Cours 3 - Inflammation et phases de guérison des tissus conjonctifs - Effets du vieillissement, de l'immobilisation et de la remobilisation Flashcards

1
Q

Sur quel principe l’application des exercices thérapeutiques se base-t-elle ?

A

L’application des exercices thérapeutiques se basent sur le principe que l’organisme possède des capacités d’adaptation face aux contraintes mécaniques qui lui sont appliquées.

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2
Q

Quels sont les deux concepts de la guérison tissulaire ?

A

Les deux concepts de la guérison tissulaire sont la régénération et la réparation.

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3
Q

Qu’est-ce que la régénération ?

A

La régénération est la capacité du tissu à se renouveler et à revenir à son état normal pré-blessure.

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4
Q

Qu’est-ce que la réparation ?

A

La réparation consiste à la capacité du tissu à restaurer partiellement son architecture et sa fonction, souvent au moyen d’un tissu cicatriciel.

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5
Q

Qu’est-ce que la plupart des blessures entraînent dans la réalité ?

A

Dans la réalité, la plupart des blessures entraînent un mélange de régénération et de réparation selon différentes proportions, en fonction du tissu blessé, de l’âge du patient et des traitements reçus.

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6
Q

En général, comment les tissus guérissent-ils chez l’humain ?

A

En général, chez l’humain, la capacité de régénération est plutôt faible et les tissus guérissent principalement par réparation, sauf pour certains organes, tels que la peau, les intestins et le foie. Au niveau de tissus musculosquelettiques, les os et les muscles ont une certaine capacité de régénération, contrairement aux tendons, aux ligaments et à la capsule. qui guérissent principalement par réparation (cicatrice).

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7
Q

À quoi la plupart des lésions des différents tissus musculaires, périarticulaires et articulaires sont-elles associées ?

A

La plupart des lésions sont associées à un saignement ou à une inflammation qui déclenche les mécanismes physiologiques de la guérison.

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8
Q

Quels sont les trois stades du mécanisme de la guérison ?

A

La phase d’inflammation, la phase de prolifération et la phase de remodelage.

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9
Q

En fonction de quoi la durée des différentes phases du mécanisme de la guérison varient-elle ?

A

La durée des différentes phases qui se chevauchent peut varier en fonction du type de lésion, du type de tissu et du type d’intervention.

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10
Q

À quel moment la réaction inflammatoire débute-t-elle et quelle est sa durée ?

A

La réaction inflammatoire débute immédiatement après la lésion et dure environ à 10 jours.

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11
Q

À quel moment l’intensité maximale de l’inflammation est-elle généralement atteinte ?

A

L’intensité maximale de l’inflammation est généralement atteinte 2 à 3 jours après la blessure.

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12
Q

Par quoi l’inflammation est-elle caractérisée ?

A

L’inflammation est caractérisée par la combinaison de 4 signes, soient une chaleur locale, un œdème, de la rougeur et de la douleur.

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13
Q

En quoi l’inflammation consiste-t-elle ?

A

L’inflammation consiste entre autres en la libération de différentes substances chimiques (bradykinines, prostaglandines) due à la lésion tissulaire.

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14
Q

Que permettent les molécules chimiques libérée lors de l’inflammation ?

A

Les molécules chimiques permettent l’activation des cellules immunitaires résidentes, soient celles qui sont déjà présentes dans le tissu, telles que les mastocytes.

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15
Q

Qu’est-ce qui est favorisé par l’activation des mastocytes (cellules immunitaires résidentes) lors de l’inflammation ?

A

L’activation des mastocytes favorise la vasodilatation et le recrutement des cellules inflammatoires circulantes dans le sang (neutrophiles).

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16
Q

Que se passe-t-il si un espace est créé dans le tissu par la lésion ?

A

Si un espace est créé dans le tissu par la lésion, des plaquettes et d’autres cellules sanguines comblent l’espace et limitent le saignement.

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17
Q

À quoi le saignement contribue-t-il lors de la réponse inflammatoire aigue ?

A

Le saignement contribue à attirer les cellules du système immunitaire pour lutter contre les infections et pour nettoyer les débris tissulaires.

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18
Q

Par quoi l’inflammation stérile est-elle généralement caractérisée ?

A

L’inflammation stérile, qui survient par exemple lors d’une blessure traumatique telle qu’une entorse ligamentaire, est généralement caractérisée par le recrutement bien orchestré de différents types de cellules inflammatoires.

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19
Q

Que se passe-t-il suite à l’infiltration des plaquettes et à l’activation des cellules résidentes lors de la réponse inflammatoire aigue ?

A

Suite à l’infiltration des plaquettes et à l’activation des cellules résidentes, les neutrophiles entrent dans le tissu suivi de l’infiltration de macrophages et de lymphocytes.

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20
Q

Qu’est-ce qui facilite l’entrée des neutrophiles dans le tissu et l’infiltration des macrophages et des lymphocytes lors de la réponse inflammatoire aigue ?

A

Cela est facilité par la vasodilatation des vaisseaux sanguins, qui provoque le gonflement de la zone atteinte.

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21
Q

Qu’est-ce qui provoque le gonflement de la zone atteinte lors de la réponse inflammatoire aigue ?

A

La vasodilatation des vaisseaux sanguins provoque le gonflement de la zone atteinte.

