurs, bâtonnets (B) ou cônes (C), implique ces types de vision :
1. Photopique
2. Scotopique
3. Mésopique

A
  1. C (bâtonnets saturés)
  2. B
  3. C et B
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51
Q

Vrai ou faux : contrairement aux bâtonnets, les cônes ne se saturent pas aux niveaux élevés d’éclairage

A

Vrai

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52
Q

Vrai ou faux : les mécanismes d’adaptation des cônes sont moins efficace que ceux des bâtonnets

A

Faux, les cônes sont plus efficaces avec un décours temporel de la réponse beaucoup plus court (après 200 ms vs 600 ms pour les bâtonnets)

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53
Q

Chaque cellule bipolaire reçoit les connexions synaptiques de combien de bâtonnets + rôle

A

15-30 bâtonnets afin d’augmenter la détection de la lumière

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54
Q

Chaque cellule bipolaire reçoit les connexions synaptiques de combien de cônes + rôle

A

1 cône pour augmenter la résolution

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55
Q

Distribution des photorécepteurs sur la rétine

A

Nombre : Bâtonnets > Cônes
Cône : surtout dans la fovéa
Bâtonnets : en périphérie, AUCUN dans la fovéa

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56
Q

Vrai ou faux : la fovéa est une zone avasculaire

A

Vrai, ce qui résulte en une diffusion limitée de la lumière

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57
Q

Vrai ou faux : les couches des corps cellulaires et des prolongements sont poussés autour de la fovéa pour permettre une diffusion limitée de la lumière

A

Vrai

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58
Q

Quels sont les 3 types de cône et quels longueurs d’onde captent-ils

A
  1. S : courtes longueurs d’onde (bleu)
  2. M : moyennes longueurs d’onde (vert)
  3. L : longues longueurs d’onde (rouge)
59
Q

Est ce que le 3 types de cônes sont présents également partout dans l’oeil

A

Non, les cônes S sont absents de la fovéa
Les proportions des cônes M et L varient d’un individu à l’autre

60
Q

Qu’est ce que la vision trichromatique

A

C’est la reconstitution des couleurs des 3 types de cônes

61
Q

Vrai ou faux : pour certaines personnes, la vision est dichromatique

A

Vrai (ex : perte des cônes L)

62
Q

d’où proviennent la majorité des informations visuelles (quelles zones)

A

Des zones de contrastes entre les régions éclairées et les zones plus sombres

63
Q

Vrai ou faux : les mécanismes qui permettent de détecter une sensibilité particulière aux frontières entre les régions claires et sombres impliquent seulement les cellules bipolaires

A

Faux, ils impliquent tous les types de neurones de la rétine :
1. Cellules ganglionnaires
2. Cellules horizontales
3. Cellules bipolaires

64
Q

Quels sont les 2 types de cellules ganglionnaires qui jouent un rôle critique dans la détection de la luminance

A
  1. Cellules ganglionnaires à centre ON
  2. Cellules ganglionnaires à centre OFF
65
Q

Que se passe-t-il si on éclaire le champ récepteur d’une cellule ganglionnaire à centre ON vs OFF

A

ON : Potentiel d’action
OFF : Réduction du potentiel d’action

66
Q

Vrai ou faux : l’augmentation et la baisse de luminance sont toujours communiqués au cerveau par une augmentation de la fréquence de décharge

A

Vrai, grâce aux cellules ganglionnaires ON et OFF

67
Q

Quel est le récepteur au glutamate des cellules ganglionnaires à centre ON + quel est l’effet du glutamate sur ces récepteurs

A

mGluR6 : hyperpolarisation en réponse au glutamate

68
Q

Mécanisme de dépolarisation des cellules ganglionnaires à centre ON en présence de lumière (4 étapes)

A
  1. Augmentation de la lumière
  2. Hyperpolarisation des photorécepteurs
  3. Diminution de la libération de glutamate
  4. Cellules bipolaires ON dépolarisées
69
Q

