Cours 4 - Traitement des pertes de mobilité articulaire Flashcards

1
Q

Que doit-on faire pour maintenir une amplitude normale ?

A

Pour maintenir une amplitude normale, les segments doivent être mobilisés sur toute leur amplitude de façon périodique.

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2
Q

Qu’est-ce que les premiers gestes utilisés en physiothérapie devraient viser ?

A

Les premiers gestes devraient viser à prévenir les diminutions de la mobilité.

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3
Q

Comment la prévention de la diminution de la mobilité peut-elle être effectuée ?

A

La prévention peut être fait en assurant un positionnement adéquat ou en recourant à une mobilisation passive, active ou auto-assistée.

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4
Q

Qu’est-ce qui peut être éviter avec un positionnement adéquat lorsque la mobilité est réduite ?

A

Un positionnement adéquat lorsque la mobilité est réduite permet d’éviter l’apparition de déformations gênantes pour la fonction.

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5
Q

Quel est le premier moyen de lutter contre les diminutions de la mobilité et l’apparition de déformations ?

A

Une attention à la posture en position debout, couchée (alitement) et assise (fauteuil roulant) des clients ou des bénéficiaires est le premier moyen de lutter contre les diminutions de la mobilité et l’apparition de déformations.

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6
Q

Qu’est-ce que permet le port d’orthèse dans le cas de paralysies localisées ?

A

Dans le cas de paralysie localisées, le port d’orthèse permet d’assurer une position fonctionnelle.

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7
Q

En quoi consiste les mouvements passifs physiologiques effectués sur une base régulière ?

A

Le mouvement passif consiste à mobiliser une articulation dans toute l’amplitude permise à l’aide d’une force extérieure, sans garder la position finale.

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8
Q

Par quoi la force externe permettant d’effectuer une mobilisation passive peut-elle être exercée ?

A

La force externe peut être réalisée par une autre personne, par une machine ou par la personne elle-même (auto-passif).

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9
Q

Qu’est-ce qui est principalement visé par la mobilisation passive ?

A

Les mouvements passifs visent principalement à conserver les amplitudes de mouvement ou à prévenir la perte de mobilité en mobilisant les tissus conjonctifs et les muscles et en favorisant la lubrification articulaire.

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10
Q

À quel moment les mouvements passifs sont-ils indiqués ?

A

Les mouvements passifs sont indiqués lorsque les mouvements actifs peuvent être dommageables ou encore si le patient est trop faible ou n’est pas en mesure de se mobiliser lui-même.

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11
Q

Qu’est-ce qui est souvent nécessaire pour qu’une personne à risque puisse conserver un maximum d’amplitude ?

A

L’enseignement d’un programme d’exercices passifs (auto-passifs), actifs ou auto-assistés (auto-mobilisations) est souvent nécessaire pour qu’une personne à risque puisse conserver un maximum d’amplitude.

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12
Q

Dans quel but les exercices actifs-assistés peuvent-ils être utilisés ?

A

Les exercices actifs-assistés peuvent être utilisés dans le but de renforcer un muscle faible, mais aussi dans le but de maintenir ou de ganger de la mobilité articulaire.

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13
Q

Que peut-on dire de la prévention lorsque la mobilité est réduite ?

A

Lorsque la mobilité est réduite, prévenir ne suffit plus et il faut alors utiliser des modalités qui visent à augmenter la mobilité.

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14
Q

Quelles sont les modalités permettant d’augmenter la mobilité en physiothérapie ?

A

Les mouvements passifs continus, les étirements passifs intermittents et continus, les étirements actifs et les méthodes plus globales de mobilisations et de manipulations articulaires.

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15
Q

Avec les mobilisation passives continues (CPM) se font-elles ?

A

Les mobilisation passives continues se font avec des appareils motorisés qui mobilisent lentement l’articulation dans une amplitude contrôlée et de façon continue sur une période de 2 à 24 heures.

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16
Q

De nos jours, pour quoi le CPM est-il principalement utilisé ?

A

De nos jours, le CPM est utilisé principalement pour empêcher l’arthrofibrose post-opératoire dans les articulations qui s’enraidissent facilement, soient le coude, le genou (plus fréquemment utilisé - souvent utilisé suite au remplacement du genou par une prothèse) et les doigts.

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17
Q

De quoi faut-il s’assurer pour éviter les blessures et pour permettre un traitement optimal avec le CPM ?

A

Il faut s’assurer que l’appareil soit placé correctement et il faut porter une attention particulière à l’alignement de l’axe de l’appareil avec celui de l’articulation.

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18
Q

Qu’est-ce que l’appareil du CPM permet d’ajuster ?

