Cours 5 Flashcards

1
Q

Estimer le degré de motivation –> • Lorsque vient le temps d’évaluer la motivation, il est intéressant de se rappeler les points suivants : (3)

A

o La motivation est un méta-concept qui se comprend mieux en décrivant les divers aspects qui la compose. La motivation est donc mieux évaluée en tentant d’estimer le degré de présence de chacune des composantes la formant.
o Tous ne s’entendent pas sur ces dimensions, mais du moins, plusieurs reviennent fréquemment et ce sont elles qui sont présentées. Le but, est d’utiliser ces dimensions de manière à augmenter l’intérêt au changement.
o La motivation est fluctuante et peut grandement changer au cours d’un même entretien.

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2
Q

On a vu que les 3 composantes de la motivation sont
L’importance
L’auto-efficacité
La priorité
Quelles sont les autres composantes de la motivation? (7)

A
Le degré de reconnaissance 
Désir de changer
Identification de moyens concrets
Faible confiance en ses capacité de changer
Poser des gestes de changement
Prévoir quoi faire en cas de rechute
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3
Q

Les autres composantes de la motivation —> Qu’est-ce que aide à différencier le degré de reconnaissance du problème?

A

aide à différencier les personnes qui sont au stade de précontemplation de celles au stade de contemplation

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4
Q

Les autres composantes de la motivation —> Le désir de changer apparait à quel stade?

A

Stade de contemplation

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5
Q

Les autres composantes de la motivation —> A quel stade arrive généralement l’identification de moyens concrets?

A

Stade de préparation

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6
Q

Les autres composantes de la motivation —> la personne est a quel stade quand elle pose des gestes de changement?

A

Action

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7
Q

Les autres composantes de la motivation —> A quel stade est la personne quand elle a prévu quoi faire en cas de rechute?

A

Maintien

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8
Q

Stratégies pour développer les divergences –> Quel est l’objectif?

A

o Faire prendre conscience de l’écart entre la situation actuelle de la personne (reliée à ses habitudes de vie, à ses comportements) et la situation qu’elle désire.

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9
Q

Stratégies pour développer les divergences –> Comment fait on cela? (2)

A

o Donner du feedback à la personne quant à son usage de substances (ou jeux de hasards et d’argent) en la comparant à des normes cliniques ou populationnelles
o Réfléchir sur ses valeurs

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10
Q

Stratégies pour développer les divergences –> Comment le faire –> Réfléchir sur ses valeurs –> qu’est-ce que fait le fait de réfléchir sur ses valeurs? (4)

A

 Le fait de parler des valeurs sort la personnes des conflits reliés à sa consommation. Ça aide à voir ce qui est importante pour la personne
 « On va faire une réflexion ensemble, mais à partir de tes valeurs »
 La personne va parler de ses valeurs, on va lui demander pourquoi c’est important pour toi? On demande 3 choses qu’elle a fait pour cette valeur durant la dernière année et 3 choses qui ont nuit.
 Ensuite on demande qu’est-ceque la consommation aide à cette valeur et en quoi elle nuit?

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11
Q

Donner du feedback –> Quel est l’objectif?

A

o Faire prendre conscience qu’il y a un écart entre sa consommation et celle des personnes qui lui sont apparentées (en âge et en genre) ou des normes/seuils cliniques.

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12
Q

Donner du feedback –> Comment fait on cela? (4)

A

o À la suite d’une évaluation structurée
o Donner les résultats de l’évaluation de façon structurée en les comparant à des normes populationnelles
o À l’aide de la transcription des résultats dans un rapport personnalisé (rapport qui est laissé à l’usager après l’entrevue)
o Sur le plan éthique, éviter de remettre les résultats du questionnaire à une personne sans accompagner cette remise d’explications, de soutien et d’aide à la compréhension

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13
Q

Donner du feedback –> Quels sont les éléments généraux à retenir?

A

o Attitude d’informateur, de journaliste, de Colombo pour les sceptiques
 but : semer le doute tout en étant neutre
o Dans un esprit motivationnel: collaboration, évocation, acceptation et compassion
o En utilisant les outils communicationnels suivants: questions ouvertes, valorisation, reflets et résumé
o Présenter une question à la fois, encourager les réactions et questions de l’usager

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14
Q

Réfléchir sur ses valeurs –> Quel est l’objectif?

A

o Susciter la divergence en favorisant la prise de conscience concernant la contradiction ou l’écart entre le comportement de consommation et les valeurs intrinsèques de la personne.

