Cours 5 Flashcards
Types de stimuli auxquels le système sensoriel somatique répond
- Toucher
- Température
- Douleur
- Position du corps dans l’espace
Rôle de la peau
- Protection contre la déshydratation
- Interface avec l’environnement (est extrêmement sensible)
Épiderme
Couche superficielle de la peau, imperméable, dérive de l’ectroderme
Derme
Essentiellement constitué de collagène, permet réparation des tissus endommagés. Dérive du mésoderme
Hypoderme
Contient lobules adipeux (graisse) qui lui confèrent la souplesse et permet d’amortir effets des traumatismes légers
Comment le toucher de la peau est transformer en signal nerveux?
mécanorécepteurs cutanés
Mécanorécepteur
- Récepteur sensoriel sensible aux déformations mécaniques (étirement, courbure, variation de pression, vibration)
- Types : corpuscules de Pacini, corpuscules de Ruffini, corpuscules de Meissner, disques de Merkel
- Mécanorécepteurs de la peau ont tous un axone amyélinique, leur membrane possède des canaux ioniques mécano-sensibles
Corpuscules de Pacini
- Particulièrement dense dans les doigts
- Sensibles aux déformations
- Capsule formée de 20 à 70 couches concentriques de tissu conjonctif avec une terminaison nerveuse au centre
Corpuscules de Ruffini
- Localisés dans peau et articulations
- Sensibles à la pression et étirement de la peau
Corpuscules de Meissner
- 10x plus petits que c. Pacini
- Situés à l’extrémité des doigts (zones glabres)
- Sensibles aux vibrations
Disques de Merkel
- Dans épiderme
- Situés au bout des doigts
- Informe sur la pression
Comment distinguer types de mécanorécepteurs?
1) dimension du champ récepteur
2) vitesse d’adaptation
3) Sensibilité à la fréquence
Dimension du champ récepteur
Les c. de Meissner et Merkel ont de petits champs récepteurs (qq mm). c de Pacini et Ruffin ont de large champs
Vitesse d’adaptation des mécanorécepteurs
- Vitesse d’adaptation rapide = répondent rapidement à une stimulation, mais arrêtent de décharger si la stimulation est maintenue. Ex. c. Pacini et c. Meissner
- Vitesse d’adaptation lente = réponse plus soutenues lorsque la stimulation est maintenue. Ex. C. Ruffini et d. Merkel
Sensibilité à la fréquence
C. Pacini sont plus sensibles aux hautes fréquences, tandis que c. Meissner sont plus sensibles aux basses fréquences
Adaptation du c. Pacini
- MM SI stimulation est maintenue, différentes couches glissent les unes sur les autre pr que la terminaison nerveuse ne soit plus déformée = adaptation rapide
- Qd pression est enlevée, potentiel de récepteur généré de nouveau
- (s’il n’y avait pas de couche, corpuscule prend + de temps à s’adapter à la pression)
PA dans c. Pacini
Capsule compriméé = membrane terminaison nerveuse déformée = ouverture des canaux ioniques mécanosensibles = potentiel de récepteur dépolarisant = PA
Canaux ioniques mécanosensibles
- Convertissent forces mécaniques en changement de courants ioniques
- Canaux sensibles à l’étirement de la membrane lipidique, étirement = ouverture des canaux = entrée cations
- Canaux peuvent aussi s’ouvrir du à une force appliquée sur un élément extracellulaire ou intracellulaire (cytosquelette)
- Stimuli mécanique peut aussi déclencher libération de seconds messagers (DAG, IP3) qui régulent secondairement l’ouverture des canaux ioniques
Discrimination sensorielle
La distance minimale nécessaire pour percevoir 2 points simultanément (les distinguer) varie en fonction des endroits du corps.
Lecture en braille
Possible grâce à la faculté extrême de discrimination de l’index
1) + forte densité de mécanorécepteurs
2) extrémité des doigts possède surtout mécanorécepteurs à champs restreint (d. Merkel)
3) régions du cerveau impliquées dans traitement de cette info sensorielle sont + développées
Comment la peau est-elle connectée au cerveau?
