Cours #3 - fondements Flashcards

1
Q

Antiquité : Allégorie de la caverne de Platon.

Dans la caverne, il y a 4 personnes, chacune associée un rapport au monde et à la connaissance particulier.
Quels sont ces 4 types ?

A
  • celui libéré qui a exploré le monde, réalise que le monde est bcp plus vaste que ce qu’il ne le pensait. besoin d’une période d’adaptation
  • ceux qui tentent de sortir
  • les prisonniers qui font face au mur. voient des ombres et sont convécus qu’il s’agit des objets eux-mêmes. leur perspective est très étroite. impossible de détourner le regard
  • personnes qui tiennent les objets, participent à l’illusion des prisonniers pour leur propre intérêt. elles sont les connaissances, mais ne vont pas l’utiliser pour les autres.
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2
Q

L’allégorie de la caverne illustre deux mondes de connaissance. Quels sont-ils ?

A

1) l’emprisonnement dans la caverne, l’ignorance humain

2) la libération ou le chemin vers la connaissance.

(l’ignorance fait partie de la condition humaine, mais il est possible de la transcender vers la liberté (ce qui passe par la connaissance))

*la connaissance, l’élargissement de la conscience, de la perspective sur le monde/notre réalité est associée à plus de b-ê prcq associé à plus de liberté.

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3
Q

L’allégorie de la caverne de Platon (Antiquité) : Vrai ou faux :

Il y a un monde de connaissance qui est plus riche que l’autre.

A

Vrai. (la libération, le chemin vers la connaissance être associé à plus de bien-être prcq plus de liberté)

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4
Q

L’allégorie de la caverne de Platon expose les conditions d’accession de l’humain à _________, ainsi que le ___________ de cette ________

A

expose les conditions d’accession de l’humaine à la connaissance de la réalité, ainsi que le partage possible de cette connaissance.

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5
Q

L’allégorie de la caverne de Platon expose la _______ et la remarquable capacité de l’être humain à ________ sur le monde et sur _______.

A

expose la curiosité et la remarquable capacité de l’être humain à s’interroger sur le monde et sur soi-même.

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6
Q

Allégorie de la caverne de Platon :
L’acquisition des connaissances passe par quoi ?

A

l’élargissement de notre conscience/perspective

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7
Q

Pour Platon, quelle est la condition première de l’humanité ?

A

l’ignorance dont il faut se départir impérativement.

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8
Q

En quoi l’élargissement de la conscience consiste en thérapie ?

A

amené l’individu à être plus libre parce qu’il est davantage au fait de son rapport avec le monde et de ses dynamiques relationnelles. avoir l’impression que le monde est plus vaste, même si le monde objectif est resté le même. L’expérience du monde est maintenant différente

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9
Q

L’allégorie de la caverne :

“connaître” nécessite un travail, des efforts, donc des _______, des _______ et _______

A

bouleversements, des changements et de la souffrance.

*ceci est représenté par la caverne qui est plus basse. demande de l’effort pour monter et en sortir, puis la lumière qui brûle les yeux.

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10
Q

Vrai ou faux : l’allégorie de la caverne démontre qu’il faut combattre l’inconfort des autres qui ne veulent pas être dérangés dans leurs perspectives immédiates ou leurs intérêts personnels (approche inter-subjective, plusieurs subjectivités qui sont en relation), mais aussi qu’il faut tolérer son propre inconfort. pourquoi ?

A

il faut tolérer le changement de perspective. tolérer qu’on ne sait pas tout du monde. aveu d’ignorance, difficile pour l’ego.

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11
Q

L’allégorie de la caverne se veut un symbole illustrant….

A

le chemin de réflexion d’un individu, de son élévation, de son propre parcours initiatique. (lié à la connaissance)

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12
Q

L’allégorie de la caverne se veut un symbole illustrant le chemin de réflexion d’un individu, de son élévation, de son propre parcours initiatique.

Platon soulève l’importance de l’éducation, du verbe latin educere ou educare.

Qu’est-ce que veut dire educere ?

A

Educere = sortir, conduire hors de

*de la caverne, de notre condition naturelle (arrachement)

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13
Q

L’allégorie de la caverne se veut un symbole illustrant le chemin de réflexion d’un individu, de son élévation, de son propre parcours initiatique.

