Cours 4 : Intervention Flashcards

1
Q

Quelles sont les 6 recommandations selon le WWC en matière d’intervention efficace ?

A
  1. Enseignement systématique / explicite
  2. Langage mathématique (enseignement explicite)
  3. Représentations (concrètes, semi-concrètes, abstraites)
  4. Ligne numérique
  5. Résolution de problèmes
  6. Activités chronométrées (pour la fluence arithmétique)
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Q

Quels sont les critères d’un bon matériel d’enseignement ou d’intervention ?

A
  • Un matériel gradué du « simple » au « complexe »
  • Un matériel qui propose des procédures explicites pour
    l’introduction de nouveaux contenus
  • Un matériel qui incite à la participation active des élèves
  • Un matériel qui propose des procédures de rétroaction.
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3
Q

Quelles sont les composantes d’un enseignement explicite ?

A

1- Révision de leçons précédentes
2- Nouvelle leçon
Modelage
–> Explications claires (avec but / importance)
–> Vocabulaire mathématique précis
–> Exemples (et contre-exemples) soigneusement préparés
- Nombres accessibles (de petite taille)
- Problèmes résolus
- Représentations concrètes, semi-concrètes, abstraites
3- Pratique guidée
4- Pratique autonome

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4
Q

Quel support devrait-on donner lors du modelage ?

A
  • Questionner l’élève aux 30 à 60 secondes (!) : maintien
    l’attention
  • Poser des questions de bas et de haut niveau.
  • Rétroaction immédiate constante
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5
Q

Qu’est-ce que des questions de bas niveau ?

A

Augmente la participation des élèves tout en minimisant la frustration

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6
Q

Qu’est-ce que des questions de haut niveau ?

A

Engage la réflexion et le raisonnement; permet de valider la compréhension des élèves.

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7
Q

Comment faire une rétroaction négative (quand c’est pas la bonne réponse) ?

A
  • On questionne l’enfant pour bien comprendre sa réflexion et identifier ce qui n’est pas bien compris
  • Offrir le support nécessaire
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8
Q

Comment faire une rétroaction positive (quand c’est la bonne réponse) ?

A
  • Améliore l’estime de soi
  • Diminue l’anxiété
  • Utiliser un vocabulaire précis (étayage)
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9
Q

Qu’est-ce que la pratique guidée ?

A

Une collaboration entre l’enfant et l’intervenant.

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10
Q

Que permet la pratique guidée ?

A
  • Ils travaillent sur le même problème;
  • Permet à l’élève de compléter un ou quelques problèmes avec support (sans erreurs)
  • L’intervenant montre ses outils (matériel de manipulation, droite numérique, etc.).
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11
Q

Quel est le support dans la pratique guidée ?

A

Le même que dans le modelage (questionnement, rétroaction affirmative et corrective…)

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12
Q

Vrai ou faux.

Dans la pratique autonome, l’intervenant n’intervient pas.

A

Faux, pas nécessairement…
Il intervient s’il y a lieu suite à ses observations.

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13
Q

Vrai ou faux.

Les devoirs cadrent dans la pratique autonome.

A

Faux.

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14
Q

Comment peut intervenir l’intervenant dans la pratique autonome ?

A
  • En posant des questions afin de guider l’élève
  • En répondant aux questions de l’élève
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15
Q

Quel est le taux moyen de succès pour pourvoir enseigner une nouvelle leçon (barème de progression) ?

A

80%

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16
Q

Que faire lorsque nous n’avons pas atteint le critère du 80% de progression ?

A

Retourner à la pratique guidée.

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17
Q

Quelles sont les règles d’or en lien avec le vocabulaire mathématique ?

A
  • Utiliser les termes mathématiques précis +++
  • Les associer à leur signification (définitions simples, représentations concrètes ou semi-concrètes, exemples, contre-exemples, etc.) +++
  • Demander aux élèves de récupérer ces termes en mémoire (souvent)
  • Reformuler la réponse des élèves, le cas échéant, pour inclure le bon vocabulaire mathématique
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18
Q

Quelles sont les 3 représentations ?

