Cours 4 - Formation d'impressions et d'attributions 2 Flashcards

1
Q

Dans les biais d’attribution, qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale?

A

C’est la tendance à exagérer l’importance des facteurs dispositionnels (internes) et à sous-estimer l’influence des facteurs situationnels (externes) dans l’explication du comportement d’autrui.

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2
Q

Dans l’erreur d’attribution fondamentale, qu’est-ce que l’effet de saillance?

A

On a tendance à porter plus attention à la personne, donc on a tendance à plus retenir ce qui nous vient de la personne et moins du contexte. On va avoir plus tendance à mettre la faute sur la personne, car elle devient plus saillante pour nous.

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3
Q

Dans l’erreur d’attribution fondamentale, qu’est-ce que le jugement rapide?

A

Cognitivement, c’est plus facile de juger une personne que de se mettre à sa place. Dans une situation où tout se passe rapidement, c’est beaucoup plus facile de porter un jugement sur la personne au lieu de réfléchir au contexte.

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4
Q

Qu’est-ce que le biais de responsabilité injustifiée?

A

C’est la tendance à faire porter le blâme à la victime pour quelque chose qu’elle a vécu elle-même.

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5
Q

Pourquoi utilisons nous le biais de responsabilité injustifiée?

A

1- Ça nous rassure personnellement (c’est de sa faute, alors j’ai juste à ne pas faire comme elle pour ne pas que ça m’arrive).
2- La surcharge émotive nuit à notre réflexion. Puisque gérer une émotion demande beaucoup à notre cerveau, il se peut qu’on fasse un jugement rapide.
3- La croyance en un monde juste, au karma (elle l’a sûrement mérité).
4- Le biais rétrospectif: Le fait de trouver que c’est évident, mais après coup. Une fois que l’événement s’est produit, ça devient évident, mais ça ne l’était pas avant qu’on aille l’information (C’est évident, elle s’est fait agressée en passant dans une ruelle louche).

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6
Q

Que révèle l’étude dans laquelle des étudiants devait écrire un texte sur Fidel Castro (en ayant leur position assignée d’avance)?

A

Même lorsque les participants savaient que les étudiants avaient été assigné à une position, ils se sont laissé influencer par le contenu du texte et n’ont pas tenu compte du contexte.

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7
Q

De quels aspects peut dépendre la saillance?

A

Le contexte = Lorsque quelque chose se démarque du contexte, ça devient plus saillant. Par exemple, dans une foule de gens habillés chic, il y a un homme très bizarrement habillé.
Le point de vue du percevant = La façon dont on est placé face à la scène va influencer ce qui capte plus notre attention. Le fait d’être face à quelqu’un nous permet de voir ses expressions faciales, donc ça va plus attirer notre attention.

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8
Q

Vrai ou faux: Le billet de complaisance est fait par l’observateur.

A

Faux, il est fait par l’acteur (on fait une attribution à nous-mêmes).

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9
Q

Qu’est-ce que le billet de complaisance?

A

C’est la tendance à attribuer nos succès à des facteurs internes et nos échecs à des facteurs externes. C’est une forme de billet pour garder une bonne estime de soi. Par exemple, si on a une bonne note à l’examen, on se dit qu’on a du talent. Si on a une mauvaise note, on se dit que l’examen était trop dur.

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10
Q

Qu’est-ce que le biais égocentrique?

A

Un biais qui amène un individu à exagérer dans ses propres souvenirs la part qu’il prend à des activités collectives. On a l’impression qu’on en fait plus que les autres. C’est normal, car on est capable de se revoir en train de faire une action, mais on a moins de souvenirs d’autrui.

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11
Q

Qu’est-ce que l’autohandicap?

A

On l’utilise avant de faire notre action. On se prépare d’avance une excuse toute prête au cas où on aurait un échec et pour se valoriser davantage après un succès. Par exemple, dire “je me suis fait mal au poignet” avant un match de tennis pour avoir une excuse si on perd.

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12
Q

Quelle est la différence entre l’autohandicap revendiqué et comportemental?