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22
Q

Quel est le rôle des cellules inflammatoires ?

A

Les cellules inflammatoires participent au nettoyage des débris cellulaires au site de la blessure et favorise également l’activité de différents types de cellules régénératrices.

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23
Q

Qu’est-ce qui est activé par les cellules inflammatoires ?

A

Les cellules inflammatoires activent les cellules endothéliales (cellules des vaisseaux sanguins) afin de promouvoir l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins), ainsi que les fibroblastes qui permettent le début de la phase suivante, soit la phase de prolifération.

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24
Q

Qu’est-ce qui est provoqué par l’inflammation ?

A

L’inflammation provoque une diminution de l’amplitude articulaire entre autres à cause de la douleur.

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25
Q

Quelle est la conduite thérapeutique à tenir lors de la présence d’inflammation ?

A

En parallèle au traitement permettant de réduire l’inflammation (froid, compresse, déclive pour lutter contre l’œdème et décharge selon le cas), la conduite thérapeutique à tenir est généralement de maintenir la zone lésée au repos, mais la mobilité et la force doivent être entretenues dans les zones adjacentes non-atteintes.

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26
Q

Quelle est la particularité du phénomène de l’inflammation ?

A

L’inflammation est généralement un phénomène auto-régulé, puisqu’elle est programmée pour être transitoire et pour s’arrêter après quelques jours.

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27
Q

En quoi consistent les mécanismes de résolution de l’inflammation ?

A

Les mécanismes de résolution de l’inflammation ne consistent pas seulement en un arrêt de la production de molécules pro-inflammatoires, mais il s’agit plutôt d’un phénomène actif nécessitant des interactions complexes.

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28
Q

Qu’est-ce qui joue un rôle particulièrement important dans la résolution de l’inflammation ?

A

Les macrophages jouent un rôle particulièrement important dans la résolution de l’inflammation.

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29
Q

Pourquoi les macrophages jouent-ils un rôle particulièrement important dans la résolution de l’inflammation ?

A

Les macrophages jouent un rôle particulièrement important dans la résolution de l’inflammation grâce à leur capacité à passer d’un phénotype pro-inflammatoire (durant les 2 à 3 premiers jours suite à la blessure) à un phénotype anti-inflammatoire (durant les 3 à 7 jours suivants environ).

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30
Q

En quoi les macrophages anti-inflammatoires aident-ils ?

A

Les macrophages anti-inflammatoires aident à mettre fin à la réaction inflammatoire.

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31
Q

Comment la réponse inflammatoire peut-elle devenir ?

A

Pour différentes raisons plus ou moins connues, la réponse inflammatoire peut devenir chronique.

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32
Q

Que se passe-t-il lorsque la réponse inflammatoire devient chronique ?

A

Lorsque la réponse inflammatoire devient chronique, l’œdème et la douleur ne diminuent pas complètement et la guérison est ainsi retardée.

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33
Q

Quels facteurs pourraient contribuer à la chronicisation de la réponse inflammatoire ?

A

Le retour trop rapide à l’activité, la présence d’une infection et la mauvaise vascularisation du tissu.

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34
Q

Pourquoi est-il important de se servir de son jugement clinique avant de recourir à des modalités anti-inflammatoires ?

A

Parce que bien que l’inflammation induise des effets néfastes importants telle que la douleur, elle joue également un rôle primordial dans le processus de guérison en nettoyant le tissu et en participant à l’activation de la phase suivante, soit la phase de prolifération.

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35
Q

À quel moment la phase de prolifération débute-t-elle et quelle est sa durée ?

A

La phase de prolifération débute environ 48 heures après la lésion et peut se poursuivre jusqu’à 6 à 8 semaines selon les tissus (3 semaines pour les tendons).

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36
Q

À quoi la phase de prolifération correspond-elle ?

A

La phase de prolifération correspond à la réparation des tissus lésés par du tissu cicatriciel.

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37
Q

Que se passe-t-il lors de la phase de prolifération ?

A

Lors de la phase de prolifération, il y a activation et prolifération des cellules réparatrices (fibroblastes).

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38
Q

À quoi les cellules réparatrices contribuent-elles ?

A

Ces cellules contribuent à la synthèse de collagène, soit à l’augmentation de la proportion de collagène de type III, pour former une matrice temporaire qui est désorganisée et mal orientée.

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39
Q

Que se passe-t-il également au stade de la formation d’une matrice temporaire dans la phase de prolifération ?

A

À ce stade, il y a également une augmentation du contenu en glycosaminoglycanes (GAG) et donc une augmentation du contenu en eau.

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40
Q

Qu’est-ce qu’une activité physique trop intense peut provoquer sur un tissu en phase de prolifération ?

A

Une activité physique trop intense peut léser à nouveau ce tissu.

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41
Q

Qu’est-ce qu’on peut dire par rapport à la mobilisation articulaire au stade de la formation de la matrice temporaire dans la phase de prolifération ?

A

C’est à ce stade que la mobilisation articulaire favorise le plus l’organisation du nouveau tissu conjonctif.

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42
Q

Qu’est-ce que permettent des contractions de faible intensité lors du stade de formation de la matrice temporaire dans la phase de prolifération ?

A

Des contractions de faible intensité permettent l’entretien des capacités de contraction.