A
  • Concrète
  • Semi concrète (représentationnelle)
  • Abstraite
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19
Q

Qu’est-ce que les représentations concrètes ?

A
  • 3D
  • Matériel déplaçable (ex. billes, figurine, base 10)
  • Jeux de rôle (mimer)
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20
Q

Qu’est-ce que les représentations semi-concrètes ?

A
  • 2D
  • Crayon/papier (schéma, base 10 dessinée, diagramme)
  • Écran
  • But : organiser l’information
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21
Q

Qu’est-ce que les représentations abstraites ?

A

Notions mathématiques (nombres arabes, signes d’opération, symboles, etc.)

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22
Q

Vrai ou faux.

L’efficacité des interventions avec l’usage d’objets de manipulation est confirmée auprès d’enfants tout-venants mais pas auprès d’élèves présentant des troubles des apprentissages ou autres troubles.

A

Faux, auprès de tous.

23
Q

Quel est le lien entre les caractéristiques des objets et le matériel ?

A

Réalisme/Richesse perceptuelle
- Si l’objet est inconnu
Sinon, peut être neutre.

Doivent être transparents/proportionnels pour un meilleur transfert.

24
Q

Quel est le lien entre les conditions de manipulation des objets et le matériel ?

A

Calcul: Enfant qui manipule > Enfant qui regarde autrui manipuler.

Concept d’équivalence (=) ou calcul additif : condition Math >
condition Jeu

Guidance / enseignement explicite > implicite

25
Q

Quel est le lien TAM 2e année et la manipulation de matériel ?

A

Écart significatif avec les contrôles lorsque le
matériel utilisé pour représenter des nombres (base 10) est
non transparent

26
Q

Quel est le lien TAM 3e année et la manipulation de matériel ?

A

objets perceptuellement riches =
plus aidants en résolution de problèmes (ex.: pièces de monnaie vs jetons)

27
Q

Qu’est-ce qu’une droite numérique ?

A

Représentation qui permet de représenter la magnitude de tout nombre (les rationnels aussi !)

28
Q

En quoi une droite numérique est-elle efficace ?

A
  • Comparer la magnitude des nombres;
  • Illustrer les opérations sur les nombres (dont les fractions);
  • Développer le raisonnement proportionnel (estimer le placement sur une droite non graduée).
29
Q

Au 1er cycle, quel est le développement de la droite numérique ?

A

1- Introduire d’abord une version concrète, comme un parcours linéaire.
- Importance que chaque unité soit de même longueur.

2- Connecter ensuite cette représentation à une droite numérique.
- La distance entre 0 et 1 est égale à la longueur de la première « case »
- Les nombres suivent la séquence de la comptine
- On augmente de 1 quand on se déplace d’un bond vers la droite; on diminue de 1 quand on se déplace d’un bond vers la gauche.

3- Comprendre que la DISTANCE entre 0 et un nombre représente la magnitude de ce nombre.
- Quand un nombre naturel est plus éloigné de 0 qu’un autre, c’est qu’il est plus grand que cet autre nombre naturel.

4- Illustrer des stratégies de comptage (ex.: comptage ascendant et comptage descendant)

30
Q

Au 2e cycle, quel est le développement de la droite numérique ?

A

FRACTIONS
- Montrer dans un premier temps des représentations concrètes
- Montrer ensuite comment représenter des fractions sur une droite numérique et faire un lien entre ces 2 représentations.
- Permet de bien visualiser le concept des fractions équivalentes.
- Estimer où placer une fraction en la comparant à un point de repère (ex.: ½).
- Illustrer l’addition ou la soustraction.
- Illustrer la multiplication ou la division avec une fraction et un nombre entier.

31
Q

Dans la résolution de problème, qu’est-il à proscrire ?

A

La stratégie des mots clés.

32
Q

Pourquoi utiliser la stratégie des mots clés ?

