Cours 1 Flashcards

1
Q

Quelles sont les trois composantes de la production écrite?

A
  • La graphomotricité ; production manuscrite des lettres sur le support d’écriture
  • Orthographe lexical ou grammaticale ; production normée des mots et des phrases
  • Rédaction ; production de phrases, enchaînées par des marqueurs de cohésion, formant une texte cohérent
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2
Q

Quels sont les processus de haut niveau en écriture?

A

Rédaction (planification, formulation, révision)
* Ne sont pas spécifiques à l’écrit
* Ils sont impossible à automatiser

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3
Q

Quels sont les processus de bas niveau en écriture?

A

Processus de bas niveau en écriture :
Transcription (Orthographe, graphomotricité)
* Spécifiques à l’écrit
* Ils peuvent être en partie automatisés

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4
Q

Qu’est-ce que la théorie capacitaire?

A

La mémoire de travail (MDT) est un système mnésique à capacité restreinte (ressources cognitives limitées) qui gère le partage des ressources cognitives entre :
● le maintien temporaire des informations;
● le traitement des informations.
Les différentes composantes impliquées dans la production écrite entrent en compétition, en sollicitant les ressources cognitives dont ils ont besoin dans un réservoir unique et limité.

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5
Q

Pourquoi un élève pourrait-il faire beaucoup d’erreurs d’ordre lexical ou grammatical? (lien à faire avec la théorie capacitaire)

A

Si l’élève consacre trop de
ressources cognitives aux
traitements graphomoteurs.
L’élève sera alors dans
l’obligation d’allouer moins de ressources aux traitements
orthographiques et
rédactionnels.

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6
Q

Nommer des conséquences à une mauvaise gestion des ressources cognitives (2).

A

Risque plus grand d’erreurs lexicales et/ou grammaticales.
Qualité du contenu moindre.
Diminution du nombre de mots produits.
Augmentation du nombre de pauses.

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7
Q

Comment peut-on favoriser l’automatisation des processus de bas niveau en vue de libérer des ressources cognitives chez les élèves afin qu’ils puissent se concentrer sur les processus de haut niveau?

A

L’enseignement, exposition
fréquente, la pratique répétée
(plusieurs années).

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8
Q

À quel moment peut-on dire que les scripteurs ont acquis l’automatisation des processus de bas niveau?

A

Lorsqu’ils récupèrent de façon instantanée et sans effort conscient en mémoire à long terme les représentations orthographiques et la représentation visuelle des lettres et leur
programme moteur.

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9
Q

Qu’est-ce que la graphomotricité?

A

La graphomotricité (« calligraphie », « écriture manuscrite ») est définie comme l’habileté à produire/tracer une séquence de lettres de façon lisible et rapide. Elle est considérée comme une composante essentielle de la production écrite, interagissant avec les composantes orthographiques et textuelles.

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10
Q

Quelles sont les deux composantes qui permettent d’affirmer qu’un scripteur a acquis la fluidité graphomotrice?

A

Qualité du tracé (lisibilité).
Rapidité (vitesse).

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11
Q

Quelles sont les cinq étapes nécessaires au tracé d’une lettre?

A
  1. Récupération d’une
    représentation
    visuelle de la lettre (la
    forme) en mémoire à
    long terme.
  2. Accéder au
    programme moteur
    qui lui correspond.
  3. Définir les paramètres
    de ce programme
    (forme, taille et vitesse).
  4. Exécuter ce programme.
  5. Agencer les lettres dans
    l’espace graphique .
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12
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques permettant d’expliquer l’évolution du tracé?

A

L’évolution du tracé s’explique par la maturation du système moteur qui permet à l’enfant d’exécuter les
gestes fins requis pour former les lettres.

Plusieurs années de pratiquesseront nécessaires pour
acquérir, maîtriser puis
progressivement automatiser le geste d’écriture.

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13
Q

3 aspects posturaux (moteurs) permettent de libérer le
bras et la main pour produire les mouvements d’écriture. Quels sont-ils?

