Cours 3 Flashcards

1
Q

Chronotype

A

horaire préféré pour le sommeil et les activités diurnes lorsque libre de contraintes extérieures
o Il y a plus de personnes dans les stades intermédiaires
o Il y a une relation entre la période endogène et la chronotype
 Plus période endogène long, plus on a un chronotype tardif
o Relation entre période, phase et chronotype
 Période courte -> phase hâtive -> sommeil hâtif (type matin)
 Période longue -> phase tardive -> sommeil tardif (type soir)
 Plus grand rôle non-défini et il y a un effet héréditaire

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2
Q

processus homéostatique

A

 Diminution du besoin homéostatique de sommeil durant l’épisode de sommeil : plus rapide chez les chronotypes du matin
 Pas uniquement la phase de mélatonine qui régit le chronotype (m/e similaires)

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3
Q

Cycle éveil-sommeil chez le nourrisson

A

o Naissance -> rythme éveil-sommeil est en libre-cours
o 1 mois -> cycle éveil-sommeil ultradien, avec une périodicité de 3 à4 heures
o Après 1 mois -> 50% éveil le jour
o Entre 2 à 4 mois -> établissement d’un rythme circadien éveil-sommeil

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4
Q

développement du rythme de la mélatonine

A

o 9 semaines : augmentation de la sécrétion durant la nuit
o 3 mois : rythme circadien
o 6 mois : durée de sécrétion (22h-10h) similaire à adulte; quantité totale = 25% de chez adulte
o Production suit le rythme de développement du bébé
o Il n’y a pas de sécrétion de mélatonine à la naissance

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5
Q

consolidation du sommeil nocturne et éveil diurne

A

o Pour distinguer jour et nuit, parce qu’on n’a pas de rythmes circadiens encore, on doit faire des changements d’environnement

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6
Q

MSF - midpoint of sleep on free days

A

o Chronotype homme plus tardif que femme
o Milieu sommeil pendant la fin de semaine ou la journée libre
o Ados : milieu = plus tard

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7
Q

évolution du sommeil et puberté

A

o Changements physiologiques expliquent le chronotype plus tardif
o On constate une diminution de N3 et une augmentation de N2
o Les stades de Tanner définissent la maturité physique à partir des caractéristiques sexuelles secondaires

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8
Q

adolescence = délai

A

o Phase plus tardive : chronotype et mélatonine
o Amplitude de la mélatonine diminuée
o Période endogène plus longue : plus on avance dans le développement
o Changement dans l’exposition lumineuse?

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9
Q

horaire de sommeil avec l’âge

A

o Social jetlag (grand décalage entre la semaine et la fin de semaine
 Chronotype vs obligations
o Il y a un décalage important entre les nuits de semaine et les nuits de fin de semaine
 Il y a un délai de phase à l’adolescence
 Explication possible : phase de la mélatonine et puberté
* Melatonin offset phase se décale selon les phases de Tanner et le développement sexuel
* Amplitude de la mélatonine : plus faible au Tanner 5
* Les femmes produisent plus de mélatonine que les hommes à l’adolescence

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10
Q

Chronotype et adolescence

A

o Il y a des impacts sur la performance
o Pas d’association entre QI et chronotype
o CT + tôt : peak différent de CT + tardif
o Modulation de l’éveil, vigilance, humeur, etc.
o Il n’y a pas de différence liée au chronotype sur les performances scolaires : tout le monde est meilleur en début d’après-midi (performance égale)

o Ados ont des périodes endos plus longues que les adultes

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11
Q

Personnes âgées: évolution du chronotype avec l’âge

A

o CT plus stable mais légèrement plus hâtif
o Avance de phase/variabilité interindividuelle
 Couche/lève tôt, cycles moins consolidés
o Lever et coucher plus tôt : possiblement avance de phase circadienne
o Cycle moins consolidé : plus d’éveil la nuit et plus de siestes le jour
 Diminution de l’amplitude circadienne, changements dans l’exposition lumineuse, changements dans la perception circadien de la lumière?
o Évolution de la DLMO avec l’âge
 Production de la mélatonine est plus hâtive avec l’âge
o Besoin de sieste et phase circadienne
o Diminution de l’oscillation endogène dans les NSC, transmission du signal endogène, réponse des systèmes effecteurs
o Ou diminution de l’entraînement par le cycle lumière-obscurité
 Exposition et sensibilité à la lumière

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12
Q

Troubles circadiens

A

o 1er symptôme : problème de sommeil ou d’éveil
o Cause la plus fréquente : phase anormale entre le rythme endogène et le cycle jour-nuit
o Décalage physiologique interne et besoin sommeil/éveil
o Troubles circadiens d’origine interne : avance de phase, délai de phase et hypernycthéméral chez les personnes aveugles
o Troubles circadiens d’origine comportementale : syndrome du jet lag et adaptation au travail de nuit
o Quand le CT n’est pas problématique, il n’y a pas de trouble : si on a une plainte, c’est problématique

