COURS 3 - CLUSTER A (PSYCHOTIQUE) Flashcards
Alicia présente des idées délirantes depuis le début de sa fin de session, soit depuis la semaine dernière. En allant voir son psychiatre, il lui pose un diagnostic. Duquel s’agit-il?
a) Trouble délirant
b) Trouble psychotique bref
c) Trouble schizophréniforme
d) Schizophrénie
e) Aucune de ces réponses
b) Trouble psychotique bref
Vrai ou faux
Les troubles du spectre de la schizophrénie sont organisés selon un gradient psychopathologique. Le trouble psychotique bref (le « moins grave » sur le continuum) a des symptômes moins graves, mais pour les autres troubles (trouble délirant, trouble schizophréniforme et schizophrénie), c’est la durée qui est de plus en plus longue.
Faux : le “moins grave” est le trouble délirant et les symptômes sont moins graves. Pour les autres (trouble psychotique bref, trouble schizophréniforme, schizophrénie), c’est la durée qui est moins longue.
Depuis 2 mois, Jasmine évite de sortir de chez elle, exceptée lorsqu’elle doit se rendre au travail, car elle est convaincu que le gouvernement la suit et cherche à lui faire du mal. Elle est tellement certaine de ses idées que parfois elle entend sa sonnerie de téléphone alors qu’il ne sonne pas réellement. Bien qu’elle ait toujours semblé craintive du monde extérieure, c’est la première fois qu’elle présente ce genre de symptômes.
De quel trouble semble souffrir Jasmine?
a) Trouble délirant
b) Trouble psychotique bref
c) Trouble schizophréniforme
d) Schizophrénie
e) Trouble schizoaffectif
f) Aucune de ces réponses
a) Trouble délirant
- Idées délirantes
- Ses hallucinations auditives sont en lien direct avec le thème de son délire et elles ne sont pas prééminentes.
- Elle continue à travailler ; il n’y a pas d’altération marquée de son comportement
- Ça dure depuis au moins 1 mois.
Guillaume n’est plus comme ses amis l’ont connu auparavant … Depuis le début de sa session, il y a 3 mois, il a l’impression que des personnes malveillantes ont trouvé refuge dans sa tête et s’amusent à lui donner les mauvaises réponses lors de ses examens. Il ne dort plus et il ne mange plus, car il veut s’assurer que ces voix n’ont pas mis du poison dans sa nourriture en plus. Hier, j’ai essayé de comprendre ce qu’il vivait pour l’aider du mieux que je pouvais. Il m’a répondu : “hey ma chum, c’est pas de ma faute, c’est lui!! C’est lui qui s’amuse à voler au-dessus de ma tête à la recherche de statistiques inférentielles qui lui permettront de monter jusqu’au sommet… Le sommet tu connais? L’endroit où le vent vascille et tourbillonne jusqu’à vouloir ma mort… Ma mort, c’est ça le sujet de ma thèse qui m’enfonce au bord de la route de Ste-Julienne…”
De quoi semble souffrir Guillaume?
a) Trouble délirant
b) Trouble psychotique bref
c) Trouble schizophréniforme
d) Schizophrénie
e) Trouble schizoaffectif
f) Aucune de ces réponses
c) Trouble schizophréniforme
- Dure depuis plus d’un mois, mais moins que 6 mois.
- Il présente des hallucinations, des idées délirantes et un discours désorganisé (au moins 2 symptômes).
Marc se rend à l’hôpital à la suite d’un appel de la part de sa mère à la police. Celle-ci dit que depuis les deux dernières semaines, il se mutile en disant que c’est le saint-esprit qui lui a demandé. Elle dit aussi qu’il se rase la barbe à tous les jours, mais qu’il n’a jamais eu de barbe, ce qui occasionne chez lui des coupures dans son visage. Elle dit qu’il n’a jamais agit de la sorte et qu’elle est très inquiète pour lui. Au moment de passer l’appel, Marc n’était pas réactif; sa mère lui parlait, mais il semblait perdu dans sa tête et ne lui répondait pas, même s’il n’a jamais eu de problème langagier.
Quel diagnostic devrait recevoir Marc?
a) Trouble délirant
b) Trouble psychotique bref
c) Trouble schizophréniforme
d) Schizophrénie
e) Trouble schizoaffectif
f) Aucune de ces réponses
b) Trouble psychotique bref
- Dure depuis les deux dernières semaines
- Comportement catatonique (mutisme ; absence de réactivité)
- Idées délirantes
- Hallucinations
Qui suis-je?
Distorsion dans la perception et l’interprétation des signaux.
a) Symptômes positifs : idées délirantes
b) Symptômes positifs : hallucinations
c) Symptômes positifs : discours désorganisé
d) Symptômes positifs : catatonie
e) Symptômes négatifs
f) Aucune de ces réponses
a) Symptômes positifs : idées délirantes
De quel type d’idées délirantes s’agit-il?
