Cours 3 - L'approche sensible aux traumatismes Flashcards

1
Q

Expliquez en quelques lignes la prémisses de l’approche sensible aux traumatismes.

A

Cette approche veut travailler en collaboration avec le client et non exercer un contrôler. Elle veut expliquer le quoi, le pourquoi et le comment en posant beaucoup de questions et en les expliquants. Elle veut aussi offrir des choix et des options tout en faisant preuve de flexibilité en s’adaptant à comment la personne veut travailler. Il fait toujours rapporter la personne qui a vécu le traumatisme au centre de l’intervention en mettant l’accent sur les forces et non les faiblesses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Vrai ou faux

En raison du trauma, la victime peut parfois avoir l’air désorganiser et de cacher quelque chose.

A

Vrai

C’est un mythe de croire qu’une personne disant la vérité sera organisée alors que si elle ment, elle sera désorganisée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les idées générales du protocole développé par l’armée américaine en lien avec les rencontre sensible aux traumatismes et sur quoi il faut particulièrement porter attention?

A
  • Idées générales: Sécurité, Prévisibilité et “Remonter” la hiérarchie des cerveaux
  • Il faut particulièrement porter attention au confort physique de la personne qu’on rencontre.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Selon le protocole de l’armée américaine, comment faut-il s’y prendre si nous avons à rentrer dans la boite noire, lors d’une rencontre sensible aux traumatisme?

A

Il faut d’abord commencer par les sensations physiques; se qu’elle ressentait à ce moment-là. Ensuite, il faut aborder les émotions et pour terminer, ce que la personne se disait, sont discours intérieurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les caractéristiques propres à l’apport du mouvement féministes liés à l’intervention auprès des victimes d’actes criminels?

A
  1. Critiques des premières théories victimologiques
  2. Éliminer la part de culpabilité dans le rôle de la victime
  3. Mettre de l’avant la cause des victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Nommez 5 stratégies de l’intervention féministes

A
  1. Faire place à l’expérience des femmes
  2. Encourager l’expression des émotions
  3. Ne pas imposer une façon de faire
  4. Partager l’information pour la prise de décision écairée
  5. Empowerment
  6. Défense des droits
  7. Déconstruire certaines idées
  8. Encourager le partage des expériences vécues
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelle approche est centré sur la personne, présente une relation unique basée sur l’empathie, la congruence des paroles et actions et sur l’authenticité, aide le client à lui-même identifer et comprendre, exige une implication émotionnelle et n’a pas réponse à tout.

A

L’approche humaniste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les stratégies d’un intervenant utilisant l’approche humaniste?

A

L’intervenant intervient pour aider le client à s’exprimer, le complimenter de s’être exprimer, amener la discussion sur des sujets omis ou négligés, apporter de l’information ou pour reformuler l’attitude pour différentes raisons.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche cognitivo-comportementale?

6 réponses

A
  1. Travail volontaire sur les pensées pour modifier le comportement
  2. vise à réduire la douleur émotionnelle ici et maintenant
  3. souci d’efficacité
  4. valorise la logique et l’empirisme
  5. le client met en place des solutions pratiques
  6. particulièrement efficace contre l’anxiété
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

comment explique-t-on le processus de l’événement à l’émotions selon l’approche cognitivo-comortementale?

A

Il y a un événement (Occasion) pour lequel on va interpréter et avoir des pensées et ceci va donc nous faire vivre différentes émotions (Résultat)
Événement = Occasion -> Pensée = Interprétation -> Émotion = Résultat

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Que pourrait être des stratégies d’intervention propres à l’approche cognitivo-comportementales? Nommez en 3

A
  1. Restructuration cognitive
  2. Visualisation
  3. Fixer des buts et objectifs clairs, précis et mesurables
  4. Respiration/ relaxation
  5. Psycho-éducation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche orientée vers les solutions?

A
  1. Appuis théoriques issus de la psychologie positive
  2. mise sur les mécanismes habituels pour trouver des solutions
  3. L’accent n’est pas mis sur le problème
  4. Accent mis sur les forces et les ressources
  5. Utilise les succès antérieurs et exceptions
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle est la question miracle?

