Cours 3 - Effets du vieillissement et de l'immobilisation Flashcards
Qu’est-ce qui peut être modifié par l’application de contraintes sur un muscle ?
La structure du tissu musculaire et la fonction musculaire.
Quel type de contrainte a un impact important sur la fonction musculaire ?
Les contraintes trop importantes, soient l’immobilisation, la sous-utilisation ou le vieillissement.
Quel type de commande est produite au niveau cérébral ?
La commande motrice.
La commande motrice se produit à quel endroit ?
Au niveau cérébral.
Qu’est-ce qui est principalement impliqué dans la commande motrice ?
L’activation des cortex sensorimoteurs primaires controlatéraux, de l’aire motrice supplémentaire bilatérale et du cervelet ipsilatéral.
Qu’arrive-t-il aux 3 aires de la commande motrice lors de l’augmentation de la force produite ?
Leur activité augmente également.
La transmission de la commande motrice passe par quelle structure ?
La moelle épinière.
Que se passe-t-il lors de la transmission de la commande dans la moelle épinière ?
Le groupe de motoneurones alpha dans la corne antérieure de la moelle épinière des différents segments médullaires sont activés et permettent à leur tour d’activer les groupes musculaires concernés par le mouvement.
Qu’est-ce qui permet d’assurer la prise en compte du contexte sensoriel et la coordination lors de la transmission de la commande motrice ?
La modulation de l’activité moto neuronale par différentes influences provenant des afférences sensorielles (principalement celles provenant des fuseaux neuromusculaires et des organes tendineux de Golgi) et par des interneurones du même étage médullaire ou d’étages adjacents.
Que permet la modulation de l’activité moto neuronale par différentes influences provenant des afférences sensorielles et des interneurones ?
La prise en compte du contexte sensoriel et la coordination.
Pourquoi dit-on que la commande motrices est “intégrée” par les motoneurones alpha ?
Parce que les motoneurones alpha prenne en compte (intègrent) les activités excitatrices et inhibitrices qu’ils reçoivent.
À quel moment l’activation des motoneurones alpha est-elle possible ?
Lorsque l’ensemble de l’activité neuronale est plus excitatrice qu’inhibitrice.
Que se passe-t-il lorsque l’ensemble de l’activité neuronale est plus excitatrice qu’inhibitrice ?
Les motoneurones alpha sont en mesure de s’activer.
Comment se traduit l’intégration neuronale (la prise en compte de toutes les excitations et inhibitions neuronales) ?
Elle se traduit par la transmission ou l’absence de transmission de potentiels d’action vers les fibres musculaires des muscles associés aux motoneurones alpha qui sont impliqué dans le mouvement demandé par la commande motrice.
Qu’arrive-t-il si le niveau d’activation des groupes de motoneurones alpha est faible ?
Ce sont les unités motrices lentes (unités motrices de type I) qui sont les premières unités motrice à être activées par cette commande motrice.
Pourquoi les unités motrices lentes (type I) sont-elles les premières unités motrices à être activées lorsque le niveau d’activation des groupes est faible ?
Parce que les unités motrices lente (type I) sont constituées de motoneurones de petites tailles, ce qui les rend beaucoup plus excitables.
Qu’arrive-t-il si la commande motrice implique une force plus importante ?
Les unités motrices rapides (unités motrices de type II) sont activées.
Quel est le principe présent derrière l’ordre d’activation des unités motrices ?
Le principe de taille (principe d’Henneman).
Qu’est-ce que le principe de taille ?
C’est un principe qui propose que les motoneurones qui possèdent les corps cellulaires les plus petits correspondent à ceux qui sont les plus facilement excitables et qui s’activent donc en premier lors d’une commande motrice (ou qui sont même les seuls à s’activer pour une commande motrice de petite intensité).
Que se passe-t-il lorsque le nombre d’unités motrices actives augmente progressivement ?
La force musculaire augmente.
À quel moment la force musculaire est-elle en mesure d’augmenter ?
Lorsque le nombre d’unités motrices actives augmente progressivement.
Qu’est-ce qui peut également augmenter au niveau des unités motrices pour accroître progressivement la tension musculaire ?
La fréquence de décharge, soit le nombre de potentiels d’action moteur par seconde.
Quel est l’effet de l’augmentation de la fréquence de décharge des unités motrices ?
L’augmentation progressive de la tension musculaire.
À quel moment la contraction est-elle maximale ?
