Cours 5 - Émotions et pensées Flashcards

1
Q

Pourquoi travailler les affects?

A
  • Sentiment de détachement, d’engourdissement émotionnel: se détache souvent de leur émotions
  • Épisode dissociatifs
  • Peu de contact avec leur monde affectif : les personnes qui répondent toujours avec des “Cava cava”
  • Langage émotionnel peu développé : peu d’introspection, pense que ça sert à rien, trouve que les émotions sont niaiseuses.
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2
Q

En quoi travailler les affects peut aider la victime?

A
  • Favorise le contact émotionel
  • Permet la gestion des émotions
  • Permet de comprendre le rôle des émotions
  • Favorise l’intégration du trauma
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3
Q

Vrai ou faux

Les émotions désagréables ne sont pas nécessaire et bonne à vivre pour l’humain.

A

Faux

Toutes les émotions sont bonnes et nécessaires, même si elle peuvent être désagréables

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4
Q

Lorsqu’il est question de travailler les affects avec une victime, l’intervenant doit…

A

Être confortable avec l’expression des émotions, être alerte aux émotions de la victime et leur laisser une place tout en possédant un vocabulaire nuancé. C’est à dire mettre le bon nom sur les bonnes émotions pour bien les identifier et les nommer. Parfois, en tant qu’intervenant, on veut absolument se sentir utile avant de laisser la place aux gens de s’exprimer.

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5
Q

Quelles sont les étapes du processus émotionnel, développé par Brillon?

A
  1. Contact avec les sensations physique: être à l’écoute de son corps
  2. Appropriation des sensations physique + identification de l’émotion : Nommer l’émotion
  3. Acceptation de l’émotion : Se donner le droit de vivre son émotion
  4. Expression de l’émotion : Être en mesure d’exprimer aux autres son émotion
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6
Q

Vrai ou faux

Dans le processus émotionnel développé par Brillon, l’individu passe obligatoirement par chacune des étapes du processus pour arriver à l’expression de l’émotion.

A

Faux

Le processus comporte quatre étape qui permet de reprendre contact avec ses émotions, mais l’individu n’est pas obliger de passer par les quatres étapes.

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7
Q

Quelles sont les attitudes à adopter en tant qu’intervenant lorsqu’un client se trouve à l’étape un du processus émotionnel ? Donner également des exemples de questions à poser pour ouvrir la discussion.

A

En tant qu’intervenant notre tâche sera de faciliter le ressenti des émotions. On doit créer un climat/sentiment de sécurité pour apporter le client à tolérer et ressentir les émotions. Le client devra laisser monter les sensations physique liées à l’émotions et être à l’écoute de ce que le corps exprime.
On peut explorer en posant des questions tel que :
* Qu’est-ce qui se passe? Qu’elles-sont les sensations?
* Quand est-ce que cela arrive?
* À quelle intensité est le malaise?
* À quel moment vous vous sentez bien et que ces sensations ne sont pas là?
* Qu’est-ce qui vous abaisse?

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8
Q

Quelles seraient les obstacles possibles à rencontrer lors de l’étape du contact avec les sensations physique, du processus émotionnel et quelles serait les intervention à privilégier à ce moment-là?

A

L’obstacle possible lorsque le client est à l’étape du contact avec les sensations physique du processus émotionnel serait la difficulté de la victime à se laisser ressentir et être en contact avec ses émotions. En ce sens, les interventions à privilégier seraient de favoriser un climat thérapeutique sécurisant émotionnellement et utiliser les reflets d’émotions superficiels.

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9
Q

L’étape, du processus émotionnel, qui consiste à faciliter l’identification et l’appropriation émotionnel, implique quoi exactement?

A

Cette étape implique à l’individu de mettre un nom sur la sensation physique ressentie, se l’approprier et ainsi nommer l’émotion sous-jacente à cette sensation ressentie.

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10
Q

Que pourrait-être l’obstacle possible à l’étape de l’identification et l’appropriation émotionnelle du processus émotionnel ? Quelles seraient les interventions à privilégier dans ce cas?

A

L’obstacle serait la difficulté pour les victimes à s’approprier leurs états émotionels et à en priser la nature. Il peut être difficile de s’approprier une émotion lorsqu’un personne parle de tout le monde sauf lui.
En ce sens, en tant qu’intervenant, il faudra privilégier un discours personnlisé avec une proximité affective et spécifique envers le client (parler au “je”), posséder un vocabulaire nuancé et utiliser le reflet d’émotions avancés et les reflets résumés.

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11
Q

Qu’est-ce qui pourrait être possible de faire comme exercice avec un client qui a de la difficulté à décrire ses émotions?

A

On pourrait lui présenter le tableau avec différent niveau d’intensité des émotions et lui demander de nous pointer le mot à lequel il s’identifie le plus lorsqu’il sert les poing ou se met à trembler, par exemple.
On pourrait également lui demander de dessiner dans un cercle chacune des émotions quil vit et la place qu’elles prennent dans sa tête/corps.

