Cours 4 Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 opérations nécessaires à la production d’un texte?

A
  • Planification
  • La mise en texte
  • La révision
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Q

Quels sont les deux éléments nécessaires à la planification?

A

Élaboration des
idées

Organisation les
idées

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3
Q

Quels sont les deux éléments nécessaires à la mise en texte?

A

Génération
(énonciation) des
idées : il s’agit de
mettre en mots et en phrases les idées (à l’oral ou mentalement).

Transcription (orthographe, graphomotricité) : il s’agit de la matérialisation des
mots et des phrases générés en trace écrite
(orthographe et graphomotricité).

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4
Q

Quels sont les deux éléments nécessaires à la révision?

A

Détection : relire le texte en portant un regard
critique.

Amélioration : réaliser des opérations pour
améliorer le texte.

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5
Q

À quelle composante du texte fait référence la définition suivante : Élaborer et organiser des idées en fonction d’un
sujet, d’un destinataire, d’une intention et du genre de texte à produire.

A

À la planification

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6
Q

Nommer 2 éléments pouvant soutenir la production des idées lors de la planification.

A
  • La planification peut se faire à l’oral ou mentalement. Par exemple, en partageant ses idées avec un pair (importance des interactions) (Turgeon et Tremblay, 2020);
  • Les élèves peuvent réaliser des dessins, des schémas, des croquis ou encore des
    griffonnages, toutes sortes « d’écrits avant l’écrit »;
  • Discuter de leur vie personnelle, leurs textes, leur environnement et leurs connaissances sur le monde pour s’inspirer (Tremblay et De Croix, 2022) ;
  • Proposer des sujets sur lesquels les élèves ont du contrôle, c’est-à-dire à propos desquels ils ont suffisamment de connaissances antérieures, ou faire en sorte qu’ils choisissent des sujets sur lesquels ils pourront aisément se documenter (Gouvernement du Québec,
    2017).
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7
Q

Lors de la mise en texte, les élèves doivent énoncer leurs idées, et donc, considérer 4 éléments. Quels sont-ils?

A

● Choix lexicaux (noms, verbes, adjectifs et adverbes);

● Choix syntaxiques et le lien entre les idées (marqueurs de relation);

● Choix des formes verbales (en fonction du mode-temps et de la
personne);

● La ponctuation.

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8
Q

Quels sont les trois éléments que peuvent évaluer les élèves lors de la détection (révision)?

A
  • La situation de communication: respect du sujet, de l’intention d’écriture
    et du destinataire;
  • L’organisation et la cohérence du texte: structure du texte, découpage en
    paragraphes, ordre et articulation des idées, reprise de l’information,
    marqueurs de relation;
  • Le vocabulaire: répétition, précision et richesse.
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9
Q

Définir le développement des premières compétences rédactionnelles.

A

Mise en place progressive des trois composantes (mise en texte, révision et planification) en relation avec les contraintes de la
mémoire de travail.

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10
Q

Quelles sont les étapes développementales de la production de texte chez les scripteurs débutants?

A

La mise en texte est le premier processus mis en place = transcription (graphomotricité et orthographe) et génération des idées.

La transcription se met en place avant la génération des idées.

Donc, les jeunes scripteurs ne sont pas forcément en mesure de
planifier (partie du texte seulement) et de réviser (correction de
surface).

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11
Q

Quelles sont les étapes développementales de la production de texte chez les scripteurs un peu âgés (9-10 ans)?

A

La graphomotricité et l’orthographe commencent à s’automatiser (transcription).

La révision et la coordination avec la mise en texte peuvent
concerner un paragraphe (relecture du paragraphe écrit).

La planification se met en place plus tardivement que la révision. L’élève est en mesure de faire une planification préalable du contenu de son texte, mais cela ne se fait pas pendant la mise en texte (absence de coordination).

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12
Q

Quelles sont les étapes développementales de la production de texte chez les scripteurs âgés (11 à 16 ans)?

A

La révision peut concerner le texte global (relecture du
texte).

La planification : la coordination avec les autres processus
se met en place progressivement, soit d’une partie du
texte seulement vers une planification globale du texte.

L’interaction entre la planification, la mise en texte et la
révision est possible.

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13
Q

Concernant le modèle de complexification des processus, la stratégie des connaissances
rapportées est-elle utilisée par les scripteurs débutants ou experts?

A

Par les scripteurs débutants.