Par les nerfs périphériques (SNP)
Afférences sensorielles primaires
dssf
Groupement des fibres des axones provenant des récepteurs cutanés
A-alpha, A-beta, A-delta, C
Groupement des fibres des axones provenant des muscles et tendons VOIR TABLEAU
Groupes I, II, III, IV
ont les mm diamètre que grp d’axones de récepteurs cutanés
Aalpha/groupe I
-Propriocepteurs des muscles squelettiques
= + gros diamètre
-Type de récepteur = fuseau neuromusculaire
Abeta/groupe II
- Mécanorécepteurs de la peau (toucher)
- Corpuscules de Merkel, Meissner, Pacini et Ruffini
A-delta/groupe III
- Douleur, température
- Terminaisons nerveuses libres
C/groupe IV
-Température, douleur, démangeaison
= + petit diamètre, axone amyélinisé
-Terminaisons nerveuse libres
Organisation de la moelle épinière
- 30 segments spinaux divisés et 4 groupes (Cervical 1-8, Thoracique 1-12, Lombaire 1-5, Sacré 1-5)
- Moelle épinière se termine à L3, après L3 = cauda equina
- Chaque nerf à une racine dorsale et une racine ventrale
Ponction lombaire
Se fait entre L3-L4 ou L4-L5 pour analyser liquide cérébrospinal ou pr injecter un médicament
Dermatome
Région de la peau innervée par un seul segment spinal
-Nb de dermatome correspond à celui des segments spinaux
Dermatomes délimitent régions juxtaposées de la peau
Fibres sensorielles A-beta dans moelle épinière
- Axones A-beta pénètrent dans la moelle épinière par colonne dorsale et se divisent
- Certaines branches se terminent dans corne dorsale, font synapse avec neurones de second ordre = réflexes inconscients (voie descendante)
- Autres branches vont vers cerveau = perception consciente (voie ascendante)
Arc-réflexe
Réflexes inconscients, car info ne monte pas au cerveau, reste au niveau local de la moelle épinière
Voies des colonnes dorsales-lémnisique médian
Voie neuronale qui transmet informations relatives au toucher et à la proprioception
Décrire voies des colonnes dorsales-lémnisique médian
- Branche ascendante des fibres A-beta remontent colonne dorsale, se terminent dans noyaux des colonnes dorsales (qui se trouve dans le bulbe)
- Relaient l’info des stimulation tactiles et de la position des autres membres
- Axones de second ordre décussent, vont jusqu’au thalamus et au lemnisque médian
- Neurones du thalamus projettent vers cortex somatosensoriel primaire (S1)
Info sensorielle de la figure
- Relayées par nerfs trigéminaux (ou trijumeaux), qui sont des nerfs crâniens
- Voies trigéminales font synapses dans noyau trigéminal
- Neurones d’ordre second décussent et projettent au thalamus => S1
Nerfs trijumeau
Nerf ophtalmique (V1), nerf maxillaire (V2), nerf mandibulaire (V3)
Aires somatosensorielles du cortex
Infos sensorielles aboutissent dans cortex somatosensoriel primaire (S1) = + haut niveau d’intégration
-Composé des aires 1, 2, 3a, 3b de Brodmann
Aire 3b de Brodmann
3b (toucher) de Brodmann = aire somatosensorielle primaire :
- Neurones répondent aux stimuli somatosensoriels
- Lésions de S1 affectent sensations
- Stimulations électrique de S1 évoque sensations sensorielles somatiques (Penfield)
Autres aires qui participent à l’intégration de l’info
- Aire 3a : position des membres par rapport au corps
- Aire 3b : toucher + projette sur aires 1 et 2
- Aire 1 : texture de la stimulation
- Aire 2 : taille et forme du stimuli
- Aires 5 et 7 du cortex pariétal postérieur
Homonculus sensoriel
- Organisation somatotopique dans le cortex sensoriel
- Cartes somatotopiques du cortex sensoriel humain établies par Wilder Penfield : stimulation électrique de la surface de l’aire S1 provoque sensations somatiques sur différentes parties du corps
Représentation somatotopique des vibrisses
- Importance de représentation corticale des différentes parties du corps varie selon l’espèce animale
- Vibrisse des rongeurs très représentées dans cortex S1, alors que les pattes le sont peu
Plasticité des cartes sensorielles
- Infos sensorielles arrivant au cortex S1 peuvent le modifier
- Ex: utilisation intensive des doigts ou récupération fonctionnelle = zone du cortex représentant les doigts devient + large
Nocicepteurs
- Récepteurs sensibles à la douleur. Ce sont les terminaisons nerveuse libres (très arborisées, non encapsulées) des extrémités d’axones amyéliniques
- Sont sur la peau, muscles, articulations, viscères
- Leur activation conduit à la perception consciente de la douleur
Quels groupes de fibres sont-ils activés par l’activation des nocicepteurs?