A

L’appareil permet d’ajuster l’amplitude prédéterminée selon la progression et la tolérance du patient et la vitesse du mouvement (1 cycle par 45 sec à 2 minutes est habituellement bien toléré).

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19
Q

Dans quels cas l’appareil du CPM doit-il être enlevé ?

A

L’appareil doit être enlevé pou permettre les activités fonctionnelles et le exercices de renforcement.

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20
Q

Quelles sont les contre-indication (3) et les précautions (3) face à l’utilisation du CPM ?

A

L’utilisation du CPM est contre-indiquée lors de fusion articulaire, d’infection ou de fractures non consolidées et des précautions doivent être prises lors d’ostéoporose, de compression nerveuse périphérique et de lymphœdème (œdème global du membre par insuffisance du retour lymphatique).

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21
Q

Qu’est-ce qui est inclus par le terme générique d’étirement ?

A

Le terme générique d,étirement inclus les manoeuvres visant à augmenter l’extensibilité ou l’excursion des tissus mous.

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22
Q

À quoi les étirement visent-ils ?

A

Contrairement aux mouvements passifs qui se font dans une amplitude sans résistance, les étirements visent à augmenter la mobilité en dépassant la première résistance tissulaire.

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23
Q

Dans quel but (4) et à quel moment les étirements peuvent-ils être utilisés ?

A

Les étirements peuvent être utilisés lorsqu’on note une diminution d’amplitude de mouvement causant des incapacités ou un impact sur la fonction. Ils peuvent être utilisés afin de prévenir des blessures musculosquelettiques, de rétablir l’amplitude normale ou fonctionnelle, de prévenir les contractures et d’augmenter la souplesse générale.

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24
Q

Que peut-on dire de l’utilisation des étirements dans le but de prévenir des blessures musculosquelettiques ?

A

Les étirements peuvent faire partie d’un programme d’exercice général, mais il existe peu de preuves stipulant que les étirements soient réellement efficaces dans l’objectif de prévenir des blessures musculosquelettiques.

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25
Q

Quelles sont les précautions (5) dans l’utilisation des étirements ?

A

Les étirements doivent être utilisés avec précautions lors de la présence d’une tumeur osseuse, d’une infection (ostéomyélite, affections articulaires d’origine tuberculeuse), de douleur importante ou persistante (24 heures post-étirement), d’anticoagulation et de fragilité des tissus.

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26
Q

Que peut-on dire de l’utilisation des étirements avec précautions lors de la présence de douleur importante ?

A

La présence de douleur n’empêche pas d’effectuer des étirements, mais lors de celle-ci, le physiothérapeute doit bien évaluer la condition du patient afin de prendre les précautions nécessaires pour éviter d’aggraver la douleur.

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27
Q

Quelles sont les contre-indications (11) de l’utilisation des étirements ?

A

Les étirements ne doivent pas être utilisés s’il y a présence de mouvement limité par une butée osseuse (sensation de fin de mouvement dure), d’une fracture récente et non consolidée ou de la non-union d’une fracture plus ancienne, de fragilité osseuse extrême (danger de fracture), d’une phase inflammatoire excessive, de douleur aigue lors de mouvements ou lors de contraction musculaire, d’hématome ou d’autres signes de contusion musculaire, d’effusion articulaire (sang ou liquide synovial en excès dans l’articulation), d’ostéite déformante, de myosite ossifiante, d’hypermobilité et d’hypomobilité thérapeutique ou de fusion articulaire (assure stabilité et fonction articulaire).

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28
Q

Quels sont les principes à retenir (3) lors de tous les étirements ?

A

Le respect de l’alignement, la stabilisation et la spécificité.

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29
Q

Quels sont les paramètres (5) des étirements (éléments que l’on peut faire varier) ?

A

L’intensité, la vitesse, la durée, le nombre de répétitions et la fréquence.

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30
Q

Qu’est-ce qui est nécessaire pour assurer l’efficacité de l’étirement, mais aussi le confort du patient en ce qui a trait au principe de l’alignement?

A

Un positionnement adéquat est nécessaire pour assurer l’efficacité de l’étirement et le confort du patient.

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31
Q

Qu’est-ce qui est directement influencé par le principe de l’alignement dans les étirements ?

A

L’alignement influence directement la quantité de tension dans les tissus mous à étirer et affecte donc l’amplitude atteinte.

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32
Q

De quels alignements doit-on s’assurer lors des étirements ?

A

En plus de s’assurer d’un bon alignement du muscle ou de l’articulation à étirer, il faut également s’assurer d’un alignement adéquat du tronc et des articulations adjacentes.