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14
Q

Concernant le modèle de complexification des processus, la stratégie des connaissances
transformées est-elle utilisée par les scripteurs débutants ou experts?

A

Par les scripteurs experts.

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15
Q

En quoi consiste la stratégie des connaissances
rapportées?

A
  • Planification locale
  • Transcription des idées sans modification (juxtaposition d’énoncés)
  • Utilisation des habiletés
    conversationnelles de l’oral pour les tâches écrites
  • Comportements observables: se met
    rapidement à écrire, (brouillon≈propre)
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16
Q

En quoi consiste la stratégie des connaissances
transformées

A
  • Planification globale
  • Activité de résolution de problème
  • Réajustement du contenu conceptuel et de la forme linguistique en fonction de
    la visée communicative
  • Comportements observables: temps de
    réaction plus lent, plan structuré,
    (brouillon≠propre)
17
Q

Quels sont les trois principaux éléments nécessaires à l’auto-régulation dans la rédaction?

A
  • Se fixer des *objectifs (la situation de communication, le destinataire, le type de texte, etc.);
  • Mettre en œuvre de façon *stratégique des processus de planification, de mise en texte et de révision qui
    permettent de répondre aux objectifs fixés;
  • *Évaluer si les objectifs sont atteints et que les
    stratégies utilisées sont efficaces.
18
Q

Définir l’autorégulation.

A

Capacité d’évaluer ses propres activités et
stratégies.
● Cette capacité repose, d’une part, sur les
connaissances métacognitives que
possèdent les rédacteurs et d’autre part,
sur deux processus métacognitifs, l’un dit
de supervision et l’autre de contrôle.

19
Q

Relativement à l’autorégulation, quels sont les trois éléments qui réfèrent aux connaissances métacognitives?

A

La personne

La tâche

Les stratégies

20
Q

Relativement à l’autorégulation, quels sont les deux éléments qui réfèrent aux processus
métacognitifs?

A

La supervision : estime l’écart entre le texte produit et l’état désiré du texte. L’élève détecte que l’objectif préalablement fixé n’est pas atteint.

Le contrôle : permet à l’élève de redéfinir au besoin un objectif de rédaction et de mettre en œuvre une stratégie pour atteindre l’objectif initial.

21
Q

Définir les connaissances métacognitives.

A

Ensemble des connaissances (incluant les croyances) qu’un individu possède susceptibles d’exercer un effet sur ses
compétences en production de texte.

22
Q

La perception de compétence réfèrent à quelle composante (personne, tâche, stratégies) des connaissances métacognitives?

A

À la personne.

23
Q

La perception de l’intérêt de la tâche ou de l’utilité de la tâche réfèrent à quelle composante (personne, tâche, stratégies) des connaissances métacognitives?

A

À la tâche.

24
Q

Quelles sont les 3 types de stratégies métacognitives?

A

Déclaratives : connaissance d’un élève sur l’efficacité des stratégies (Quoi?
Est-ce que ça marche pour moi?).

Conditionnelles : connaissances sur le moment et les raisons pour déployer une stratégie (Quand? pourquoi?).

Procédurales : connaissance sur la procédure de mise en oeuvre d’une stratégie (Comment? Quelles sont les étapes?).

25
Q

Vrai ou faux? Les situations d’enseignement les plus efficaces sont seraient celles qui intègrent un enseignement
explicite et progressif des connaissances et des stratégies rédactionnelles.

A

Vrai. L’enseignant peut expliciter certaines stratégies et expliquer aux élèves à quel moment elles leur seront utiles. Il fait alors du modelage. Il exprime à voix haute ce qui se passe dans sa tête lorsqu’il choisit d’employer cette stratégie d’écriture et comment il l’utilise de façon concrète.

Ensuite, les élèves pratiquent la stratégie avec le soutien de l’enseignant (explications supplémentaires ou rétroactions).

26
Q

Vrai ou faux? Le modelage, la pratique guidée et la pratique autonome sont des exemples d’enseignement explicite.

A

Faux. Ce sont des exemple d’enseignement implicite.

27
Q

Quelles sont les deux composantes nécessaires à un enseignement équilibré?

A

○ de travailler de façon spécifique sur une composante précise de
l’écriture (ex., des exercices graphomoteurs ou orthographiques pour
développer l’aisance de la mise en texte ou encore des stratégies de
planification ou de révision)

○ d’écrire de courts textes pour se pratiquer à gérer de façon simultanée
les différentes composantes impliquées rédaction de textes.