Cours 6 Flashcards
Qu’entend-on par « relations interpersonnelles » dans le contexte du texte ?
Les relations interpersonnelles désignent les interactions directes entre individus, qui constituent le principal canal par lequel nous exprimons notre relation à l’environnement social. Elles se manifestent notamment via l’affiliation, l’attraction, et l’établissement de liens intimes, et elles se font par l’intermédiaire de contacts individuels plutôt qu’avec des groupes ou institutions de manière abstraite.
Quels sont les besoins affiliatifs évoqués dans le texte ?
Le besoin d’attachement (créer un lien émotionnel dès la naissance)
Le besoin d’intégration sociale (se sentir accepté dans un groupe)
Le besoin de validation (être rassuré sur ce que nous sommes)
Le besoin de soutien (aide émotionnelle ou matérielle)
Le besoin de guidance (être encadré et conseillé)
Le besoin de se sentir important et indispensable
Comment l’empathie influence-t-elle nos interactions selon le texte ?
L’empathie, définie comme la capacité à adopter le point de vue de l’autre, facilite les interactions, surtout lorsque l’autre nous ressemble. Elle demande un processus de décentration (sortir de sa propre perspective) pour comprendre les émotions et les pensées de l’autre, ce qui est essentiel pour construire des liens authentiques.
Quels sont les principaux déterminants de l’attraction interpersonnelle présentés ?
Remarquer l’autre : L’individu doit capter notre attention en répondant à nos besoins ou en présentant une originalité modérée.
La proximité : La fréquence et la facilité des interactions (en raison de la proximité physique) favorisent le lien.
La familiarité : L’effet de simple exposition renforce l’attirance.
La beauté physique : Les personnes physiquement attirantes bénéficient souvent d’un biais positif.
La similitude et la complémentarité : La similitude dans les valeurs facilite la cohérence, tandis que la complémentarité peut combler certaines lacunes entre partenaires.
Quelle différence le texte fait-il entre la similitude et la complémentarité dans les relations ?
Similitude : Elle implique des points communs (valeurs, croyances, intérêts) qui permettent une harmonie et une compréhension mutuelle dans la relation.
Complémentarité : Elle concerne des différences qui s’équilibrent, où chaque partenaire apporte des compétences ou des qualités que l’autre ne possède pas, permettant ainsi de combler certaines faiblesses.
Qu’enseigne la théorie triangulaire de l’amour de Sternberg ?
L’intimité : La connexion émotionnelle et le partage.
La passion : L’attraction physique et l’excitation.
L’engagement : La décision consciente de maintenir la relation à long terme.
Quels sont les trois styles d’attachement décrits dans le texte et quelles en sont les caractéristiques principales ?
Attachement sécure : Confiance en soi et en autrui, permettant des relations équilibrées et autonomes.
Attachement anxieux-ambivalent : Forte dépendance affective, peur de l’abandon et recherche constante de validation.
Attachement évitant : Tendance à éviter l’intimité pour préserver une autosuffisance émotionnelle, résultant d’expériences précoces où les besoins n’étaient pas suffisamment satisfaits.
Comment la théorie de l’échange social explique-t-elle la dynamique des relations ?
Selon cette théorie, nous évaluons nos relations en fonction des coûts et des bénéfices qu’elles nous procurent (émotionnels, temporels, sociaux, financiers). Nous sommes enclins à rester dans une relation tant que les bénéfices surpassent les coûts, et divers facteurs (comme l’absence d’alternatives ou l’investissement passé) influencent cette évaluation.
Quelles sont les deux formes d’amour distinguées par la théorie de Berscheid et Walster ?
L’amour passion : Caractérisé par une forte excitation, une intensité émotionnelle et physique, mais souvent éphémère et associée à une peur de perdre l’autre.
L’amour affection (ou complice) : Basé sur la confiance, le respect, et une connexion émotionnelle profonde, ce type d’amour est plus stable et durable.
