cours 6 Flashcards
1
Q
électrocorticographie (ECoG)
A
- On fait l’enregistrement au niveau du cortex, à l’aide d’une grille qu’on va venir poser directement sur la surface pour enregistrer ce qui se passe à l’intérieur. Cette évaluation se fait en phase pré-chirurgicale et pendant l’exploration fonctionnelle chez les patients avec épilepsie pharmaco-résistante
2
Q
stéréo-électroencéphalographie (SEEG)
A
- Il faut couper une partie du cerveau pour pouvoir insérer des électrodes plus profondément et c’est fait avec l’utilisation de l’IRM et d’angiogramme pour pouvoir éviter les vaisseaux sanguins. La pénétration des électrodes dans le cerveau fait en sorte qu’on puisse obtenir des enregistrements précis d’une structure profonde, également. Par exemple, on peut évaluer la fonction de l’hippocampe. On a une utilité en contexte clinique (épileptiques pharmaco-résistants) : détection de l’origine de l’activité suivi du functional brain mapping
3
Q
différences entre intracérébraux et surface
A
- Il y a une différence selon ce qui soient invasif ou non-invasif
- L’origine neurophysiologique du signal mesurée est la même (électrodes dans le contexte clinique, mais pas les microélectrodes (enregistrement unitaire))
- Le signal iEEG a une meilleure qualité que les enregistrements de surface (+ signal – bruit)
- Le signal iEEG permet de s’intéresser à des fréquences bien plus hautes (200Hz au lieu de 90Hz)
- Avec le iEEG, il est difficile car on est imposé une limite de temps (pas d’analyse complète du cerveau, seulement des parties)
- Les sources d’artefacts sont différents (pointes critiques et inter-critiques)
4
Q
méthodes d’analyse de ECoG et SEEG
A
- On peut utiliser les mêmes méthodes qu’en EEG et en MEG, tels que les cartes temps-fréquence, l’analyse spectrale, la puissance spectrale, etc…
- Les étapes de pré-traitement, nettoyage et rejection d’artéfacts varient entre iEEG et EEG/MEG puisque les artefacts varient
- Les options de re-reférencement utilisées en iEEG dépendent du type d’enregistrement
5
Q
importance et limites des données intracrâniens
A
- Excellente résolution spatiale, temporelle et spectrale (+bruit est très faible)
- Signaux enregistrés chez des patients (limité), mauvaise couverture spatiale du cerveau humain (limitation pour les analyses des réseaux), les implantations sont hétérogènes à travers les participants (difficile de faire une analyse de groupe)