A
  • Rapide
  • Demande peu d’efforts cognitifs
  • Engendre des réponses correctes dans environ la moitié des problèmes à une étape de la 3e à la 8e année
33
Q

Pourquoi proscrire la stratégie des mots clés ?

A
  • Décourage le raisonnement mathématique
  • Plusieurs problèmes n’ont pas de mots clés
  • Stratégie qui ne fonctionne plus dès qu’on arrive dans les problèmes composés
  • Aucun appui scientifique
34
Q

Quels sont les facteurs de complexité propres aux problèmes ?

A

Caractéristiques linguistiques
Caractéristiques mathématiques
Autres facteurs

35
Q

Donne des exemples de caractéristiques linguistiques.

A
  • Inférences (locales et globales)
  • Complexité lexicale
  • Complexité syntaxique
  • Consistance de l’ordre (discours)
  • Place de la question
  • Indices (ex.: « de plus » → +)
  • Informations inutiles
36
Q

Donne des exemples de caractéristiques mathématiques.

A
  • Taille des nombres
  • Type de nombres (ex.: fractions)
  • Combien d’opérations
  • Complexité des opérations (ex.: emprunts; x et ÷)
  • Nombres superflus
37
Q

Quels sont les autres facteurs de complexité des problèmes mathématique ?

A
  • Type du problème
  • Place de l’inconnu
38
Q

Quel type de problème est le plus facile ?

A

Changement.

39
Q

Quel type de problème est le plus difficile ?

A

Comparaison.

40
Q

Quel place de l’inconnu est la plus facile à trouver dans des problèmes de type changement ?

A

État final

41
Q

Quelles sont les étapes de résolution de problème ?

A

1- Lire (compréhension de texte)
2- Représentation mentale simplifiée (info essentielles seulement)
3- Choix des opérations
4- Ordre des opérations
5- Calcul –> résultat
6- Mise en relation du résultat avec le «vrai » monde
7- Questionnement (est-ce réaliste?)
8- Solution

42
Q

Sur quoi se base l’identification du type de problème ?

A

Reconnaissance de la structure sémantique du problème.

43
Q

Quelle serait actuellement la meilleure pratique pour supporter les élèves qui éprouvent des difficultés en résolution de problèmes ?

A

Identification du type de problème

44
Q

Quels sont les types de problèmes additifs ?

A
  • Changement / Transformation
  • Combinaison / Réunion
  • Comparaison additive
45
Q

Comment se construit un problème de type changement ?

A

État initial (avant)
Action
État final (après)

46
Q

Comment se construit un problème de type combinaison ?

A

Partie
Partie
Tout

47
Q

Comment se construit un problème de type comparaison ?

A

Grande quantité
Petite quantité
Différence

48
Q

Quels mots clés peuvent être utiles à l’identification du problème comparaison ?

A

« de plus »
« de moins »

49
Q

Quels sont les ingrédients d’une bonne stratégie ?

A

Usage fréquent
Modelage explicite
Pratique guidée
Pratique autonome

50
Q

Quel est le but d’une activité chronométrée ?

A

Développer la FLUENCE, l’automaticité

51
Q

Pourquoi faire une activité chronométrée ?

A

La récupération automatique libère des
ressources cognitives qui peuvent donc être consacrées à des tâches complexes.

52
Q

Quand faire une activité chronométrée ?

A

Lorsque l’élève est précis (100%), mais encore lent.

53
Q

Que faire dans une activité chronométrée ?

A

Les faits arithmétiques (calculs simples), les équivalences fréquentes, évaluer si un calcul complexe nécessite des échanges ou non (sans réaliser le calcul).

54
Q

Comment faire une activité chronométrée ?

A
  • 1 à 5 minutes
  • Avec rétroaction en temps réel: encourager l’élève à corriger avec une stratégie précédemment enseignée et efficiente
  • Avec contrôle de la difficulté (augmentation graduelle)
  • Nombre de problèmes +++ (expliquer qu’il y en a trop pour terminer dans le temps imparti)