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13
Q

Trouble du sommeil en avance de phase

A

o Forte somnolence en soirée, incapacité à reporter le moment du coucher, éveil prématuré le matin, pas de difficulté à maintenir le sommeil, pas de trouble de l’humeur durant l’éveil
o Typiquement : coucher entre 18-20h et éveil final avant 5h
o Conséquences : isolement social le soir, risques d’accidents en soirée et privation chronique de sommeil (effets cognitifs)
o Touche environ 1% de la population et forme familiale d’origine génétique

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14
Q

Trouble du sommeil en délai de phase (le plus fréquent)

A

o Difficulté à se lever le matin et à s’endormir le soir, pas de difficulté à maintenir le sommeil, si obligations : sommeil très court et forte somnolence diurne, si libre : coucher entre 2-6h et lever entre 11-15h
o Conséquences : insomnie, forcés de quitter école/emploi, risques accrus de troubles de l’humeur (dépression/anxiété), toxicomanie et troubles du comportement
o Principale différence avec chronotype tardif : la plainte ->facteurs explicatifs: Longue période circadienne endogène, Lente accumulation de la pression homéostatique au sommeil, Profil d’exposition à la lumière

différences températures évidentes
* Délai d’environ 2h pour le début de la production de la mélatonine, ce qui est semblable au CT
 Moins grande somnolence -> moins grande accumulation pression homéostatique
 Plus d’exposition en début de nuit -> trouble de délai de phase -> lié à l’ordinateur -> usage technologie à des heures anormales

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15
Q

Trouble nypernycthéméral

A

o Jeune fille (5 ans) aveugle
o Pas d’exposition lumineuse
o Adopte une période endogène -> plus longue que 24h et on augmente avec le temps
o Pas de récepteurs photiques pour synchroniser avec l’environnement jour et nuit PHOTO
o Mélatonine chez 7 personnes aveugles
o Envoie signal de noirceur avec la mélatonine pour entraîner et rectifier le rythme circadien
 Resynchroniser peu importe la période endogène -> peut prendre quelques jours -> maintien avec des faibles doses

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16
Q

Syndrome du jet lag

A

o Dissociation transitoire entre le cycle environnemental dans le nouveau fuseau horaire et le cycle interne de l’horloge biologique
 Fatigue, baisse de performance, difficultés à dormir durant la nuit, troubles gastrointestinaux, maux de tête

17
Q

trouble d’adaptation au travail de nuit

A

o Phase circadienne inadéquate pour le sommeil le jour et pour le travail la nuit
o 80% des travailleurs de nuit ont des plaintes
 76% : problèmes de sommeil, se réveillent tôt, sommeil fragmenté, ne se sentent pas reposés
 55% : problèmes d’humeur (irritabilité, dépression, etc.)
 45% : difficultés sociales (amis, activités sportives, etc.)
 41% : problèmes d’appétit, de digestion, de prise de poids
o Cause principale : conflit entre le signal de l’horloge biologique et l’horaire imposé pour le travail et le sommeil
o L’horloge ne s’ajuste pas chez la majorité

o Risques psychosociaux
 Mood disturbances : depression, anxiety, irritability, personality disorders
 Social difficulties
 Marital and family life
o Risques de santé mentale sont plus hautes chez la femme
o Headaches, metabolic disturbances : metabolic syndrome, hyperglycemia, increased cholesterol, high blood pressure, type 2 diabetes, weight gain, gastrointestinal effects: disturbed appetite, coronary heart disease, cancers : breast and prostate, immune effects: increased inflammatory response, hormonal disorders

18
Q

Faut-il ajuster l’horloge d’un travailleur de nuit?

A

 Pour : améliore la qualité du sommeil, vigilance, digestion, humeur, bien-être
 Contre : nécessite 3-4 jours, désynchronisé au retour du travail de jour ou en congé
 Option privilégiée : ajustement partiel
* Compromis : travailleur toujours un peu décalé, mais le rythme interne reste stable
 Il n’y a pas de solution parfaite, l’angle de phase interne n’est pas optimale

19
Q

Risques de désynchronisation entre RC et cycle éveil-sommeil imposé

A

 Risques à court-terme : troubles du sommeil, somnolence diurne, baisse de performance, vigilance, risque d’accident, fatigue chronique
 Risques à long-terme : risques accrus de troubles cardiovasculaires, métaboliques et de cancer

20
Q

Chronothérapies

A

o Effets directs sur la vigilance
 Stimulant : lumière et hypnotique : mélatonine
o Effets chronobiotiques
 Phase, période et amplitude

21
Q

Luminothérapie (effet stimulant)