A

Dans le revendiqué, on dit verbalement aux gens qu’il se peut qu’on ait un échec (dû à une excuse).
Dans le comportemental, puisque la personne a peur d’échouer, elle va se mettre elle-même en position d’échec pour pouvoir le justifier. Par exemple, aller à une fête le soir avant un examen, comme ça on ne va pas pouvoir blâmer notre échec sur notre performance.

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13
Q

On déclare un accusé coupable de son crime après qu’il ait cédé aux pressions policières (elle fait un faux aveux). Pourquoi la déclarons-nous coupable?

A

L’erreur d’attribution fondamentale, ou plus précisément le jugement rapide, nous mène à ne pas tenir compte des pressions policières (éléments externes), et de plutôt blâmer la personne (interne).

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14
Q

Vrai ou faux: L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles.

A

Vrai. À l’opposé, l’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles.

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15
Q

Qu’est-ce que le biais de faux consensus?

A

Un biais qui amène l’individu à surestimer l’ampleur avec laquelle les autres partagent ses opinions, ses attitudes et ses comportements. Les réseaux sociaux contribuent à cela avec leur algorithme (montrer des choses qui nous ressemblent).

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16
Q

Qu’est-ce que le biais de fausse unicité?

A

Un biais amenant l’individu à considérer comme exceptionnels ses attributs positifs.

17
Q

Qu’est-ce que l’effet projecteur?

A

Il nous porte à surestimer l’attention que les autres nous accordent.

18
Q

Si on demande à des hommes et des femmes de juger leur propre performance, que se passe-t-il si la tâche est masculine (mécanique, ingénierie).

A

Dans une tâche masculine, les hommes ont plus tendance à utiliser le biais de complaisance (ils ont bien performé grâce à eux-mêmes, interne), et les femmes attribuent leur succès à la chance (externe)

19
Q

Si on demande à des hommes et des femmes de juger leur propre performance, que se passe-t-il si la tâche est féminine (coiffure, maquillage).

A

Il n’y a pas de différence entre les biais des hommes et des femmes, car les gens ont tendance à percevoir les tâches féminines comme étant plus faciles que les tâches masculines.

20
Q

Si on demande à des observateurs de juger la performance d’hommes et de femmes dans une tâche masculine, que se passe-t-il?

A

La bonne performance est attribuée à leurs habiletés (facteurs internes).
La bonne performance des femmes est attribuée à la chance (facteur externe).

21
Q

Vrai ou faux: Le biais de complaisance et l’erreur d’attribution fondamentale sont plus souvent vus dans les cultures collectivistes.

A

Faux, il est plus souvent vu dans les cultures individualistes. Alors que les cultures collectivistes favorisent l’épanouissement du groupe, les cultures individualistes ont des valeurs plus individuelles.

22
Q

Pourquoi est-ce que les cultures individualistes tiennent moins compte du contexte?

A

Ils ont plus tendance à regarder le sujet (élément central) et décrire ce qu’ils voient. Les cultures collectivistes vont plutôt le décrire en tenant compte des personnes derrière (contexte).

23
Q

Qu’est-ce que l’approche gestaltique?

A

Une théorie selon laquelle les processus de la perception et de la représentation mentale traitent spontanément les phénomènes comme des ensembles structurés et non comme une simple addition d’éléments. On arrive à faire de la cohérence dans les choses, à dégager ce qui est important dans le tout.

24
Q

Quelles sont les conclusions générales des études de Asch (ajouter un trait à une liste de traits, modifier l’ordre des traits)?

A

Notre interprétation de chacun des traits influence notre interprétation des autres traits. Par exemple, il y a une grande différence entre une personne déterminée et agressive et une personne violente et agressive.

25
Q

Qu’est-ce que l’effet de centralité?

A

Des traits importants structurent l’impression et influent sur le sens retenu pour les autres traits qui décrivent une personne. Un trait central (important pour la personne) va influencer la perception des autres traits (exemple: intelligent, chaleureux, adroit ou intelligent, froid, adroit).

26
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté?

A

C’est la tendance à accorder plus d’importance aux premières informations reçus dans la formation d’une impression (exemple: envieux, adroit, créatif ou créatif, adroit, envieux).

