Cours 6 Flashcards

1
Q

Comment évaluer le risque ?

A
  • Identification des facteurs statiques et dynamiques de risque ;
  • Niveau de probabilité d’une récidive ;
  • Nature probable de la récidive (fréquence, sévérité, victimes potentielles) ;
  • Signes annonciateurs de la récidive ;
  • Circonstances susceptibles d’influencer sur le moment d’occurrence de la récidive.
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2
Q

QU’EST-CE QUE ÉVALUATION DU RISQUE DE RÉCIDIVE ?

A

L’évaluation du risque estime la probabilité qu’un événement indésirable (criminelle) futur se produise.

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3
Q

Quand faut-il évaluer le risque de récidive ?

A

Lors de
son retour en communauté.

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4
Q

Qu’implique l’évaluation du risque de récidive ?

A

Implique la collecte d’informations systématiques visant à déterminer le risque que présente une personne d’agir des comportements violents

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5
Q

Qui est sollicité pour évaluer le risque de récidive ?

A

Les experts sont appelés à se prononcer sur la probabilité de récidive de la personne évaluée

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6
Q

Sur quoi doivent-ils fonder leur décision ?

A

En fonction d’un ensemble de variables préalablement connues, en indiquant les limites de la période à laquelle on fait référence

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7
Q

Qu’est-ce qu’une évaluation du risque de récidive ne permet PAS de faire ?

A
  1. L’évaluation du risque de récidive ne permet pas d’estimer la probabilité qu’un individu commette une première infraction, mais plutôt la probabilité de perpétrer une seconde infraction
  2. Ce type d’évaluation ne permet pas de déterminer la culpabilité de l’évalué, mais d’identifier les facteurs qui augmentent et diminuent sa vulnérabilité à agir un acte d’agression sexuelle à nouveau.
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8
Q

Quels sont les types de récidive ?

A
  1. Récidive sexuelle
  2. Récidive violente non sexuelle
  3. Récidive violente
  4. Récidive non sexuelle non violente
  5. Récidive générale ou totale
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9
Q

Qu’est-ce que la récidive sexuelle ?

A

Toutes les infractions à caractère sexuel (p. ex. incitation à des contacts sexuels, exhibitionnisme, agression sexuelle, consultation de pornographie juvénile, etc.).

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10
Q

Qu’est-ce que la récidive violente non sexuelle ?

A

L’ensemble des infractions contre la personne qui ne sont pas de nature sexuelle (p. ex. agression armée, voies de fait, homicide, etc.)

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11
Q

Qu’est-ce que la récidive violente ?

A

Cela comprend la récidive sexuelle et la récidive violente non sexuelle.

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12
Q

Qu’est-ce que la récidive non sexuelle non violente ?

A

Cela comprend toutes les infractions non sexuelles et non violentes. Les infractions en cause concernent les biens (p. ex. vandalisme, vol, introduction par effraction), celles liées aux drogues (p. ex. possession ou vente de stupéfiants) et celles contre l’administration de la justice (p. ex. bris de conditions, entrave, méfait public, omission de se conformer, etc.).

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13
Q

Qu’est-ce que la récidive générale ou totale ?

A

Cela comprend l’ensemble des types de récidives nommées précédemment, donc les délits de tous types

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14
Q

Que sont les facteurs de risque ?

A

Caractéristiques actuelles ou passées du délinquant qui augmentent la probabilité de récidive

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15
Q

Quelles sont les catégories de facteurs de risque ?

A
  • Prédicteurs statiques
  • Prédicteurs dynamiques stables
  • Prédicteurs dynamiques aigus
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16
Q

Que sont les prédicteurs statiques ?

A

Variables qui ne changent pas dans le temps et qui permettent l’évaluation du risque de récidive (suggère un risque à long terme)

17
Q

Que sont les prédicteurs dynamiques stables ?

A

Caractéristiques persistantes de fonctionnement (trais ou états) mais variables qui peuvent changer dans le temps et qui permettent d’évaluer à la fois le risque de récidive (court et moyen terme) mais aussi les changements possibles au niveau du risque (BESOINS CRIMINOGÈNES)

18
Q

Que sont les prédicteurs dynamiques aigus ?

A

Facteurs proximaux de la récidive. Ils représentent des changements rapides dans la condition de AS ou dans son environnement.