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43
Q

Comment les signaux qui caractérisent l’inflammation évoluent-ils dans la phase de prolifération ?

A

La chaleur et l’œdème diminuent et la douleur est surtout ressentie à l’étirement, ce qui fait en sorte que celle-ci devient un signal important concernant le niveau de contrainte appliqué au tissu.

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44
Q

Que faut-il bien évaluer lors de la phase de prolifération ?

A

Il faut bien évaluer toute réapparition de douleur, de chaleur ou d’œdème qui signalerait des contraintes trop importantes.

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45
Q

Que peuvent être les différentes contraintes appliquées lors de la phase de prolifération ?

A

Les contraintes peuvent consister en des étirements, des mobilisations articulaires, des contractions contre résistance modérée et un appui partiel.

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46
Q

Qu’est-ce que le patient devrait avoir récupéré à la fin de la phase de prolifération ?

A

À la fin de cette phase, le patient devrait avoir récupéré une mobilité adéquate, ainsi qu’une force suffisante pour réaliser des activités de base.

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47
Q

Qu’est-ce qui apparaît souvent lors de la reprise limitée des activités dans de la phase de prolifération ?

A

Des compensations ou des altérations des patrons normaux de mouvements apparaissent souvent lors de la reprise limitée des activités dans cette phase du mécanisme de la guérison.

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48
Q

À quoi faut-il être particulièrement attentif lors de la reprise limitée des activités dans la phase de prolifération ?

A

Il faut être particulièrement attentif aux mouvements des articulations adjacentes qui pourraient montrer des postures ou des réactions de protection contre la douleur, ainsi qu’au mouvement du membre collatéral qui compense la réduction d’activité du côté opposé.

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49
Q

Qu’est-ce qui est important pour le patient au stade de la reprise limitée des activités dans la phase de prolifération ?

A

Une prise de conscience de la part du patient de ces différentes altération est importante à ce stade.

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50
Q

Que se passe-t-il lors de la phase de remodelage et de maturation ?

A

Au cours de cette phase, il y a une réorganisation du collagène pour retrouver les caractéristiques pré-lésionnelles. Il y a donc une diminution de la densité et du métabolisme cellulaire, une diminution de la production de collagène (augmentation de la proportion de collagène de type I) et de GAG, ainsi qu’une diminution de la vascularisation afin de retourner à l’état pré-lésionnelle.

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51
Q

Quelle est l’étape primordiale de la phase de remodelage et de maturation ?

A

L’étape primordiale de cette phase est la réorientation des fibres de collagène selon la direction du stress mécanique.

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52
Q

Pendant combien de temps la réorganisation des fibres de collagène est-elle intense dans la phase de remodelage et de maturation et combien de temps dure-elle au total ?

A

Cette réorganisation est intense jusqu’à 4 mois et peut durer jusqu’à 1 à 2 ans après la blessure.

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53
Q

Par quoi les contraintes primordiales lors de la phase de remodelage et de maturation peuvent-elles être provoquées ?

A

Les contraintes, qui sont primordiales lors de cette phase, peuvent être provoquées par des contractions musculaires intenses et par la mise en charge complète, en s’approchant le plus possible des contraintes habituelles du patient avant la lésion.

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54
Q

Que peut-on dire de l’adaptation du traitement en fonction des phases du mécanisme de guérison ?

A

Puisque le niveau de contrainte doit être adapté (ni trop fort, ni trop faible) aux phases de la guérison, il faut contrôler les activités pour assurer les contraintes optimales en fonction es rôles mécaniques des tissus atteints, mais aussi en fonction de l’âge, de la morphologie, du niveau d’activité physique préalable et des comorbidités.

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55
Q

Quelles sont les contraintes optimales des différentes phases de guérison ?

A

Les contraintes optimales sont faibles dans les deux premières phases, soient les phases d’inflammation et de prolifération et fortes dans la phase de remodelage et de maturation.

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56
Q

À quoi les contraintes doivent-elles également être adaptées lors des phases de la guérison ?

A

Les contraintes doivent également être adaptées aux demandes fonctionnelles du patient afin de le préparer au mieux au retour aux activités.

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57
Q

Sur quoi les recommendations actuelles se basent-elles en ce qui concerne l’application des contraintes lors des différentes phases de la guérison ?

A

Les recommandations actuelles sont faites sur une base empirique, en se basant sur la douleur ressentie par le patient lors de l’application des contraintes.

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58
Q

Quelles est la particularité du tendon quant à sa vascularisation ?

A

Le tendon est faiblement vascularisé, surtout dans son tiers médian.

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59
Q

Comment le processus réparation du tendon est-il suite à une blessure traumatique ?

A

Le processus de réparation du tendon suite à une blessure traumatique est long.

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60
Q

Quelles blessures sont-elles courantes au niveau du tendon ?

A

Les blessures de sur-utilisation sont courantes au niveau du tendon.

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61
Q

Par quoi les blessures de sur-utilisation au niveau du tendon sont-elles favorisées ?

A

Ces blessures sont favorisées par certaines conditions telles que le mauvais alignement des structures osseuses, les charges excessives et/ou répétitives et les microtraumatismes répétés ne permettant pas la réparation des tissus.

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62
Q

Que se passe-t-il parfois dans le cas de l’application de contraintes répétitives sur les tendons ?

