Cours 3 : Perception de l’espace et vision binoculaire Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

Les couleurs apparaissent très rarement isolément

A

VRAI
=> présence de nombreuses couleurs dans une scène

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Q

Quel effet suis-je ?

Un effet de perception des couleurs dans lequel la couleur d’une région induit la couleur adverse dans une région voisine.

A

Contraste de couleur

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3
Q

Quel effet suis-je ?`

Un effet de perception des couleurs dans lequel deux couleurs se fondent l’une dans l’autre, chacune prenant une partie de la qualité chromatique de l’autre.

A

Assimilation des couleurs

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4
Q

Qui suis-je ?

une couleur qui peut être ressentie isolément.

A

Couleur sans lien

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Q

Qui suis-je ?

une couleur, telle que le brun ou le gris, qui n’est perçue qu’en relation avec d’autres couleurs.

A

Couleur associée

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6
Q

Quel concept est présenté dans l’exemple :

tache « grise » dans l’obscurité totale apparaît blanche.

A

Couleur associée

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7
Q

Qui suis-je ?

La tendance d’une surface à apparaître de la même couleur sous une gamme assez large d’illuminants.

A

Constance des couleurs

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8
Q

Afin d’obtenir une constance des couleurs, qu’est-il essentiel de faire ?

A

Essentiel de faire une correction pour conserver la constance de la couleur

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9
Q

Quelles sont les 2 hypothèses que le cerveau fait concernant la constance des couleurs ?

A
  • Sur les illuminants
    => majorité des illuminants sont à larges bandes et contiennent nombreuses longueurs d’ondes
  • Sur les surfaces
    => majorité des surfaces sont à larges bandes et reflètent nombreuses longueurs d’ondes
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10
Q

Qui suis-je ?

Règles qui font que les distances peuvent être mesurées dans un espace physique et restent les mêmes

A

Géométrie euclidienne

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11
Q

Selon la géométrie euclidienne, les angles internes d’un triangle totalisent toujours …

A

180 degrés

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12
Q

Vrai ou faux ?

Les images projetées sur la rétine sont euclidiennes

A

FAUX
=> règles ne s’appliquent pas pour les rétines, car bidimensionnelles

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13
Q

Qui suis-je ?

la probabilité accrue de détecter un stimulus à partir de deux échantillons ou plus.
=> permet de corriger les règles non euclidiennes sur la rétine en quelque chose de cohérent

A

Somme des probabilités

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14
Q

Qui suis-je ?

La combinaison (ou « sommation ») des signaux de chaque œil de manière à améliorer les performances de nombreuses tâches avec les deux yeux qu’avec un seul.

A

Sommation binoculaire

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15
Q

Vrai ou faux

Les deux images rétiniennes d’un monde en trois dimensions ne sont pas les mêmes

A

VRAI

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16
Q

Qui suis-je ?

Différences entre les deux images rétiniennes d’une même scène.

A

Disparité binoculaire

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17
Q

La disparité est à la base de quel concept ?

A

Stéréopsie

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18
Q

Qui suis-je ?

Processus permettant à un être humain ou un animal doué de vision binoculaire de percevoir son environnement en trois dimensions

A

Stéréopsie

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19
Q

Qui suis-je ?

Un indice de profondeur qui est disponible même lorsque le monde est vu d’un seul œil.

A

Indice de profondeur monoculaire

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20
Q

Qui suis-je ?

Un indice (monoculaire) de l’ordre de profondeur relative dans lequel, par exemple, un objet obstrue partiellement la vue d’un autre objet.

A

Occlusion

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21
Q

Dans une situation d’occlusion, quelle serait une vue accidentelle VS générique ?

A

Accidentelle :
=> Objets derrières sont découpés

Générique :
=> la partie qu’on ne voit pas existe toujours et est cachée derrière l’objet

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22
Q

Qui suis-je ?

Un indice de profondeur qui fournit des informations quantitatives sur la distance dans la troisième dimension.

A

Indice de profondeur métrique

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23
Q

Qui suis-je ?

Un indice de profondeur qui fournit des informations sur l’ordre de la profondeur (profondeur relative) mais pas sur la magnitude de la profondeur.
=> Impossible de mettre des mesures (quantités métriques)

A

Indice de profondeur non métrique

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24
Q

Qui suis-je ?

Une comparaison de la taille entre les éléments sans connaître la taille absolue de l’un ou l’autre.
=> donne indice de la position

A

Taille relative

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25
Q

Que suppose la taille relative ?

A

Que toutes choses sont égales : les objets plus petits sont plus éloignés de nous que les objets plus grands

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26
Q

Qui suis-je ?

pour les objets touchant le sol, ceux situés plus haut dans le champ visuel semblent être plus éloignés.

A

Hauteur relative

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27
Q

Que suppose la hauteur relative ?

A

pour les objets touchant le sol, ceux situés plus haut dans le champ visuel semblent être plus éloignés

Dans le ciel au-dessus de l’horizon, les objets plus bas dans le champ visuel semblent être plus éloignés.