Quel est le récepteur au glutamate des cellules ganglionnaires à centre OFF + quel est l’effet du glutamate sur ces récepteurs

A

AMPA et kaïnate : dépolarisation en réponse au glutamate

70
Q

Mécanisme de dépolarisation des cellules ganglionnaires à centre OFF en présence de lumière (4 étapes)

A
  1. Augmentation de la lumière
  2. Hyperpolarisation des photorécepteurs
  3. Diminution de la libération du glutamate
  4. Cellules bipolaires OFF hyperpolarisées
71
Q

Vrai ou faux : les cellules bipolaires à centre ON «inverse le signe» des photorécepteurs, alors que les cellules bipolaires à centre OFF «conserve le signe»

A

Vrai (photorécepteurs dépolarisés = ON hyperpolarisées)

72
Q

Vrai ou faux : les cellules ganglionnaires répondent mieux à un éclairement uniforme du champ visuel

A

Faux : ils répondent d’une façon plus vigoureuse à d’étroit faisceaux de lumière dans le centre du champ visuel

73
Q

Les cellules ganglionnaires ont un mécanisme d’antagonisme centre pourtour, qu’est ce que cela signifie

A

Le centre champ récepteur est entouré d’une région concentrique qui antagonise (diminue) la réponse à la stimulation du centre

74
Q

Quelles cellules sont responsables de l’effet suppresseur lié à l’éclairage du pourtour du champ récepteur d’une cellule ganglionnaire + mécanisme (2 étapes)

A

Les connexions latérales des photorécepteurs et des cellules horizontales :
1. Photorécepteurs sécrètent peu de glutamate qui hyperpolarise les cellules horizontales
2. Les cellules horizontales sécrètent moins de GABA qui dépolarise les photorécepteurs = réponse réduite

75
Q

Quelle est la voie qui permet la perception visuelle consciente (luminance, différences spectrales, orientation, mouvement)

A

La voie visuelle primaire de la rétine du corps grenouillé latéral du thalamus (rétino-géniculo-striée)

76
Q

À quoi servent les voies visuelles secondaire

A

Coordination de l’ajustement du diamètre pupillaire
Orientation des yeux vers l’objet cible
Régulation des comportements liés au cycle nycthéméral (rythme circadien)

77
Q

Quels lobes sont impliqués dans le traitement de l’information visuelle (3)

A
  1. Occipital
  2. Pariétal
  3. Temporal
78
Q

Vers quelle structure convergent les fibres du nerf optique

A

Vers le chiasma optique

79
Q

Que se passe-t-il avec les fibres du nerf optique une fois qu’elles ont atteint le chiasma optique

A

60% croisent le chiasma
40% restent du même côté

Vers le thalamus et l’encéphale

80
Q

Qu’est ce que le tractus optique

A

Formé par les axones des cellules ganglionnaires au-delà du chiasma (mélange des fibres provenant des 2 yeux)

81
Q

Quelles structures (après le chiasma) sont atteints par les axones des cellules ganglionnaires (4)

A
  1. Corps genouillé latéral (CGL) du thalamus (cortex visuel)
  2. Région du prétectum (contrôle la pupille)
  3. Noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus (contrôle des rythmes circadiens)
  4. Colliculus supérieur (mouvement des yeux et de la tête) : direction des récepteurs sensoriels de la tête vers des objets
82
Q

La voie rétino-géniculo-striée envoie ses projections vers quel cortex

A

Vers le cortex visuel primaire

83
Q

La voie du prétectum envoie ses projections vers quel le structure

A

Vers le noyau d’Edinger-Westphal, puis dans les ganglions ciliaires (constriction de l’iris)

84
Q

Vrai ou faux : les cellules ganglionnaires se projetant sur le prétectum peuvent détecter la lumière indépendamment des photorécepteurs

A

Vrai, grâce à la mélanopsine

85
Q

Vrai ou faux : les voies du collicus supérieur et de l’hypothalamus ne nécessite peu ou pas de détails de l’information visuelle

A

Vrai, elles nécessitent seulement une mesure globale du changement des niveaux de lumière