19
Q

Quelle est évaluation du risque de récidive criminelle considérée ?

A

reconnue comme une étape essentielle à tout processus de réhabilitation

20
Q

Que permet de faire l’évaluation du risque de récidive criminelle ?

A
  • Orienter les mesures de détermination de la peine et de supervision
  • Moduler la démarche de réhabilitation qui sera mise en place par les intervenants.es / cliniciens.nes
  • Adapter l’intensité des interventions au niveau de risque du délinquant augmente l’efficacité de celles-ci.
21
Q

Que se passe-t-il si l’on impose des interventions intenses à des délinquants présentant un risque élevé de récidive ?

A

récidivent moins que ceux qui bénéficient d’interventions minimales

22
Q

Que se passe-t-il si l’on impose des interventions intenses à des délinquants présentant un faible risque de récidive ?

A

récidivent plus que ceux qui bénéficient d’interventions minimales

23
Q

Quelles sont les bonnes pratiques en matière d’interventions ?

A
  • Orienter les interventions en fonction des besoins criminogènes du délinquant et des sphères de vie problématiques qui augmentent son risque de récidive.
  • Mieux gérer les dépenses/coûts associées à la réhabilitation/gestion des délinquants
24
Q

Quels sont les trois principes du modèle Risque-Besoin-Réceptivité (RBR) ? (Bonta & Andrews, 2007, 2010)

A
  1. Principe du risque
  2. Principe des besoins
  3. Principe de la réceptivité
25
Q

Quelles sont les idées sous-jacentes au modèle (RBR) ? (Bonta & Andrews, 2007, 2010)

A

▪ Le changement est un aspect important de la vie et il est possible chez les délinquants
▪ La modification du comportement peut être facilitée par des interventions pertinentes.
▪ L’évaluation du risque, des facteurs criminogènes et de la réceptivité jouent tous un rôle important dans le traitement efficace des délinquants.
▪ Bonne évaluation ➔ préalable à toute intervention

26
Q

Qu’est-ce que le modèle Risque-Besoin-Réceptivité (RBR) ? (Bonta & Andrews, 2007, 2010)

A
  • Théorie du comportement criminel qui comprend 3 principes de base, qui sont utilisés pour guider l’intervention efficace auprès d’auteurs de délits, y compris des auteurs d’infractions sexuelles.
  • Cadre/structure pour la prise en charge
27
Q

Qu’est-ce que le modèle RBR n’est PAS ?

A

Une modalité/approche thérapeutique

28
Q

Qu’est-ce que le principe de risque ?

A
  • QUI traiter
  • À QUI offrir le plus de services
29
Q

Qu’est-ce que le principe des besoins ?

A
  • QUOI traiter
30
Q

Qu’est-ce que le principe de la réceptivité ?

A
  • COMMENT traiter
31
Q

À quoi doit s’adapter le niveau de service ? Que pouvons-nous accomplir si l’intensité des interventions est adaptée aux besoins criminogènes du délinquant ?

A

Au risque de récidive du délinquant

Possibilité de réduire la récidive d’un délinquant si le niveau des services de traitement qui lui sont offerts est proportionnel à son niveau de risque de récidive.

32
Q

À quoi peut conduire un équilibre mal ajusté entre le niveau de service et le niveau de récidive ?

A
  • Mauvais équilibre entre niveau de risque et intensité de l’intervention
  • Ne permet pas de diminuer le risque de récidive
  • Est susceptible d’augmenter le risque de récidive
33
Q

Comment évaluons-nous les besoins (QUOI) ?

A

Évaluer les facteurs criminogènes (facteurs de risques dynamiques) et les cibler dans le traitement.

34
Q

Quels types de besoins peuvent avoir les délinquants ?

A

Les délinquants peuvent avoir de nombreux besoins nécessitant un traitement, mais ces besoins n’ont pas tous un lien avec leur comportement criminel.

35
Q

Quels sont les besoins auxquels nous devons répondre ?

A

Il faut cibler principalement les facteurs criminogènes afin d’intervenir sur ceux-ci
***Il faut tout de même prendre en compte les besoins non
criminogènes

36
Q

Que peut faire la réponse aux besoins ?

A

favorise l’élaboration d’une alliance de travail