Cours 5 Flashcards
phylogénie du sommeil
évolution des traits
évolution pour la survie
o Mutation ADN qui arrive avec le temps et qui va influencer l’héritabilité
o Adaptation -> sélection naturelle -> héritabilité du trait (avantage pour la survie)
déterminants évolutifs du sommeil
o Ubiquitaire : rythmes circadiens oui, mais sommeil?
o État de repos n’est pas nécessairement du sommeil, mais pas toujours possible d’avoir un EEG (manque chez certains espèces)
o Majorité des espèces mais pas toujours le sommeil
o Sommeil tout de même relativement préservé, mais grandement variable, dans l’évolution à travers les animaux
o Souligne son importance
o Mammifères : sommeil important
o Perte -> dangereux pour la survie
o Caractéristiques variables selon l’individu
niveau évolutif et complexité des stades
o Two-stage sleep : rempli pas les caractéristiques de sommeil REM/NREM -> poissons et reptile
o REM/NREM : oiseaux, souris, humains
o Sleep defined by behavior : worm, fly, frog (états de repos similaire au sommeil)
conservation d’énergie?
o Réduire les demandes en énergie pendant qu’on ne peut pas trouver de nourriture. Ceux qui dormiraient beaucoup sont ceux qui dépenseraient beaucoup d’énergie
o Petits animaux ont un métabolisme (pas justifiable chez l’humain pcq le cerveau consomme beaucoup d’énergie et le REM requiert le cerveau et on en a bcp) de base rapide (surface vs volume et perte de chaleur)
o Le sommeil permet souvent de réduire la température et la consommation d’énergie
o On conserve de l’énergie chez l’humain, mais très peu et pas en sommeil REM = autre rôle qu’uniquement conserver l’énergie (restauration/optimisation des fonctions)
poids et risque de prédation
o Carnivores : pas de grandes associatiosn de sommeil et prédation
o Herbivores : association poids et sommeil -> selon le risque de prédation, moins de sommeil
o Dans une même espèce, les heures de sommeil sont variables
phylogénie du REM
o Le sommeil paradoxal serait apparu en même temps que le cortex frontal aurait cessé de croître. Ainsi, les espèces les plus évoluées n’ont pas à traiter immédiatement toute information à mesure qu’elle est reçue, car elle peut l’être pendant le sommeil
o L’échidné est un fourmilier qui a un immense cortex frontal mais qui n’aurait pas de sommeil paradoxal
o Contrairement à ce qu’on a aujourd’hui
o Enregistre au niveau du tronc cérébral (similaire au sommeil REM (un ancêtre qui est non-mesurable))
o Aspect évolutif pour le sommeil REM aujourd’hui qui a évolué avec le développement du cortex frontal
o Le sommeil paradoxal est très élevé à la naissance et décroît près des valeurs adultes
o En 3 semaines chez le chaton
o En 4 à 5 ans chez l’humain
o Le sommeil paradoxal est approximativement au même niveau qu’à l’adulte chez l’animal précoce, entres autres probablement parce que son système nerveux est déjà presque mature
Développement du rythme de la mélatonine
o Il n’y a pas de mélatonine à la naissance
o 9 semaines : augmentation de la sécrétion durant la nuit
o 3 mois (12 semaines) : rythme circadien significatif
o 6 mois (24 semaines) : durée de sécrétion (22h-10h) similaire à l’adulte; quantité totale = 25% de chez l’adulte
mesures subjectives
o Faire ses nuits : 6-8h de sommeil sans interruption
o Pédiatres : nouveau-né devrait faire ses nuits à environ 6 mois
Environ 40% pas 6h et environ 50% pas 8h à 6 mois
Environ 30% pas 6h et environ 45% pas 8h à 12 mois
o Pas de lien avec le développement mental ou psychomoteur de l’enfant de 3 ans
mesures objectives
o Peu d’études en labo
o Différentes techniques : enregistrement vidéo à la maison, actigraphie, polysomnographie à domicile
sommeil intra-utérin
o Possible de capter enregistrements EEG chez le fœtus à la 10e semaine de gestation
Apparition du sommeil agité : 28e semaine de gestation
Apparition du sommeil calme : 30e semaine de gestation -> sommeil agité = 90% sommeil du fœtus
Alternance régulière sommeil agité/calme : 36e semaine (8e mois)
sommeil du nouveau-né
o Présence de sommeil indéterminé ou transitionnel (3e stade?)