86
Q

De quoi est constituée l’origine du tractus rétinohypothalamique

A

Par des cellules ganglionnaires rétiniennes intrinsèquement photosensibles, qui contiennent le photopigment mélanopsine

87
Q

Quelles informations sont traités dans la voie du tractus rétinohypothalamique et pourquoi sont-elles importantes

A
  1. Lumière ambiante
  2. L’obscurité
  3. Durée du jour
    Important pour la fonction de l’horloge biologique (rythme circadien)
88
Q

Qu’est ce que le champ visuel

A

La partie de l’espace que voit chaque oeil

89
Q

Qu’est ce que le point de fixation

A

L’espace visuel dont l’image se forme sur la fovéa

90
Q

Vrai ou faux : les structures visuelles centrales présentent une représentation ordonnée (carte) de l’espace visuel

A

Vrai, puisque les cadrans rétiniens sont préservées

91
Q

Vrai ou faux : l’image formé sur la rétine est une image miroir de celle que l’on perçoit

A

Faux, c’est une image produite par une double réflexion (axe X et Y)

92
Q

Qu’est ce que la vision binoculaire

A

Représente le recouvrement des champs visuels des 2 yeux

93
Q

Vrai ou faux : la vision en périphérie est binoculaire

A

Faux, elle est monoculaire

94
Q

Les informations en provenance du champ visuel gauche empruntent quel tractus visuel (droit ou gauche)

A

Le tractus droit

95
Q

Vrai ou faux : le tractus optique contient des fibres venant des 2 yeux

A

Vrai

96
Q

Quelle «vision» est perdue lors d’une lésion qui se produit avant le chiasma optique

A

Une perte de la vision de l’oeil d’origine

97
Q

Quel type d’anopsie est reliée à une lésion du chiasma optique

A

Hémianopsie bitemporale (hétéronyme)
** Perte de la vue latérale des 2 yeux

98
Q

Quelles sont les causes des hémianopsies bitemporales (2)

A
  1. À la suite d’une tumeur au niveau du chiasma optique moyen
  2. Anévrisme de l’artère communicante antérieure (au-dessus du chiasma)
99
Q

Quel type d’anopsie est reliée à une lésion du tractus optique droit

A

Hémianopsie homonyme (perte de la moitié droite du champ visuel)

100
Q

Quelles sont les causes d’une hémianopsie homonyme (5)

A
  1. AVC
  2. Traumatisme
  3. Tumeur
  4. Infection
  5. Intervention chirurgicale
101
Q

Quel est le rôle de l’anse de Meyer + dans quel lobe la retrouve-t-on

A

Envoie les informations de la partie supérieure du champ visuel controlatéral
Lobe temporal

102
Q

Quel type d’anopsie est reliée à une lésion de l’anse de Meyer

A

Hémianopsie homonyme en quadrant du champ visuel supérieur (perte du champ visuel «coin gauche» ou «coin droit»)

103
Q

Qu’est ce que les radiations optiques

A

Passé le CGL du thalamus, elles transportent des informations visuelles via 2 anses (Baum et Meyer) jusqu’au cortex

104
Q

Vrai ou faux : une lésion dans une seule radiation optique implique que seul le cadran supérieur ou inférieur respectif du champ visuel est affecté

A

Vrai

105
Q

Quel déficit du champ visuel observe-t-on lors d’une lésion dans le cortex strié

A

Une épargne maculaire (perte de la vision dans une grande étendue du champ visuel à l’exception de la vision fovéale)

106
Q

Quelle est la principale cause de l’épargne maculaire

A

Lésion corticale

107
Q

Quelle partie du cortex strié représente ces champs visuels :
1. Fovéa
2. Régions périphériques de la rétine
3. Champ visuel supérieur

A
  1. Partie postérieure
  2. Partie antérieure
  3. Au dessous de la scissure calcarine
108
Q