Platon soulève l’importance de l’éducation, du verbe latin educere ou educare.

Qu’est-ce que veut dire educare ?

A

élever (atteindre son plein potentiel, actualisation), nourrir, prendre soin de (de soi, de l’autre, de l’âme)

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14
Q

La connaissance que Platon revendique est liée à _____

A

l’être.

“il s’agira d’opérer la conversion de l’âme d’un jour aussi ténébreux que la nuit vers le jour véritable, c’est-à-dire l’élever jusqu’à l’être”

objectif thérapeutique : arriver à une conscience de soi acquise. on actualise qqch qui est déjà un potentiel

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15
Q

L’allégorie de la caverne : que représentent les chaines ?

A

croyances, certitudes, convictions, préjugés et autres a priori dont nous héritons.

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16
Q

Allégorie de la caverne : les chaines représentent les croyances, certitudes, convictions, préjugés et autres a priori dont nous héritons.
D’où vient la difficulté de rompre avec ces chaînes ?

A

La difficulté de rompre avec ces chaînes vient de la difficulté à se défaire de ce qu’elles représentent pour nous, à savoir le confort, l’habitude, le sentiment de certitude, l’attachement à l’héritage, etc. (ça ne va pas de soi de se défaire de ces chaines-là)

*cette préoccupation est intemporelle.

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17
Q

Explique la vision de Thierry Hentsch (2005) sur l’allégorie de la caverne et la question de finitude

A
  • le risque n’est pas de mourir, mais de ne pas avoir vécu, de mourir sans avoir la moindre idée de nos chaînes, de ce qui nous a fait et de ce que nous en avons fait.
    *Qu’est-ce qui nous a construit comme personnes ?
    *Est-ce qu’on les a interrogées ? Est-ce qu’on se les ai appropriées ?
    *Pas nécessairement besoin de se défaire complètement de ces chaînes, parfois c’est seulement de les questionner et de se les approprier. Prendre consciences de ces chaînes qui existent pour nous.
  • sachant qu’on est mortel, il importe d’examiner sa vie pour atteindre le sentiment d’avoir vécu dans la plus grande connaissance possible de soi-même et du monde. (pas une connaissance absolue, mais une connaissance la plus grande possible)
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18
Q

Qui est à l’origine de ces idées en lien avec l’allégorie de la caverne ?
- le risque n’est pas de mourir, mais de ne pas avoir vécu, de mourir sans avoir la moindre idée de nos chaînes, de ce qui nous a fait et de ce que nous en avons fait.
- sachant qu’on est mortel, il importe d’examiner sa vie pour atteindre le sentiment d’avoir vécu dans la plus grande connaissance possible de soi-même et du monde. (pas une connaissance absolue, mais une connaissance la plus grande possible)

A

Thierry Hentsch (2005)

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19
Q

Antiquité - l’humanisme romain
Vrai ou faux :
les romaines mettent moins d’emphase sur l’autosuffisance que les Grecs

A

Vrai
(Parce qu’ils sont un rapport très fort à l’héritage culturel et religieux. )

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20
Q

Pourquoi les romains mettent-ils moins d’emphase sur l’autosuffisance que les Grecs ?

A

Parce qu’ils sont un rapport très fort à l’héritage culturel et religieux.
- civilisation ou mythologie gréco-romaine
- actualisation et appropriation de l’héritage

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21
Q

Antiquité - l’humanisme romain
les Romains ont le désir de bâtir ________ à partir de leur ________

A

ont le désir de bâtir un projet politique à partir de leur tradition

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22
Q

Vrai ou faux : Les Romains amènent une nouvelle vision universaliste du monde

A

Vrai. ils pensent que les idées sont indépendantes de temps et de l’espace, que ça peut s’appliquer à tous.

ils ont une volonté d’unifier le monde par une mission d’expansion de l’empire romain

*mena potentielle à l’humanisme en fonction d’un universalisme qui se construit sur un rapport de force et impérial (imposer un héritage par la force = menace à l’humanisme)

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23
Q

Le Moyen Âge débute en ____ avec _____

A

476 : chute de l’Empire romain d’Occident

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24
Q

Le Moyen Âge débute en 476 avec la chute de l’Empire romain d’Occident. On note alors un passage de la culture gréco-romaine au ________.