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28
Q

Qui suis-je ?

se produit lorsque des objets de même taille deviennent densément regroupés à mesure qu’ils s’éloignent dans l’espace

A

Gradient de texture

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29
Q

De quelle combinaison résultent les gradients de texture ?

A

Indices de taille relative et de hauteur relative

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30
Q

Qui suis-je ?

un indice basé sur la connaissance de la taille typique des objets.

A

Taille familière

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31
Q

En conjonction de quel autre indice, la taille familière fonctionne souvent ?

A

Indice de taille relative

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32
Q

Quelles informations fournissent la taille et la hauteur relative ?

A

Informations métriques relatives

33
Q

Qui suis-je ?

un indice de profondeur qui pourrait spécifier, par exemple, que l’objet A est deux fois plus éloigné que l’objet B sans fournir d’informations sur la distance absolue à A ou B.

=> relation, mais pas mesure

A

Indice de profondeur métrique relative

34
Q

Qui suis-je ?

un indice de profondeur qui fournit des informations quantifiables sur la distance dans la troisième dimension.

A

Indice de profondeur métrique absolue

35
Q

Quelles sont les 2 informations connues par le système visuel qui permettent à la taille familière de fournir des informations métriques (indice de profondeur métrique absolue) ?

A
  • Taille réelle de l’objet
  • Angle visuel sur la rétine
36
Q

Qui suis-je ?

un indice de profondeur basé sur la compréhension implicite que la lumière est diffusée par l’atmosphère

=> les objets plus éloignés apparaissent plus pâles, plus bleus et moins distincts

A

Perspective atmosphérique

37
Q

Qui suis-je ?

Le point apparent auquel convergent des lignes parallèles s’éloignant en profondeur.

A

Point de fuite

38
Q

Qui suis-je ?

les lignes parallèles dans le monde tridimensionnel semblent converger dans une image bidimensionnelle à mesure qu’elles s’étendent au loin.

A

Perspective linéaire

39
Q

Qui suis-je ?

Un indice de distance ou de profondeur utilisé par les artistes pour représenter la profondeur tridimensionnelle dans des images bidimensionnelles.

=> création d’arts en 2D qui semblent en 3D

A

Indice de profondeur pictural

40
Q

Qui suis-je ?

Utilisation des règles de la perspective linéaire pour créer une image bidimensionnelle si déformée qu’elle n’a l’air correcte que lorsqu’elle est vue sous un angle spécial ou avec un miroir qui contrecarre la distorsion.

A

Anamorphose (projection anamorphique)

41
Q

Qu’est-ce que le parallaxe de mouvement ?

A

Lorsqu’un observateur se déplace

=> les images proches semblent se déplacer plus rapidement sur la rétine que les objets éloignés

42
Q

Pourquoi le cerveau utilise-t-il les informations du parallaxe de mouvement ?

A

Pour calculer les distances des objets

43
Q

Qui suis-je ?

La capacité des deux yeux à se tourner vers l’intérieur, souvent utilisée pour se concentrer sur des objets plus proches.

A

Convergence

44
Q

Qui suis-je ?

La capacité des deux yeux à se tourner vers l’extérieur, souvent utilisée pour se concentrer sur des objets plus éloignés.

A

Divergence

45
Q

Qui suis-je ?

Processus par lequel l’œil change de focalisation (puissance focale)
=> ajustement de la courbure du cristallin

A

Accomodement

46
Q

Explique les changements par les muscles ciliaires pour bomber VS aplatir le cristallin lors de l’accomodement

A
  • Contraction des muscles ciliaires
    => diminution tension
    => cristallin se bombe (objets proches)
  • Relâchement des muscles ciliaires
    => augmentation tension
    => cristallin s’aplati (objets loins)
47
Q

Qui suis-je ?

un concept géométrique indiquant que les points sur la rétine de chaque œil où les images rétiniennes monoculaires d’un seul objet sont formées sont à la même distance de la fovéa dans chaque œil.

A

Points rétiniens correspondants

48
Q

Comment peut-on savoir si un objet se trouve à un point rétinien correspondant ?

A

Si l’emplacement de l’objet sur les 2 rétines est le même
=> si disparité = pas point correspondant

49
Q

Qui suis-je ?

L’emplacement des objets dont les images se trouvent sur les points correspondants. La surface de la disparité zéro.

A

Horoptère

50
Q

Qui suis-je ?

La région de l’espace, devant et derrière l’horoptère, dans laquelle la vision unique binoculaire est possible.
=>zone de tolérance où les points sont correspondants

A

Zone fusionnelle de Panum (espace de Panum)

51
Q

Les objets significativement plus proches ou plus éloignés de l’horoptère tombent sur des points non correspondants dans les deux yeux et sont vus comme ..?

A

deux images

52
Q

Qui suis-je ?

Vision double. S’ils sont visibles dans les deux yeux, les stimuli tombant en dehors de l’espace de Panum apparaîtront comme plusieurs images

53
Q

Qui suis-je ?

indice de disparité créé par des objets devant le plan de l’horoptère.

