Cours 3 - Opérationnalisation Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’opérationnalisation?

office québécoise de la langue française

A

L’opérationnalisation est la définition d’un concept théorie à l’aide d’indicateurs observables et mesurables. C’est le passage de l’idée flou à quelque chose de mesurable.

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2
Q

L’opérationnalisation englobe des notions-clés, définissez chacune de ces notions et donnez un exemple.

  • concept
  • dimensions
  • indicateurs
  • variables
A

- concept : Représentation abstraite d’un objet réel ou d’un construit. Ex : crime
- Dimension : Composantes des concepts. Ex: stratégies de recherche et de traitement de l’information
**- Indicateur : **Signe ou les manifestation objectivement repérable et mesurable des dimensions d’un concept. Ex : les attitudes, les connaissances, etc.
- variable : Valeur qui change en fonction de différents facteurs. Certaine valeur change facilement et d’autre sont quasiment constante. ex : valeur boursière VS nom d’une personne.

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3
Q

Nommez les avantages d’une bonne opérationnalisation.

2 avantages

A
  1. Cohérence : une bonne cohérence fait en sorte qu’on sera capable de reproduire l’étude (dans le temps ou ailleurs)
  2. Tend vers l’objectivité : le but est de minimiser les biais.
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4
Q

Expliquez pourquoi la spécifité et le manque d’acceptation est un inconvénient de l’opérationnalisation ?

A

Adopté une définition revient à rejet les autres. C’est donc trop spécifique et comme il n’y a pas toujours les mêmes modes à travers le monde, cela devient difficile de faire exactement la même chose ailleurs.

Par exemple: si on définit le crime comme étant tout ce qui contrevient au Code criminel, on vient exclure toutes les autres définition du crime.

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5
Q

Expliquer pourquoi la réduction représente un inconvénient de l’opérationnalisation.

A

Puisque l’opérationnalisation implique l’interprétation et la réduction d’un concept abstrait et large en observations plus nettes et moins subjectives, elle peut faire perdre au concept original une partie de son sens.

Restreint la définition de ce que l’on fait : Peut importer comment un va vouloir le mesurer, on va le réduire à la définition qu’on va avoir pris, donc on va restreindre la définitions

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6
Q

Vrai ou faux

L’opérationnalisation est seulement une décision que l’on prend, cette décision va influencer comment on mesure, mais va également avoir un impact un peu partout, comme sur les outils des limites.

A

Vrai

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7
Q

Comment peut-on opérationnaliser ces concepts? Nommez 2 façons pour chacun.

  1. Crime
  2. Récidive
  3. Gravité
A
  1. Crime : Définition légale / Tout ce qui implique des dommages ou des blessures
  2. Récidive : Condamnation nouvelle pour un même ou différent crime / même type de crime dans une certaine période de temps
  3. Gravité : Selon la sanction possible / Selon les dommages causées
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8
Q

Qui suis-je?

Je suis une méthode utilisée pour colliger de l’informations auprès d’un échantillon d’individus

A

Sondage

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9
Q

Qu’est-ce qui définit un bon sondage?

2 aspects

A
  1. L’échantillon est représentatif de la population
  2. Information perinente sur les concepts à l’étude : Un bon sondage pose des bonnes questions qui sont en lien avec ce que l’on veut mesurer.
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10
Q

Q’est-ce qu’un échantillon?

A

L’échantillon est une proportion représentative de la population ciblée par l’étude.

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11
Q

Vrai ou faux

L’échantillon représente la proportion de la population, soit le nombre de personne, qui participe au sondage.

A

Faux. C’est le taux de réponse qui représente la proportion de l’échantillon, soit le nombre de personne, qui participe au sondage.

L’échantillon inclut également les personne qui ont été invité à l’étude, mais qui n’ont pas participé.

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12
Q

Quels sont les critères de classification d’un sondage?

6 critères

A
  1. Qui? = la population ciblée
  2. Quoi? = Le sujet
  3. Par qui? Le commanditaire et la firme
  4. Comment ? = Le mode de cueillette (téléphone, web, etc.)
  5. Quand? = À quel moment le sondage est passé
  6. Où?
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13
Q

Quelles sont les 4 sources d’erreur possible lors d’un sondage? Donner un exemple pour chacun.

A

1. Le questionnaire : il peut être mal construit
2. Le mode de cueillette : Par téléphone ce n’est pas nécessairement aléatoire, certaines personnes sont plus disposées à répondre au sondage, donc même si l’échantillon est bien défini au départ, on fait face à un biais de réponse et non-réponse au sondage
3. L’interviewer : sujet peuvent en dire d’avantage à la belle femme vs à l’homme = impact majeur sur les résultats
4. Le répondant : mensonge, acquiescement (dire oui à tout), Désirabilité sociale (tendance à répondre ce que l’on veut endendre), Extrême (sur un échelle de 0 à 100 : beaucoup de 0 et de 100)

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14
Q

Vrai ou faux

Un sondage omnibus est un type de sondage portant sur un sujet précis et est celui qui est recommandé par la litérature.

A

Faux

Un sondage omnibus est composé de questions qui porte sur plein de sujet et qui n’aura pas nécessairement de cohérence. Il ne porte donc pas sur un seul sujet et n’est donc pas recommandé par la litérature.

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15
Q

Vrai ou faux

Dans un sondage, le questionnaire doit être un tout cohérent. Ainsi, pour veillez à la cohérence, l’ordre des questions à une grande importance, mais lorsqu’il est question de choix de réponses, l’ordre des choix n’a pas nécesairement d’importance.

A

Faux

L’ordre des questions a effectivement une importance. Il faut y aller en gradation afin de préparer le prépondant. Toutefois, l’ordre des choix de réponse est églament important puisque cela peut jouer sur les tendance de réponses des répondants. (tendance à dire oui, non ou dans l’extrême).

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16
Q

Nommez deux aspects qui sont à éviter dans les questions d’un questionnaire et donner un exemple.

4 possibles

A
  1. Question “Double-barreled” : qui couvrent plusieurs sujets, rendant ainsi difficile de savoir le “oui” ou le “non” répondrait à quoi exactement
  2. Question à double négatif: «Êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : ne pensez-vous pas que les professeurs ne devraient pas avoir à porter un veston?»
  3. Question suggestives/biaisées : «Êtes-vous en accord avec l’énoncé suivant : Le racisme est mauvais »
  4. Question à charge émotive : «Le gouvernement devrait-il faire quelque chose pour diminuer la souffrance des parents de Cédrika Provencher?»
17
Q

Il est important de faire attention aux questions sensibles lors de notre entrevue, et ce pour différentes raisons.

Nommez les trois aspects pour lesquels il faut faire attention et donner un exemple.

A
  1. Question intrusive ou taboues : Le répondant doit révéler de l’information personnelle (ex : revenu annuel, croyances religieuse, sentiment de sécurité)
  2. Il peuvent avoir peur d’être démasqué selon leur réponse : (ex : question sur la satisfaction envers la police “qu’est-ce qui va arrivé sur je dis ça?)
  3. Questions sur les comportements socialement inacceptables (ex : Consommation de drogue, délinquance, racisme)
18
Q
A