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15
Q

Réfléchir sur ses valeurs –> Quel est le contexte d’utilisation? (3)

A

o En début de relation afin de développer le lien thérapeutique, lui démontrer que nous nous intéressons à elle dans ce qu’elle désire le plus (ses valeurs)
o Personnes en précontemplation/contemplation qui sont réticents à discuter de leur consommation
o Afin d’augmenter l’importance du changement

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16
Q

Réfléchir sur ses valeurs –> L’intervenant explore pour chaque valeurs : (3)

A

o Leur définition et la place qu’elle prend dans la vie de l’usager
o Les comportements récents qui aident à être en accord avec la valeurs et ceux qui semblent aller à l’encontre de la valeur
o Comment le comportement cible (ex. la consommation de cannabis) l’aide à vivre en fonction de cette et comment il l’en éloigne

17
Q

Soutenir le sentiment d’auto-efficacité et l’espoir –> Quelle est la définition? (3)

A

o L’espoir est la caractéristique de l’individu qui prédit le plus le changement
o Sentiment d’auto-efficacité est un concept clé de la théorie de l’apprentissage social de Bandura
o Degré de confiance en soi, en ses capacités qu’une personne a envers un comportement, attitude ou changement spécifique.

18
Q

Soutenir le sentiment d’auto-efficacité et l’espoir –> quel est le postulat?

A

o Même si une personne souhaite changer et qu’elle ne croit pas en sa capacité d’effectuer ce changement, elle ne s’engagera pas dans le processus de changement
o Le sentiment d’incapacité de changer conjugué à une volonté de changer, peuvent provoquer une impression globale d’impuissance, voire de sentiments dépressifs: « je souhaiterais être ainsi mais je n’en suis pas capable »
o Augmenter le sentiment d’auto-efficacité aide la personne à croire au changement et à s’engager dans des premières étapes de ce processus

19
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi, quels sont ils?

A

o Anticiper les obstacles de façon paralysante
o Interpréter les essais passés en termes d’échecs
o Ne pas croire en ses capacités de changer

20
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Anticiper les obstacles de facon paralysante –> quel est le but de l’intervention?

A

imaginer la réussite pour identifier les moyens d’y parvenir

21
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Anticiper les obstacles de facon paralysante –> le but est d’imaginer la réussite pour identifier les moyens d’y parvenir. COmment sy prend on pour faire cela? (2)

A

 Utiliser le conditionnel : « Si cet obstacle n’était pas là, comment feriez-vous pour changer… »
 Utiliser la fantaisie, l’imaginaire pour visualiser un succès potentiel :« Supposons que vous ayez réussi, comment avez-vous fait? »
 « L’obstacle » est souvent une personne. En a-t-il parlé à cette personne? Comment en a-t-il parlé? Au besoin, revoir/pratiquer les habiletés à la communication.

22
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Interpréter les essais passés en termes d’échecs –> quel est le but de l’intervention?

A

Faire place à l’espoir

23
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Interpréter les essais passés en termes d’échecs –> Le but de l’intervention est de faire place à l’expoir, quels moyens utilise t on pour su prendre? (4)

A

 Souligner les efforts
 Normaliser la rechute
 Recadrer :
• Échec VS essais
• Modèle des attributions : Facteurs instables et externes plutôt que stables et internes.
 Trouver l’essai ayant donné le plus de résultats

24
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Interpréter les essais passés en termes d’échecs –> On peut aussi utiliser le modèle des attributions (le tableau) –> Quel est le but de cette strat?

A

Faire place à l’espoir

25
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Interpréter les essais passés en termes d’échecs –> Le modèle des attributions (le tableau) –> comment su prend ont pour faire naitre l’espoir? (3)

A

Recadrer en aidant la personne à réinterpréter ses « échecs » passés en fonction de nouvelles causes explicatives de ces échecs de manière à trouver espoir.
 Les causes explicatives que les personnes se donnent face à leurs « échecs » sont parfois de type internes (c’est de de ma faute si j’ai eu une rechute) et stables ou qui ne changent pas dans le temps (je suis fais ainsi, c’est ma personnalité, je ne changerai pas). Ces attributions sont source de dépression et de désespoir.
 Afin d’aider les personnes à croire au changement, on peut explorer la possibilité d’expliquer les « échecs » passés par des causes externes (un événements, p.ex. décès d’un proche) et instables (qui peuvent changer dans le temps comme, suite à une perte d’emploi, la personne peut se retrouver un emploi).

26
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> ne pas croire en ses capacité de changer–> Quel est le but de l’intervention?