Lorsque toutes les unités motrices sont actives à leur fréquence de décharge maximale.
Qu’est-ce qui peut altérer la mobilité active ?
Différentes atteintes de la commande motrice.
Quelles-sont les atteintes centrales les plus fréquentes (4) ?
L’hémiplégie (due à un accident vasculaire cérébral), la paraplégie et la tétraplégie (dues à une lésion plus ou moins complète des la moelle épinière) et les atteintes des noyaux gris centraux (maladie de Parkinson) ou cérébelleuse.
Qu’est ce qui peut limiter la commande de force musculaire au niveau psychologique (3) ?
La dépression, l’appréhension de la douleur et le manque de motivation.
D’où peuvent venir les atteintes périphériques ?
Elles peuvent venir de lésions traumatiques des nerfs périphériques ou de pathologies limitant leur fonctionnement.
Qu’est-ce qui peut également entraîner une inhibition réflexe qui provoque une atrophie rapide et une perte de force ?
Une lésion articulaire.
Qu’est-ce qui peut être entraîné par une lésion articulaire ?
Une inhibition réflexe qui provoque une atrophie rapide et une perte de force.
Pourquoi l’inhibition entraînée par une lésion articulaire est dite réflexe ?
Parce qu’en l’absence de retour sensoriel venant de l’articulation lésée, l’atrophie n’est pas aussi rapide.
Qu’est-ce qui peut être diminué ou interrompu par une pathologie telle que la myasthénie grave ou par différents types de poisons ?
La transmission de l’influx nerveux.
Qu’est-ce qui peut diminuer ou interrompre la transmission de l’influx nerveux ?
Une pathologie telle que la myasthénie grave ou différents types de poisons.
Qu’est-ce qui peut générer des modifications de l’architecture cellulaire empêchant la production de la force ?
Différents types de myopathies et de myosites.
Qu’est-ce qui peut être provoqué par différents types de myopathies et de myosites ?
Des modifications de l’architecture cellulaire et donc l’altération complète de la production de la force.
Qu’est-ce qui peut également diminuer la capacité de production de la force (3) ?
L’atrophie musculaire, une atteinte au niveau de l’intégrité du muscle suite à une maladie génétique (dystrophie musculaire de Duchenne) ou suite à une blessure traumatique (claquage) et des maladies systémiques (problèmes rénaux) qui causent un déséquilibre au niveau des concentrations en ions essentiels pour la contraction musculaire.
Qu’est-ce qui peut limiter la transmission de la force musculaire ?
Toutes les atteintes tendineuses.
Qu’est-ce que les atteintes tendineuses provoquent-elles ?
La limitation de la transmission de la force.
Qu’est-ce qui est provoqué par des lésions articulaires (touchant le cartilage et les ménisques) ou par des lésions périarticulaires (touchant les ligaments et la capsule) ?
La réduction de la mobilité normale des articulations et donc la réduction de la transmission de la force.
Qu’est-ce que la spasticité ?
La spasticité est une contraction anormale d’un muscle, parfois intense, en réponse à son étirement.
Quel phénomène peut réduire le niveau de force dans les atteintes neurologiques centrales ?
Le phénomène de spasticité.
À quel endroit la spasticité se développe-t-elle souvent ?
Dans les muscles fléchisseurs au membre supérieur et dans les muscles extenseurs au membre inférieur.
La force de quels muscles peut être limitée par le développement de la spasticité dans les muscles fléchisseurs du membre supérieur et dans les muscles extenseurs du membre inférieur ?
Il peut limiter la force des muscles antagonistes aux muscles spastiques.
Qu’est-ce que provoque la raideur articulaire associée à la maladie de Parkinson ?
La réduction de la force musculaire par l’opposition de la raideur articulaire au mouvement.
Qu’est-ce qui peut altérer le fonctionnement normal d’une articulation au cours d’un mouvement, soit d’un point de vue mécanique, soit en raison de la douleur?
Les pathologies des différentes structures articulaires, tels que les lésion du cartilage, les lésions méniscales, les déchirements ligamentaires et les atteintes capsulaires.
Que peuvent affecter les pathologies des différentes structures articulaires ?
Elles peuvent affecter le fonctionnement normal de l’articulation, soit d’un point de vue mécanique par l’augmentation de la friction articulaire ou par un mauvais guidage des glissements et des roulements osseux, soit en raison de la douleur au cours du mouvement.