Cours 6 Flashcards

1
Q

Quelle est l’une des avancées majeures de la période de 2-3 ans sur le plan cognitif ?

A

L’apparition de la capacité à utiliser la représentation symbolique (ou pensée représentationnelle)

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2
Q

C’est quoi la représentation symbolique/représentationnelle ?

A

L’utilisation d’idées, d’images, ou d’autres symboles pour représenter des objets ou des évènements.

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3
Q

Par quelle capacité cognitive est souvent observé la capacité représentationnelle ?

A

L’utilisation du LANGAGE

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4
Q

Je suis un système abstrait de symboles arbitraires pouvant se combiner de multiples façons et qui sont gouvernés par des règles afin de communiquer de l’information.

A

Langage

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5
Q

Je correspond aux règles pour combiner les sons et en faire des mots (hibou vs. bouhi)

A

Phonologie

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6
Q

Nous sommes des sons contrastés les uns des autres qui peuvent changer la signification d’un mot.

(é-è ; u-eu-ou ; b-p) : sœur vs sourd, nouilles vs nuit

A

Phonèmes

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7
Q

V ou F: Les phonèmes sont universelles et sont partagées dans toutes les langues.

A

Faux ! Chaque langue a ses propres phonèmes.

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8
Q

Je correspond aux plus petites unités signifiantes d’une langue. Unité signifiante en elle-même.

A

Morphèmes

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9
Q

Je correspond aux règles pour combiner des morphèmes afin de former ou modifier des mots.

(Beau, vert, jaune VS [bras], [bras]ssée)

A

Morphologie

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10
Q

Je correspond à la signification des mots et des phrases.

Ex d’erreur : Cet homme vient d’accoucher.

A

Sémantique

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11
Q

Je correspond aux règles pour organiser les mots et en faire des phrases.

Ex: maman aime papa ; papa aime maman (sens différent) ; papa maman aime (aucun sens)

A

Syntaxe

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12
Q

Je correspond aux régions qui gouvernent la conversation et l’utilisation sociale du langage.

Ex: patron [vous] vs meilleur ami [tu]

A

Pragmatique

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13
Q

Les enfants ont besoin à la fois d’habilités expressives ET réceptives pour avoir une conversation.

À quoi correspondent ces habiletés ?

A

Habiletés expressives : habileté de langage utilisé pour exprimer des idées en mots (production)

Habiletés réceptives : Habiletés de langage utilisées pour comprendre ce que les autres personnes disent (compréhension)

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14
Q

V ou F: Les habiletés expressives tend à précéder les habiletés réceptives.

A

Faux, c’est le contraire. Les enfants tendent à comprendre plus ce qui sont capable de dire.

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15
Q

Comment les vocalisations des bébés évoluent pour finir d’être capable de dire leur premier mot ?

Énumère les 4 stades de la période de vocalisation prélinguistique pendant la 1ère année.

[2 mois] :
[6 mois] :
[8-10 mois] :
[Vers 1 an] :

A

[2 mois] : Gazouillements de voyelles allongées (pour exprimer le plaisir)

[6 mois] : Babillage/arrangements de syllabes : ma-ma-ma ; ka-pa-ta

[8-10 mois] : Babillage de conversation/ production des SONS de la langue de ses parents et reproduction de PATRONS SONORES vocaux (intonation de question vs affirmation)

[Vers 1 an] : Apparition des premiers mots

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16
Q

Quels sont les 2 styles d’apprentissage du langage ?

A

Style référentiel : Les mots réfèrent aux objet et et évènements (noms : lit, jus, fête)

Style expressif : Les mots réfèrent aux formules sociales ou comportements (bye, merci, dodo)

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17
Q

Quels facteurs influencent qu’un enfant adopte soit le style référentiel ou soit le style expressif ?

A

Les facteurs familiaux (style de langage des parents)

Les facteurs culturels (ex: maman qui insiste que son kid dit merci)

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18
Q

Quand est-il possible d’observer la poussée de vocabulaire, soit l’augmentation soudaine dans l’acquisition des mots ?

A

Vers 18 mois, mais il y a d’ÉNORMES variations autour des moyennes.