Vrai ou faux : le Fovéa occupe presque tout le pôle caudal du lobe occipital

A

Vrai

109
Q

Que sépare la scissure calcarine

A

Le cortex visuel du champ supérieur vs inférieur

110
Q

Le cortex visuel a évolué pour être en mesure de faire quelles actions (3)

A
  1. Recevoir
  2. Traiter
  3. Intégrer
    l’indication visuelle qui entre au cerveau par les 2 yeux
111
Q

Vrai ou faux : l’information qui est traité dans le cortex visuel est transférée à d’autres endroits du cortex pour des analyses approfondies et l’utilisation

A

Vrai

112
Q

Quelles aires de Brodmann font partis du cortex visuel du lobe occipital

A

17 (cortex visuelle primaire, strié)
18 (cortex visuel secondaire)
19 (cortex visuel associatif; extrastrié)

113
Q

À quoi sert l’organisation en 6 couches de neurones du cortex visuel primaire strié (V1)

A

À regrouper des populations de neurones ayant en commun des profils de connexion semblables

114
Q

Quel type de cellules constituent le type cellulaire le plus abondant de V1 + quelle couche fait exception

A

Les cellules pyramidales

À l’exception de la couche 4C qui comprend des neurones étoilés épineux

115
Q

Dans quelles couches de V1 se terminent principalement les axones du CGL

A

4C et 4A du cortex

116
Q

Quelles sont les principales connexions intracorticales de V1 des axones de la couche :
A. 4C
B. 2/3
C. 6

A

A. 4B et 2/3
B. 5
C. 4C

117
Q

Vers quelles structures corticales se projettent les axones des couches du V1 :
A. 2/3 et 4C
B. 6
C. 5

A

A. V2, cortex extrastrié (V3-4-5)
B. CGL du thalamus
C. collicules supérieur (récepteurs sensoriels de la tête vers des objets d’intérêt)

118
Q

Vrai ou faux : les neurones de V1 vont répondre à un ensemble spécifique de caractéristiques visuelles

A

Vrai

119
Q

Vrai ou faux : Si le stimulus visuelle de correspond pas à la spécificité d’un neurone individuel, tous les neurones sont inhibés

A

Faux, seulement le neurone qui ne correspond pas au stimulus ne répondra pas

120
Q

Qu’est ce que l’expérience de Hubel et Wisel

A

Enregistrement par microélectrodes implantées dans le CGL du thalamus et le V1

Les réponses des neurones du CGL à d’étroits faisceaux lumineux sont semblables à celles des cellules ganglionnaires (centre/pourtour + sélectivité aux augmentation et diminution de luminance)

Les neurones du V1 n’avaient aucune réponse à ces faisceaux lumineux, ils répondent à des bandes de contraste selon une orientation particulière

121
Q

Vrai ou faux : toutes les représentations des bords (orientation des stimulus) sont présentés de façon égale dans le cortex strié

A

Vrai

122
Q

Quelles sont les 2 sensibilités préférentielles des neurones du V1

A
  1. À une direction particulière
  2. À certaines fréquences spatiales et temporelles
123
Q

Vrai ou faux : les sensibilités spécifiques des neurones de V1 sont à la base du codage efficace qui maximise la quantité des informations codées tout en gardant la redondance au minimum

A

Vrai

124
Q

Les neurones disposés le long de l’axe radial de V1 ont-ils des orientations préférées semblables ou différentes

A

Semblable : ils ont des champs récepteurs centrés sur la même région du champ visuel

125
Q

Les neurones disposés le long de l’axe tangentiel de V1 ont-ils des orientations préférées semblables ou différentes

A

Des orientations préférées qui se décalent de façon progressives (donc différentes!) = progression des propriétés de leur champ récepteur

126
Q

Vrai ou faux : le CGL du thalamus reçoit des afférences des 2 yeux qui se mélangent avec d’être relayés vers la couche 4 de V1

A

Faux, les afférences de chaque oeil restent confinées dans des couches distinctes

127
Q

À quel endroit se produit le mélange des afférences des 2 yeux

A

Dans le cortex strié : les neurones de la couche 4 envoient leurs axones vers les autres couches = convergence des afférences sur les mêmes neurones individuels (décalage continu de la dominance oculaire)