Croyance que l’on peut être agressé, harcelé, etc. par un individu, une organisation ou d’autres groupes.
a) De persécution
b) De référence
c) Bizarres
d) Érotomaniaques
e) Mégalomaniaques
f) Aucune de ces réponses
a) De persécution (penser que quelqu’un te veut du mal)
De quel type d’idées délirantes s’agit-il?
Croyance que certains gestes, commentaires ou éléments de l’environnement, etc. sont destinés spécifiquement à la personne.
a) Mégalomaniaques
b) Érotomaniaques
c) À thème de nihilisme
d) De référence
e) De persécution
f) À thème somatique
g) Aucune de ces réponses
d) De référence (pas nécessairement malveillant; p.ex. le coeur sur le tableau a été laissé pour moi, par mon admirateur secret)
Qui suis-je?
Sensations perçues en l’absence de stimulation externe.
a) Idées délirantes
b) Symptômes négatifs
c) Hallucinations
d) Discours désorganisé
e) Comportement catatonique
f) Aucune de ces réponses
c) Hallucinations
Vrai ou faux
Les symptômes prodromiques sont des indicateurs qui annoncent l’arrivée de symptômes négatifs alors les symptômes résiduels sont des symptômes qui persistent après un épisode aigu, mais de moindre intensité.
Faux : les symptômes prodromiques annoncent l’arrivée de symptômes positifs.
Joëlle me raconte son histoire qui est survenu l’an dernier. Pendant une journée de juillet, elle a fait l’expérience pour la première fois d’idées délirantes, durant lesquelles elle avait l’impression que les nuages lui pointaient la direction dans laquelle elle devait aller. Elle a donc suivi les nuages jusqu’à une vieille grange où une voix qui résonnait dans sa tête lui disait qu’il fallait absolument qu’elle se rende à l’intérieur de celle-ci. À l’intérieur se trouvait un jeune garçon qui la regardait avec un regard malveillant; elle était convaincu qu’il était capable de lire dans ses pensées et qu’en fait, il voulait voler ses pensées. Une autre voix un peu plus forte lui disait qu’il fallait qu’elle tue l’enfant; c’était la seule solution. À ce moment, elle eut plus peur d’elle que de lui et décida de s’enfuir et d’aller à l’hôpital. Elle eût son congé 2 semaines plus tard, n’ayant plus de symptômes apparents. Dès qu’elle arriva chez elle, elle fût frappée par des immenses sentiments de honte et de culpabilité, lesquels la plongèrent dans une dépression caractéristique, mais qu’elle réussi à surmonter quelques mois plus tard.
Quel serait le diagnostic adéquat pour Joëlle?
a) Trouble délirant
b) Trouble psychotique bref
c) Trouble schizophréniforme
d) Schizophrénie
e) Trouble schizoaffectif
f) Aucune de ces réponses
b) Trouble psychotique bref
- Idées délirantes
- Hallucinations
- La perturbation dure au moins un jour, moins qu’un mois
À quel trouble appartient ce critère A?
A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques.
Schizotypique
- Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence).
- Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres).
- Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.
- Pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés).
- Idéation méfiante ou persécutoire.
- Inadéquation ou pauvreté des affects.
- Comportements ou aspects bizarres, excentriques ou singuliers.
- Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré.
- Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est associée à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.
À quel trouble appartient ce critère A?
A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres de sorte que leurs intentions sont interprétées comme malveillantes.
Paranoïaque
- la personne s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou la trompent
- est préoccupée par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
- est réticente à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre elle ;
- discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins ;
- garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessée, insultée ou dédaignée ;
- perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompte à la contre-attaque ou à réagir avec colère ;
- met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son ou sa conjoint(e) ou de son (sa) partenaire sexuel(le).
À quel trouble appartient ce critère A?
A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui.
Schizoïde
- La personne ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
- choisit presque toujours des activités solitaires
- n’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
- n’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
- n’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
- semble indifférente aux éloges et à la critique d’autrui
- fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité.
Selon le DSM, pour avoir un diagnostic de trouble de la personnalité paranoïaque, ça nous prend au moins 4 manifestations. Parmi les suivantes, lequel n’est pas l’une des manifestations possibles?
a) Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent
b) Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins
c) Croyances erronées selon lesquelles les événements, les objets ou les autres personnes de l’environnement immédiat de la personne ont une signification particulière inhabituelle
d) Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui
e) Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
f) Aucune de ces réponses
c) Croyances erronées selon lesquelles les événements, les objets ou les autres personnes de l’environnement immédiat de la personne ont une signification particulière inhabituelle
Schizotypique