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33
Q

Pourquoi les segments de part et d’autres de l’articulation ou de la région à étirer doivent-ils être stabilisés ?

A

Les segments de part et d’autres de l’articulation ou de la région à étirer doivent être stabilisés afin d’éviter les mouvements des segments avoisinants qui peuvent substitué l’absence de mouvement de la région traitée (compensations).

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34
Q

Quelles sont les parties habituellement stabilisées ou mobilisées par le physiothérapeute lors des étirements ?

A

Habituellement, lors d’un étirement effectué par le thérapeute, la partie proximale est stabilisée, alors que la partie distale est mobilisée.

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35
Q

Quelles sont les parties habituellement stabilisées ou mobilisées lors d’auto-étirements ?

A

Lors d’auto-étirement, il n’est pas rare que, contrairement aux étirements effectués par le thérapeute, que la partie proximal soit mobilisé et que la partie distale soit stabilisé.

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36
Q

Comment la spécificité du lieu (localisation de l’étirement) est-elle obtenue ?

A

La spécificité du lieu est obtenue en plaçant la ou les articulations de manière à ce que la ou les structures visées soient à leur élongation maximale. Si un muscle effectue plusieurs actions, l’articulation doit être placée dans la position contraire à toutes ses actions. Dans le cas des structures polyarticulées (muscles, fascias, structures nerveuses), il faut prendre en considération la position des différentes articulations.

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37
Q

Pourquoi le contrôle des segments est plus difficile à réaliser lors de l’application du principe de spécificité à l’étirement des fascias ?

A

En raison de l’étendue des fascias, le contrôle des segments est plus difficile à réaliser.

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38
Q

Qu’est-ce qui est visé par les méthodes “globales” de rééducation posturale ?

A

Les méthodes dites “globales” de rééducation posturale visent un étirement généralisé et accordent donc une importance capitale à la position des différents segments au cours de l’étirement afin d’obtenir un étirement maximal.

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39
Q

Que doit-on faire si l’on veut étirer plus spécifiquement les structures articulaires (capsule, ligaments) ?

A

Il faut réduire la tension (influence) par étirement des muscles biarticulaires en rapprochant leurs origine et insertion.

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40
Q

Pourquoi n’est-il pas nécessaire d’appliquer une déformation plastique lors de l’étirement d’un tissu ?

A

Il n’est pas nécessaire d’appliquer une déformation plastique parce que l’étirement vise une adaptation biologique des structures et non pas un changement mécanique immédiat.

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41
Q

Qu’est-ce qui est généralement accepté quant à l’intensité de l’application de la contrainte lors de l’étirement d’un tissu ?

A

Il est généralement accepté que la contraintes appliquée soit d’une intensité faible à modérée afin d’assurer un certain confort et de minimiser le risque de spasme de protection.

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42
Q

Qu’est-ce que l’application d’une forte contrainte lors de l’étirement d’un tissu ayant été affaibli par une immobilisation prolongée pourrait provoquer ?

A

Une forte contrainte appliquée pourrait endommager un tissu ayant été affaibli par une immobilisation prolongée.

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43
Q

Qu’est-il reconnu quant à la vitesse d’application de la contrainte lors de l’étirement d’un tissu ?

A

Il est reconnu que les étirements doivent être effectués lentement et graduellement pour assurer le maximum de relaxation et pour éviter la contraction réflexe du muscle à étirer.

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44
Q

Qu’est-ce que permet un étirement plus lent et pourquoi ?

A

Les propriétés viscoélastiques des tissus conjonctifs fait en sorte que la vitesse d’étirement influence la courbe de contrainte-déformation. Ainsi, un étirement plus lent permet d’étirer la structure avec moins de rigidité, ce qui demande alors un moins grans effort (moins de force à déployer) et permet ainsi également de prévenir les blessures tissulaires.

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45
Q

À quoi la durée de l’étirement réfère-t-elle ?

A

La durée de l’étirement réfère au temps pendant lequel l’étirement doit être maintenu.

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46
Q

Malgré le faible nombre d’études comparatives réalisées sur l’influence de la durée de l’étirement sur l’allongement des structures, qu’est-il reconnu en ce qui concerne celle-ci ?

A

Il est reconnu que l’étirement d’un muscle devrait être maintenu de 15 à 30 secondes et que les étirements intermittents dans cet intervalle de temps sont aussi efficaces et sinon plus que les étirements continus.

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47
Q

Qu’est-ce qui influence souvent le nombre de répétitions d’un étirement ?

A

La durée de l’étirement.

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48
Q

À quoi la fréquence et le nombre de répétitions réfère-t-ils ?