o Durée des cycles : 50 à 60 minutes
ontogénèse des caractéristiques polysomnographiques
o Proportions de sommeil agité/sommeil paradoxal et sommeil calme/sommeil lent : nn (50/50), adulte (20/80)
o Durée cycles : nn (50-60 min), adulte (90-100 min)
o Stade d’entrée en sommeil : nn (sommeil agité), adulte (sommeil lent)
o Évolution de la structure des cycles au cours de la nuit : nn (répartition égale de sommeil agité et calme au cours de la nuit), adulte (plus de sommeil lent au début et plus de paradoxal dans le dernier 1/3)
apparition des composantes du sommeil mature…
de 1 mois à 1 an
comportements veille-sommeil du nouveau-né
o Temps de sommeil total : entre 14 et 20h (moyenne 16h)
o Éveils : sommeil en périodes de 3-4h, le jour et la nuit (pas de rythme j/n), associés au besoin de se nourrir
o Délai d’endormissement > 30 min chez 33% des enfants
comportements veille-sommeil à 1 an
o Heures habituelles de coucher entre 18h et 20h chez ¾ enfants
o Durée de sommeil total : environ 15h
o Siestes : 94% enfants pour une durée de 2-4h et 2/jour
o Délai endormissement : > 30 min chez 15-25% enfants
comportements veille-sommeil à 2 ans
o Heures du coucher : entre 18h et 20h chez ¾ enfants et entre 20h et 22h pour ¼
o Durée : environ 13-14h
o Sieste du matin disparue entre 15 et 24 mois; sieste après-midi presque tous (2-4h)
o Augmente délai d’endormissement > 30 min chez environ la ½
comportements veille-sommeil à 3 ans
o Coucher : entre 18h et 20h chez 64% et 20h et 22h pour 31%, après 22h pour 4%
o Durée : environ 12h
o Siestes : 3 ans : 92% (6/sem), 4 ans : 57% (5/sem), 5 ans : 27% (4/sem)
o Délai : > 30 min chez 25-60%
Difficulté du sommeil Québec
o Éveils nocturnes fréquents diminuent avec l’âge et les problèmes d’endormissement sont relativement stables
mauvais rêves
o Premiers rappels de contenu de rêve : vers 3 ans
o Prévalence des mauvais rêves assez stables
Rêves, cauchemars et terreurs nocturnes
o Terreurs nocturnes : début de nuit, désorientation au réveil, pas/peu de contenu
o Pas grosse image mentale, souvent pas de rappel à l’éveil
o Cauchemars : milieu/fin de nuit, orientation rapide au réveil, rappel d’un contenu élaboré, dysphorie importante
o Mauvais rêve, mais peut rester endormi
o Activation du SNA, réveil immédiat
o Imagerie mentale en sommeil paradoxal
parasomnies
o Comportements anormaux au sommeil (garçons un peu plus pour tous)
o Mauvais rêves : tous
o Somnambulisme : très commun chez les enfants (adultes < 4%), SLP, augmente mais diminue à la puberté
o Terreurs nocturnes, SLP, inverse de somnambulisme mais reliés
o Somniloquie : parler pendant le sommeil, SLP, augmentation avec l’âge
o Énurésie : faire pipi au lit, diminution avec l’âge
o Bruxisme : grincer les dents
o Rythmies nocturnes
o Jambes sans repos : impatiences musculaires (ex : fourmis dans les jambes)
Ontogénie : adolescents
o Évolution du chronotype dans l’adolescence
o Délai de phase chez l’ado, chronotype de soir
o Heures du coucher et du lever (2-30 ans)
o On constate le social jetlag
o Conséquences de la phase du sommeil des ados
o Puberté est marquée par des changements importants au niveau de l’horloge biologique de sorte que le cycle veille-sommeil est affecté
Plusieurs ados et jeunes adultes ne sont physiologiquement pas prêts à s’endormir avant 23h
Les ados et jeunes adultes ont besoin en moyenne de 9h de sommeil, mais la plupart des étudiants dorment moins de 7h
o Conséquences :
60% fatigués le jour, 23% trop fatigué (plainte), 15% endormis en classe
o Problèmes de sommeil
o Élèves plus basses notes dorment 25 min de moins nuits de semaine et couchent 40 min plus tard que élèves avec bonnes notes
Grand délai de l’horaire de sommeil en fin de semaine
Élèves qui dorment moins la semaine montrent plus de somnolence diurne, humeur dépressive et troubles du sommeil
rythmes biologiques et vieillissement
o L’amplitude du signal de l’horloge diminue et perd sa capacité de synchroniser les différents rythmes les uns avec les autres
o Perte de la courbe de la mélatonine et avance de phase
plaintes de sommeil PA
o Difficulté à s’endormir, diminution de la durée du sommeil, augmentation du nombre d’éveils, réveil précoce, augmentation du temps passé au lit, fatigue et somnolence au cours de la journée, siestes plus fréquentes
o Durée totale de sommeil diminue tout au long de la vie (6,5-7h = recommandation)
o Latence au sommeil : temps d’endormissement (difficulté minime augmente chez PA), mais quand même < 30 min
o Efficacité sommeil : mesures-en % et diminue avec l’âge
o WASO : wake after sleep onset : à partir du moment endormi, combien temps éveil? -> marqueur de la fragmentation sommeil -> consolidation en minutes
Augmentation exponentielle chez PA -> importance fragmentation sommeil
plus de sommeil NREM1-2
activité à ondes lentes PA
o Les ondes delta deviennent moins amples et moins évidentes
o Il y a des pertes qui surviennent au niveau du cortex préfrontal et on constate une diminution du slow wave activity
o Il y a une perte de la densité de la matière grise en vieillissant qui a des enjeux dans la perte des ondes lentes (quasiment une corrélation parfaite)
Capacité de mémoire est corrélé avec la perte des ondes lentes aussi
o Séquence de médiation: pas une cause à effet -> association
facteurs bio/psycho/sociaux PA
Problèmes de santé physique et mentale, retraite (perte de synchroniseurs), changement de milieu de vie et changements alimentaires
Diminution de l’exercice, médication, ménopause, troubles primaires du sommeil: apnées, jambes sans repos, mouvements périodiques des jambes au cours du sommeil, vieillissement du cerveau et du corps: perte de la capacité de bien produire le sommeil
troubles du sommeil PA
o Somnolence diurne: environ ¼
o Insomnie: 20-40% ou plus
o Apnée obstructive du sommeil : 30-40% ou plus
o Trouble comportemental en sommeil paradoxal : 1-7%
mythes du sommeil PA
o On a moins besoin de dormir avec l’âge : on doit quand même dormir environ les mêmes heures que les adultes
o Les troubles du sommeil sont inévitables: pas tous qui dorment mal
o Sommeil ne change pas en vieillissant: problèmes qui surviennent avec l’âge
o Somnifère fera dormir comme lors que plus jeune: peut améliorer durée et continuité mais pas même qualité et peut nuire à la mémoire, stades de sommeil, équilibre, souvent addictifs