A

Dans le cas de contraintes répétitives sur les tendons, il arrive que la structure ne s’adapte pas à ces contraintes et que les processus de réparation soient inefficaces.

63
Q

Comment les blessures dues à l’application de contraintes répétitives sur les tendons sont-elles souvent décrites ?

A

Ces blessures sont souvent décrites comme des tendinites chroniques, qui se caractérisent pas une inflammation du tendon.

64
Q

Que peut-on dire par rapport à l’association des tendinites chroniques aux blessures du tendons dues à l’application de contraintes répétitives ?

A

Au stade où le tendon ne s’adapte plus aux contraintes appliquées de façon répétitive et où le processus de réparation devient inefficace, il n’y a que très peu de signes d’inflammation, mais plutôt des signes dégénératifs. Ainsi, les blessures dues à l’application de contraintes répétitives sur les tendons devraient plutôt être décrites comme des tendinopathies.

65
Q

Que se passe-t-il lors d’une tendinopathie, soient lors d’une blessure dues à l’application de contraintes répétitives sur le tendon ?

A

Des discontinuités dans les fibres de collagènes apparaissent, ainsi qu’une perte de leur orientation longitudinale et de leur diamètre et une augmentation de la proportion du reste de la matrice. La douleur est encore présente au cours de l’activité physique, mais l’œdème est moins diffus, restreint à certaines parties du tendon. Le tendon est en général plus fragile, mais les risques de rupture pour des forces appliquées progressivement restent faibles en général.

66
Q

Comment les lésions traumatiques du ligament sont-elles généralement classifiées ?

A

Les lésions traumatiques du ligament sont généralement classifiées selon 3 catégories, soient les entorses de grade 1, les entorses de grade 2 et les entorses de grade 3.

67
Q

Comment les entorses de grade 1 sont-elles considérées ?

A

Les entorses de grade 1 sont considérées comme un étirement dans la zone élastique qui n’affecte pas la structure des fibres. La douleur est généralement faible à modérée et temporaire.

68
Q

Qu’est-ce que constituent les entorses de grade 2 ?

A

Les entorses de grade 2 constituent un étirement dans la zone plastique du ligament qui entraîne une déchirure partielle des fibres. La douleur est plus intense et associée à un saignement et au gonflement de l’articulation.

69
Q

Comment les entorses de grade 3 sont-elles considérées ?

A

Les entorses de grade 3 sont considérées comme une rupture complète du ligament associée à une instabilité de l’articulation. La douleur est intense immédiatement après la lésion, mais elle diminue plus rapidement que pour les entorses de grade 2.

70
Q

Selon quels facteurs le potentiel de guérison varie-t-il d’un ligament à l’autre ?

A

Le potentiel de guérison varie d’un ligament à l’autre selon certains facteurs, tels que leur vascularisation, le type de contrainte mécanique, la densité de fibroblastes et leur localisation (intra ou extra-articulaire).

71
Q

Quelle est la particularité de cartilage articulaire quant à sa vascularisation ?

A

Le cartilage articulaire est pratiquement avasculaire.

72
Q

Qu’est-ce qui découle de l’absence de vascularisation dans le cartilage articulaire ?

A

La capacité de réparation du cartilage articulaire est très faible.

73
Q

Qu’est-ce qu’engendre une lésion du cartilage sur le cartilage lui-même ?

A

Une lésion du cartilage réduit les qualités du cartilage de façon définitive dans la plupart des cas.

74
Q

Que se passe-t-il lorsque la lésion du cartilage traverse la “tide-mark”, soit la zone entre le cartilage et l’os sous-chondral ?

A

Un tissu fibro-cartilagineux sera produit et comblera le volume de la lésion, mais les qualités de ce tissu sont inférieures au cartilage hyalin.

75
Q

Quelle est la particularité du ménisque articulaire quant à sa vascularisation ?

A

Le ménisque articulaire possède un peu de vascularisation dans son tiers externe.

76
Q

De quoi la régénération du ménisque articulaire dépend-elle ?

A

La régénération du ménisque articulaire dépend du site et du type de la lésion.

77
Q

Quelle est la particularité du tissu osseux en ce qui a trait à sa vascularisation ?

A

Le tissu osseux est très bien vascularisé.

78
Q

Comment la capacité de réparation et de régénération du tissus osseux est-elle ?

A

La capacité de réparation et de régénération du tissus osseux est supérieure aux autres tissus conjonctifs.

79
Q

Qu’est-ce qui est formé par l’inflammation dans le tissu osseux ?

A

L’inflammation forme un hématome qui va servir de base à la formation du cal osseux.

80
Q

Que se passe-t-il dans le cal osseux ?

A

Dans le cal osseux, le collagène relie les deux segments de l’os fracturé, mais ce lien demeure tout de même très déformable.

81
Q

Que se passe-t-il suite à la liaison des deux segments de l’os fracture créée par le collagène à l’intérieur du cal osseux ?

A

Il y a ossification du cal osseux.

82
Q

Par quoi la phase de remodelage du tissu osseux est-elle régulée ?

A

La phase de remodelage du tissu osseux est régulée par l’activité des ostéoblastes et des ostéoclastes.

83
Q

En combien de temps le tissu osseux peut-il retrouver ses qualités pré-lésionnelles ?