A

La fréquence réfère au nombre de séances d’étirement effectuées par jour ou par semaine, alors que le nombre de répétitions réfère celui effectué au cours d’une même séance.

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49
Q

En fonction de quoi la fréquence de l’étirement est-elle déterminée ?

A

La fréquence est déterminée en fonction de l’importance de la perte de mobilité, de la qualité de la réparation tissulaire, de la chronicité, de l’âge et d’autres conditions associées au patient.

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50
Q

Malgré l’absence d’évidences concernant la fréquence et le nombre de répétitions optimaux, qu’est-il possible de supposer à partir de certaines études en ce qui concerne ces paramètres d’étirement ?

A

Les études sur les étirements des ischio-jambiers de personnes asymptomatiques laissent à supposer que les étirements devraient être faits 3 à 5 fois par semaine pour augmenter l’amplitude et 2 à 3 fois par semaine pour maintenir les gains d’amplitude acquis.

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51
Q

En clinique, qu’est-il souvent recommandé de faire quant à la fréquence d’étirement ?

A

En clinique, il est la plupart du temps recommandé d’effectuer les étirements quotidiennement.

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52
Q

Comment le nombre de répétition varie-t-il habituellement par rapport à la durée de l’étirement ?

A

Habituellement, le nombre de répétitions est plus élevé si la durée de l’étirement est plus courte.

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53
Q

De quoi le physiothérapeute doit-il être conscient quant aux étirements répétés ?

A

Le physiothérapeute doit être conscient du danger de blessure dans le tissu conjonctif lors d’étirements répétés.

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54
Q

Qu’est-ce que des étirements trop fréquents risquent de provoquer ?

A

Des étirements trop fréquents risquent de dépasser le temps de réparation tissulaire et ainsi provoquer des lésions.

55
Q

Que peut-on dire par rapport à l’étirement sélectif ?

A

Il est possible que la fonction du patient soit améliorée si les étirements sont faits sur certains muscles ou articulations tout en laissant une hypomobilité s’installer ailleurs.

56
Q

Chez quelle clientèle l’étirement sélectif est-il le surtout utilisé ?

A

Ce principe est surtout utilisé chez des patients ayant une paralysie permanente.

57
Q

Qu’est-il important de retenir quant au surétirement ?

A

Le surétirement n’est acceptable que si la stabilité et la force des muscles entourant l’articulation sont normales.

58
Q

Quel est l’objectif des étirements en mode intermittents ou cycliques (étirements passifs) ?

A

Les étirements en mode intermittents ou cyclique ont pour objectif de gagner de l’amplitude en étirant autant les structures contractiles que non contractiles.

59
Q

En quoi les étirements en mode intermittents ou cycliques (étirements passifs) consistent-ils ?

A

Ils consistent à mobiliser les articulations sur toute leur amplitude dans les mouvements physiologiques, mais en conservant l’amplitude de fin de mouvement au minimum 6 secondes.

60
Q

Pourquoi les étirements en mode intermittents ou cyclique (étirements passifs) doivent-ils être appliqués lentement ?

A

Ces étirements doivent être appliqués lentement entre autres afin d’éviter de provoquer un réflexe d’étirement et ainsi produire une contraction lors de l’étirement.

61
Q

Qu’est-ce qui fait partie intégrante d’un programme d’exercice qui est essentiel au gain de mobilité ?

A

Les auto-étirements font partie intégrante d’un programme d’exercice qui est essentiel au gain de mobilité.

62
Q

Comment les auto-étirements passifs peuvent-ils être effectués ?

A

Le patient peut étirer lui-même son segment, il peut utiliser le poids de son corps afin d’exercer une force d’étirement, l’étirement peut être effectué à l’aide d’un montage utilisant entre autres des poulies et des élastiques et un appareil isocinétique peut également être utilisé.

63
Q

En quoi consistent les étirements en mode continu ?

A

Les étirement en mode continu consistent en des étirements de plus longue durée.

64
Q

Comment les étirements en mode continu sont-ils traditionnellement réalisés ?

A

Ils sont traditionnellement réalisés par l’application de charge (valeur variable selon les articulations) pour des périodes de 20 à 60 minutes.

65
Q

Comment les étirements en mode continu peuvent-ils pratiquement être réalisés ?

A

Pratiquement, la charge peut être enlevée à toutes les 5 minutes pour une brève période (moins d’une minute) afin de soulager quelque peu le patient.

66
Q

À l’aide de quoi l’étirement peut-il être maintenu pendant une plus longue période ?

A

L’étirement peut aussi être maintenu pendant de plus longues périodes à l’aide d’orthèses ou d’attelles.