A

Disparité croisée

54
Q

Indique vers où se déplacent les images pour une disparité croisée sur la rétine droite et sur la rétine gauche

A

Croisée : devant horoptère

Images déplacées à droite sur l’oeil gauche et déplacées à gauche sur l’oeil droit
=> inversion (croisement)

55
Q

Qui suis-je ?

indice de disparité créé par des objets derrière le plan de l’horoptère.

A

Disparité non croisée

56
Q

Indique vers où se déplacent les images pour une disparité non croisée sur la rétine droite et sur la rétine gauche

A

Non croisée : derrière horoptère

Images déplacées vers la droite dans l’oeil droit et vers la gauche dans l’oeil gauche

57
Q

Qui suis-je ?

Dispositif permettant de présenter une image à un œil et une autre image à l’autre œil.

A

Stéréoscope

58
Q

Qui suis-je ?

Technique consistant à faire converger (croiser) ou diverger (décroiser) les yeux afin de visualiser un stéréogramme sans stéréoscope.

A

Fusion libre

59
Q

Quel type de stéréogramme repose sur la fusion libre ?

A

Auto-stéréogrammes

60
Q

Quelle est cette condition ?

une incapacité à utiliser la disparité binoculaire comme indice de profondeur.

A

Stéréocécité

61
Q

De quel trouble visuel vécu à l’enfance peut causer la stéréocécité ?

A

Strabisme : yeux mal alignés

62
Q

Qui suis-je ?

stéréogramme composé d’un grand nombre de points placés au hasard.

A

Stéréogramme à points aléatoires (RDS)

63
Q

Pourquoi il faut utiliser la fusion libre pour les RDS ?

A

Car ne contiennent pas d’indices monoculaires de profondeur

64
Q

Quel type de stimuli est visible stéréoscopiquement dans les RDS ?

A

Stimuli cyclopéens

65
Q

Qui suis-je ?

Fait référence aux stimuli qui sont définis par la seule disparité binoculaire.

A

Cyclopéen

66
Q

Qu’Est-ce qui est essentiel afin de percevoir des films en 3D ?

A

Que les deux yeux reçoivent des vues légèrement différentes de la scène

67
Q

Quel type de lunettes était tout d’abord utilisé pour voir des films 3D ?

A

Lunettes anaglyphiques
=> lentille rouge et lentille bleue

68
Q

Qui suis-je ?

En vision binoculaire, problème consistant à déterminer quelle partie de l’image de l’œil gauche doit correspondre à quelle partie de l’œil droit.

=> deux points sur l’horoptère sont-ils identiques ou différents ?

A

Problème de correspondance

69
Q

Quelle est une façon de résoudre le problème de correspondance ?

A

Brouiller l’image : seulement infos à basses fréquences spatiales
=> pour simplifier

70
Q

Qui suis-je ?

Observation selon laquelle, à l’exception des bords des objets, des points voisins dans le monde se trouvent à des distances similaires de l’observateur.
=> ce qui est proche de nous est proche de nos rétines

A

Contrainte de continuité

71
Q

Qui suis-je ?

Observation selon laquelle une caractéristique du monde est représentée exactement une fois dans chaque image rétinienne

=> projection sur les 2 rétines (2 projections), mais on sait qu’il existe en réalité un objet

A

Contrainte d’unicité

72
Q

Quelle est la base neurale de l’horoptère ?

A

Certains neurones binoculaires répondent mieux lorsque les images rétiniennes se trouvent sur des points correspondants

73
Q

Explique comment la stéréopsie peut être utilisée comme indice de profondeur métrique et non métrique

A
  • Non métrique : certaines cellules codent si une caractéristique se trouve devant/derrière horoptère
    => donne position relative
  • Métrique : certaines cellules codent la distance précise par rapport à l’horoptère
74
Q

Quelle approche suis-je ?

une façon de formaliser l’idée que notre perception est une combinaison du stimulus actuel et de nos connaissances sur les conditions du monde - ce qui est susceptible de se produire et ce qui n’est pas susceptible de se produire.

Ainsi, les connaissances antérieures peuvent influencer nos estimations de la probabilité d’un événement.

A

Approche bayésienne

75
Q

Selon l’approche bayésienne, de quoi résulte la perception de la profondeur et la reconnaissance d’objets ?

A

Combinaison d’indices différents

76
Q

Qui suis-je ?

Compétition entre les deux yeux pour le contrôle de la perception visuelle, qui se manifeste lorsque des stimuli complètement différents sont présentés aux deux yeux.

A

Rivalité binoculaire

77
Q

Que provoque la rivalité binoculaire ?

A

Perception d’oscillation entre les différents stimuli

78
Q

Disparité : Quels neurones codent les disparités croisées et quels codent les disparités non croisées ?

A

Croisée (devant horoptère) : “tuned-near”

Non croisée (derrière horoptère) : “tuned-far”

79
Q

Disparité : quel type de neurone répondent plus lorsque l’objet est proche de l’horoptère et lorsqu’il est loin ?

A

Proche : neurones “near”
=> + activité lorsque croisée
=> - activité lorsque non croisée

Loin : neurones “far”
=> + activité lorsque non croisée
=> - activité lorsque croisée