A

christianisme

(il a un refus de l’héritage gréco-romain. nouvelle vision du monde = chrétienne)

La religion chrétienne tente de supprimer les anciens cultes ou de s’y superposer (refus de l’héritage, ce qui est très différent de la période précédente)

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25
Q

Moyen Âge : Qu’est-ce que la scolastique ?

A

Enseignement philosophique dans les premières universités qui avait l’ambition de réconcilier la foi et la science, réconcilier l’héritage de la philosophie antique et la théologie chrétienne.

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26
Q

Quelle est la “science expérimentale” chrétienne du Moyen-Âge ?

A

connaître Dieu par l’examen de sa propre expérience, c’est-à-dire par la raison et le vécu sensoriel (l’humain est un vecteur privilégié pour avoir accès à Dieu)

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27
Q

Moyen-Âge : Quel est le problème de la scolastique ?

A
  • En voulant fusionner la science et la foi, l’une finit par être privilégiée et s’impose comme cadre de pensée unique.
  • Au Moyen Âge, la pensée et la science étaient au service de la foi chrétienne
  • Les penseur et les scientifiques ne pouvaient pas cherche et s’interroger librement. Toute recherche reposait sur le paradigme dominant de l’époque, basé sur une conception chrétienne des humains et du monde.

*rapport avec Bernd Jager et les deux modes de connaissance : l’idéal serait d’accepter la différence entre les deux modes de connaissances, de les laisser vivre sans tenter de les assimiler ou les confondre. reconnaître la pertinence des deux postures.

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28
Q

Renaissance = humanisme _________

A

classique

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29
Q

Quand la Renaissance débute-t-elle ?

A

avec la fin du Moyen Âge (env 14e siècle)

30
Q

La Renaissance débute en _________, puis s’étend dans tout l’Europe (____-____ siècles)

A

Italie
14e-16e siècles

31
Q

Renaissance - L’humanisme classique

L’humanisme classique marque le retour à __________ effectuée par un _______, qui avait caractérisé ________ de _________.

A

L’humanisme classique marque le retour à la recherche objective effectuée par un esprit ouvert, qui avait caractérisé les penseurs grecs de l’Antiquité.

(la manière d’interroger le monde est plus libre, pas nécessairement associée à une philosophie religieuse)

32
Q

Renaissance - L’humanisme classique

L’humanisme classique marque le retour de la recherche objective effectuée par un esprit ouvert, qui avait caractérisé les penseurs grecs de l’Antiquité.

Qu’est-ce qui marque l’Essor de cet humanisme ?

A

arrivée en Italie de savants qui fuient l’Empire romain d’Orient (alors envahi par les Turcs) et qui apportent avec eux la culture (manières de penser, référence, etc.) et la science antiques (1453). On redécouvre alors certains savoirs de l’Antiquité.

Il y a un enthousiasme pour la passé.
- renouer avec les valeurs, les savoirs scientifiques, la philosophie, la littérature et la mythologie de l’Antiquité, afin de redéfinit le présent et construire l’avenir.

(apporte une remise en question de l’ordre du monde, nouvelles perspectives qui s’ouvrent, vent de liberté)

33
Q

Renaissance - L’humanisme classique
Quel est l’objectif de l’humanisme de cette époque ?

A

Sortir de la superstition et du dogmatisme

(le besoin de croire devient le besoin de savoir)

34
Q

Renaissance - L’humanisme classique
Le besoin de croire devient le besoin de ________

A

savoir

(sortir de la superstition et du dogmatisme)

35
Q

Renaissance - L’humanisme classique

Il y a un changement d’intérêt et d’attention. quel est ce changement ?

A

l’humain devient au centre des préoccupations, alors qu’avant c’était Dieu.

36
Q

Renaissance - L’humanisme classique

On place l’humain au centre des préoccupations en postulant sa _______ et son ___________.

L’humain a de multiples capacités, dont :

A

liberté et auto-détermination (notion encore au centre de l’approche humaniste-existentielle)

  • multiples capacités : penser, sentir, ressentir, s’interroger, mener des recherches, créer de l’art et des outils techniques.