67
Q

Quelles est la particularité des orthèses et des attelles de correction ?

A

Les orthèses et les attelles de correction peuvent être modifiées régulièrement au fur et à mesure que se corrige la déformation (augmentation de la mobilité normale).

68
Q

Combien de temps le type de traitement recourant aux orthèses ou aux attelles de correction se poursuit-il ?

A

Habituellement, ce type de traitement se poursuit pendant 3 à 5 semaines.

69
Q

Pourquoi les orthèses et les attelles de nuit doivent-elles être portées dans certains cas ?

A

Les attelles et les orthèses de nuit sont portées pour corriger ou améliorer les limite de mouvement pour des sujets qui ne peuvent pas les porter durant toute la journée.

70
Q

Quel est le rôle du physiothérapeute dans le traitement par orthèse ou par attelle ?

A

En l’absence d’un ergothérapeute, le physiothérapeute peut recommander un certain type d’orthèse et être responsable de son application thérapeutique. Il peut aussi recommander la prescription d’une orthèse. Il doit au minimum surveiller les points de pression et voir à ce qu’elles soient confortables malgré l’étirement continu des structures de l’articulation.

71
Q

En quoi consiste les orthèses de repos ?

A

Les orthèses de repos sont des orthèses qui sont portées pour immobiliser une articulation inflammée et pour prévenir une mauvaise position de l’articulation.

72
Q

Quelles sont les deux méthodes d’étirements de type actif qui demandent la participation du patient ?

A

Il est possible de distinguer la méthode dite “balistique” et la méthode tirée du PNF (proprioceptive neuromuscular facilitation).

73
Q

Comment la personne étire-t-elle ses structures dans la méthode dite “balistique” ?

A

Dans la méthode dite “balistique”, la personne étire ses structures raccourcies par des efforts rythmiques à haute vélocité et à haute intensité.

74
Q

Qu’est-ce qui peut être provoqué par l’étirement rapide des structures musculaires dans la méthode dite “balistique” ?

A

L’étirement rapide des structures musculaires dans cette méthode peut provoquer un réflexe d’étirement lequel empêcherait l’atteinte du maximum d’amplitude.

75
Q

Pourquoi la méthode d’étirement actif dite “balistique” doit-elle être utilisée avec précautions ?

A

Même si cette méthode est efficace, elle devrait être utilisée avec précaution parce qu’il y a plus de risques de causer des traumatismes au tissu (cette méthode provoque une tension dans le muscle équivalant au double de celle provoquée lors d’étirement passifs).

76
Q

Pour quelle clientèle la méthode d’étirement dite “balistique” ne devrait pas être recommandée ?

A

Elle ne devrait pas être recommandée pour les personnes sédentaires, plus âgées ou ayant des problèmes musculosquelettiques.

77
Q

Chez quelle clientèle la méthode d’étirement dite “balistique” devrait-elle être utilisée ?

A

Certains considèrent qu’elle pourrait être utile chez certains types de personnes, soit chez les athlètes, dont l’activité nécessite un étirement dynamique à haute vélocité.

78
Q

Quelles sont les techniques existantes parmi les méthodes tirées du PNF ?

A

Parmi les méthode tirées du PNF, il existe plusieurs techniques dont le contracter-relâcher (ou tenir-relâcher) et le contracter-relâcher avec contraction des agonistes (CRAC).

79
Q

Qu’est-ce qui est impliqué par les techniques parmi les méthodes tirées du PNF et que visent-elles ?

A

Ces techniques impliquent une contraction musculaire du muscle rétracté ou de celui du côté opposé et visent à faciliter un meilleur relâchement des muscles rétractés via un réflexe neurologique d’inhibition.

80
Q

Dans quel cas les techniques parmi les méthodes tirées du PNF peuvent-elles être utilisées ?

A

Les techniques parmi les méthodes tirées du PNF ne peuvent être utilisées que si l’innervation est conservée.

81
Q

Quelles sont les 4 étapes de la technique contracter-relâcher (ou tenir-relâcher) ?

A
  1. Le muscle rétracté est placé dans sa position limite d’étirement où l’articulation est dans son amplitude maximale.
  2. Une contraction des muscles réfractés contre une opposition manuelle appliquée par le physiothérapeute est demandée au patient (contraction sous maximale isotonique pour le contracter-relâcher et isométrique pour le tenir-relâcher maintenue environ 5 à 10 secondes).
  3. Le physiothérapeute réduit la résistance et demande au patient de relâcher (relaxation graduelle sur 3 à 5 secondes).
  4. La relaxation est suivie d’un mouvement passif vers la nouvelle amplitude (étirement sur 15 à 30 secondes).
82
Q

Combien de fois la technique du contracter-relâcher ou du tenir-relâcher est-elle répétée ?

