cours #6 Flashcards
QCM 1
Quel énoncé est vrai concernant Thomas Hobbes
a) Selon Hobbes, l’homme est fondamentalement bon, c’est la société qui le corrompt.
b) Fervent défenseur de l’utilitarisme, il s’opposait à la monarchie absolue.
c) C’était un pessimiste dans la mesure où il considérait que l’homme était un loup pour l’homme.
d) Il pensait que l’être humain avait accès au libre-arbitre.
e) Tous ces éléments sont vrais
c) C’était un pessimiste dans la mesure où il considérait que l’homme était un loup pour l’homme.
QCM2
Philosophe britannique contemporain de David Hume, Thomas Reid est reconnu comme étant le fondateur de l’école écossaise du sens commun. À partir des prochains énoncez, identifiez lequel des éléments suivants est faux concernant Thomas Reid
a) Il adhérait au réalisme naïf
b) Il adhérait au réalisme direct
c) On le considère comme un rationalisme
d) Il accordait une grande importante aux sens et à l’expérience du monde sensible
e) Toutes ces réponses sont vraies
c) On le considère comme un rationalisme
QCM 3
Brillant philosophe du siècle des Lumières, Kant a exercé une influence considérable sur l’idéalisme allemand, la philosophie analytique, la phénoménologie, la philosophie moderne, et la pensée critique en général. À partir des énoncés suivants, identifiez celui qui est faux.
a) Kant croyait que les expériences comme l’unité, la causalité, le temps et l’espace ne pouvaient dériver de l’expérience sensorielle et
b) Il suggérait l’existence de catégories de pensées innées.
c) Kant croyait que la moralité devrait être gouvernée par l’impératif catégorique.
d) Selon Kant, nous ignorons tout du « nooumena » et nous ne connaissons que les apparences « phenomena », lesquelles sont régies et modifiées par les catégories de pensées.
e) Tous ces éléments sont vrais
e) Tous ces éléments sont vrais
QCM 4
À travers sa pensée critique, l’influence de Baruch Spinoza fut si considérable, tant auprès de ses contemporains qu’à travers les penseurs ultérieurs, qu’on le considère encore aujourd’hui comme un penseur central dans l’histoire de la philosophie. À partir des énoncés suivants, identifiez celui qui ne correspond pas à la pensée de Spinoza.
a) Spinoza adhérait à une vision de Dieu non-anthropomorphique que l’on considère comme panthéiste
b) Comme les empiristes, Spinoza a une vision hédoniste de nos comportements
c) Inquiet des positions déterministes imposées par ses contemporains, Spinoza était un fervent défenseur du libre-arbitre
d) Spinoza croyait que notre compréhension de Dieu devait se faire à travers la science.
e) Tous ces éléments sont vrais
c) Inquiet des positions déterministes imposées par ses contemporains, Spinoza était un fervent défenseur du libre-arbitre
QCM 5
Vous rencontrez Gino, chez lui, dans le cadre de vos recherches sur les croyances religieuses. Ce dernier vous dit qu’il ne croit en rien sauf en les données probantes issues de la littérature scientifique. En effet, durant votre entrevue avec lui, vous remarquez que beaucoup de décorations portant sur des études méta-analytiques figurent sur ses murs. Gino dit même avoir un petit autel sur lequel il prie en pensant à tous les laboratoires de recherche du monde. Sur quoi se basent les croyances de Gino et avec quel philosophe serait-il très heureux d’aller prendre un café ?
a) Le positivisme, Schopenhauer
b) L’empirisme, Schopenhauer
c) Le sadomasochisme, Marquis de Sade
d) Le scientisme, Auguste Comte
e) Le positivisme, Emmanuel Kant
d) Le scientisme, Auguste Comte
QCM 6
Alors que vous étiez étudiant au Cégep, vous avez vite appris que les sciences humaines étaient parfois dépeintes comme les « sciences vacances » ou les « sciences molles ». En effet, vos collègues qui étudiaient en sciences de la nature ou en sciences médicales pouvaient rire de vos débats philosophiques entourant l’anthropologie, la géographie ou la psychologie. Beaucoup d’entre eux vous disaient à quel point les sciences humaines étaient trop simples et donc faciles à comprendre; que les sciences humaines n’étaient que du gros blabla jargonneux sans aucune réelle valeur scientifique.
Après avoir suivi tous ces cours de méthodologie en recherche scientifique, ces cours de statistiques et d’épistémologie lors de votre BAC en psychologie, vous réalisez maintenant à quel point vos soi-disant « amis » étaient « dans le champ » et votre désir incessant de vengeance, celui qui vous ronge l’esprit depuis ces années de collège, à travers ces pulsions incessantes vous menant à l’idée de les remettre à leur place devant leur « petitesse » dans laquelle se pavane cette certitude si pathétique dans laquelle leur « étroitesse d’esprit » ne fait que refléter ce manque total de curiosité intellectuelle les ayant mené à dénigrer l’objet sincère qui anime votre soif de connaissance, vous réfléchissez à la meilleure façon de pouvoir les remettre à leur place lorsque vous en aurez l’occasion (dans la non-violence bien entendu).
En respectant la conceptualisation et l’idée derrière la hiérarchie des sciences proposée par Auguste Comte, lequel de ces arguments vous semble valide, au point où vous pourriez l’utiliser pour leur démontrer que la psychologie peut également être considérée comme une discipline scientifique crédible? Identifier l’argument valide parmi ceux-ci.
a) La sociologie (et toutes les sciences humaines s’y rattachant) sont plus flexibles que les sciences naturelles, ce qui leur permet un éloignement des dogmes religieux en vigueur (donc plus de neutralité scientifique)
b) Les mathématiques sont peut-être beaucoup plus complexes que la psychologie ou la sociologie, mais le fait qu’elles soient moins spécifiques démontre une tendance au réductionnisme propre aux sciences rationalistes.
c) Les sciences humaines sont beaucoup plus complexes que les sciences pures et les mathématiques. Si on reproche parfois aux sciences humaines de manquer de spécificité, ce n’est pas tant pour leur manque de rigueur scientifique, mais plutôt parce que leur interdépendance envers les sciences pures entraîne davantage de flexibilité au niveau de leurs interprétations.
d) Les mathématiques et la physique sont peut-être plus flexibles et complexes que les sciences humaines, mais comme leur objet d’étude ne se prête pas toujours à l’observation publique et que leurs fondements épistémiques davantage rationalistes, ces dernières démontrent de sérieuses faiblesses sur le plan empirique positiviste.
e) Malheureusement, il n’existe aucun argument valide, vos amis ont toujours eu raison. Le fait que les sciences soient hiérarchisées démontre bien la faiblesse épistémique des sciences humaines. La psychologie n’est pas une discipline scientifique et même si ça devait être le cas, les sciences fortes seront toujours en haut de la pyramide étant donné leur flexibilité. Vous avez perdu 3 années de votre vie à étudier un truc pas fiable du tout et vous êtes présentement en train de passer un examen qui vous rappelle que vous avez fait de mauvais choix de carrière.
c) Les sciences humaines sont beaucoup plus complexes que les sciences pures et les mathématiques. Si on reproche parfois aux sciences humaines de manquer de spécificité, ce n’est pas tant pour leur manque de rigueur scientifique, mais plutôt parce que leur interdépendance envers les sciences pures entraîne davantage de flexibilité au niveau de leurs interprétations.