*il faut nourrir et actualiser ces capacités

37
Q

Renaissance - L’humanisme classique
Vrai ou faux : Il y a un refus total de la religion

A

Faux !

Il y a un refus des contraintes extérieures, mais accueil d’une religion et d’une piété “intérieures”

(vient notamment avec l’arrivée de l’imprimerie, donc on peut imprimer des bibles. il y a possibilité d’avoir un rapport plus individuel avec les textes religieux et sa foi)

38
Q

Les lumières - Poursuite et transformation de l’humanisme classique.

a) En quoi est-ce une poursuite ?
b) En quoi est-ce une transformation ?

A

a) poursuite
- l’humain est au centre des préoccupations
- on veut combattre les ténèbres de l’ignorance par la diffusion du savoir au plus grand nombre (ex : l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert)
- science empirique
- laïcité

b) transformation
- l’intérêt pour la continuité et le passé se transforme en intérêt pour le changement et l’avenir
- engouement pour le progrès de l’humanité : supposition que le progrès nécessite une rupture franche avec le passé lequel de préjugés.
- préjugé sur les préjugés (Gadamer)

39
Q

L’humanisme est en crise aux 19e, 20e et 21e siècles.

Qu’en est-il au 19e siècle ? (2)

A

l’humain aliéné :
1) Freud arrive avec la notion de l’inconscient, ce qui remet en question notre liberté. l’humain est moins auto-déterminé que ce qu’on l’espérait. c’est un choc.
2) la vie quotidienne est marquée par les conditions socio-économiques instaurées par le travail et le capitalisme, ce qui ne favorise pas la liberté de l’humain.

40
Q

L’humanisme est en crise aux 19e, 20e et 21e siècles.

Qu’en est-il au 20e siècle ?

A

grandes guerres : les avancées scientifiques sont mises au service de la barbarie et de l’autodestruction de l’humanité.

41
Q

L’humanisme est en crise aux 19e, 20e et 21e siècles.

Qu’en est-il au 21e siècle ? (4)

A
  • transhumanisme et IA : contrer les imperfections et les limites de l’humain
  • crises de la dignité : une humanisation des soins et de la fin de vie (aide médicale à mourir, conditions des personnes âgées)
  • crise climatique : une crise du vivant (on réalise que peut-être que c’était une mauvaise idée de mettre l’humain au centre de l’univers et des préoccupations. il y a d’autres vivants)
  • crise épistémologique : un humanisme situé (contextualisation, reconnaître la situation de chacun (la personnes qui produit les savoirs et la personne qui les reçoit. se défaire de cette vision qu’on peut arriver à un savoir universel)
    *lien avec roue des privilèges
42
Q

Que devons-nous retenir de la roues des privilèges ?

A

*pendant des siècles, on avait la prétention d’être en mesure d’arriver à des savoirs universels, qui pourraient convenir à tous.
*roue des privilèges : retenir que les savoirs sont produits par des personnes qui sont doté d’un certain privilège. aujourd’hui, ce qui est d’avant-plan, c’est de mettre en lumière le lien entre pouvoir et savoir. important d’adopter une posture plus sensible à la situation de chacun.

43
Q

De quel humanisme se revendiquer aujourd’hui ?

l’humanisme consiste à faire de l’être humain un principe premier qui donne _____ et _____ à toute chose. Cet humanisme est apparu au moment où l’être humain a pris conscience de ______________, ______________, _______________

A
  • l’humanisme consiste à faire de l’être humain un principe premier qui donne sens et valeur à toute chose.
  • cet humanisme est apparu au moment où l’être humain a pris conscience de ses possibilités de s’interroger sur sa vie, de prendre en main son destin et d’assumer sa condition d’être.
44
Q

De quel humanisme se revendiquer aujourd’hui ?

quête de _____, de ______ et de _____ par le _____, les _______, et ______

A

Quête de savoir, de sens et de raison par le récit, les sciences naturelles et l’art.

45
Q

Pourquoi dit-on que l’humanisme est à la fois inspirant et fragile ?

A

Parce que l’humanisme vise idéalement tous les êtres humains dans leur diversité, mais il y a tjrs cette tentation de rendre universel.