A

Me permettez-vous de vous posez une question un peu différente? (si il accepte on continu). Cette question vous demandera un peu d’imagination. Après avoir quitté le bureau, vous retourner chez vous et faite vos occupations habituelles (souper, devoirs, etc.) et vous allez au lit. Pendant que vous dormez, un miracle se produit. Le miracle élimine le problème qui vous a mené ici. Vous vous réveillez sans savoir qu’un miracle s’est produit puisque vous dormiez. Donc, en vous réveillant, quels sont les premiers indices qu’un miracle s’est produit?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

À quoi sert la question miracle?

A

Elle permet de donner un indice sur comment les gens voudraient se sentir. Elle montre comment les gens voit c’est quoi se sentir mieux et aide donc à préciser certains objectifs de la personne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce qu’une question d’exception dans l’approche orientée vers les solutions?

A

C’est une question qui va permetre de faire ressortir des solutions en prenant un moment où c’était moins pire et le réutiliser

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Donnez deux exemples de questions d’exceptions

A
  1. Décrivez-moi un moment où vous étiez plus léger, en contrôle, confiant et dégagé.
  2. Dans quel contexte est-ce que vous êtes moins anxieux, moins irritables? Vous pouvez me raconter un exemple svp?
  3. Quand avez-vous remarqué que vos symptômes étaient moins présents? Dans quels contexe? C’était quand déjà?
  4. Quand pensez-vous moins au suicide?
  5. Dans quel contexte as-tu le plus de patience, de confiance, même si ce n’est pas beaucoup?
17
Q

Qu’est-ce que ça prend essentiellemet pour avoir confiance?

5 réponses

A
  1. Un respect mutuel
  2. Un engagement
  3. De l’écoute
  4. De la sécurité
  5. De l’intimité
18
Q

En général, quelles sont les rencontre les plus importantes pour établir la confiance et l’alliance thérapeutique?

A

Les 3 premières rencontres sont très importantes

19
Q

Qu’est-ce qu’une bonne alliance?

A

Lorsque l’intervenant et le client agissent en tant qu’allié partagenant un lien affectif, une implication dans le traitement et une certaine entente sur les stratégies de traitement

20
Q

Expliquez en quelques lignes quelles est la différence entre l’allience de travail et l’allience thérapeutique?

A

L’alliance de travail fait référence aux aspects cognitifs. En effet, elle est axée sur les ojectifs de la thérapie en prenant bien le temps d’expliquer les tâches de chacun et où s’en va la rencontre. C’est une obligations bilatérales dans le sens où on doit travailler, mais la personne doit elle aussi travailler.
À l’inverse, l’alliance thérapeutique fait plutôt référence aux aspects affectifs. En effet, elle se concentre sur les sentiments positifs et sur la confiance. L’intervnant se doit donc d’être accueillant et s’occuper de mettre à l’aise la personne. Elle permet aussi que la personne se laisse guider et continue malgré les difficultés.

21
Q

Pourquoi s’attarder à l’alliance avec le client?

A

C’est une pré-condition au fait que les techniques et les procédures aient des effets bénéfiques pour le client, il y a un risque d’abandon s’il y a une difficulté à établir une alliance au cours des trois premières rencontrer

22
Q

Que pourrait être les effets positifs d’une bonne alliance chez un client? Nommez en 4.

A
  1. Le client ne se sent pas jugé, même s’ils y a des désaccord
  2. Permet de sentir que l’intervenant de le laissera pas tomber
  3. Permet d’éviter/réduire les mauvaises surprises
  4. Le client et l’intervenant se sentent à l’aise
  5. Les objectifs et les tâches ont du sens.
  6. Le temps de rencontre est bien utiliser
23
Q

Quels sont les obstacles à l’alliance ?

A
  1. Les perceptions avant les rencontres
  2. Les mythes et préjugés
  3. Les appréhensions du clients
24
Q

Que pourraient êtres les appréhensions du client vis-à-vis la rencontre qui pourraient alors nuire à l’alliance?

A
  • Peur d’être jugé, critiqué
  • Sentiment d’infériorité
  • Doute face à l’intervenant
  • Doute par rapport aux bénéfices possibles
25
Q

Comment peut-on décrire un client de type “visiteur” et comment doit-on intervenir avec luié?

