Cours 3 - Formation d'impressions et d'attributions Flashcards

1
Q

Dans les étapes de la formation d’impressions, qu’est-ce que l’observation?

A

Elle fait partie de la perception. On va recueillir des informations à utiliser par la suite (apparence, contexte, comportement).

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2
Q

Qu’est-ce qu’un jugement rapide?

A

Si une personne se fait tout de suite une première impression après l’observation. Elle saute aux conclusions à partir d’indices (par exemple, il est geek parce qu’il porte des lunettes).

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3
Q

Dans la formation d’impressions, qu’est-ce que l’attribution?

A

On va porter un jugement sur la personne et ses comportements. C’est une évaluation où on se questionne sur les raisons (pourquoi fait-elle ça)?

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4
Q

Qu’est-ce qui sert à faire une attribution?

A

Les dispositions. C’est un synonyme de caractéristiques. Notre attribution nous sert à faire ressortir les caractéristiques de la personne (pour porter un jugement plus approfondi). Par exemple, je vois un homme en sarrau, et je crois d’abord que c’est un médecin. Ensuite, je vois qu’il a un couteau (caractéristique)…c’est donc un boucher!

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5
Q

Qu’est-ce que l’intégration lors de la formation d’impressions?

A

Une fois qu’on a relevé plusieurs caractéristiques (dispositions) d’une personne, il est rare qu’on se rappelle de tous les détails à la prochaine rencontre. On combine donc toutes les dispositions qu’on a relevé pour n’en faire qu’une seule impression globale. À la fin, tout ce que je retiens du monsieur, c’est qu’il est un boucher gentil.

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6
Q

Que sont les biais confirmatifs?

A

Lorsque notre première impression ne concorde pas avec nos croyances, on peut transformer les informations pour qu’elles concordent avec nos croyances. Si on croit que le boucher est gentil, et qu’il parle bête aujourd’hui, on va se dire “Il a juste eu une mauvaise journée…”

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7
Q

Dans quelles 3 situations sommes-nous davantage portés à faire des analyses approfondies?

A

1- Lorsqu’on est motivé à connaître quelqu’un (exemple: date)
2- Quand on a beaucoup de temps
3- Quand il y a beaucoup d’informations disponibles

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8
Q

Pourquoi sommes nous aussi rapides à nous former une impression de l’autre?

A

Cela serait lié à notre évolution. Il est nécessaire de savoir rapidement à qui on peut faire confiance, et de qui on doit se méfier. C’est pour des raisons de survie et de protection.

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9
Q

Quel est normalement le premier indice sur lequel on se base pour former une impression?

A

L’apparence physique.

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10
Q

Qu’est-ce que la beauté physique a comme influence sur les impressions?

A

Elle nous donne l’impression que ce qui est beau doit aussi être bon. Si un fruit est beau à l’épicerie, on va penser qu’il goûte meilleur.

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11
Q

Que nous fournissent les expressions non-verbales comme information pour former nos impressions?

A

Elles fournissent des informations sur ce que la personne vit intérieurement. Les gestes peuvent aussi nous informer sur la personnalité de la personne (posture renfermée VS confiante).

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12
Q

Quels sont les six états émotionnels universels?

A

La colère, la peur, la joie, le dégoût, la surprise et la tristesse.

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13
Q

Que se produit-il si quelqu’un reste inexpressif devant une scène émotive (heureuse ou triste)?

A

Puisque la nature humaine a horreur du vide, la personne sera vue comme peu agréable, introvertie et peu portée vers les relations avec autrui, et ce, même si les participants ont été averti qu’il avait expressément reçu la consigne de rester inexpressif.

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14
Q

Comment sont perçus le regard maintenu, le regard fuyant, le regard fixe et soutenu et le regard vers le bas?

A

Maintenu = Honnête, amical, intéressé, direct.
Fuyant = Louche, évasif, indifférent, timide.
Fixe et soutenu = Colérique, hostile, dominateur OU amoureux, très intéressé.
Vers le bas = Triste, honteux, soumis.

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15
Q

Comment le contexte peut-il nous induire en erreur?

A

Il peut nuire à notre interprétation. Par exemple, le meilleur violoniste du monde joue des pièces très difficiles dans le métro. Associé à ce contexte, les gens ne vont même pas s’arrêter pour l’écouter.

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16
Q

Qu’est-ce qu’une attribution?

A

C’est un jugement, ou une inférence, porté sur un événement pour en déterminer la cause (par exemple, à la cour).