46
Q

le mot épistémologie vient du grec ancien épistémè, qui signifie…

A

connaissance, science

47
Q

L’épistémologie (du grec ancien épistémè, “connaissance, science”) s’intéresse aux…

A

façons dont se crée la connaissance

*que peut-on connaitre ? quelles sont les limites du savoir ? comment la connaissance s’acquiert-elle ?

48
Q

Qu’est-ce qu’un paradigme ?

A

ensemble de postulats qui forme un cadre conceptuel et philosophique pour organiser le monde.

49
Q

Quels sont les 4 principaux paradigmes épistémologiques contemporains ?

A
  • positivisme
  • post-positivisme
  • constructiviste/interprétatif
  • critique
50
Q

Positivisme et post-positivisme : explique le dessin avec le soleil

A

le sujet (celui qui cherche à acquérir des connaissances), s’extrait du monde (par la raison). En s’extrayant, on devient une chose pensante qui regarde l’objet de connaissance.
- pas de contact entre le sujet (chose pensante) et l’objet
- pas de contact entre le sujet (chose pensante) et le monde

51
Q

Paradigmes constructiviste/interprétatif et crique : explique le dessin avec le soleil

A

le sujet et l’objet sont immergés dans le monde. l’objet de connaissance est aussi considéré comme un sujet à part entière. il y a donc deux sujets dans le monde (1 qui cherche à acquérir des connaissances et 1 qui est l’objet des connaissances) : rencontre inter-subjective. les deux sujets sont en contact avec le monde autant qu’il sont en contact ensemble

52
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) quelle est la vision du positivisme/post-positivisme sur la réalité ?
b) quelle est la vision du constructivisme/interprétatif et critique ?

A

a) une seule réalité à objectiver plus ou moins imparfaitement (dualisme permet d’objectiver une réalité extérieure)

b) la réalité est multiple, coconstruite et contextualisée (relativisme)

53
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) quelle est la vision du positivisme/post-positivisme sur le savoir ?
b) quelle est la vision du constructivisme/interprétatif et critique ?

A

a) le savoir se construit par observation empirique

b) le savoir est pluridimensionnel et se construit à travers le contact entre sujet et objet

54
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) le positivisme et post-positivisme utilisent une méthode _____________
b) le constructivisme/interprétatif et critique utilisent une méthode ___________

A

a) hypothético-déductive
b) inductive et interprétative

55
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) positivisme/post-positivisme vise __________ et __________ des valeurs
b) constructivisme/interprétatif et critique visent la __________ et la __________ des valeurs

A

a) objectivité et exclusion des valeurs
b) subjectivité et reconnaissance (voir inclusion) des valeurs

56
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) quel est le but du positivisme/post-positivisme ? à quel besoin ça réponde ?
b) quel est le but du constructivisme/interprétatif et critique ? à quel besoin ça répond ?

A

a) but pragmatique, expliquer, “savoir pour prévoir”, répond à un besoin de maitrise sur notre monde (Jager, 2002)

b) but = mieux comprendre, transformer. répond à un besoin de rencontrer et de voir notre monde comme neuf (Jager, 2002)

57
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) quelle est la perspective du positivisme/post-positivisme ?
b) quelle est la perspective du constructivisme/interprétatif et critique ?

A

a) généralités touchant le plus grand nombre
b) profondeur et complexité (en savoir plus sur un moins grand nombre)

58
Q

Différents paradigmes épistémologiques :
a) quel est le statut du positivisme/post-positivisme ?
b) quel est le statut du constructivisme/interprétatif et critique ?

A

a) hégémonique
b) de plus en plus reconnu, mais principalement ne tant que complément aux autres. toujours en quête d’une plus grande reconnaissance en tant que paradigme à part entière.

59
Q

Pourquoi à l’époque actuelle la pensée humaniste-existentielle est-elle considérée en tant que complément ?

A

Car le positivisme et le post-positivisme est le paradigme épistémologique depuis Descartes (17e siècle).

  • la raison est à la base de la méthode des Descartes
60
Q

Époque actuelle : la pensées humaniste-existentielle comme complément

Depuis quand le positivisme et le post-positivisme sont les paradigmes épistémologiques dominants ?

A

Depuis Descartes (17e siècle)

61
Q

Époque actuelle : la pensées humaniste-existentielle comme complément

Descartes formule sa formule qui fait de la _______ le seul critère de toute vérité ou connaissance

A

certitude.