128
Q

Qu’est ce qui est à la base de la stéréoscopie (sensation de profondeur)

A

La réunion des afférences venant des 2 yeux

129
Q

Dans quelle structure du cerveau se fait la division des différentes voies visuelles vers V1

A

CGL du thalamus

130
Q

Pourquoi divise-t-on les informations issues de classes distinctes de cellules ganglionnaires en différentes voies visuelles

A

Pour :
1. Détection des couleur
2. Détection de la forme des objets
3. Détection de la vitesse et du déplacement des objets

131
Q

Les couches 1-4-6 du CGL reçoivent leurs inputs de quelle rétine? et les couches 2-3-5?

A

1-4-6 : rétine nasale controlatérale
2-3-5 : rétine temporale ipsilatérale

132
Q

Vrai ou faux : les couches du CGL se différencie aussi par la taille de leurs neurones

A

Vrai

133
Q

Qu’est ce que la couche Magnocellulaires et la couche Parvocellulaires (CGL)

A

M : 2 couches ventrales du CGL contenant des neurones de grande taille
P : 4 couches dorsales du CGL contenant des neurones de petite taille

134
Q

Dans quelles couches du CGL se terminent les cellules ganglionnaires de type M vs P

A

M : couches magnocellulaires
P : couches parvocellulaires

135
Q

À quel endroit dans le cortex strié se terminent les projections des neurones des couches parvocellulaires vs magnocellulaires

A

P : couche inférieur de la couche 4C (4C-bêta)
M : couche supérieure de la couche 4C (4C-alpha)

136
Q

Caractéristiques des cellules ganglionnaires M (7)

A
  1. Corps cellulaires et dendrites plus étendus
  2. Axone de plus gros calibre
  3. Champs récepteur plus étendus
  4. Vitesse de conduction élevée
  5. Répondent de manière phasique (transitoire)
  6. Ne transmettent pas de signaux sur les couleurs
  7. Importante pour les tâches à résolution temporelle élevée
137
Q

Caractéristiques des cellules ganglionnaires P (7)

A
  1. Corps cellulaires et dendrites moins étendus
  2. Axones de petit calibre
  3. Champs récepteurs moins étendus
  4. Petite vitesse de conduction
  5. Répondent d’une manière tonique (soutenue)
  6. Capable de transmettre des informations sur les couleurs (sensibles aux longueurs d’ondes)
  7. Importante pour la vision à haute résolution
138
Q

Effet d’une lésion sur la voie Magnocellulaire vs Parvocellulaire

A

M : Réduction de l’aptitude à détecter des mouvements rapides
P : Perte d’acuité visuelle et de perception des couleurs

139
Q

Quel est le rôle de l’aire temporale moyenne et de l’aire V4 concernant le traitement des informations visuelles

A

MT : direction du déplacement
V4 : réponses aux couleurs

140
Q

Vrai ou faux : des études d’imagerie cérébrale chez l’humain ont permis d’évaluer la disposition des aires visuelles chez l’humain

A

Vrai

141
Q

Quel est l’effet d’une lésion affectant l’aire temporale moyenne (MT)

A

Akinétopsie cérébrale : incapacité de voir les objets en mouvement

142
Q

Quel est l’effet d’une lésion affectant l’aire V4

A

Achromatopsie cérébrale : incapacité de voir le monde en couleur

143
Q

Quelles sont les 2 voies du cortex extrastrié qui distribuent les informations vers les cortex associatifs du lobe temporal et pariétal

A
  1. Voie ventrale (voie du quoi) allant vers le lobe temporal
  2. Voie dorsale (voie du où) allant vers le lobe pariétal
144
Q

Quels sont les rôles dans le traitement de l’information visuelle des lobes temporal vs pariétal

A

T : vision détaillée des formes et reconnaissance des objets
P : analyse du mouvement, reconnaissance des relations de position entre les objets de la scène visuelle