Cours 3 : Les modèles conceptuels des relations humains-animaux Flashcards
La biophilie désigne …
Un attachement émotionnel et cognitif des humains envers les animaux (certains animaux).
Est-elle innée ?
Pour Edward Wilson, au début, il défendait l’hypothèse selon laquelle cette relation est innée : ce qui serait surtout inné est l’attrait exercé par les jeunes animaux (incluant les bébés humains) : voir les attraits qu’exercent les peluches sur les enfants. Par la suite, il va reconnaître l’influence des facteurs sociaux et culturels et celle des processus d’apprentissage.
La biophilie s’explique par quoi ?
Ce attrait pour la nature s’expliquerait par l’idée que 95 % de l’existence d’Homo sapiens s’est déroulée, jusqu’à ce jour, dans la nature : l’attrait correspondrait à un phénomène évolutionniste.
La domestication serait le résultat de cet attachement et son maintien serait le résultat d’une augmentation de la probabilité de survie de l’humain.
Certaines études montrent que les enfants et les adultes préfèrent regarder un animal qu’un objet.
Seligman fait l’hypothèse que plusieurs stimuli de l’environnement ne peuvent se ramener soit à des Stimulus Conditionel soit à des Stimulus inconditionnel. Certaines associations seraient phylogénétiques. Cela consiste à quoi ?
le nombre d’associations nécessaires pour obtenir une RC serait peu élevé : les SC aversifs et non prévisibles (ex. réaction d’un serpent) sont rapidement appris; la phobie de certains animaux phylogénétiques dangereux.
certains SC acquièrent rapidement une fonction positive (Ex. image de juvéniles)
À l’opposé, certaines associations SC-SI seraient phylogénétiqement contre-préparées : le nombre d’associations nécessaires pour obtenir une RC serait très élevé, sinon pratiquement impossible (ex : la phobie des pattes de chaises n’existent pas).
Que désigne le mutualisme ?
une stratégie de communication et d’interactions sociales entre deux espèces animales dont les effets sont bénéfiques sur le plan adaptatif pour les deux espèces. Avec les notions de commensalisme, de mimétisme, de parasitisme et de symbiose, ce type d’interactions interspécifiques fait partie d’un ensemble de réactions liées à la notion de socialité.
en quoi le mutualisme diffère de la tromperie ou la manipulation ?
Le mutualisme peut donc être opposé à la tromperie ou à la manipulation où le signal de communication profite à une seule espèce.
Le mutualisme diffère de parasitisme pourquoi ?
Il peut aussi être opposé au parasitisme puisque dans un tel cas, l’animal parasité ne retire aucun avantage, au pire, il meurt.
et finalement, du commensalisme ?
Il peut aussi être opposé au commensalisme dans la mesure où ce type d’interactions engendre un bénéfice pour l’une des espèces, mais aucun bénéfice ni désavantage pour l’autre.
Que désigne la symbiose ?
une relation biologique et comportementale entre deux organismes, deux populations ou deux espèces dont les conséquences sont bénéfiques pour les deux.
Le sociobiologiste Edward Wilson considère que la symbiose désigne une relation intime relativement prolongée et dépendante entre les membres de deux espèces. Il ajoute que les trois principales formes de symbiose sont le commensalisme, le mutualisme et le parasitisme
D.H. Lewis conçoit la symbiose comme un continuum dans les interactions entre divers organismes, certaines étant défavorables pour les deux (-), d’autres neutres (0) et d’autres favorables (+): compétition (-/-), amensalisme (-/0), agonisme (-/+), neutralisme (0/0), commensalisme (0/+) et mutualisme (+/+). Lewis défend la thèse selon laquelle ses interactions incluent celles qui se déroulent entre deux individus d’une même espèce. Il reste que la majorité des éthologistes réservent le terme de symbiose aux interactions interspécifiques.
Quel est la ressemble et la différence entre le mutialisme et la symbiose ?
Dans les deux cas, les deux organismes profitent de leurs interactions. Cependant, pour d’autres, la relation symbiotique est nécessaire à la survie des deux tandis que le mutualisme profite aux deux individus sans que son absence ponctuelle ou récurrente entraîne nécessairement la mort de l’un ou l’autre.