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12
Q

À quel étape du processus émotionnel la victime se donne le droit de ressentir son émotion?

A

L’étape 3 qui consiste à faciliter l’acceptation des émotions

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13
Q

En quoi consiste l’étape 3 visant à faciliter l’acceptation des émotions du processus émotionnel de Brillon?

A

À cette étape, la victime se donne le droit de ressentir son émotion. C’est une étape de reconnaissance, d’indulgence et d’acceptation du processus émotionnel présent. Souvent à cette étape, les gens rajoute une émotions par dessus leur émotions déjà existante. Par exemple, j’ai peur de ma colère, ça me fâche d’avoir peur de sortir, je suis tanner d’être triste, etc. Ce n’est pas toujours facile d’accepter les émotions que l’on vit, il faut donc amener la personne a se donner le droit de vivre cette émotion.

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14
Q

Quel est l’obstacle possible du processus de faciliter l’acceptation des émotions? Quelles sont les interventions à privilégier dans ce cas?

A

Les obstacles principaux sont les conceptions négatives reliées aux émotions comme le blâme, le jugement, les préjugés, le déni, les émotions troubles ou lorsque la personne se di que les émotions ne servent à rien. Dans ce cas, les interventions à privilégier seront la psychoéducation sur les émotions et la validation des émotions et le travail d’acceptions de soi de d’indulgence.

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15
Q

Quels sont les différents rôles des émotions?

6 réponses

A
  1. Nous préparer à l’action : un signal pour nous forcer à prendre action
  2. Elles sont adaptatives
  3. Elles influencent la mémoire et la pensée (ex: souvenir lié à une émotion)
  4. Elles sont motivationnelles
  5. Elles sont une source d’information
  6. Elle sont sources de communication: elle permet de se faire comprendre ou encore aller chercher de l’aide

elles sont un signal et le sentiment est l’importance que nous accordons à ce signal

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16
Q

De quelles manières l’expression émotionnels peut-elle se manifester?

A

L’expression émotionnelle peut se faire de différentes façons, soit par l’expression créative (écrire des lettres ou dans un journal intime, l’art), par la communication de son état aux autres (parler de ses émotions avec une personne pour se vider) ou par l’agir (faire du sport, démolir, etc.).

17
Q

Quels obstacles serait-il possible de rencontré à l’étape 4 du processus émotionnel qui consiste à facilier l’expression des émotions? Quels seraien les interventions à privilégier?

A

La victime pourrait ne pas se donner le droit d’exprimer ses émotions, avoir de la difficulté avec l’affirmation de soi, posséder un réseau inadéquat lui offrant peut de soutien ou encore avoir des difficultés à bien exprimer son vécu aux autres. En tant qu’intervenant, il faudra donc apporter un climat thérapeutique en favorisant la psychoéducation pour restructurer certaines conceptions face aux émotions. Il est aussi important que la psychoéducation soit focuser l’expression plutôt que l’agir.

Parfois certaines victimes on de la difficultés à s’affirmer par peur de blesser les autres, il faut donc défaire leur sentiment de culpabilité par rapport à ce qu’il vivent et développer leur indulgence.

18
Q

Quels sont les obstacles majeurs du processus émotionnels de Brillon?

A
  1. L’inconfort physique, c’est trop douloureux pour la victime.
  2. Terme vague, manque de nuance, parle pas au “je”
  3. Conceptions négatives reliés aux émotions
  4. Pas le droit d’exprimer ses émotions
    Affirmation de soi
    Peu de soutien
    Mauvaises expériences
19
Q

Nomme les stratégies thérapeutiques émotionnelles.

10

A
  1. Favoriser un climat sécurisant
  2. Favoriser le contact avec les sensations physiques : Reflet, auto-observation, tolérer états émotionnels = pas dangereux.
  3. Favoriser l’appropriation émotionnelle : discours tournés sur le système, l’accusé…
  4. Favoriser l’identification émotionnelle : préciser, vocabulaire riche et nuancé, reflet-résumé, identifier les stades intermédiaires.
  5. Favoriser l’acceptation émotionnelle : rôle des émotions + psychopédagogie + obstacles : refus, blâme
  6. Identifier les cognitions bloquant acceptation + expression : blâme, dévalorisation, fermetue = isolement, vivre sans agir
  7. Identifier les méta-émotions
  8. Analyser l’impact des émotions sur l’ESPT : maintenir ou aggraver, relation bidirectionnelle cognition -> émotions
  9. Permettre l’expression émotionnelle : attention : donner un genre aux émotions, expression acceptable? colère + anxiété
  10. Favoriser une bonne gestion émotionnelle (compassion face à soi-même, impacts sur nos comportements
20
Q

Pourquoi travailler les pensées de la personne?

A
  • Parce qu’elles sont souvent confondues avec les faits, elles influencent les réactions à un événements, nos émotions et nos comportements, mais aussi parce qu’elles entraînent et maintiennent les symptômes.
  • De plus, les pensées irrationnelles peuvent être décourageantent, autant pour le client que l’intervenant.
  • Travailler les pensées est aussi une porte d’entrée pour transformer les émotions.
21
Q

Quels sont les trois types de cognitions reliés au maintien des symtptômes traumatiques?