A

Le tissu osseux peut retrouver ses qualités pré-lésionnelles en quelques mois.

84
Q

Selon quoi les exercices thérapeutiques varient-ils ?

A

Les exercices thérapeutiques varient selon les différentes phases de guérison des tissus conjonctifs.

85
Q

Comment les exercices thérapeutiques se différencient-ils ?

A

Les exercices thérapeutiques peuvent en général être différenciés en exercices analytiques et en exercices fonctionnels.

86
Q

À quoi les exercices analytiques sont-ils destinés ?

A

Les exercices analytiques sont destinés à améliorer une qualité (ex. force, souplesse) d’un muscle ou d’une articulation.

87
Q

Que sont les exercices fonctionnels ?

A

Les exercices fonctionnels sont les exercices thérapeutiques qui sont proches des gestes de la vie courante, tels que la marche ou la montée des escaliers.

88
Q

Quelle est la particularité des exercices analytiques quant à leur utilisation ?

A

Les mouvements utilisés lors des exercices analytiques ne sont en général pas utilisables directement dans la vie quotidienne, puisqu’ils ne correspondent pas à des gestes fonctionnels.

89
Q

Quelle est la particularité des exercices fonctionnels quant à leur utilisation ?

A

Les exercices fonctionnels permettent moins de cibler un déficit particulier et le risque de compensation du déficit par une stratégie compensatoire est élevée pour ce type d’exercice.

90
Q

Par quoi les tissus conjonctifs sont-ils affectés ?

A

Les tissus conjonctifs sont affectés par les contraintes qui leur sont appliquées.

91
Q

Qu’est-ce qui a un impact important sur les tissus conjonctifs ?

A

Une sous-utilisation des articulations associée à une immobilisation ou au vieillissement a un impact important sur ces tissus.

92
Q

En général, quelles sont les conséquences de l’immobilisation et du vieillissement sur le tissu conjonctif ?

A

En général, les conséquences de l’immobilisation ou du vieillissement sur le tissu conjonctif sont une modification de la structure (désorganisation des fibres de collagène) et des propriétés mécaniques des tissus.

93
Q

Quelles modifications peuvent apparaître plus ou moins rapidement sur les structures passives lorsqu’une articulation est immobilisée (6) ?

A

Une perte d’eau et de glycosaminoglycanes (mais maintien de la quantité totale de collagène jusqu’à environ 10 semaines d’immobilisation), une augmentation de la formation de liens entre les fibrilles et les fibres de collagène (formation d’adhérences), une formation anarchique de fibres de collagène sans direction uniforme en raison de l’absence d’application de force, une infiltration fibro-graisseuse, une diminution des espaces entre les fibres de collagène et une diminution de la densité cellulaire.

94
Q

À quoi les modifications dues à l’immobilisation d’une articulation sur les structures passives conduisent-elles ?

A

Elles conduisent à une diminution de la mobilité entre les fibres de collagène, à une diminution des possibilités de glissement entre les structures et à une augmentation de la création d’adhérences entre les structures, donc à une diminution de l’amplitude articulaire.

95
Q

Qu’est-ce qui est affecté par les changements des structures passives dus à l’immobilisation d’une articulation ?

A

Ces changements affectent la biomécanique des tissus conjonctifs à des niveaux variables d’un tissu à l’autre. En effet, la résistance des tissus conjonctif a tendance à diminuer et leur rigidité est également affectée.

96
Q

Qu’est-ce qui est de plus en plus accepté quant à l’immobilisation stricte et à la remobilisation ?

A

Il est de plus en plus accepté que l’immobilisation stricte doit être limitée dans le temps et que les contraintes mécaniques, soient les contractions musculaires, la mobilisation et la mise en charge, doivent être réintroduites le plus tôt possible tant qu’elles n’entravent pas le processus de guérison.

97
Q

Que se passe-t-il au niveau de la cellularisation des tissus avec le vieillissement ?

A

Avec l’âge, un déséquilibre apparaît progressivement entre la synthèse et la résorption normale de la matrice extracellulaire et les capacités de division des cellules diminuent.

98
Q

Quels sont les effets les pus marqués du déséquilibre entre la synthèse et la résorption de la matrice extracellulaire et de la réduction du nombre de cellules qui surviennent avec le vieillissement ?

A

Les effets les plus marqués de ce déséquilibre et de cette réduction du nombre de cellules sont une diminution de l’hydratation de la matrice extracellulaire (diminution de la quantité de glycosaminoglycanes), une augmentation des liens entre les fibrilles et le fibres de collagène qui résultent en une diminution des capacité de réponse à la charge mécanique et en une perte es fibres élastiques.

99
Q

Par quoi les effets du déséquilibre entre la synthèse et la résorption de la matrice extracellulaire et de la réduction du nombre de cellules qui surviennent avec le vieillissement sont-ils augmentés ?

A

Ces effets sont augmentés par la réduction de la circulation des hormones et des facteurs de croissance liés au vieillissement, par la réduction de l’activité physique et par les modifications immunologiques et nutritionnelles.

100
Q

Que peut-on dire des modifications des tissus liées au vieillissement par rapport à celle associées à l’immobilisation ?

A

Les modification des tissus liées au vieillissement sont en général proches de celles associées à l’immobilisation, même si les éléments qui ont déclenché ce modifications diffèrent.