A

■Redressement progressif de la tête et du tronc;

■ Amélioration de la stabilité du tronc;

■ un assouplissement des articulations.

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14
Q

Les articulations distales (mains, poignets) participent à la production de quel aspect graphomoteur?

A

Mouvements qui permettent de produire la forme des lettres.

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14
Q

De quelle façon les articulations proximales (épaule, coude) participent à l’organisation spatiale?

A

Mouvements qui permettent l’agencement des lettres dans l’espace graphique (respect du cadre de la feuille, écrire sur la ligne, déplacement gauche droite).

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15
Q

Quels sont les trois stades de développement de la tenue d’un crayon?

A

● Prises « primitives » : le crayon est tenu par la
main entière et la trace est produite par l’avant-bras.

● Prises « de transition » : les doigts commencent à
tenir le crayon et le poignet produit la trace.

● Prises « matures » : la flexion, l’extension et
les mouvements de trois ou quatre doigts
contrôlent le mouvement du crayon.

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16
Q

Quels sont les trois stades du développement de l’automatisation du geste d’écriture?

A

Mode de contrôle
rétroactif :
basé sur les feedbacks
sensoriels (6-8 ans).

Contrôle mixte :
Passage vers un mode de
contrôle proactif basé sur
l’activation des programmes
moteurs stockés en MLT (8-9 ans).

Mode de contrôle proactif :
Automatisation de plus en
plus efficace des
programmes moteurs (10 à 14-15 ans).

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17
Q

L’ordre des traits est peu décisif. Écriture en script ou en cursif?

A

En script; les lettres sont détachées l’une de l’autres.

18
Q

L’ordre des traits est très décisif

A

En cursif; permet de garantir l’attachement des lettres et la fluidité du tracé.

19
Q

L’écriture en ______________ suscite une certaine constance dans la taille des lettres produites.

A

En cursif ; le geste est continu. Il n’y a pas de levers du crayon, contrairement à l’écriture en script.

20
Q

La différenciation et l’identification des lettres (complexité perceptive) est-elle davantage facilitée par l’écriture en script ou par l’écriture en cursif?

A

Par l’écriture en cursif, grâce à l’attachement des lettres. Quant à l’écriture en script, c’est plus difficile, notamment en raison des lettres miroirs (b,d,p,q).

21
Q

Vrai ou faux? L’écriture en script favorise les performances graphomotrices sur le plan de la vitesse?

A

Vrai.

22
Q

Vrai ou faux? L’écriture en cursif favorise davantage les performances graphomotrices sur le plan de l’orthographe lexical que l’écriture en script.

A

Faux. Les deux types d’écriture (script et cursif) favorisent autant l’un que l’autres ces performances.

23
Q

Vrai ou faux. L’écriture en cursif favorise davantage les performances rédactionnelles que l’écriture en script?

A

Vrai. Elle favorise également significativement l’évolution des compétences syntaxiques.

24
Q

Vrai ou faux? Les recherches actuelles tendent à montrer le désavantage de la pratique optant
pour le double apprentissage des styles d’écriture. Par exemple, les enfants du groupe
script/cursif ne réussissent pas aussi bien en orthographe lexicale que les enfants des
autres groupes.

A

Vrai.

25
Q

Vrai ou faux? Quel que soit le style d’écriture enseigné au départ, en France et au Québec, des enfants en 4e et 5e
année utilisent une écriture en script (environ 30 %).

A

Faux. Ils utilisent l’écriture mixte.

26
Q

Vrai ou faux? En 5e
année, en France et au Québec, l’écriture mixte est plus rapide que l’utilisation d’un seul style.

A

Vrai.

27
Q

Vrai ou faux? Les groupes « script » et « mixte » obtiennent de meilleures performances pour la
connaissance des lettres que le groupe « cursif »;

A

Vrai.

28
Q

Vrai ou faux? Le groupe d’écriture en cursif obtient les meilleures performances en lecture de mots.

A

Faux. C’est plutôt le groupe d’écriture mixte.

