Cours 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’attribution causale?

A

Processus d’inférence dans le but d’expliquer un évènement, un comportement ou une émotion.

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2
Q

L’attribution est objective ou subjective?

A

Subjective.

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3
Q

Qu’est-ce que sont les attributions dispositionnelles et de responsabilité?

A

Ce sont des instances d’attributions causales ou on fait des inférences sur la personnalité et la compétence.

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4
Q

Quels sontl les 4 dimensions pour mesuré le style d’attribution?

A
  1. Causes internes/externes.
  2. Causes stables/instables.
  3. Causes globales/spécifiques.
  4. Causes contrôlables/incontrôlables.
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5
Q

Qu’est-ce qu’une cause contrôlable?

A

Elle implique un facteur qui peut êtte contrôlé (j’ai préféré party à la place d’étudier).

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6
Q

Qu’est-ce qu’une cause incontrôlable?

A

Elle implique un facteur qui ne peut pas être contrôlé (mon chien a mangé mon devoir).

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7
Q

Qu’est-ce que le style optimiste?

A

Évènements négatifs attribués à des causes externes. instables, spécifiques (le prof a posé des questions de dates alors qu’il avait clairement dit qu’il ne le ferait pas).

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8
Q

Qu’est-ce que le style pessimiste?

A

Évènements négatifs attribués à des causes internes, stables et globales (je suis poche, peu importe la quantité d’étude, j’échoue à tout).

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9
Q

Les personnes dépressives sont-elles plus du style optimiste ou pessimiste?

A

Pessimiste.

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10
Q

Quels sont les 3 conséquences des attributions?

A
  1. Impact sur la santé.
  2. Impact intrapersonnel.
  3. Impact interpersonnel.
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11
Q

Qu’est-ce que l’impact sur la santé (conséquence d’attribution)?

A

L’étude mesure la corrélation entre le style d’attribution à 25 ans et les résultats des examens médicaux. - Les personnes qui avaient un style pessimiste avaient des problèmes de santé, indépendamment de leur état de santé à 25 ans. Les personnes qui avaient un style optimiste avaient une meilleure santé, indépendamment de leur état de santé à 25 ans.

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12
Q

Quels sont les aspects psycho-physiologiques du style pessimiste?

A

-Probabilité plus élevée de développer des symptômes dépressifs à la suite d’un événement négatif.
-Baisse d’efficacité du système immunitaire.

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13
Q

Quels sont les aspects comportementaux du style pessimiste?

A

-Moins de comportements bénéfiques qui aident à la prévention/au ralentissement d’événements négatifs (ex., activité physique et déclin cognitif).
-Mais également de comportement favorisant la récupération suite à un événement négatif (ex., respect d’une prescription).

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14
Q

En gros, le style pessimiste a des effets négatifs sur quoi?

A

La santé mentale et physique, les comportements de la personne.

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15
Q

Qu’est-ce que l’impact intrapersonnel (conséquence du style d’attribution)?

A

Selon l’étude de l’impact intrapersonnel (Weiner), l’attribution causale entraîne des émotions, mais aussi des attentes de résultats futurs qui modifient nos comportements à venir. Lorsque l’attribution porte sur soi ou sur un événement personnel, alors ces attentes peuvent modifier sa motivation d’agir ou modifier son comportement.

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16
Q

Qu’est-ce que l’impact interpersonnel (conséquence d’attribution)?

A

Selon l’étude de l’impact interpersonnel (Weiner), lorsque l’attribution porte sur l’autre, notamment sur sa responsabilité/compétence en ce qui a trait à un résultat.

17
Q

Qu’est-ce que la complexité attributionnelle ?

A

La recherche de causes possibles peut être superficielle, c.-à-d. qu’on on s’arrête à la première cause possible/probable trouvée.

18
Q

Qu’est-ce que l’échelle de complexité?

A

-Items temporels (recherche de causes distantes) : Est-ce que quelque chose s’est passé il y a longtemps qui pourrait expliquer ce comportement aujourd’hui?
-Items métacognitifs (examen de ses propres réflexions) : Pourquoi est-ce que je pense ça? Est-ce que je pourrais avoir un biais dans mon jugement?
-Items de complexité (explications complexes) : Peut-être que son comportement est dû à plusieurs choses en même temps : sa personnalité, son environnement, ses expériences passées, etc.
-Items d’influence sociale externe (autres sur moi) : Est-ce que l’opinion des autres influence la manière dont je perçois la situation?
-Items d’influence sociale interne (moi sur autres) : Est-ce que mon comportement pourrait inciter cette personne à réagir ainsi?

19
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’observateur naif (Heider, 1958)?

A

Chacun est un observateur naïf, curieux de comprendre le sens de sa réalité sociale et cherche continuellement et consciemment à établir des liens de cause à effet, où l’effet est le comportement.