A

Comme une personne qui n’a pas de problème, elle est seulement là parce que quelqu’un lui a dit de venir. Elle n’a aucune attente et n’est pas prête au changement. En tant qu’intervenant il faut donc lui montrer que l’on peut être construcif et que l’on peut accompagner une personne. Il faut chercher les forces et les points positifs en faisant des compliments sur son ouverture. Il faut éviter les tâches et parler indirectement. Par exemple, parler des gens de notre clientèle en donnant des exemples sans parler d’elle directement

26
Q

Comment peut-on décrire un client “plaignant”?

A

C’est une personne qui a un problème, mais qui n’a pas encore le désir d’agir ou la capacité d’agir. Elle utilise beaucoup le “oui mais…” et elle met souvent l’intervnant dans l’échec en rapportant que dans le passé ça n’a jamais marché. Elle est étiquettée comme étant résistante, non-motivée et non-coopérante.
En tan qu’intervenant, avec ce type de client il faut éviter de les conviancre, puisque plus on essaie, plus la personne va se détacher. Il faut apporter des tâches d’observation et non des actions concrètes. Par exemple, Qu’est-ce qui peut faire que vous vous êtes senti bien d’être venu me voir et que ça l’aurait valu la peine? Il faut les apporter à réfléchir de ce qu’ils ont besoin et de faire de l’introspection. Il faut leur remettre une responsabilité.

27
Q

Qu’est-ce qui caractérise un client comme “acheteur” en relation d’aide et comment l’intervenant va-t-il agir?

A

C’est une personne qui est prête et qui veut faire quelque chose au sujet de son problème. D’ailleurs, elle est souvent au courant de ses objectifs. Elles sont cependant rare puisqu’elles sont souvent bien entourée, déjà en thérapie et en ont souvent déjà parler.
L’intervenant, face à ce type de client peut donner une tâche directe, en ayant confiance que le client fera latâche et la trouera utile. Il parlera directement en lui demendant, par exemple : “Que pouvez-vous faire pour améliorer la situation?”

28
Q

Qu’est-ce qui définit une bonne implication du client ?

A
  • Une demande d’aide la plus précise possible
  • Un engagement et paticipe activement
  • Une intention sincère de collaborer
  • Être prêt à faire face à des émotions intenses
29
Q

Comment peut-on stimuler la détermination du client au processus d’intervention?

A

En se montrant ouvert, accueillant, disponible, à l’écoute, etc.

30
Q

La confiance en l’efficacité de l’approche dépend de quoi?

A

La confiance en l’efficacité de l’approche dépend en partie de l’alliance thérapeutique, soit la confiance en l’intervenant, mais aussi dépend de la bonne compréhension de l’approche.

31
Q

Vrai ou faux

Il faut choisir une approche en fonction de la problématique du client

A

Faux

Il faut choisir une approche en fonction de la personne, plus qu’en fonction de la problématique

32
Q

En tant qu’intervenant, qu’est-ce qui est important de faire, peu importe la situation de la victime?

6 points

A
  1. Voir les mécanismes de survie qui sont activés
  2. Faire sentir à la victime qu’elle peut nous revenir si ele change d’idée ou si une nouvelle situation se présente
  3. Attention à la culpabilité et la honte
  4. Construire un filet de sécurité
  5. Discuter de scénario de sécurité
  6. Vous entendre sur au moins une action qu’elle peut prendre
33
Q

Donnez deux comportements ou attitudes favorisant l’alliance

A
  1. Donner de l’information sur le traitement, les rôles de chacun et le relationnel des interventions
  2. Être authentique
  3. Proposer et impliquer le client dans les objectifs et les tâches au lieu d’imposer
  4. Aborder les tensions avec calme.
34
Q

Donnez 4 exemples d’enjeux thérapeutiques qui peut avoir dans la relation d’aide.

A
  1. Relation de pouvoir/ coopération
  2. Méfiance/ confiance
  3. Cadrer/ laisser-aller
  4. Le consentement libre et éclairé
  5. La confidentialité
  6. Distance/ compassion
35
Q

Que faut-il faire pour contrer les enjeux thérapeutiques?

A
  • Se demander qu’est-ce qui est dirigé vers moi?
  • Quels est le message de la personne?
  • Quelle est son intention?
  • S’écouter et être à l’aide avec nos réactions
  • Utiliser nos impression comme levier d’intervention
  • Il faut dire nos impressions, tout ce dit, il faut seulement prendre les bons mots.