Cours 3 - Sexisme Flashcards
Binarité & conception:
Dualisme = conception qu’on ne peut aimer que H, F, 2. Conséquences de pathologiser personnes qui ne correspondent pas à cette vision ou sont attirés par (intersexes, trans, non-binaires)
Conception: deux spectres opposés, catégories au centre du continuum sont pathologiséed
- Identité de genre = façon dont on expérimente, définit notre genre / rôles sociaux qu’on s’identifie, perception de notre personnalité à la lumière de ce qu’on comprend des genres
- Expression de genre: façon dont on présente le genre à travers actions, vêtements, comportements et comment ces représentations sont perçues au niveau social / intériorisation des normes de genre
- Sexe anatomique: traits physiques de naissance et développement, qu’on considère liés au sexe et correspondant à celui assigné: organes, configuration des chromo, hormones
- Attirance
Conception non-binaire:
Conception H et F distinctes, mais pas opposées tel qu’un continuum. Modèle qui permet à ceux au centre de se reconnaître. Supprime dynamique dichotomique où que H ne peut pas que H sans avec d’autres aspects.
Construction sociale du genre
Perpétue rapport inégalitaires dans les scripts sociaux
Sexisme:
Oppression systématique des femmes par les hommes. Basé sur croyance que H sont intrinsèquement supérieurs. Sexisme englobe actions, croyances économiques, politiques, sociales, institutionnelles et perpétuent répartition inégale des privilèges, ressources et du pouvoir entre H et F
Patriarcat = système de croyance macro duquel l’oppression des femmes découle. C’est l’idéologie qui façonne toutes les institutions
Sexisme traditionnel + moderne & trois formes
Trad: attitudes verbales, conceptuelle en rapport aux normes/rôles de genre + fondée sur supériorité
Dissimulé, nature traditionnelle moins mis de l’avant, manifestations en trois formes, on reconnaît ajd que certaines affirmations sur femmes sont stéréotypées ou désuètes
Formes:
- Le déni de la discrimination continue
- L’antagonisme envers les demandes des femmes (hostilité)
- Le ressentiment à propos des faveurs perçues comme « spéciales » pour les femmes (on reproche mesures de discrimination positive)
Le privilège masculin:
Enraciné dans patriarcat, renforcé par normes sociales androcentriques développées par et pour les hommes
Avantage dont profites H au détriment de F sur la seule base du genre
L’invisibilité de l’oppression:
- La culture dominante se concentre sur les individus et masquent les dynamiques au niveau du groupe
- La culture populaire produite par les entreprises privées est omniprésente et s’infiltre dans nos vies (médias, pubs)
- Les manifestations quotidienne du sexisme sont obscurcies par l’idéologie selon laqurlle l’Occident serait civilisé et libéré en opposition à d’autres régions considérées à l’inverse (minimise nos acquis sexistes par comparaison)
- Socialisation et comportements/perceptions intériorisés: Chez H & F, intègrent notions sexistes et processus deviennent invisibles
Manifestation du sexisme:
- Médias
- Science et médecine:
- L’androcentrisme (médocs étudiers sur et conçus pour H qui = modèle universel?)
- Concepts psychologiques problématisés attribués aux femmes (sans considérer socialisation)
- Naturalisme et complémentarité, déterminisme bio
- Occultation du plaisir féminin (clito, frigidité en rapport à orgasme vaginale, phénomènes remis en questions comme éjacultation, phallocentrisme
- Violences obstétricales…
3. Sphère intime: tâches domestique, sexualité, double standard, slut-shaming, culture du viol
Double standard
+ 3 dimensions interdépendantes qui permettent au double standard de perdurer
Ensemble de normes qui dictent différemment la permissivité sexuelle des H/F évaluant positivement H et négativement F
- La polarisation des sexualités hétérosexuelles: sexualités H/F en opposition, dichotomie bonne fille vs mauvaise facilite controle des H sur F
- Rôles M actifs et F passifs: idéologie établis une norme qui permet de confiner F à des rôles pris en charges par H
- Des récits de luttes de pouvoir: interactions sexuelles basées sur lutte inégale plutôt que partage. H bénéficie de + pouvoir sexuelle et besoins + importants donc F doit y répondre
Stigmate de pute
Forme de discrimination qui sert à attaqué le caractère d’une feme en fonction de comportements sexuels réels ou perçus
Attaque autonomie des F même dans un contexte qui n’est pas sexuel - une femme avec pouvoir se fait discréditée et traitée de bitch
Sert de justification aux H pour garder F dans sphère d’objet sexuel
Outil de contrôle: compromet leur légitimité sociale et régule leur sexualité (peur)
Culture du viol
« Croyances qui encouragent les agressions sexuelles perpétrées par les H et soutient la violence contre F. »
Société ou la violence est romancée et la sexualité violente est érotisée. Les F y perçoivent un continuum de violences dont elles sont menacées de propros sexuels à l’harcèlement, les attouchements et le viol
Pratiques culturelles qui reproduisent et justifient la perpétration de violences sexuelles à l’égard de F: s’intéresser aux schémas et environnements qui banalisent ces violences en reproduisant discours sexistes, misogynes ou toxiques.
Phénomènes qui maintiennent un environnement et climat favorable à cette culture
- Le double processus: messages contradictoires de société - dit dénoncer violence mais perpétue objectification et tolère modèles de violence dans culture. On rend justice à quelques victimes dites « légitimes », mais nie validité de ces expériences et répercussions et individualisent récits
- Le stéréotype du vrai viol: victime irréprochable, agresseur inconnu, interaction violente. Les incidents qui sorte de ce script idéal sont minimisés, contournés, questionnés.
- Fausses croyances ou mythes sur VS: servent à justifier l’agression des H sur F.
- Habillement provoquant
- Si F ne refuse ou ne se débat pas
- H = incapable de résister/arrêter, trop excité
Sous représentation de l’adhérences à ces stéréos car implicites:
Mythes ont fonction sociale mais aussi psycho:
- Victime = permet de se distancer
- Agresseur = justifie sa tendance à s’engager dans comportement et permet distanciation de la nature de ces actes
La culture du viol à l’échelle macro:
- Climat de scepticisme vis a vis des dénonciations
- Taux de fausse dénonciation minime mais emphase incessante sur cet enjeux
- Tendance à responsabiliser victime et excuser agresseur
- Faible taux de dénonciation en raison de mauvaise perception sociale du viol, contraintes au silence par cet ensemble de valeurs mis en place ( + faible taux occulte réalité de fréquence )
- Coercition sociale: pression pour suivre scripts sexuels en raison de normes
Évolution de la conceptualisation sur le consentement:
- Approche du Non c’est non: c’est au partenaire qui reçois d’exprimer sa volonté
- Approche interpesonnel: Sans oui, c’est non. On mise sur consentement enthousiaste et déplace charge de responsabilité aux 2 partenaires.
- Responsabilité du consentement repose sur société: pas uniquement apprendre à dire oui/non/limites mais examiner petites formes de bris de consentement ailleurs
- S’intéresser au non-verbal: H/F socialisé différemment quant à perception/interprétation et émission des comportements et désirs.
F = consentement plus verbal (passif)
H = non-verbal (actif)