20
Q

Qu’est-ce que la pertinence hédonique?

A

C’est lorsque le comportement de l’autre entraîne une réaction émotionnelle (positive ou négative) chez l’observateur, cela augmente les chaces que l’observateur fasse une attribution dispositionnelle.

21
Q

Qu’est-ce que le personnalisme?

A

C’est lorsque l’observateur pense que le comportement le visait lui spécifiquement, cela augmente les chances que l’observateur fasse une attribution dispositionnelle.

22
Q

Qu’est-ce que le biais égocentrique?

A

C’est lorsque l’on surestime l’importance des facteurs dispositionnels en lien avec les évènements.

23
Q

Qu’est-ce que le biais rétrospectif?

A

La tendance à croire qu’un évènement était complètement prévisible.

24
Q

Qu’est-ce que la persuasion?

A

Une tentative de modifier les attitudes d’un individu.

25
Q

Quelles sont les différentes méthodes qui peuvent être utilisées pour tenter de changer les attitudes d’une personne?

A

Modifier les connaissances (composante cognitive), modifier les émotions (composante affective), modifier les comportements (composante comportementale).

26
Q

Qu’est-ce que le modèle de vraisemblance d’élaboration cognitive?

A

Propose que la persuasion et le changement d’attitude associé peut se produire par deux différentes voies.

27
Q

Qu’est-ce que la voie centrale?

A

Lorsque la cible porte attention à la substance du message et y réfléchit de manière délibérée (processus contrôlés, focus sur le contenu).

28
Q

Qu’est-ce que la voie périphérique?

A

Lorsque la cible est davantage préoccupée par les aspects superficiels du message (processus automatiques, focus sur le contenant).

29
Q

Quels sont les 3 facteurs qui augmentent la probabilité que l’on porte attention (centrale)?

A
  1. Pertinence du message par rapport à nos objectifs personnels.
  2. Connaissances que nous avons par rapport à l’objet du message.
  3. Si le message nous fait sentir responsable de certaines conséquences/actions.
30
Q

Quels sont les 3 facteurs qui diminuent la probabilité que l’on porte attention (périphérique)?

A
  1. Le message n’est pas pertinent à nos intérêts personnels.
  2. Individu distrait.
  3. Message incomplet.
31
Q

Qu’est-ce qui favorise la persuasion lorsque la voie centrale est utilisée?

A

La qualité des arguments contenus dans le message.

32
Q

Qu’est-ce qui favorise la persuasion lorsque la voie périphérique est utilisée (3)?

A
  1. Caractéristiques de la source.
  2. Nombre d’arguments.
  3. Consensus.
33
Q

Qu’est-ce que l’étude de Petty et Cacioppo (1979)?

A

Les participants (finissants du secondaire) lisent des arguments favorables à l’introduction d’une épreuve de synthèse obligatoire avant de graduer du secondaire. Pour les étudiants qui étaient concernés par cette étudie, leur attitude à davantage été modifiées par la qualité de l’argumentation. Pour les étudiants qui n’étaient pas interpellés par l’étude, les attitudes étaient susceptibles de changer selon qui présentait les arguments.

34
Q

Quels sont les 4 facteurs qui protègent contre la persuasion?

A
  1. Biais attentionnels.
  2. L’engagement.
  3. La certitude et les connaissances.
  4. L’inoculation d’attitude.
35
Q

Qu’est-ce que les biais attentionnels?

A

Les gens ont tendance à porter attention à l’information qui les réconforte dans leurs attitudes et à ignorer l’information qui va à l’encontre de leurs attitudes. (Étude de Ziva & Kunda (1990) : Les participants doivent lire et commenter un article portant sur le lien entre la consommation de caféine et l’augmentation des risques de maladie fibrose kystique chez les femmes.

36
Q

Qu’est-ce que l’engagement?

A

Le fait de s’être engagé envers une attitude nous rend plus résistant au changement de cette attitude (re-dissonance cognitive, pied dans la porte). Plus on affirme en public, plus ont a tendance à suivre nos engagements/soutenir nos idées, même si on nous donne des arguments pour le contraire. La polarisation des pensée, Tesser (1975).

37
Q

Qu’est-ce que la certitude et les connaissances?

A

Plus on croit savoir, moins on sait vraiment.

38
Q

Qu’est-ce que l’inoculation d’attitude?

A

Méthode basée sur le principe de vaccination : donner une version affaiblie du virus afin que le corps développe des anticorps lui permettant de résister au virus actif ; Donner un argument à l’encontre des attitudes d’une personne (virus affaibli) afin que cette personne réfléchisse à des contre-arguments possibles (anticorps) pour lui permettre de résister à un barrage d’arguments (virus actif) qui pourraient menacer l’attitude.