101
Q

Comment les capacités de récupération sont-elles chez les personnes âgées ?

A

Les capacités de récupération sont réduites chez les personnes âgées, en particulier du fait des changements cellulaires et systémiques liés au vieillissement.

102
Q

Que se passe-t-il au niveau du tendon lors de la sous-utilisation d’une articulation ?

A

Avec la sous-utilisation, l’espace entre les gaines et les tendons se réduit, ce qui augmente le risque d’adhérence et ce qui réduit ainsi les capacités de glissement des tendons et la rigidité du tissu tend à diminuer dans les tendons en période de sous-utilisation en raison de la désorganisation des fibres de collagène qui s’installe.

103
Q

Qu’est-ce qui a un effet sur les propriétés biomécaniques du tendon lorsqu’une articulation est immobilisée ?

A

La position d’immobilisation du tendon a un effet sur ses propriétés biomécaniques.

104
Q

De quoi le tendon est-il protégé lorsqu’il est immobilisé en position allongée et pourquoi ?

A

Le tendon est partiellement protégé des changements dégénératifs lorsqu’il est en position allongée en raison du maintien d’un stress mécanique dans cette position.

105
Q

De quoi faut-il tenir compte lors d’une immobilisation ?

A

Il faut tenir compte des contraintes chirurgicales, des contraintes fonctionnelles et de la position des muscles antagonistes (un tendon en position allongée implique que le tendon du muscle antagoniste est en position raccourcie).

106
Q

Qu’est-ce que l’immobilisation d’un tendon en position allongée implique en ce qui concerne le muscle antagoniste ?

A

Un tendon en position allongée implique que le tendon du muscle antagoniste est en position raccourcie.

107
Q

qu’est-ce qui est également affecté par l’immobilisation et le vieillissement au niveau du tendon ?

A

La jonction myotendineuse est également affecté par l’immobilisation et le vieillissement.

108
Q

que se passe-t-il au niveau de la jonction myotendineuse lors de la sous-utilisation d’une articulation ?

A

La surface de contact entre le tendon et le muscle est réduite lors de la sous-utilisation et il y a également un changement dans le type de collagène (diminution du collagène de type 1) et dans la fonction des mécanorécepteurs.

109
Q

Pourquoi l’impact clinique des changement au niveau de la jonction myotendineuse qui surviennent lors de la sous-utilisation d’une articulation est-il très important ?

A

L’impact clinique de ces changements est très important car la jonction myotendineuse est un site de vulnérabilité aux déchirures.

110
Q

Que se passe-t-il au niveau des ligaments lors de l’immobilisation et du vieillissement ?

A

Avec l’immobilisation et le vieillissement, la rigidité et la résistance des ligaments diminuent, les points d’insertion osseux s’affaiblissent, ce qui fait en sorte que le risque de désinsertion est augmenté et l’amplitude articulaire diminue (avec le vieillissement).

111
Q

Qu’est-ce qui est provoqué au niveau de la capsule par l’immobilisation prolongée d’une articulation ?

A

L’immobilisation prolongée augmente le risque de capsulite rétractile.

112
Q

Par quoi la capsulite rétractile est-elle caractérisée ?

A

La capsulite rétractile est caractérisée par une réaction inflammatoire et fibrotique exagérée.

113
Q

Quelles sont les 3 phases qui divisent la pathologie de la capsulite rétractile ?

A

La phase initiale (0à 6 mois, qui est caractérisée par une douleur prédominante au repos et/ou lors des mouvements, la deuxième phase (3 à 12 mois), qui est caractérisée par une diminution graduelle de la douleur et par une grande diminution de l’amplitude limitant la fonction et troisième phase 9 à 2-3 ans), qui est caractérisée par la récupération fonctionnelle avec amélioration de l’amplitude et par une diminution de la douleur.

114
Q

Qu’est-ce que suit souvent la diminution de l’amplitude qui caractérise la deuxième phase de la capsulite rétractile ?

A

La diminution de l’amplitude suit souvent un patron capsulaire, soit une diminution d’amplitude dans certains mouvements plus que d’autres.

115
Q

Quel est le patron capsulaire de l’épaule ?

A

Diminution en rotation externe > diminution en abduction > diminution en rotation interne > diminution en flexion.

116
Q

Que se passe-t-il au niveau du cartilage articulaire suite à la sous-utilisation d’une articulation ?

A

Suite à une sous-utilisation, le cartilage présente une diminution d’épaisseur et une augmentation de son aspect fibreux, des irrégularités apparaissent à la surface du cartilage après quelques semaines et l’os sous-chondral perd également ses qualités (ostéoporose) avec le vieillissement et l’immobilisation.

117
Q

Qu’est-ce que l’immobilité d’une articulation engendre sur le cartilage articulaire ?

A

L’immobilité empêche la circulation du liquide synovial sur la surface articulaire et dans le cartilage, ce qui réduit ainsi la nutrition du cartilage et des adhérences intra-articulaires associées au développement du tissu graisseux intra-articulaire en regard des surfaces articulaires non-portantes apparaissent lors de l’immobilisation.

118
Q

Que se passe-t-il au niveau des chondrocytes du cartilage lors de l’immobilité d’une articulation ?