A
  1. Adhérer à des croyances fondamentales dysfonctionnelles
  2. Développer des distorsions cognitivs qui vont venir confirmer les croyances
  3. Entretenir des pensées automatiques + des attributions causales = anxiété et détresse
22
Q

Quelles sont les croyances fondamentales apporté par Janoff-Bulman?

A
  • Le monde est bon
  • Le monde est juste
  • Je suis quelqu’un de bien
  • Je suis invulnérable
23
Q

Expliquez en quoi consiste les pensées automatiques et donnez un exemple.

A

Elle correspondent au discours intérieurs, elles sont souvent inconscientes et ne découlent pas d’un raisonnement logique. Ce sont des pensées souvent irrationnelles et elle sont le résultat de distorsions cognitives. Par exemple, une personne qui pense que les hommes sont tous dangereux est une pensées automatiques.

24
Q

Expliquez en quoi consiste les attributions causales?

A

Elles sont des cognitions plus élaborées que les pensées automatiques. Les attributions causales sont des interprétations de la cause d’événement ou d’un fait. Elles donnent un sens à ce qui s’est passé et à ce qui est vécu. Il y a deux types, soit les attributions causales internet et externes.

25
Q

Expliquez et donnez un exemple d’attribution causale interne.

A

Les attributions causales internes sont les interprétation données qui se rattachent aux comportements de la victime ou à sa personnalité. C’est souvent rattacher au hasard-destin et les victimes vont souvent y développer un sentiment de honte.
Par exemple, la victime peut se dire “j’aurais pas du faire ça, c’est ma faute”.

26
Q

Expliquez les attributions causales externes et donnez un exemple.

A

Les attributions causales externes peuvent être associées aux comportements des autres, au destin-karma, à des éléments technique, dieu, la société, le hasard. C’est de mettre la faute sur tout ce qui nous entour. Un sentiement d’injustice est souvent développer lorsqu’il y a présence de ce type d’attribution puisque c’est plus difficile de changer le monde que soi. Par exemple, la victime peut se dire que c’est parce que la société laisse tout passer de nos jour qu’elle a vécu son agression.

27
Q

Nommez et expliquez les distorsions cognitives associés à l’anxiété + la dépression?

7 réponses

A
  1. L’inférence arbitraire : lorsque quelqu’un tire une conclusion sans aucune preuve
  2. La personnalisation : Rapporte tout à soi (ça m’arrive parce que je suis trop gentil)
  3. Le raisonnement émotionnel : l’émotion = la vérité (si j’ai peur c’est parce que je suis en danger)
  4. L’attention sélective : s’attarder sur un détail (elle m’a pas dit bonjour donc elle se fou de moi)
  5. La surgénéralisation : Faire des conclusion hâtives.
  6. La catastrophisation : Tout est un danger.
  7. La pensée dichotomique : Pas de nuance, tout ou rien.
28
Q

Nommez et expliquez les distorsions cognitives associés à la culpabilité + la honte.

A
  1. Se dit qu’il aurait du le savoir…
  2. Exagère leur responsabilité face à l’événement
  3. Leurs actions ne sont pas les bonnes
  4. Se blâme d’avoir violé ses valeurs
29
Q

Pour quelle raisons doit-on, en tant qu’intervenant, prendre les pensées de nos clients comme des hypothèses?

A

Comme les pensées sont rigides et qu’on ne veut pas que nos clients pensent qu’on ne les croit pas et que l’on banalise leurs peurs, on doit prendre leurs pensées commes des hypothèses dont il faut tester la validité. Par exemple, on peut leur demander : “Qu’est-ce qui vous permet de croire que les gens le soir dans la rue sont dangereux? Connaissez-vous des gens qui sont sortie le soir et qui ne se sont pas fait agresser?
Il faut faire remarquer à la victime que cette pensée peut entraîner des émotions de détresse et maintenir les symptômes d’ESPT.

30
Q

en quoi consiste la restructuration cognitive?

A

Elle permet d’identifier les pesées qui sont sources de détresse, faire valoir que les pensées sont des hypothèse et ainsi questionner les pensées dans le but de renforcer le questionnement pour que la victime réussise à surmonter sa peur par elle-même (développer un sentiment d’auto-efficacité = se sentir capable et avec des outils malgré que la peur soit pas toute partie). Il faut donc faire appel au côté rationnel de la personne.

31
Q

Quels sont les aspect à identifier lors de la restructuration cognitive?

A
  1. Le déclancheur
  2. Pensée automatique
  3. Émotion
  4. Comportement
  5. Questionnement
  6. Réponse
32
Q

Quelles questions pourraient être pertinentes dans le but de questionner les pensées d’une cliente?

A

Quelles sont les preuves appuyant ou réfutant cette pensée?
Peut-il y avoir une autre interprétration que celle que vous avez?