A

La séquence est répétée 3 à 4 fois ou jusqu’à ce que plus aucune amplitude supplémentaire ne soit gagnée.

83
Q

Quelles sont les 4 étapes du contracter-relâcher (ou tenir-relâcher) avec contraction des agonistes (CRAC) ?

A
  1. Le muscle rétracté est placé dans sa position limite d’étirement où l’articulation est dans son amplitude maximale.
  2. Une contraction des muscles réfractés contre une opposition manuelle appliquée par le physiothérapeute est demandée au patient (contraction sous maximale isotonique pour le contracter-relâcher et isométrique pour le tenir-relâcher maintenue environ 5 à 10 secondes).
  3. Le physiothérapeute réduit la résistance et demande au patient de relâcher (relaxation graduelle sur 3 à 5 secondes).
  4. Une contraction concentrique des muscles antagonistes aux muscles rétractés est produite par le patient (contraction maintenue pendant quelques secondes).
84
Q

Quels sont les avantages des méthodes d’étirement actif (3) ?

A

Le patient prend en charge sa propre rééducation, le patient contrôle en partie la manoeuvre, ce qui peut lui donner plus de confiance et la méthode active peut produire un renforcement des muscles qui entourent l’articulation mobilisée.

85
Q

Qu’est-ce l’inhibition autogène utilisée théoriquement par le contracter-relâcher ?

A

L’inhibition autogène est un mécanisme d’inhibition qui se fait via les organes tendineux de Golgi qui inhibent par voie spinale le muscle qui se contracte.

86
Q

Qu’est-ce que l’inhibition réciproque théoriquement utilisée par le CRAC ?

A

L’inhibition réciproque est un mécanisme par lequel un muscle qui se contracte provoque l’inhibition de son antagoniste.

87
Q

De quoi les gains d’amplitude obtenus sont-ils le résultat ?

A

De nos jours, on croit que les gains d’amplitude obtenus sont le résultat de mécanismes sensorimoteurs plus complexes que l’inhibition autogène et l’inhibition réciproque combinant différents éléments.

88
Q

Que visent certaines méthodes d’étirement dites globales ?

A

Certaines méthodes dites globales visent des étirement plus généralisés permettant de prendre en considération l’existence de chaînes musculaires et la possibilité d’étirer les fascias.

89
Q

À quoi les méthodes d’étirement dites globale accordent-elles une importance capitale ?

A

Ces méthodes accordent une importance capitale à la position de toutes les articulations afin de permettre un étirement optimale.

90
Q

Que visent les mobilisations accessoires et les manipulations ?

A

Les mobilisations accessoires et les manipulations visent le rétablissement du jeu articulaire normal par des déplacements précis des structures osseuses les unes sur les autres.

91
Q

Comment la manipulation se distingue-t-elle ?

A

La manipulation se distingue comme étant un mouvement de haute vélocité dans une très courte amplitude de fin de mouvement.

92
Q

Qu’est-ce que tentent de corriger les déplacements effectués lors de la manipulation ?

A

Ces déplacements tentent de corriger les subluxations ou les “blocages” qui empêcheraient le mouvement norma de l’articulation.

93
Q

À quoi les mouvements accessoires s’intéressent-ils ?

A

Les mouvements accessoires s’intéressent aux mouvements complémentaires ou secondaires des articulations, qui ne sont pas produits directement par les muscles (roulement et glissement).

94
Q

Quelles sont les 3 autres approches plus avancées visant également à augmenter la mobilité ?

A

Les techniques de muscle energy, les techniques myofaciales et les techniques de mobilisations neurales.

95
Q

Qu’est-il recommandé de faire suite à l’étirement peu importe la méthode utilisée afin de gagner de l’amplitude ou pour étirer un muscle ?

A

Il est recommandé de suivre l’étirement par des exercices de renforcement du muscle non rétracté dans la nouvelle amplitude.

96
Q

Quel sont les effets (2) de la mobilisation suite à une immobilisation sur le tissu musculaire (études sur les animaux) 6

A

L’étirement augmente le nombre de sarcomères et les changements qui surviennent sont plus lents et progressifs lors de l’étirement que lors de la période de sous-utilisation.

97
Q

Quel sont les effets (3) de la mobilisation suite à une immobilisation sur les tissus conjonctifs (études sur les animaux) ?