A

Aider l’usager à identifier des forces qui peuvent être généralisées à la présente situation

27
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> ne pas croire en ses capacité de changer–> quels moyens utilise ton pour Aider l’usager à identifier des forces qui peuvent être généralisées à la présente situation (4

A

 Utiliser l’échelle de Rollnick
 Utiliser les succès passés
 Demander à l’usager d’élaborer sur ses forces
 Explorer le soutien social

28
Q

Trois types de situations illustrant un manque de confiance en soi –> Dans tous les cas, questce quil faut retenir? (3)

A

o Il est important de créer une histoire de succès, c-a-d viser des buts faciles à atteindre et avancer petit pas par petit pas
o Il vaut mieux réussir un objectif modeste que d’en rater un plus grand. Le but est d’augmenter le sentiment de réussite
o Apprendre via l’imitation de personnes vivant des difficultés similaires

29
Q

La discorde–> Pourquoi ne parle pas t on de la résistance de l’usager (au lieu dutiliser le terme discorde)?

A

 La discorde met l’accent sur le fait que l’intervenant ne voit pas les choses de la même manière que la personne qui consulte.
 VS que de dire que la personne est résistante. C’est comme si c’était de sa faute

30
Q

Situations qui engendrent de la discorde et stratégies pour y remédier –> L’usager ne se sent pas compris –`Quel est le but de l’intervention?

A

Exprimer de l’empathie

31
Q

Situations qui engendrent de la discorde et stratégies pour y remédier –> L’usager ne se sent pas compris –> Le but de l’intervention est d’exprimer de l’empathie, en quoi cela consiste? (3)

A

 Utiliser la technique du reflet (éviter les hypothèses)
 Revenir sur ses propos, avouer ne pas bien comprendre, parfois s’excuser
 Modifier sa façon actuelle de faire, changer de ton

32
Q

Situations qui engendrent de la discorde et stratégies pour y remédier –> L’usager se sent brimé dans son autonomie, dans sa liberté de choix –> Quel est le but de l’intervention?

A

: Respecter l’autonomie de l’usager

33
Q

Situations qui engendrent de la discorde et stratégies pour y remédier –> L’usager se sent brimé dans son autonomie, dans sa liberté de choix –> Le but est de respecter l’autonomie de l’usager, en quoi cela consiste? (3)

A

 Replacer le pouvoir d’agir dans les mains du sujet, renforcer et reconnaitre son autonomie de choix
 Il peut changer ou ne pas changer
 Susciter les propres solutions de la personne

34
Q

Échanger de manière collaborative (Partager information et conseils de manière collaborative sur un sujet) -> Quel est l’objectif?

A

o Donner de l’information ou une expertise de manière collaborative et en respectant l’autonomie de la personne afin qu’elle prenne une décision éclairée, sans pression et qu’elle s’oriente vers le changement

35
Q

Échanger de manière collaborative (Partager information et conseils de manière collaborative sur un sujet) -> Postulat : o En partageant de l’information neutre, des faits et en redonnant le pouvoir décisionnel à la personne, cela permet: (3)

A

 d’augmenter les connaissances
 de corriger des fausses croyances, des préjugés
 de respecter l’autonomie et le libre arbitre

36
Q

Échanger de manière collaborative (Partager information et conseils de manière collaborative sur un sujet) -> Quel est le contexte d’utilisation? (4)

A

o Lorsque le client est réceptif et qu’il n’y a pas de discorde
o Lorsque le client le demande explicitement
o Lorsque l’intervenant désire augmenter les connaissances de l’usager (suite aux questions de repérages, sur les symptômes de sevrage, sur les liens entre une substance et la santé mentale, etc.)
o À la fin de la rencontre: bilan de la situation, options suite à la rencontre et références potentielles

37
Q

Échanger de manière collaborative (Partager information et conseils de manière collaborative sur un sujet) -> En quoi consiste la technique “demander-fournir-demander”?

A

o Demander ce que la personne sait déjà sur le sujet ou ce qu’elle entrevoit comme solution ou si elle désire en savoir davantage
o Partager (avec sa permission) de l’information ou des conseils adaptés à la perspective de la personne (les conseils sont fréquemment donnés en terme de menu d’options)
 Pour éviter la tension de devoir plaire au thérapeute, il est aussi intéressant de mentionner que ces options viennent de personnes déjà rencontrées par le thérapeute ou de recherches
 De plus, donner à la personne le droit de n’en prendre aucune ou de les transformer à sa guise pour les adapter à elle
o Demander ce qu’elle en pense ou ce qu’elle compte faire avec ces nouvelles informations (faire évoquer sa réaction)