Comment le texte définit-il la solitude et quels en sont les facteurs déterminants ?
La solitude est définie comme l’état de manque et d’insatisfaction ressenti lorsqu’il existe un écart entre les relations sociales désirées et celles effectivement vécues. Les facteurs influençant ce sentiment incluent :
L’état matrimonial (les personnes seules, célibataires ou divorcées, sont plus à risque)
Le soutien social (un réseau solide atténue la solitude)
La qualité de l’attachement et l’estime de soi
L’âge, puisque les jeunes adultes et les personnes âgées sont plus susceptibles de se sentir seules
Quelle est la différence entre solitude objective et sentiment de solitude ?
Une personne peut être objectivement seule (peu ou pas d’interactions sociales) sans ressentir de solitude si cette situation correspond à ses attentes.
À l’inverse, une personne entourée de proches peut ressentir un profond sentiment de solitude si ses relations ne répondent pas à ses besoins émotionnels et affectifs.
Pourquoi la solitude peut-elle être ressentie aussi intensément qu’une douleur physique ?
Des études montrent que la solitude active les mêmes zones du cerveau que la douleur physique. Cette réaction pourrait être une adaptation évolutive, nous poussant à rechercher la connexion sociale pour assurer notre survie.
Comment la qualité de l’attachement influence-t-elle le sentiment de solitude ?
Un attachement sécurisant favorise des relations épanouissantes et réduit le sentiment de solitude.
Un attachement insécurisé (anxieux ou évitant) peut rendre plus difficile l’établissement de liens stables, amplifiant ainsi la solitude.
Comment la proximité influence-t-elle l’attraction interpersonnelle ?
La proximité physique augmente les chances d’interactions fréquentes, ce qui favorise la familiarité et donc l’attraction. C’est l’effet de simple exposition : plus on est en contact avec une personne, plus on a de chances de l’apprécier.
Quels sont les effets négatifs de la solitude prolongée sur la santé mentale et physique ?
Une augmentation du stress et de l’anxiété
Un risque accru de dépression
Une baisse de l’estime de soi
Des effets physiologiques tels qu’une pression artérielle élevée et un affaiblissement du système immunitaire
Pourquoi les jeunes adultes et les personnes âgées sont-ils plus vulnérables à la solitude ?
Les jeunes adultes : Ils vivent des transitions importantes (études, premier emploi, déménagements), ce qui peut les éloigner de leurs cercles sociaux habituels.
Les personnes âgées : Elles font face à des pertes relationnelles (décès d’amis, retraite, éloignement familial) et à des difficultés de mobilité qui limitent les interactions sociales.
En quoi l’estime de soi joue-t-elle un rôle dans la perception de la solitude ?
En quoi l’estime de soi joue-t-elle un rôle dans la perception de la solitude ?
Comment les besoins relationnels évoluent-ils avec l’âge ?
Adolescence et début de l’âge adulte : Les jeunes recherchent davantage de relations nombreuses et diversifiées pour développer leurs compétences sociales.
Âge adulte et vieillesse : La qualité des relations devient plus importante que la quantité, avec une préférence pour des liens plus profonds et significatifs.
Quels sont les éléments clés de l’amour selon Sternberg et comment interagissent-ils ?
L’intimité (connexion émotionnelle et partage).
La passion (attirance physique et excitation).
L’engagement (volonté de maintenir la relation à long terme).
Selon la combinaison de ces éléments, différents types d’amour émergent (ex. amour passionné, amour complice, amour accompli).
Pourquoi certaines personnes restent-elles dans une relation insatisfaisante selon la théorie de l’échange social ?
Selon cette théorie, les individus évaluent les coûts et les bénéfices d’une relation. Ils peuvent rester dans une relation insatisfaisante si :
Les coûts de la rupture sont trop élevés (financiers, émotionnels, sociaux).
Ils perçoivent peu ou pas d’alternatives meilleures.
L’investissement passé dans la relation est trop important pour être abandonné.