A

La mobilisation provoque un stress favorisant un meilleur alignement des fibres de collagène, les exercices fréquents provoquant un certain stress sont bénéfiques pour augmenter la masse des ligaments et des tendons et les structures ont une zone plastique plus grande et nécessitent une contrainte et une énergie plus importantes pou causer la rupture.

98
Q

Combien de temps par jour la mobilisation est-elle nécessaire pendant la période d’immobilisation pour limiter la perte de sarcomères due à une immobilisation en position raccourcie (études sur les animaux) ?

A

Un minimum de 30 minutes de mobilisation pendant la période d’immobilisation pourrait limiter la perte de sarcomères due à une immobilisation en position raccourcie.

99
Q

Quelle est la meilleure forme d’étirement du tissu conjonctif (études sur les animaux) ?

A

La meilleure forme d’étirement du tissus conjonctif serait un étirement de longue durée à faible intensité et à haute température qui provoquerait une élongation permanente et une adaptation du tissu plutôt qu’une élongation mécanique.

100
Q

Quels sont les effets immédiats suite à un étirement (de quelques secondes à quelques minutes) ?

A

Les effets immédiats suite à un étirement seraient un gain d’extensibilité et une diminution de la rigidité.

101
Q

Quels sont les effets à moyen terme suite à un étirement ?

A

À moyen terme, la capacité à étirer le muscle (extensibilité) serait maintenue environ 72 heures après l’arrêt d’un programme d’étirement de 3 semaines.

102
Q

Quels sont les effets à long terme suite à un étirement ?

A

La rigidité biomécanique serait peu modifiée à long terme par les étirements.

103
Q

À quoi les effets immédiats, à moyen terme et à long terme des étirements sont-ils attribuables ?

A

Ces effets seraient attribuables au comportement viscoélastique des tissus conjonctifs du muscle et du tendon.

104
Q

Quelle est la durée optimale d’un étirement ?

A

La durée optimale est de 30 secondes.

105
Q

Combien de fois l’étirement devrait-il être exécuter par séance ?

A

L’étirement devrait être fait entre 2 et 5 fois par séance.

106
Q

Quelles positions permettent d’obtenir plus de gains lors de l’étirement ?

A

Les positions en décubitus dorsal et debout permettent d’obtenir plus de gain que la position assise.

107
Q

Qu’est-ce qui est plus efficace lors d’un étirement ?

A

Une combinaison de deux positions d’étirement est plus efficace.

108
Q

Quels sont les paramètres à appliquer lors du port d’orthèses ?

A

Les paramètres à appliquer sont la durée de port de l’orthèse, le type d’orthèse, la tension, etc.

109
Q

En fonction de quoi les paramètres du port de l’orthèse varient-ils ?

A

Ces paramètres varient en fonction de l’articulation atteinte, de l’intensité de la limitation de l’objectif à atteindre, etc.

110
Q

Quels sont les effets (3) de l’utilisation du CPM combinée à la physiothérapie ?

A

L’utilisation Du CPM combinée à la physiothérapie augmente légèrement et à court terme l’amplitude active de flexion du genou, diminue le temps d’hospitalisation et diminue le nombre de patients nécessitant une manipulation sous anesthésie comparativement à des traitements de physiothérapie seuls.

111
Q

Quelle est la limite d’un appareil de mobilisation passive au niveau du genou ?

A

L’utilisation du CPM n’aide pas pour la mobilité en extension du genou.

112
Q

Pour quelle clientèle le mesures préventives comprenant des étirements, des mouvements passifs et le port d’orthèse sont-elles peu efficaces pour prévenir les contractures et les déformations importantes ?

A

Chez la personne âgée alitée et à risque de contracture. Ces méthodes devraient plutôt être intégrées à un programme actif dans lequel la personne effectue des mouvements dans des activités signifiantes.

113
Q

Quelles sont les conclusions des revues systématiques de la littérature sur les effets des étirements ?

A

L’étirement effectué immédiatement avant ou après l’exercice ne prévient pas les douleurs musculaires post-exercices, l’étirement statique fait immédiatement avant un exercice diminue les performances nécessitant de la force ou de la puissance isolée, les étirements faits sur une base régulière augmente les performances et l’étirement fait immédiatement avant l’exercice ne prévient pas le risque de blessure.

114
Q

Qu’est-ce qui peut être favorisé par l’application de chaleur sur la masse musculaire ou l’articulation ?

A

L’application de chaleur sur la masse musculaire ou l’articulation peut favorisé le fluage des structures.

115
Q

Dans quel cas la cryothérapie (application de froid) peut-elle être utilisée ?

