COURS 3 - Reconnaissance des mots Flashcards
représentation lexicale préalablement encodée en mémoire à long‐terme
lexique phonologique d’entrée
Vrai ou faux
Les lexiques phonologique et lexicales d’entrée sont organisés par fréquence; les mots plus fréquemment entendus sont traités plus rapidement avec moins d’erreurs
Vrai
Décision lexicale sur présentation auditive
Évaluation de?
Lexique phonologique d’entrée
Présentation de mots et non-mots
Quelle choix de décision lexicale sur présentation écrite est la plus difficile ?
- Lion
- prtazsw
- kagrou
- Buro
- car c’est un contexte pseudo homophone (existe dans la phonologie)
• Crée un conflit, parce que le lexique orthographique va dire non ce n’est pas un mot mais le lexique phonologique va dire oui ça pourrait être un mot je le connais donc augmente le temp de traitement et induit plus en erreur
CAS CLINIQUE
- Discrimination et d’identification de phonèmes dans des non‐mots (ex: /k/ dans /kɛ̃, ro, koe, ti, …)
- Appariement mot écrit‐image (= compréhension écrite)
- Décision lexicale à l’écrit (mots lus)
- Décision lexicale à l’oral (mots entendus) : accepte ++ les non‐mots
Q1: Quelle(s)
composante(s) du MAF est/sont atteinte(s) ?
Q2 : La performance de la patiente EDE à la tâche d’appariement mot entendu image serait… ?
Lexique phonologique d’entrée, altération des processus de reconnaissance des mots entendus au niveau du LPE
Performance atteinte
les 4 variables d’organisation des lexiques
- Fréquence
- Voisinage
- Morphologie
- Fréquence subjective
Quel effet explique 37,4 % de la variance des temps de latence pour la décision lexicale
la fréquence
Les mots les plus fréquents sont les plus disponibles et les plus rapidement accessibles
Les fréquences objective et subjective (ou familiarité) sont ______
très reliées entre elles
Vrai ou faux
La fréquence objective est le meilleur indicateur de l’effet de la fréquence.
FAUX
La familiarité d’un mot peut être un meilleur indicateur que la fréquence objective, surtout pour les mots de basse fréquence
• Ex : vous êtes certainement très familiers avec le mot « orthophonie », même si la fréquence objective de ce mot est basse
Voisinage phonologique
• L’effet de la fréquence des voisins se trouve seulement pour les mots avec _____
peu de voisins
• Pas beaucoup de différence pour les mots ayant beaucoup de voisins (peu importe s’il a un mot de plus haute fréquence ou non)
Voisinage phonologique
• Plus la taille du voisinage est grande, plus il y a de la _____
compétition lexicale (d’autres mots similaires sont aussi activés en même temps)
Unité linguistique la plus petite qui porte de la signification et combine donc forme et signification
Morphème
la morphologie a‐t‐elle un statut indépendant de l’orthographe et de la signification ?
Oui, elle est indépendante des effets orthographique et sémantique
• représentation morphologique dans les lexiques (variable à part entière)
Les 3 modèles d’identification lexicale
- Le modèle des LOGOGENES
- Le modèle de la COHORTE
- Modèle TRACE
Modèles des logogènes permet d’expliquer les effets de:
Fréquence : les seuils des logogènes souvent utilisés sont à un niveau d’activation plus bas en permanence
Répétition : toute utilisation d’un logogène contribue à faciliter son activation subséquente en abaissant son seuil de réponse au repos
Amorçage : diminution progressive de son niveau d’activation (le logogène activé retrouve peu à peu son niveau initial)
à quoi correspond le traitement ↑ bottom-up du modèle des logogènes?
Les informations provenant de l’AV ou de l’AA activent les logogènes
à quoi correspond le traitement ↓ top-down du modèle des logogènes?
les connaissances générales d’une personne (= système cognitif) activent les logogènes
À quel modèle cela correspond?
un auditeur sélectionne dès les premiers phonèmes qu’il entend un ensemble de candidats possibles commençant par ces phonèmes
Le modèle de la COHORTE
Réduction progressive de la cohorte
Chaque nouveau phonème élimine de la cohorte les candidats qui ne correspondent plus au signal acoustique
Quel est le Point d’unicité dans le modèle de COHORTE?
• le moment précis auquel un mot diffère de tous les autres appartenant à la même cohorte initiale (exemple sculpture)
à quoi correspond le traitement ↑ bottom-up du modèle des cohortes?
la priorité est donnée aux informations issues du signal pour la reconnaissance des mots
à quoi correspond le traitement ↓ top-down du modèle des cohortes?
pas d’influence des représentations de plus haut niveaux (exemple : du LPE vers l’AA)
Modèle connexionniste de reconnaissance des mots écrits et des mots entendus
Modèle trace
Organisation hiérarchique de 3 niveaux du modèle trace:
- Traits (acoustiques/visuels)
- Phonèmes/lettres
- Mots
Ces niveaux opèrent entièrement en parallèle
Vrai ou faux
Le flux de l’information esy totalement interactif entre chaque niveau du modèle TRACE?
Vrai
• ↑ bottom‐up
• ↓ top‐down
• Exemple : l’identification d’un phonème est influencée par les infos de bas niveau (niveau des traits), mais aussi par les infos de haut niveau (niveau des mots)
Le modèle TRACE permet d’expliquer les effets de:
Fréquence : chaque unité a un niveau d’activation ‘particulier’ au repos
Répétition : reconnaître un mot qui vient d’être présentée nécessite moins d’activation pour atteindre son seuil d’activation
Amorçage : une unité lexicale activé précédemment reste partiellement activée pendant un certain temps
Vrai ou faux
Les fréquences objective et subjective sont fortement associées entre elles. Ceci veut donc dire qu’il s’agit d’une même et seule variable
Faux
Le fait qu’elle soit fortement associées est un indicateur que la fréquence subjective ou familiarité représente bien la fréquence objective d’un mot. Cependant, il y a des dissociations entre la fréquence subjective d’un mot et celle objective. Ceci indique qu’il s’agit de deux variables différentes.
Les études expérimentales portant sur le rôle du voisinage orthographique et phonologique pour la reconnaissance de mots (i.e., tâche de décision lexicale) suggèrent :
- Que la fréquence des voisins a un effet inhibiteur.
- Que la taille du voisinage a un effet inhibiteur.
- Que plus la fréquence des voisins d’un mot est grande, plus difficile est la reconnaissance de ce mot.
L’étude de Cavalli et al. portant sur le traitement morphologique suggère :
- Un effet sémantique
- Un effet orthographique
- Un effet morphologique
- Que l’effet morphologique est indépendant de l’orthographe et de la sémantique
Quel modèle est similaire au MAF?
Modèle des logogènes
Quel modèle est complètement interactif?
Modèle de la Trace
Quel modèle postule la notion de « point d’unicité »
Modèle de cohorte