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17
Q

Que sont les attributions causales?

A

Si la question est POURQUOI, il s’agit d’une attribution causale. On veut déterminer les causes d’un comportement, d’un événement, d’un échec/succès, ou d’un manque de contrôle. Par exemple, je me demande pourquoi le camion a percuté le cycliste.

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18
Q

Que sont les attributions dispositionnelles?

A

Le but est de déterminer les caractéristiques d’un individu à partir d’une action qu’il vient d’accomplir. Par exemple, quel genre de camionneur s’agissait-il (mon jugement porte sur la PERSONNE).

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19
Q

Que sont les attributions de responsabilité?

A

On veut déterminer le rôle et la responsabilité de la personne par rapport à un acte qu’ils a commis (ou un événement qui s’est produit). Surtout utilisé dans le domaine de la justice. Par exemple, est-ce que le camionneur est responsable de l’accident?

20
Q

Qu’est-ce qu’une attribution de l’acteur?

A

Elle porte sur soi-même. Par exemple, je veux comprendre pourquoi j’ai échoué un examen.

21
Q

Si la cause est une personne, nous parlons d’une cause…

A

Interne, dispositionnelle, reliée à sa personne = À cause de ses dispositions, de sa personnalité, ses intentions, etc.
Si l’attribution est faite par un observateur, on blâme la personne (c’est sa faute). Si l’attribution est faite par l’acteur, il se blâme lui-même (c’est ma faute).

22
Q

Lorsque la cause est la situation, nous parlons d’une cause…

A

Externe, situationnelle, reliée au contexte = À cause des circonstances, du hasard, etc.
Si l’attribution est faite par l’observateur, il défend la personne (ce n’est pas de sa faute, c’est…).
Si elle est faite par l’acteur, il se défend lui-même (ce n’est pas de ma faute, c’est…).

23
Q

Qu’est-ce que la théorie des inférences correspondantes?

A

C’est une théorie dispositionnelle, qui se rapporte seulement aux personnes que l’on a vu une seule fois, et qui s’applique seulement aux attributions qui sont faites par l’observateur. On va se servir de l’action de la personne et de ses effets pour inférer les dispositions de la personne par la suite (elle a acheté un muffin et cela la rendu très heureuse, donc elle est gourmande).

24
Q

Qu’est-ce qu’un effet distinctif?

A

Des effets distinctifs sont des effets qui sont liés SEULEMENT à l’action qui a été choisie. Plus il y a d’effets distinctifs, plus c’est difficile de faire une attribution. On peut aussi comparer l’action choisie de la personne à ce qu’elle aurait pu faire (si une personne aurait pu saluer son ami et qu’elle a décidé de le frapper, on lui attribue une disposition violente).

25
Q

Qu’est-ce que le consensus dans la théorie de la covariation?

A

Il faut savoir comment les autres personnes se sont conduites dans la même situation. Si la personne observée a le même comportement que tous les autres, on dit que le consensus est élevé. Si elle est seule à avoir ce comportement, on dit que le consensus est faible.

26
Q

Qu’est-ce que la distinction dans la théorie de la covariation?

A

Le comportement que la personne observée adopte par rapport à l’entité est comparé au comportement qu’elle adopte par rapport à d’autres entités (l’entité est la chose par rapport à quoi la personne fait son comportement).

27
Q

Si je suis fâché d’avoir perdu mon match de baseball, quelle est l’entité?

A

L’entité est l’échec du match de baseball.

28
Q

Si Max se comporte de façon surexcitée durant un spectacle de musique (entité), mais qu’il est normalement très calme dans les autres sphères de sa vie, comment est la distinction?

A

Elle est élevée, car il agit juste ainsi face à une entité spécifique, qui est le spectacle de musique.

29
Q

Qu’est-ce que la constance dans la théorie de la covariation?

A

Le comportement de la personne observée à ce moment précis est comparé au comportement qu’elle adopte à d’autres moments semblables. C’est la constance dans le temps par rapport à une même entité.

30
Q

Si Max est seulement surexcité pour ce spectacle de musique spécifique, et qu’il n’est normalement pas aussi excité durant les autres spectacles de musique, comment est la constance?

A

La constance est faible, car il a fait ce comportement une seule fois dans le temps.

31
Q

À partir de quoi peut-on faire l’attribution à la personne?

A

À partir du consensus. Si la personne est la seule à faire ce comportement (consensus faible), le comportement vient d’elle-même, puisque personne d’autre le fait.

