Cours 3 - Balises de base de l'intervention Flashcards
Qu’est ce qu’une entente multisectorielle ?
Un engagement du gouvernement à agir de manière concertée dans des cas :
- D’abus sexuel
- De mauvais traitements physiques
- D’absence de soins lorsqu’il y a une menace à la santé physique
En gros, l’entente multi : Échanger et collaborer avec les divers partenaires pour laisser tomber la confidentialité.
* Toujours l’intervenant qui déclenche l’entente multi.
* Obligation de déclencher l’entente : abus sexuels.
Mettre plusieurs acteurs ensemble pour faire un signalement et une plainte lorsque l’enfant à un des 3 critères.
Quel est l’objectif de l’entente multisectorielle ?
Offrir protection et apporter de l’aide à l’enfant.
C’est une entente pour la LPJ
Quels sont les principaux acteurs dans une entente multisectorielle ?
- DPJ
- PPCP / procureur général
- Service de police
- Milieu de garde
Quelles sont les conditions d’applications lors d’une entente multisectorielle ?
- La désignation des responsables de la mise en application de l’entente (quelqu’un qui gère les acteurs, faire la communication).
- La formation des personnes désignées.
- Une communication constante (éviter la répétition de l’enfant par ex).
- Une intervention concertée et rapide.
L’entente multisectorielle demande que les acteurs soient mis à contribution à n’importe quelle des étapes suivantes…
- Le signalement
- La liaison et la planification
- L’enquête et l’évaluation
- La prise de décision
- L’action et l’information
1: Le signalement
- Les personnes qui ont des doutes qu’il y a de l’abus sexuel dans la vie d’un enfant doivent faire un signalement.
- Dans la loi (art. 39), on prévoit que différents acteurs ont une responsabilité supplémentaire. Professionnels doivent obligatoirement signalé une situation raisonnable de croire que la sécurité ou le développement de l’enfant est ou peut être compromis.
Lors d’un signalement quels professionnels ont l’obligation de signalé et quels professionnels n’ont pas l’obligation de faire un signalement ?
Professionnels qui doivent :
- Médecin
- Professeur
- TS
- Intervenants
- Policier
- Premier répondant
Qui n’a pas l’obligation :
- Avocat
- Notaire
2 : La liaison et la planification.
En lien avec l’entente multi
C’est l’étape qui imploque les policiers. Si une plainte est déposée, c’est à cette étape.
- Le DPJ, dans des cas où il n’y a pas de plainte, peut quand même transmettre de l’information aux policiers.
- La liaison et la planification, c’est de faire en sorte que la coordination des vérifications est efficace.
- Cela consiste également à s’assurer des services aux familles.
3 : L’enquête et l’évaluation
- Vérification des faits
- Trouver les éléments de preuve
4 : La prise de décision
- C’est à cette étape que l’on décide des suites à donner en fonction des renseignements obtenus.
- C’est à dire, intervenir dans la situation de l’enfant et assurer la sécurité d’autres enfants
- Définir l’aide qu’on doit apporter à la famille
- Faire un plan de communication (pour les médias).
5 : L’action et l’information
Communication par les intervenants aux divers acteurs impliqués. On leur transmet de l’information sur les actions convenues, les interventions à faire et les échéanciers.
Quels sont les différents savoirs et qu’est-ce qu’ils veulent dire ?
En lien avec les attitudes de l’intervenant
Savoirs : Les connaissances qu’on a (ce qui est appris à l’école par exemple)
Le savoir-faire : Comment on met en application ces connaissances
Le savoir-être : Les attitudes de l’intervenant
Quel est le meilleur outil d’intervention que nous avons ?
SOI-MÊME
Il est important de prendre soin de soi. Savoir quand prendre un temps d’arrêt, des moments de répits. Il faut être la meilleure version de nous-même pour bien intervenir auprès de notre clientèle, sinon, on peut faire des fautes professionnelles.
Quels sont les 6 schèmes qui décrivent le savoir-être selon l’approche éducative de Gendreau ?
- Schème de l’empathie
- Schème de la congruence
- Schème de la considération
- Schème de la confiance
- Schème de la sécurité
- Schème de la disponibilité
Qu’est-ce que le schème de l’empathie ?
Être en mesure de comrpendre ce que vit l’autre en restant objectif. Se mettre à la place de l’autre sans vivre à sa place. Ne pas tomber dans la sympathie.
Qu’est-ce que le schème de la congruence ?
C’est le souci de l’intervenant d’être vrai dans l”intervention. Il y a une cohérance entre ce que l’on dit et ce que l’on fait.
Qu’est-ce que le schème de la considération ?
Reconnaitre la valeur de l’autre. Respecter son rythme et ses limites.
Qu’est-ce que schème de la confiance ?
L’intervenant à le sentiment qu’il a les outils nécessaires pour faire la meilleure intervention pour le client. Il sait se faire comprendre et faire en sorte que le client accepte ce qu’il propose.
Qu’est-ce que le schème de la sécurité ?
À l’aide des expériences passées, l’intervenant sait comment réagit face à diverse situations.
Avoir de bons réflexes dû aux expériences. Confiance en nos compétences.
Qu’est-ce que le schème de la disponibilité ?
Attitude d’écoute active et vraie.
Être présent et disponible.
Quels sont les rôles de l’intervenant en jeunesse ?
- Intervenir : ne pas laisser passer de situation sans bien calculer les choses (évitement volontaire).
- Faire respecter le cadre : Ne pas faire semblant que tu ne sais pas qu’un jeune consomme par exemple.
- Collaborer : Collaboration importante avec le jeune, les parents, TS, professionnel, etc.
- Accompagner : Dans la réadaptation, sa sécurité, démarche de réadapte, etc.
Bien faire son travail, ça veut dire…
- Être stable, dans la mesure du possible
- Ne pas utiliser son cellulaire / gérer sa vie privée sur le lieu de travail
- Comprendre la réalité des jeunes (24h/7)
- Se mettre dans une position professionnelle
- Être pro-actif
- Bien communiquer avec nos collègues
La considération du client est important. Accepter d’aider le client, c’est l’accepter tel qu’il est et prendre en considération sa réalité. Donne des exemples.
- Ses diagnostics
- Son histoire de vie
- Sa culture
- Son orientation sexuelle
- Ses handicaps
- Sa religion / ses croyances
Si on ne prend pas en considération le client et ses réalités, nous contribuons à…
- Empirer la situation
- Ajouter aux traumas
- Freiner le cheminement
- Augmenter les barrière de l’aidé
Si nous ne sommes pas capable d’intervenir auprès d’une certaine personne, il faut en parler à notre équipe.
Il y a deux possibilités lorsque nous ne considérons pas le client, quelles sont-elles ?
- Vous ne vous rendez pas compte de vos attitudes
- Vous êtes conscient, mais vous continuez
Quelles sont les stratégies pour ne pas tomber dans le piège de ne pas considérer le client ?
Et comment faire pour revenir lorsqu’on a transgressé ?
- Adresser la situation avec le client, en parler avec la personne. Ex : ce n’était pas la bonne manière d’intervenir..
- Aller s’excuser. Et demander comment l’autre s’est senti face à cela.
- Lui permettre de s’exprimer.
- Avoir l’humilité de se distancer / retirer du dossier au besoin.