A

o Effets stimulants de l’exposition à la lumière semblent dépendre du même système de photoréception que le système circadien
o Effets immédiate (lumière allumée), effets immédiates (première minute d’exposition), effets après 16-20 minutes d’exposition
o À suivre selon la courbe de réponse de phase à la lumière

22
Q

Mélatonine : effets hypnotiques et chronobiotiques

A

o MT1
 Produisent l’inhibition de l’activité neuronale des NSC, ce qui diminue le signal circadien d’éveil
 Plus spécifiquement impliqués dans les effets hypnotiques de la mélatonine
o MT2
 Modifient le moment de l’activité neuronale dans les NSC
 Plus spécifiquement impliqués dans les effets chronobiotiques de la mélatonine
o La mélatonine va induire la somnolence peu importe le moment de la prise de mélatonine

23
Q

Traitement délai de phase

A

o Principale difficulté : déterminer le bon moment pour administrer le traitement
o Les effets de la lumière varient en fonction de l’heure biologique du patient au moment de l’administration
o Exactement le même traitement peut avoir des effets opposés s’il est administré à des moments différents selon l’heure interne : il y a donc des risques d’empirer l’état du patient au lieu de l’améliorer

24
Q

Lumière matinale

A

o Commencer le traitement après l’heure habituelle du lever
o Avancer progressivement le moment du traitement jusqu’à ce que l’heure de lever visée soit atteinte
 Panneaux lumineux : formats le plus larges sont les meilleurs car ils couvrent une plus grande partie du champ visuel
 Lunettes lumineuses : pourraient faciliter l’utilisation mais peu d’études encore sur leur efficacité et effets secondaire possibles
 Favoriser l’intensité et la lumière bleue autant que possible

o Stimulateur d’aube
 Augmentation progressive du signal lumineux 30 minutes avant le réveil
 Vise à reproduire le signal naturel produit par le lever du soleil
 Avantage : traitement lumineux avant le réveil

o Lumière en soirée
 Limiter l’utilisation des appareils à écrans lumineux en soirée
 Possibilité d’utiliser des lunettes orangées qui bloquent la transmission du bleu

o Mélatonine
 Stabiliser l’horaire de sommeil. Prendre mélatonine 4-5h avant heure habituelle du coucher
 Rapprocher progressivement la prise de mélatonine de l’heure du coucher, à mesure que l’avance de phase se produit
+ limite la diminution de la sensibilité des récepteurs MT2

25
Q

ajustement décalage horaire

A

 Objectif Montréal -> Paris : créer une avance de phase
* Mélatonine en montant dans l’avion, à l’arrivée, pas de lumière avant midi, pas de sieste jour 1, mélatonine au coucher, jour 2 et + éviter la lumière avant 11h

26
Q

ajustement travail de nuit

A

 Première étude de laboratoire
* 4 nuits de simulation de travail de nuit, précédées et suivies de mesures en routine constante à la maison le jour
* Contrôle : 150 lux et pas d’instructions pour le sommeil
* Traitement : 10000 lux toute la nuit et sommeil à la noirceur de 9-17h

27
Q

hygiène de sommeil

A

o Avoir un horaire régulier, courtes siestes seulement (20 min), éviter appareils électroniques, dormir dans un environnement sombre/frais/bruits blanc, éviter repas lourds avant d’aller au lit, éviter alcool/caféine/tabas, porter des bas avant d’aller au lit, utiliser le lit uniquement pour le sommeil et les activités sexuelles

28
Q

Syndrome de Cushing

A

o 150 patients avec diagnostic confirmé + 29 contrôles
o 3 mesures de cortisol plasmatique : minuit, 9h et 18h
o Le diagnostic varie selon le niveau de stress
o C’est un trouble de valeurs élevées de cortisol
o À 9h et 18h -> recoupement
o À minuit -> aucun recoupement : contrôles < 50nmol/L et cushing > 70nmol/L

29
Q

Chirurgies cardiaques

A

o Les chirurgies du cœur ont plus de succès en après-midi
o On savait déjà que les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux surviennent plus fréquemment tôt le matin qu’en soirée. Certaines études ont aussi suggéré que les infarctus du myocarde seraient plus graves quand ils se produisent le matin
o Pic d’incidence d’infarctus du myocarde = 9h -> fenêtre de fragilité?
o Chirurgie cardiaque en après-midi associée à moins de complications que la chirurgie matinale

30
Q

Chronopharmacologie

A

o Vise à augmenter l’efficacité et diminuer la toxicité des médicaments
o Avantages : moment circadien de haute efficacité est généralement le même que celui de la plus faible toxicité, différents médicaments n’ont pas nécessairement leur pic d’efficacité à la même heure (selon la cible)
o Désavantages : meilleur moment circadien est défini en fonction de l’heure interne du patient ce qui est difficile à déterminer, difficultés liées à la gestion des horaires d’administration, coût élevé des études chronopharmacologiques