27
Q

Selon le modèle de la moyenne (l’approche associationniste), qu’est-ce qui permet de prédire une impression globale?

A

La règle de la moyenne pondérée.

28
Q

Qu’est-ce que la règle de la moyenne pondérée?

A

Chaque caractéristique est évaluée selon sa présence et selon l’importance qui lui est accordée. Ensuite, les résultats de ces évaluations individuelles sont additionnés et, enfin, le résultat de cette addition est divisé par le nombre total de caractéristiques.

29
Q

Quels sont les facteurs qui influencent le poids donné à chacun des traits?

A

La source de l’information (de confiance ou pas).
L’aspect positif ou négatif de l’information (on accorde plus de poids aux aspects négatifs).
L’aspect habituel ou inhabituel de l’information (un trait inhabituel = plus saillant).
La séquence des informations (on donne plus d’importantes aux premières).

30
Q

Selon l’approche cognitive, comment forme-t-on une impression globale?

A

Pour intégrer des informations de quelqu’un, notre mémoire fait le travail en formant des groupes d’informations et en les combinant pour arriver à une seule impression globale.

31
Q

Quels facteurs peuvent nous aider à former des impressions plus exactes que les autres?

A

Les indices visuelles de la personne observée (trop bouger, se ronger les ongles)
Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de comportements particuliers.
Les propos exprimés verbalement par la personne (elle peut nous donner des informations sur elle qui ne sont pas observables).
Notre volonté à être exact
Notre connaissances des erreurs/biais.
L’utilisation de stratégies mentales efficaces.

32
Q

Pourquoi est-ce que notre jugement a plus de chances d’être exact dans un contexte précis que dans un contexte global?

A

Il se peut que la personne soit différente d’un contexte à l’autre, donc, pour faire un jugement global, on devrait avoir vu la personne dans plusieurs contextes. On peut commettre une erreur d’attribution fondamentale en ignorant le contexte.

33
Q

En quoi consiste un biais confirmatif?

A

Un peut confirmer notre hypothèse. On a tendance à chercher, interpréter et créer les informations qui supportent nos croyances existantes.

34
Q

Qu’est-ce que la flexibilité cognitive?

A

C’est la capacité de changer notre point de vue quand on a de bons arguments qui nous sont donnés. Il y a des personnes que, même si on leur explique que leur croyance est fausse, refuse de changer d’idée = rigidité cognitive.

35
Q

Qu’est-ce que la persistance des croyances?

A

C’est la tendance à discréditer les informations qui contredisent nos croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances. On néglige les éléments qui infirment et on privilige les informations qui confirment. Par exemple, si je suis persuadé que Tom est un coureur de jupons et que j’apprends qu’il est marié, je me dis que, pour un homme marié, il sort beaucoup…

36
Q

Qu’est-ce que la prophétie qui s’auto-réalise?

A

C’est un processus par lequel les croyances d’un observateur par rapport à une personne l’amènent à adopter certains comportements qui, eux, amènent la personne observée à se comporter de façon à confirmer les croyances de l’observateur. Par exemple, je suis certaine que Kim ne m’aime pas. Quand je la croise, je l’ignore et je lui lance des regards fâchés. Elle finit par ne pas m’aimer…

37
Q

Qu’est-ce que le raisonnement contrefactuel?

A

Nous revivons des situations passées en imaginant des scénarios autres. Par exemple, si j’avais accepté de sortir au bar avec Marie ce soir-là, elle ne serait pas tombée amoureuse d’un autre…

38
Q

Qu’est-ce que la corrélation illusoire?

A

Nous faisons des liens entre des phénomènes qui sont indépendants. Par exemple, nous croyons qu’une femme aux lèvres pulpeuses est sensuelle.

39
Q

Quelles sont les 3 étapes de la prophétie auto-réalisante?

A

1- Les attentes du percevant
2- Les comportements du percevant envers la cible
3- Les comportements de la cible envers le percevant

Les comportements de la cible, influencés par les comportements du percevant, vont venir confirmer les attentes du percevant, et ainsi de suite.