A

Les chondrocytes dégénèrent en raison de la réduction des contraintes mécaniques sur le cartilage ou du vieillissement et sont ainsi moins capables de produire la matrice extracellulaire.

119
Q

Qu’est-ce que l’arthrose ?

A

L’arthrose, qui est principalement marquée par la douleur et la réduction de la mobilité articulaire, est un mécanisme pathologique différent du vieillissement normal.

120
Q

Comment les effets de l’immobilisation sur le cartilage peuvent-ils être réduits ?

A

Les effets de l’immobilisation sur le cartilage peuvent être réduits si l’appui est autorisé sur le membre immobilisé.

121
Q

Qu’est-ce qui s’installe très rapidement en raison de la réduction ou l’absence de contraintes mécaniques sur le tissu osseux lors de l’immobilisation d’une articulation ?

A

Un déséquilibre en faveur de la résorption osseuse (augmentation de l’activité des ostéoclastes) s’installe très rapidement, soit dès 24 heures post-immobilisation.

122
Q

Que se passe-t-il au niveau de l’os lors de l’immobilisation d’une articulation ?

A

Le contenu minéral et la quantité de tissu organique diminuent, la dureté et l’élasticité du tissu osseux diminuent et le risque de fracture augmente directement en corrélation avec la durée de l’immobilisation.

123
Q

Que peut-on dire de l’ostéoporose liée à l’immobilisation par rapport à celle liée au vieillissement ?

A

L’ostéoporose liée à l’immobilisation a les mêmes caractéristiques que celle liée au vieillissement, mais ses causes diffèrent.

124
Q

De quelle manière l’ostéoporose peut-elle être encore plus marquée avec l’âge ?

A

Avec l’âge, l’ostéoporose est encore plus marquée si la personne vieillissante prend une médication qui affecte le métabolisme osseux et si elle possède également des problèmes nutritionnels (carence en vitamine D).

125
Q

L’ostéoporose due au vieillissement est-elle plus marquée chez les femmes ou chez les hommes ?

A

Les problèmes liés à l’ostéoporose due au vieillissement sont plus marqués chez la femme en raison de l’ensemble des modifications liées à la ménopause. Par contre, les hommes peuvent également être atteints en cas de problèmes hormonaux, tels que ceux liés au cancer de la prostate.

126
Q

De quoi les effets de l’immobilisation sont-ils le résultat ?

A

Les effets de l’immobilisation sont le résultat de l’adaptation des tissus au manque de contraintes.

127
Q

Qu’est-ce qui peut être apporté par l’ajout de contraintes mécaniques suite à la réduction de la mobilité ?

A

L’ajout de contraintes mécaniques peut apporter une adaptation bénéfique aux modifications tissulaires dues à la réduction de la mobilité.

128
Q

Qu’est-ce qui est provoqué par l’application de contraintes prolongées ou répétées et d’intensité faible à modérée (dans la zone élastique) ?

A

L’application de contraintes prolongées ou répétées et d’intensité forte à modérée (dans la zone élastique) provoque un allongement normal des tissus conjonctifs.

129
Q

L’application de contraintes prolongées ou répétées et d’intensité forte à modérée est à l’origine de quoi et pour quoi sont-elles utilisées ?

A

Ces contraintes sont à l’origine d’une augmentation du remodelage de la matrice extracellulaire et sont utilisées dans les mobilisation destinées à augmenter l’amplitude articulaire des patients présentant une hypomobilité.

130
Q

Que se passe-t-il lorsque les contraintes appliquées sont élevées et soudaines et si des contraintes répétées et suffisamment intenses pour atteindre le début de la zone plastique du tissu sont appliquées ?

A

Si les contraintes sont élevées et soudaines, il n’y a pas d’allongement, mais plutôt l’apparition d’une blessure et si des contraintes répétées et suffisamment intenses pour atteindre le début de la zone plastique du tissu sont appliquées, il en résulte également une blessure par microtraumatismes.

131
Q

Comment la frontière entre les blessures par une contrainte trop intense ou les microtraumatismes et l’allongement des structures par l’intervention de physiothérapie est-elle ?

A

La frontière entre les blessures par une contrainte trop intense ou les microtraumatismes et l’allongement des structures par l’intervention de physiothérapie est très mince.

132
Q

Quelles est la différence entre les blessures par une contrainte trop intense ou les microtraumatismes et l’allongement des structures par l’intervention de physiothérapie ?

A

La différence est que l’intensité des contraintes est trop importante dans le premier cas et ne permet donc pas l’adaptation des tissus à ces nouvelles contrainte en raison de la formation de nouveau tissu conjonctif (fibres de collagène ou fibres élastiques), contrairement à l’allongement des structures engendrée par une intensité des contraintes suffisante lors d’intervention en physiothérapie.

133
Q

À quoi doit-on porter une importante attention lors de la mobilisation et après celle-ci ?

A

Une attention importante doit être portée à la douleur pendant et après les mobilisation.

134
Q

Comment doit être la douleur pendant et après les mobilisation ?

A

La douleur doit être minimale pendant la mobilisation et ne doit pas être exacerbée immédiatement et dans les jours qui suivent la mobilisation (la mobilisation devrait pourvoir être refaite le lendemain dans les mêmes amplitudes).

135
Q

Qu’est-ce qui est favorisé par le mouvement dans les tissus conjonctifs ?