29
Q

Vrai ou faux? Il semble que l’apprentissage de la forme de deux styles de lettres (scriptes et
cursives) soit plus bénéfique pour l’apprentissage de la lecture.

A

Vrai.

30
Q

Les enfants qui lisent plus rapidement les mots sont ceux qui écrivent des mots plus rapidement peu importe le style d’écriture.

A

Vrai.

31
Q

Vrai ou faux? L’apprentissage de l’écriture scripte seulement facilite
l’apprentissage de la lecture.

A

Faux. Elle ne facilite pas nécessairement l’apprentissage de la lecture.

32
Q

Expliquer la modélisation en geste et en parole.

A

L’enseignant(e) montre à l’élève à quelques reprises comment former la lettre, tout en verbalisant la
trajectoire. Fournir aux élèves un modèle avec des flèches numérotées en guise de repère visuel.

33
Q

Expliquer le concept d’auto-verbalisation.

A

L’enseignant(e) encourage l’élève à décrire à haute voix la direction du mouvement nécessaire pour
former une lettre.

34
Q

Expliquer le concept de guidance.

A

Placer sa main sur celle de l’enfant pour montrer les mouvements

35
Q

Expliquer le concept d’autoévaluation et rétroactions par les pairs et l’enseignant(e).

A

Amener l’élève à porter un jugement critique sur ses propres productions.
Par exemple :
- encercler sa lettre championne;
- comparer sa lettre championne avec celle d’un ami;
- expliquer le choix de sa lettre championne.

36
Q

Comment peut-on rendre les situations d’écriture fréquentes et variées.

A

Utiliser différents types de crayons (craies, feutres, pastels, etc), différents supports (papier, tableau blanc, acétate, etc), différentes textures (papier sablé, ouate, sable, etc) et différents objets à manipuler (pâte à modeler, argile, lettres en relief).

37
Q

Expliquer le concept de différenciation dans une optique de soutien aux habiletés graphomotrices.

A

Adopter des choix pédagogiques adaptés aux différents besoins et niveaux des élèves pour soutenir leurs apprentissages.

Pour les élèves qui ont besoin de plus de pratique: * Former un sous-groupe pour ceux qui doivent davantage pratiquer le tracé de certaines de lettres;
* Réduire le temps de pratique pour un élève n’ayant pas les capacités d’attention nécessaires à la réussite de celle-ci

Pour les élèves qui montrent une capacité à tracer efficacement les lettres :
* Inviter ces élèves à travailler en collaboration avec les élèves ayant davantage de besoins;
* Leur proposer des tâches plus complexes (ex., copie de mots ou de phrases).

38
Q

Nommer trois façons de soutenir le développement des habiletés graphomotrices.

A
  • Modélisation en geste et en parole.
  • Autoverbalisation.
  • Guidance.
  • Autoévaluation et rétroactions par les pairs et l’enseignant(e).
  • Des situations d’écriture fréquentes et variées
  • Différenciation
39
Q

Quels sont les trois éléments à évaluer en graphomotricité?

A
  • La vitesse.
  • La qualité du tracé (lisibilité).
  • L’environnement de travail et l’organisation spatiale.
40
Q

Comment évalue-t-on la vitesse du tracé chez un scripteur?

A

La vitesse de production : généralement rapportée par le nombre de lettres par minute.

(On observe une évolution constante tout au long de la scolarisation au primaire avec une augmentation plus marquée vers 10 ans (passage à un mode de contrôle proactif) et une
stabilisation à l’adolescence. )

41
Q

Comment évalue-t-on la qualité du tracé chez un scripteur?

A

■ Hésitations
■ Proportion
■ Traits additionnels ou absents
■ Précision des jonctions
■ Rotation
■ Distorsion (bien formée)

42
Q

Comment évalue-t-on l’organisation spatiale chez un scripteur?

A

Respect des trottoirs (commence à gauche près de la marge, gère bien les fins de trottoirs, laisse un espace suffisant entre les mots, positionne les lettres dans les trottoirs).