Cours 3 Flashcards

1
Q

L’anxiété est une émotion A chez l’enfant et l’adolescent

Elle est liée au B, décrit par le psychiatre John Bowlby;

Elle évolue de pair avec C.

A

L’anxiété est une émotion normale chez l’enfant et l’adolescent

Elle est liée au développement de l’attachement, décrit par le psychiatre John Bowlby;

Elle évolue de pair avec le développement cognitif de l’enfant.

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2
Q

Attachement:

A

Le lien émotionnel entre l’enfant en développement et la personne qui en prend soin (la figure d’attachement, ou FA).

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3
Q

—John Bowlby (1907-1990)

Métier / origine: A

—La source de sa théorie de l’attachement: B

—Il prend graduellement ses distances de la psychanalyse car: C

—Pour lui, le besoin primaire du nourrisson n’est pas D (comme le voulait la théorie psychanalytique)…

—… mais plutôt E

A

Métier / origine: Psychiatre et psychanalyste anglais;

—La source de sa théorie de l’attachement: Il puise dans les deuils de son enfance

—Il prend graduellement ses distances de la psychanalyse car: Il la considère trop éloignée de l’expérimentation et de l’observation, de la vie réelle;

—Pour lui, le besoin primaire du nourrisson n’est pas un besoin de gratification orale (comme le voulait la théorie psychanalytique)…

—… mais plutôt le besoin d’être en relation avec une autre personne.

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4
Q

Les 4 conditions de développement de l’attachement

A

1) Relation chaleureuse et intime entre les parents et l’enfant;
2) Interactions quotidiennes entre l’enfant et ses parents ;
3) L’enfant développe alors un attachement plus important à une ou deux personnes;
4) La préférence de l’enfant pour la figure d’attachement solidifie le lien parent-enfant.

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5
Q

L’importance de l’attachement

A

—L’enfant doit pouvoir s’attacher à une personne significative pour pouvoir se développer harmonieusement.

—L’histoire réelle et étrange du roi Frédéric II de Sicile;

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6
Q

—La FA(figure d’attachement) a le pouvoir de A;

—La présence rassurante de la FA est essentielle au B.

A

—La FA(figure d’attachement) a le pouvoir de donner à l’enfant un sentiment de sécurité et de diminuer son anxiété;

—La présence rassurante de la FA est essentielle au développement optimal du cerveau du bébé.

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7
Q

Le sentiment de sécurité que la FA donne à l’enfant permet:

A

à l’enfant d’affronter des situations anxiogènes

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8
Q

1er lien entre attachement et anxiété…

Une FA adéquate agit comme un tampon entre A et permet B

Pour développer le cerveau du bébé ce n’est pas de Mozart qu’il a besoin, mais C

A

Une FA adéquate agit comme un tampon entre l’enfant et les événements stressants et permet un développement optimal du cerveau du bébé.

Pour développer le cerveau du bébé ce n’est pas de Mozart qu’il a besoin, mais d’être en contact humain.

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9
Q

1) Anxiété de séparation c’est quand:
2) Anxiété de séparation selon Bowlby:

—3) A son maximum lorsque:

—4) Certains enfants ont une tendance X à ressentir de l’anxiété de séparation.

A

—1) L’enfant manifeste de l’anxiété lorsqu’il doit se séparer de la FA, même pour une courte période.

2) Il s’agit de l’anxiété originelle sur laquelle sera modelée l’anxiété vécue tout au long de la vie.
3) l’enfant a entre 10 mois et 18 mois (en moyenne).
4) Certains enfants ont une tendance innée à ressentir de l’anxiété de séparation.

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10
Q

A) 1er lien entre attachement et anxiété:

B) 2e lien entre attachement et anxiété

A

A) Une FA adéquate agit comme un tampon entre l’enfant et les événements stressants et permet un développement optimal du cerveau du bébé.
Pour développer le cerveau du bébé ce n’est pas de Mozart qu’il a besoin, mais d’être en contact humain.