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19
Q

Une avancée importante se produit lorsque l’enfant découvre que chaque chose porte un nom, ça crée beaucoup de curiosité !

1) Quelle est la première étape pour apprendre les mots ?
2) Quel type d’erreur peut être occasionnée lors de cette première étape ?

A

1) Extraire les mots du flot du discours : mettre les limites entre les mots au bon endroit.
2) Erreurs de segmentation (erreurs dans la distinction dans les limites entre les mots dans les phrases)

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20
Q

L’une des choses qui contribue à l’augmentation rapide du vocabulaire est l’attention conjointe. C’est quoi ?

A

La tendance des enfants en apprentissage du langage et de leurs partenaires de conversation adultes à porter attention aux mêmes choses … Les enfants exposés à l’attention conjointe fréquemment voient leur langage se développer plus rapidement («tu regarde le lapin» ; «as-tu faim?»)

Ça se manifeste vers :

  • 3-4 mois : Tendance à suivre le regard de l’adulte
  • 10-11 mois : L’enfant réalise que la direction du regard de quelqu’un procure de l’information importante.
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21
Q

Je suis la capacité de l’enfant dès 2 ans à utiliser des indices contextuels pour inférer de façon rapide et relativement exacte la signification d’un mot non-familier.

Ex: «donne-moi la tasse, pas le napperon» (tasse c’est ça alors napperons doit être ça)

A

La détection rapide

22
Q

Pourquoi est-il important de faire attention aux erreurs dans l’apprentissage des mots ?

A

Parce que ça renseigne sur le processus cognitif pendant l’apprentissage.

23
Q

1) Je suis l’erreur caractérisé par l’usage trop restreint d’un mot.
Ex: Appeler les camions-jouet «camions», mais pas les véritables camions sur la route.

2) Je suis l’erreur caractérisée, au contraire, par l’usage trop global d’un mot.
Ex: Appeler un autobus «camion»

A

1) Sous-extension

2) Sur-extension

24
Q

Pourquoi les enfants font souvent intentionnellement l’erreur de la sur-extension ?

A

Parce que c’est la meilleure approximation parmi le mots que l’enfant connaît.

Ex: «camion» c’est le mot le plus proche qu’il connaît pour désigner le mot «autobus».

25
Q

Les 1ers mots des enfants sont généralement des _____________ .

A

Morphèmes (ex: papa, chat, soulier, lait, jus, …)

26
Q

Nous sommes les unités de la langue qui ont peu de signification en soi, mais qui changent la signification des mots et des phrases.

Exemples :
[pluriels irréguliers] : lion-lions ; cheval-chevaux (pas chevals)
[féminin] : animateur-animatrice ; courageux-courageuse (pas couragice)
[contraires] : possible - impossible
, contraires, etc.

A

Morphèmes grammaticaux.

27
Q

Le développement morphologique démontre que l’apprentissage du langage implique l’apprentissage des règles, non seulement une accumulation de connaissances «par cœur».

Toutefois, il arrive aux enfants de sur-appliquer ces règles morphologiques à des mots qui constituent une exception à cette règle.

Donne un exemple de ce type d’erreur.

A

Un lion, une lionne DONC un dindon, une dindonne

28
Q

[RÉSUMÉ]
A) Quelles sont les étapes d’apprentissages des mots ?

B) Quelles sont les erreurs rencontrés lors de ces étapes ?

C) Quelles «techniques» permettent de favoriser l’apprentissage des mots ?

A

A)

  1. Segmenter les mots dans un flot de discours
  2. Apprendre les règles morphologiques

B)

  • Erreurs de segmentation
  • Sous-extension
  • Sur-extension
  • Sur-application des règles morphologiques

C)
> Attention conjointe
> Détection rapide

29
Q

Vers 18-24 mois, les petits commencent à assembler des mots (2-3, puis de plus en plus)

1) Les premières phrases prennent habituellement la forme de ____________.
2) C’est quoi ?

A

1) discours télégraphique
2) C’est le style de discours dans lequel les mots non essentiels à la signification de la phrases (articles, conjonctions, prépositions) sont omis.