32
Q

À partir de quoi peut-on faire une attribution à l’entité?

A

Il faut que la distinction soit élevée. Par exemple, si Max agit seulement excité durant les spectacles de musique, on peut dire que c’est l’entité qui dirige ses comportements, peut-être parce qu’il est un passionné de musique.

33
Q

À partir de quoi peut-on faire une attribution aux circonstances?

A

Il faut que la constance soit faible. Si le comportement se produit seulement aujourd’hui (à un moment précis), ce sont les circonstances qui guident le comportement.

34
Q

Vrai ou faux: Notre attribution n’a besoin de tenir compte que d’un des trois facteurs.

A

Faux. L’attribution doit tenir compte des 3 facteurs.

35
Q

Qu’est-ce que l’approche pragmatique?

A

Elle stipule que nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux. Ces raccourcis nous permettent de faire des attributions plus rapidement et avec moins d’efforts cognitifs.

36
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’économie cognitive?

A

On commence par la réponse (effet), puis on va remonter et chercher des éléments pour expliquer l’événement.

37
Q

Qu’est-ce que la recherche d’indices confirmatifs dans la théorie de l’économie cognitive? Et le lien cause-effet?

A

La recherche d’indices confirmatifs consiste à aller chercher des informations utiles qui vont permettre de vérifier si on avait raison ou pas. Par exemple, je vais regarder dans les journaux le lendemain.
Le lien cause-effet consiste à rechercher de l’information supplémentaire (j’ai entendu un bruit très fort, donc je crois que c’est le camion qui a heurté la voiture, et non l’inverse). Pas toujours présent.

38
Q

Qu’est-ce que l’approche du traitement de l’information?

A

Elle stipule que les attributions sont soumises aux mêmes influences cognitives que les autres cognitions sociales.

39
Q

Qu’est-ce que la théorie de la motivation à l’accomplissement?

A

Il s’intéresse à comment le type d’attribution que l’on fait va venir influencer la motivation. Si on intervient dans la façon dont une personne fait ses attributions, on peut motiver sa motivation.

40
Q

Dans la théorie de la motivation à l’accomplissement, que sont le lieu de causalité, le contrôle et la stabilité?

A
Lieu = Est-ce que la personne pense que la cause vient d'elle (interne) ou de l'extérieur (externe)?
Contrôle = Est-ce qu'elle pense qu'elle avait un pouvoir sur la situation? Aurait-elle pu faire quelque chose de plus?
Stabilité = Est-ce qu'elle pense que cela va toujours se reproduire (être la même chose)?
41
Q

Si Henrick pense qu’il a coulé son examen parce que le prof était particulièrement de mauvaise humeur aujourd’hui, quelles sont les dimensions causales?

A
Lieu = Externe, le prof
Contrôle = Pas de contrôle, ce n'est pas sa faute
Stabilité = Instable, car le prof est gentil d'habitude
42
Q

Quels sont les conséquences cognitives de la stabilité sur la motivation?

A

Une cause stable et des attentes positives lors d’un succès.

Une cause stable et des attentes négatives lors d’un échec (je suis toujours mauvais…).

43
Q

Quelles sont les conséquences affectives du lieu de causalité et du contrôle sur la motivation?

A

Si on croit que la cause est interne en cas de succès, peu importe le contrôle, cela augmente notre sentiment de fierté et d’estime de soi, et donc, la motivation.
Si on croit que la cause est interne et contrôlable en cas d’échec, cela augmente la culpabilité, ce qui va augmenter la motivation pour la prochaine fois.
Si on croit que la cause est interne et incontrôlable (je suis juste pas bon) en cas d’échec, cela va faire baisser l’estime de soi et la motivation.

44
Q

Qu’est-ce que la résignation acquise?

A

C’est une impuissance acquise ou apprise. Elle représente un état psychologique qui résulte de la venue fréquente d’événements incontrôlables menant à des états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaires.
Une personne qui a été placée dans une situation négative très longtemps finit par abandonner (se résigner), car elle croit que ses efforts ne servent plus à rien (reste passive).

45
Q

Quel est le lien entre la résignation acquise et la dépression?

A

Les personnes plus pessimistes ont davantage tendance à penser que les événements négatifs sont internes, stables et globaux (c’est en moi, je ne peux rien faire pour le changer) et à penser que les événements positifs sont externes, instables et spécifiques (coups de chance).