B) Anxiété originelle: la façon dont l’anxiété de séparation est apprivoisée influencera la tendance à l’anxiété plus tard.
Quelle est la peur qui sous-tend l’anxiété de séparation…
-La vulnérabilité, pcq le bb sent qu’il est protégé par la FA.
-La peur de l’abandon… Et si elle ne revenait jamais…

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11
Q

4 Étapes du développement

A

1ière phase (de la naissance à 8 semaines)

2ième phase (8 sem. à 6 mois): l’attachement augmente graduellement

3ième phase (6 à 24 mois)

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12
Q

4 Étapes du développement:

1ière phase (de la naissance à 8 semaines)

A
  • Préférence établie dès le premier mois de vie;
  • L’attachement se développe grâce aux contacts avec la FA (Le peau à peau; Contacts visuels, auditifs, olfactifs et tactiles)
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13
Q

4 Étapes du développement:

2ième phase (8 sem. à 6 mois): l’attachement augmente graduellement

A
  • L’enfant échange des regards et des gazouillements avec sa FA; (L’enfant recherche volontairement le contact physique avec sa mère.)
  • Début de l’anxiété de séparation entre 3 et 6 mois: l’enfant pleure et s’accroche à la FA quand elle veut partir;
  • Quand un étranger est présent, l’enfant s’accroche à sa FA (3 mois).
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14
Q

4 Étapes du développement:

3ième phase (6 à 24 mois)

A
  • *A**
  • L’enfant utilise la FA comme base sécurisante (concept introduit par Mary Ainsworth), vers lequel l’enfant revient s’il se sent menacé, ce qui lui permet d’explorer. Les comportements d’exploration permettent à l’enfant de développer son autonomie et ses capacités cognitives.
  • L’anxiété de séparation augmente graduellement jusqu’à environ 16 mois puis commence à diminuer;

“Selon Bowlby, Les besoins d’attachement et les comportements exploratoires ont une relation réciproque.

Le parent est l’arbre primal et le bébé le petit écureuil qui y grimpe en cas de danger.

Le parent est utilisé comme base sécurisante, concept introduit par Mary Ainsworth pour décrire ce refuge vers lequel l’enfant revient lors d’une menace physique ou psychologique et à partir duquel il peut graduellement s’éloigner pour explorer son environnement. (Formation S. Bouchard TP et attchmt)

Dans des périodes d’anxiété très intense le bébé peut être accroché à la jambe du parent. “

B

  • L’enfant utilise un objet transitionnel: un substitut de la FA qui donne à l’enfant un sentiment de sécurité en son absence.
  • «Objets inanimés, avez-vous donc une âme, qui s’attache à notre âme, et la force d’aimer?» Alphonse de Lamartine

“Donald Winnicott

Bien des adultes gardent un objet qui leur rappelle un être cher, parfois décédé.

Lamartine: Poète et romancier français du 19e siècle.

Certains enfants n’ont pas d’O.T. probablement parce qu’ils sont peu anxieux.”

C

  • L’enfant acquiert la permanence de l’objet (entre 18 et 24 mois): il comprend que les objets (ou personnes) continuent d’exister même lorsqu’ils ne sont plus visibles.
  • La maîtrise du concept de permanence de l’objet permet à l’enfant de diminuer son anxiété de séparation: le parent existe encore, il va revenir.
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15
Q

4 Étapes du développement:

4ième phase (2 à 3 ans)

A
  • L’enfant tolère la séparation d’avec le parent s’il est en situation familière et que la FA l’assure qu’elle va revenir;
  • L’enfant maintient son fonctionnement psychosocial en l’absence de la FA.

” L’enfant est maintenant certain que le parent ne l’abandonnera pas. L’heure du coucher… Enfant malade…”

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16
Q

1) Combien y a-t-il de style d’attachement? & quel sont-ils?
2) Qui en est la pionnière?
3) Qu’est-ce qu’elle a fait?