Ex: Moi veux jus, Papa maison

30
Q

1) Je suis l’ensemble des catégories de mots dans une langue qui remplis des fonctions similaires dans la construction de phrases.
2) Nous précisons comment les mots appartenant à différentes [1] peuvent de combiner pour faire des phrases.

Ex: «Léo aime Papa ; Papa aime Léo VS Il aime papa ; Papa aime il» (savent que ça ne se dit pas)

A

1) Classe

2) Les règles de syntaxes

31
Q

Apprendre comment les règles pour construire les phrases fonctionne est un défi énorme. Et pourtant, tous les enfants réussissent à ___________ et __________ ces règles à partir du discours qu’ils entendent autour d’eux.

Cette information est entreposée dans leur mémoire ____________.

Ce n’est que des années plus tard, à l’école primaire et secondaire, que les enfants comprennent consciemment (mémoire ____________ ) ce qu’ils ont appris inconsciemment.

A

Apprendre comment les règles pour construire les phrases fonctionne est un défi énorme. Et pourtant, tous les enfants réussissent à [extraire] et [généraliser] ces règles à partir du discours qu’ils entendent autour d’eux.

Cette information est entreposée dans leur mémoire [procédurale].

Ce n’est que des années plus tard, à l’école primaire et secondaire, que les enfants comprennent consciemment (mémoire [déclarative]) ce qu’ils ont appris inconsciemment.

32
Q

Aucun langage animal ne se compare à la complexité du langage humain. Vu que c’est aussi facile pour nous d’apprendre quelque chose d’aussi complexe, ça doit être parce qu’on vient au monde avec des outil innés qui facilitent notre apprentissage du langage.

1) Quelle théorie supporte cela ?
2) Selon Chomsky, quelle explication biologique expliquerait ce phénomène ? De quel outils parle-t-on en fait ?

A

1) La théorie nativiste
2) Selon Chomsky, une partie du cerveau est spécialement adaptée pour l’apprentissage du langage pcq le langage a évolué en même temps que le cerveau humain.

33
Q

Je suis le système d’habileté innés qui aide les enfant à comprendre aisément les règles de base du langage humain.

A

L’équipement d’acquisition du langage

34
Q

Quels sont les résultats de recherche à l’appui de la perspective de Chomsky (théorie nativiste) ?

A

1) Il y a des aires du cerveau spécialisées pour le langage :
- Aire de Broca
- Aire de Wernicke
(Quand affectées par traumatisme crânien, le langage est affecté)

2) Études génétiques (jumeaux)

35
Q

Vrai ou Faux : L’aire de Broca et de Wernicke contrôlent tout le langage.

A

Faux, il y a une relation complexe entre les structures du cerveau et n’importe quelle compétence. Il y a une coopération de nombreuses régions.

36
Q

Quel est le consensus actuel par rapport à la théorie nativiste ?

A
  • Les facteurs innés sont insuffisants pour expliquer le développement du langage
  • Les facteurs environnementaux contribuent aussi au développement du langage
37
Q

Quelle perspective est venue après la perspective nativiste ? Elle consiste à quoi ?

A

La perspective interactionniste : un environnement social riche permet d’actualiser la tendance innée des enfants à apprendre une langue.

38
Q

En quoi consiste le discours destiné à l’enfant (infant-directed speech) ?

A

Ce sont les modifications que les adultes font spontanément à leur langage lorsqu’ils s’adressent à des petits :

  • Simplification grammaticale , phrases courtes
  • Voix plus haute (bébés entendent mieux les sons aigus), prononciation claire
  • Répétition des mêmes mots dans plusieurs contextes (pour que l’enfant consolide bien son apprentissage du mot)
39
Q

Nomme d’autres influences bénéfiques sur le développement du langage (4).

A

1) Parler à l’enfant (même avant qu’il ne puisse répondre)
2) Conversation parent-enfant
3) Lecture de livres avec l’enfant
4) La sensibilité et la synchronie parentale (favorable à la relation d’attachement & le développement cognitif)

40
Q

Selon Piaget, la grande avancée cognitive de la période 18-24 mois, puis 2-3 ans, est l’émergence de la _________________ (capacité à utiliser une chose pour en représenter une autre qui n’est pas là)

A

Pensée représentationnelle/symbolique

41
Q

Nomme deux manifestations des capacités représentationnelle (autre que le langage).