- Groupe A-delta et C
- Sensation de douleur d’abord relayée par fibres A-delta, puis par fibres C qui entrainent douleur plus durable
Douleur rapide
Fibres A-delta = vitesse + rapide = douleur aigue et fulgurante
Douleur retardée
Fibres C = vitesse plus lente = douleur diffuse, mais persistante
Connections spinales des axones nociceptifs
- Corps cellulaire des neurones nocicepteurs entrent dans racines dorsales
- Fibres vont vers le haut et vers le bas (zone de Lissauer), puis se terminent dans substantia gelatinosa => synapse
- Axones de second ordre décussent immédiatement à l’intérieur de la moelle, prennent faisceau spinothalamique (région ventrale de moelle épinière)
NT des fibres nociceptives
- Glutamate
- Substance P
Voies spinothalamiques
- Voie par laquelle infos relatives à la douleur sont transmises de la moelle épinière au cerveau
- Fibres spinothalamiques atteignent thalamus dans faire synapses dans bulbe => cortex S1
Variation dans perception de la douleur
- Perception douleur peut être très variable/subjective
- Émotions très fortes, stress, détermination stoïcienne peuvent supprimer douleur
Substance grise préaqueducale (SGP)
- Impliquée dans processus de suppression de la douleur
- SGP reçoit des afférences de nombreuses structures nerveuses liées aux émotions
- Projettent vers noyaux du raphé = contre la douleur => corne dorsale => réduit activité des neurones nociceptifs
Endorphines
- Endomorphines produites par le cerveau et sécrétés (par hypothalamus et hypophyse) en situation de stress
- Bénéfiques contre anxiété, angoisse, dépression
- Récepteurs présents dans tt système nerveux, surtout régions impliquées dans processus nociceptifs
Effets de la libération de sérotonine
- Inhibition présynaptique directe de la libération de substance P au niveau des fibres C = diminution douleur
- Stimulation activité d’interneurones à enképhalines = diminution de libération de substance P = diminution douleur
Effet placebo
Le fait qu’un patient croit que le traitement administré est efficace est suffisant pour activer son système endogène de lutte contre la douleur
Effet nocebo
Aggravation des symptômes secondaires en raison des attentes négatives
Niveau supérieur de la commande motrice
- Stratégies motrices = objectifs du mvt et les stratégies comportementales à utiliser pr atteindre ces objectifs
- Aires associatives du cortex cérébral, ganglions de base
Niveau intermédiaire de la commande motrice
- Définit séquence des contractions musculaires au niveau spatiotemporel pr qu’elle soit adaptée aux objectifs à atteindre
- Cortex moteur, cervelet
Niveau le plus bas (élémentaire) de la commande motrice
- Exécution du mvt/acte moteur, activation des motoneurones/interneurones, ensemble des ajustements posturaux
- Tronc cérébral, moelle épinière
Exemple réalisation d’un mouvement
voir diapo
Système sensorimoteur
Fonctionnement de chaque niveau hiérarchique dépend de l’info sensorielle
- Niveau supérieur = info sensorielles = img mentale du corps
- Niveau intermédiaire = décisions sur paramètres sont basées sur mémo des infos sensorielles relatives aux mvt précédents
- Niveau élémentaire = feedback sensoriel permet maintien de posture et détermine longueur/tension des muscles
Système latéral
- Voie motrice descendante
- Contrôle mvt volontaires de la musculature distale, sous contrôle direct du cortex cérébral
Voie corticospinale (faisceau pyramidal)
- Composante majeure du système latéral
1) Part du cortex moteur
2) Passe par capsule interne
3) Forme pédoncule cérébral
4) Continue vers le bulbe
5) Décusse entre bulbe et moelle (décussation des pyramides)
6) Chemine dans colonne latérale de la moelle jusqu’à corne ventrale au niveau désiré
Faisceau rubrospinal
Contribue au contrôle moteur chez plusieurs espèces mammifères, mais a contrôle réduit chez humains
1) Origine dans noyau rouge (mésencéphale)
2) décusse dans le pont
3) Rejoin colonne latérale
4) Reçoit infos du cortex frontal
Lésion expérimentale du faisceau rubrospinal
Singes capables de s’asseoir/se tenir debout, mais pas capable de lancer/saisir une balle
Système ventromédian
- Constitué de 4 faisceaux descendants qui prennent origine dans le tronc cérébral
- Contrôle (musculature proximale et axiale) de la posture et de la locomotion : sous dépendance du tronc cérébral
Faisceau vestibulospinal et tectospinal
- Vestibulospinal = labyrinthe de l’oreille interne = équilibre
- Tectospinal = colliculus supérieur = (saccades oculaires qui orientent les yeux vers objectifs)
- Maintiennent posture tête et cou
Faisceau reticulospinal pontique et bulbaire
Impliqués dans maintient de posture érigée
Formation réticulée
Intervient dans régulation d’activités réflexes comme la marche/posture, et dans des fonctions cognitives telles que l’attention