A

Le mouvement favorise la synthèse de collagène, qui devient alors supérieure à sa résorption, la réorientation des fibres dans le sens des lignes de contraintes mécaniques, ce qui permet au tissu de mieux résister aux tensions mécaniques, l’amélioration de la lubrification (meilleure composition en glycosaminoglycanes et donc meilleure hydratation et la diminution de la formation des liens et des adhérences entre les fibres (meilleure distance entre les fibrilles de collagène).

136
Q

Quelles contraintes semble les plus efficace pour améliorer la synthèse de collagène ?

A

Des tensions répétées et modérées semblent les plus efficaces pour améliorer la synthèse de collagène.

137
Q

Que peut-on dire des propriétés mécaniques des ligaments et des tendons et quel est l’effet des mobilisations passives sur celles-ci ?

A

Les propriétés mécaniques des ligaments et des tendons peuvent retourner à leurs caractéristiques pré-lésionnelles et les mobilisations passives précoces sont bénéfiques pour celles-ci si leur intensité n’altère pas la cicatrisation.

138
Q

Comment la récupération des ligaments et des tendons est-elle au niveau cellulaire ?

A

Au niveau cellulaire, la récupération est beaucoup plus lente et même incomplète (la taille des fibres et leur nombre ne reviennent pas à l’état d’un tissu normal avant l’année suivant la lésion).

139
Q

Quel est l’effet de la remobilisation d’une articulation dans le cas d’une capsulite rétractile ?

A

La remobilisation peut également aider à retrouver l,amplitude et la fonction dans le cas d’une capsulite rétractile, mais l’effet varie en fonction de la rapidité de prise en charge.

140
Q

Que peut on dire par rapport à la prise en charge de la capsulite rétractile par un traitement en physiothérapie ?

A

Un traitement précoce en physiothérapie dans les 2 premiers mois suite à l’apparition des symptômes est efficace pour contrer la progression de la pathologie, mais une prise en charge tardive nuit grandement à l’efficacité du traitement et au temps de récupération.

141
Q

Qu’est-ce qui est provoqué par les contraintes mécaniques appliquées sur le cartilage ?

A

Les contraintes mécaniques appliquées sur le cartilage provoquent des modifications minimes qui disparaissent rapidement avec l’arrêt des contraintes.

142
Q

Comment la récupération tissulaire du cartilage est-elle suite à la remobilisation ?

A

La récupération tissulaire suite à la remobilisation est minime et il ne peut donc pas y avoir de retour des lésions.

143
Q

Comment l’os est-il face aux contraintes mécaniques normales et pourquoi ?

A

À cause de sa structure, l’os est très rigide face aux contraintes mécaniques normales.

144
Q

Comment la structure de l’os réagit-elle face aux contraintes répétées ?

A

Sa structure s’adapte aux contraintes répétées (traction aux insertions musculaires, mise en charge, impacts au contact avec une surface d’appui ou une résistance externe) pour se renforcer.

145
Q

Quelles sont les réponses principales de la structure de l’os face à l’application de contraintes répétées ?

A

Les réponses principales sont l’épaississement de l’os cortical et des travées osseuses dans l’os spongieux.

146
Q

Qu’est-ce que permet l’adaptation de la structure de l’os face aux contraintes répétées par l’épaississement de l’os cortical et des travées osseuses dans l’os spongieux quant aux capacités de récupération de l’os ?

A

L’os (compact et spongieux) peut récupérer les pertes minérales associées à l’immobilisation los de la remise en charge et des contractions musculaires associées.

147
Q

Comment la période de récupération est-elle par rapport à la période d’immobilisation ?

A

La période de récupération est proportionnelle et plus longue que la période d’immobilisation qui a précédée.

148
Q

Les os de quelles parties du corps sont les plus susceptibles à la perte osseuse et à l’importance de la charge pour revenir à l’état “normal” ?

A

Les os des membres inférieurs et du tronc, qui supportent plus de contraintes liées au poids du corps sont plus susceptibles à la perte osseuse et à l’importance de la mise en charge pour revenir à l’état “normal”.

149
Q

Qu’est-ce qui est nécessaire en fin de récupération pour que les os des membres inférieurs et du tronc reviennent à l’état “normal” ?

A

Il semble que des contraintes supérieures à la normale soient nécessaires en fin de récupération pour revenir à cet état.

150
Q

Comment la majorité des changements au niveau de la structure et de la biomécanique des tissus suite à une sous-utilisation sont-ils ?

A

La majorité des changements au niveau de la structure et de la biomécanique des tissus suite à une sous-utilisation sont réversibles et les effets négatifs peuvent être corrigés par la remobilisation passive ou active.

151
Q

Par quoi les effets négatifs des changements au niveau de la structure et de la biomécanique des tissu suite à une sous-utilisation peuvent-ils être corrigés ?

A

Ces effets négatifs peuvent être corrigés par la remobilisation passive ou active.

152
Q

Pourquoi la physiothérapie est-elle très importante suite à la sous-utilisation d’une articulation ?

A

La physiothérapie est très importante pour récupérer la mobilité articulaire.

153
Q

Pourquoi vaut-il mieux limiter le plus possible la période d’immobilisation ?

A

Car la récupération des propriétés biomécaniques normales des tissus est beaucoup plus longue que le temps nécessaire pour les altérer.