  • seul ce qui peut être vérifié se vaut comme expérience
  • tout savoir, ainsi vérifié, a la prétention d’universalité et existe en soi, indépendamment de tout contexte

*épistémologie qui sera critiquée par les humanistes modernes et contemporains (et éventuellement par la psychologie prcq repose sur la reconnaissance de l’importance de l’expérience subjective, vécue, laquelle n’est pas toujours vérifiable)

62
Q

Vrai ou faux : selon Descartes, seul ce qui peut être vérifié se vaut comme expérience

A

Vrai

63
Q

Qui a mis de l’avant la différence entre les objets d’étude des “sciences de la nature” et des “sciences de l’esprit” et les modes de connaissance spécifique à ces disciplines ?

A

Dilthey (1883)

64
Q

Distinction expliquer/comprendre (Dilthey, 1883)

Le mode explicatif (encré dans un paradigme positiviste/post-positiviste) des sciences de la nature répond à notre besoins de…

A

maitriser le monde

65
Q

Distinction expliquer/comprendre (Dilthey, 1883)

Le monde compréhensif (ou herméneutique) (encré dans un paradigme constructiviste/interprétatif ou critique) des sciences de l’esprit répond à notre besoins de…

A

rencontre le monde et le voir comme neuf

*la rationalité compréhensive repose sur l’herméneutique. suppose que notre rapport au réel est un rapport de signification et d’interprétation, plutôt que de description et d’analyse objective.

66
Q

Quels sont les deux modes de compréhension ?

A
  • explicatif
  • compréhensif (ou herméneutique)
67
Q

Vrai ou faux : il y a un des deux modes de compréhension (explicatif et compréhensif) qui est meilleur/plus important que l’autre

A

Faux. Les deux modes de compréhension sont importants ! ils sont complémentaires

“si on peut expliquer la maladie (causes physiologiques à l’oeuvre), on peut seulement comprendre les gens aux prises avec la maladie.”
on ne peut pas expliquer comment la maladie est vécue, mais on peut tenter de comprendre. cette compréhension repose sur notre interprétation, laquelle se fait à partir de notre héritage, de notre bagage.

ex: les effets des événements traumatiques sont explicables, mais ce qui “guérit” c’est la réappropriation par l’interprétation de l’événement dans un récit de vie cohérent (selon l’approche herméneutique)

68
Q

Nous avons deux besoins : 1) maitriser le monde (mode explicatif) et 2) rencontrer le monde et le voir comme neuf (mode compréhensif/herméneutique).

Vrai ou faux : il y a un de ces deux besoins qui est moins important que l’autre

A

Faux. les deux besoins sont essentiels à la vie humaine, sinon il y a un danger de déshabiter notre monde si on s’inscrit seulement dans 1 des 2 modes de connaissance.

69
Q

Selon l’approche __________, la compréhension est toujours liée à l’interprétation. possibilité d’atteindre la connaissance par l’interprétation

A

herméneutique

70
Q

L’herméneutique (Jager, 2002)

Quelles sont les deux définitions ?

A

1) théorie normative et universelle d’une pratique d’interprétation, c’est-à-dire règles à suivre pour bien comprendre quelque chose d’écrit ou de dit (herméneutique comme MOYEN)

2) désignation du caractère interprétatif de notre expérience (herméneutique comme MANIÈRE D’ÊTRE et même comme senisbilité) (sensibilité qui nous pousse à interpréter la réalité de l’autre

71
Q

l’herméneutique (Jager, 2002)

l’art de l’interprétation comme passage (lien, pont, seuil, pivot)

Qui est le messager des dieux (dieu des voyageurs, dieu du passage) ? Que faisait-il ?

A

Hermès.

faisait le lien entre sacré et profane, et entre la vie et la mort.

72
Q

Que veut dire Jager par la phrase suivante ?

“l’interprétation crée une nouvelle unité mataphorique à partir de deux monde divisés”

A
  • l’interprétation permet de réunir deux monde (individus, temporalités, réalités)
  • implique un séparation préalable
  • implique le désir de vivre avec l’autre et de créer un monde habitable. tisser des liens entre soi, l’autre, le présent, le passé et le futur.

*lien avec l’héritage