A

1) Jeu symbolique

2) Relations entre les symboles et la réalité

42
Q

C’est quoi le jeu symbolique ?

A

C’est un jeu lors duquel les enfants font semblant de faire quelque chose.

43
Q

Dans la période avant 2 ans jusqu’à 3 ans, il y a une évolution du jeu symbolique. Il évolue de quelles manières ? (3)

A

1) De plus en plus éloigné de la réalité
2) De moins en moins égocentrique
3) De plus en plus complexe et social

44
Q

Le jeu symbolique devient de plus en plus éloigné de la réalité. Explique cette évolution …

  • Avant 2 ans :
  • Dès 2 ans :
  • Dès 3 ans :
A
  • Avant 2 ans : Le jeu symbolique se fait avec des objets réalistes (poupées, petits animaux, ustensiles)
  • Dès 2 ans : Le jeu symbolique se fait avec des objets substituts (oreiller = bébé, bloc = voitures, balai = cheval)
  • Dès 3 ans : La plupart des enfants comprennent qu’un objet substitut peu avoir différentes fonctions dans différents scénarios (légo = voiture dans histoire 1 = maison dans histoire 2)
45
Q

Le jeu symbolique est de moins en moins égocentrique. Explique cette évolution …

  • Avant 2 ans :
  • 2-3 ans :
  • Dès 3 ans :
A
  • Avant 2 ans : Le scénario implique uniquement l’enfant lui-même
  • 2-3 ans : Le scénario implique toujours l’enfant lui-même, mais pas uniquement ; d’autres personnages sont impliqués
  • Dès 3 ans : Les scénarios peut ne pas du tout inclure l’enfant
46
Q

Le jeu symbolique devient de plus en plus complexe et social … ça veut dire quoi ?

A

Les enfants, petit à petit développement des scénarios de plus en plus complexes.

Ils ingèrent aussi d’autres enfants, et les scénarios d’autres enfants à leur propres scénarios.

47
Q

Je suis le jeu symbolique impliquant plus d’un enfant. Commence vers 2 ans, augmente rapidement pendant la période préscolaire.

A

Jeu socio-dramatique

48
Q

Quelles sont les bénéfices du jeu symbolique ?

A

Favorise :
[Développement socio-affectif]
- Imagination, créativité
- Compétence sociale

[Développement cognitif]

  • Contrôle de l’attention
  • Mémoire
  • Raisonnement logique
  • Habiletés langagières
49
Q

V ou F: Avoir un ami imaginaire est signe d’un problème émotif ou cognitif.

A

Faux ! Au contraire! Ils ont une meilleure cognition sociale (capacité de réfléchit aux autres) et une meilleure sociabilité.

50
Q

C’est quoi la représentation duelle ?

A

La compréhension qu’un objet symbolique est à la fois un objet en soi et la représentation de quelque chose.

(Plus les enfants grandissent, plus ils comprennent qu’il y a quelque chose de «duel»)

51
Q

Comment évalue la compréhension de la représentation duelle à …

  • 2 ans :
  • 2 ans et demi :
  • 3 ans :
A
  • 2 ans : Ne peuvent trouver un jouet dont on leur a montré la location sur une photo ou vidéo.
  • 2 ans et demi : Peuvent, dans 80% des cas, trouver un jouet dont on leur a montré la localisation sur une photo ou vidéo.
  • 3 ans : Comprennent bien la dualité : une photo est une photo en soi, mais représente aussi un lieu et des objets réels. Utilisent bien les objets symboliques pour acquérir de l’information sur le monde qu’ils représentent.
52
Q

Malgré les importantes avancées cognitives décrites, l’enfant de 2 ans et demi, trois ans, présente encore d’importantes limites cognitives…
Quelles sont-elles ?

A
  • Peuvent manipuler des symboles, mais pas de façon logique
  • Capacités de mémoire limités
  • Ne comprennent pas qu’il se passe des choses dans leur tête et dans celle des autres