A

La cryothérapie peut être utilisée pour réduire la douleur et l’inflammation qui se produisent au cours des mobilisations ou pour augmenter la flexibilité musculaire (application de vaporisateurs refroidissants sur la peau - stretch and spray).

116
Q

Qu’est-il recommandé de faire lors de la combinaison du chaud et du froid au cours des étirements ?

A

Il est recommandé de commencer avec le chaud pour les 30 premières minutes puis de passer au froid pour les 15 dernières minutes.

117
Q

Qu’est-ce qui peut aider les patients qui ont de la difficulté à relâcher les muscles ?

A

La rétroaction biologique.

118
Q

Qu’est-ce qui peut être appliqué après les mobilisations pour réduire la douleur ?

A

Les courants analgésiques.

119
Q

Qu’est-ce que permet l’application d’une vibration sur le tendon agoniste suite à une immobilisation ?

A

L’amélioration de l’amplitude maximale obtenue et l’amélioration de la fonction.

120
Q

En quoi consiste la distension articulaire ?

A

La distension consiste à injecter du liquide (substance iodée, analgésique, cortisone) dan la cavité articulaire afin d’étirer les structures articulaires notamment la capsule.

121
Q

De quelle manière la distension articulaire peut-elle être effectuée ?

A

Cette distension peut être réalisée sous arthrographie par un radiologiste qui, par la même occasion, peut identifier d’autres atteintes dans l’articulation (ostéoporose, déchirure de tendons).

122
Q

Dans quel contexte la distension articulaire est-elle le plus souvent réalisée en clinique ?

A

Dans la pratique clinique, les distensions sont le plus souvent faites pour des capsulites rétractiles de l’épaule.

123
Q

Pour quoi les mobilisation ou manipulations sous anesthésie générale sont-elles utilisées ?

A

Ces mobilisations sont surtout utilisées pour l’épaule et le genou.

124
Q

En quoi les mobilisations ou manipulations sous anesthésie générale consistent-elles ?

A

Il s’agit de mobilisations passives, le plus souvent extrêmes, effectuées par l’orthopédiste alors que le patient est sous anesthésie générale.

125
Q

Quels sont les objectifs des mobilisations ou manipulations sous anesthésie générales ?

A

Elles ont comme objectif de briser les adhérences intra-articulaires, donc de déchirer franchement la capsule pour augmenter l’amplitude articulaire.

126
Q

Dans quel contexte les mobilisations ou manipulations sous anesthésie générale sont-elles utilisées ?

A

Il arrive que les patients en physiothérapie qui ne progressent plus soient des candidats à une mobilisation sous anesthésie générale.

127
Q

Qu’est-ce qui est primordial suite à une mobilisation sous anesthésie générale ?

A

Le traitement en réadaptation, qui comprend des mobilisations actives et des exercices de renforcement, est primordial suite à une manipulation sous anesthésie générale, puisqu’il vise à conserver les gains d’amplitude obtenus au cours de l’intervention sous anesthésie.

128
Q

Comment le physiothérapeute a-t-il avantage à faire ses traitements suite à une mobilisation sous anesthésie générale ?

A

Comme cette mobilisation
est douloureuse, le physiothérapeute a avantage à faire ses traitements après que le
patient ait reçu sa médication analgésique et à utiliser des méthodes pouvant contrôler
la douleur.

129
Q

Quel est le traitement médical le plus récent permettant d’améliorer la mobilité ?

A

L’arthrolyse sous arthroscopie.

130
Q

Qu’est-ce que permet l’arthroscopie et en quoi l’arthrolyse consiste-t-elle ?

A

L’arthroscopie permet de visualiser l’intérieur d’une articulation à l’aide d’une caméra et l’arthrolyse consiste à défaire les adhérences articulaires.

131
Q

Quel est l’avantage de l’utilisation du traitement d’arthrolyse sous arthroscopie ?

A

Cette intervention réalisée sous arthroscopie cause moins de dommage que lors de l’ouverture de l’articulation (arthrotomie).

132
Q

Qu’est-ce qui est primordial suite au traitement d’arthrolyse sous arthroscopie ?

A

Des traitements en physiothérapie.

133
Q

Dans quels contextes les chirurgies correctrices sont-elles le plus souvent utilisées ?

A

Ces chirurgies sont le plus souvent utilisées comme traitement de dernier recours ou chez une clientèle particulière (ex. personne atteinte d’une déficience motrice cérébrale).

134
Q

Qu’est-il possible de faire pour le chirurgien lors des chirurgies correctrices ?

A

Le chirurgien peut procéder à des sections de ligaments, de capsule (capsulotomie), e tendons (ténotomie) et d’os (ostéotomie). Il est même possible de désinsérer des muscles.