A

1) 4

—Attachement sécurisant

—Attachement insécurisant de style évitant

—Attachement insécurisant de style résistant

—Attachement insécurisant de style désorganisé

2) Mary Salter Ainsworth (1913-1999) —Psychologue canadienne, collaboratrice de John Bowlby. Ses travaux basés sur une approche scientifique rigoureuse ont contribué de façon majeure à développer et à faire accepter la théorie de l’attachement.
3) C’est elle qui décrit les 3 premiers styles d’attachement

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17
Q

Attachement sécurisant

—FA:

A

affectueuse, sensible aux besoins de l’enfant et constante dans ses soins: comprend bien et répond avec constance et amour aux besoins de son enfant, et au bon moment, est à l’aise avec le contact physique intime réclamé par le bébé.

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18
Q

Attachement sécurisant

—Enfant:

A

—- Moins anxieux, ayant confiance que sa FA sera disponible en cas de besoin.

—- Socialise plus facilement, collabore mieux, respecte mieux les consignes.

—- Moins craintif dans l’exploration de son environnement. Plus enthousiaste, plus positif et persistant.

—- Meilleur développement général

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19
Q

Attachement sécurisant

Situation étrange:

l’enfant de 12 à 18 mois explore en gardant un œil sur son parent.

Lors de la séparation que se passe-t-il?

Au retour du parent que se passe-t-il?

A

Il cesse d’explorer et manifeste de la détresse

Il est consolé par lui et se calme en moins de 3 minutes. Il se remet ensuite à explorer

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20
Q

Attachement sécurisant et autonomie

2 Étapes vers l’autonomie:

A

1) Établir une base solide: l’attachement sécurisant procure à l’enfant un sentiment de sécurité. L’enfant acquiert la confiance que la FA sera toujours là, quoi qu’il arrive, pour le protéger et l’aimer.
2) S’éloigner de cette base pour devenir autonome: le sentiment de sécurité devient graduellement intériorisé. Éventuellement, l’enfant n’a plus besoin d’une autre personne pour se sentir en sécurité. Il portera en lui toute sa vie ce sentiment intérieur de sécurité.

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21
Q

Les travaux de Mary Ainsworth ont contribué à changer profondément quels types de pratiques parentales?

A

—Pratiques parentales très strictes, sévères et froides… (fin du 19e et debut 20e siecle)

Ex: Les spécialistes recommandent de ne pas consoler un bébé lorsqu’il pleure, sous peine de le «gâter»

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22
Q

Attachement non sécurisant: les travaux de Mary Ainsworth

—Les recherches de Mary Ainsworth démontrent que:

A

—- Lorsque les parents sont peu attentifs aux besoins d’un enfant et le laissent pleurer sans le réconforter, l’enfant risque de développer un attachement non sécurisant.

—- Cet enfant sera plus anxieux: il pleurera plus et réagira plus fortement aux séparations.

—- Cet enfant aura tendance à s’accrocher au parent ce qui nuira au développement de son autonomie.

—- Donc répondre rapidement aux pleurs d’un enfant ne le « gâte » pas, mais le sécurise.

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23
Q

Situation étrange: 3 types de comportements observés :

A
  1. un attachement qui apparaît anxieux/évitant (l’enfant ne semble pas affecté ni par le départ du parent, ni par son son retour).
  2. un attachement sécurisé (protestation au départ du parent et soulagement à son retour avec recherche de proximité).
  3. un attachement anxieux/résistant ou ambivalent (anxiété́ à la séparation et comportement à la fois de rapprochement et de rejet au retour)
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24
Q

Attachement insécurisant:

—1) Un attachement non sécurisant se forme lorsque: A

—2) L’enfant ressent alors B

—3) L’enfant n’ose pas se séparer physiquement de la FA et ne peut pas C

—4) Cependant, l’enfant est D

5) Comportements problématiques:

- E

- F

A

1) Un attachement non sécurisant se forme lorsque: l’enfant n’acquiert pas la conviction que, quoi qu’il arrive, la FA sera là pour le protéger et qu’il est en sécurité

—2) L’enfant ressent alors un sentiment d’insécurité, et donc plus d’anxiété.

—3) L’enfant n’ose pas se séparer physiquement de la FA et ne peut pas développer son autonomie de façon adéquate

—4) Cependant, l’enfant est tout autant attaché à son parent que dans un attachement sécurisant.

5) Comportements problématiques:

- imposition du rythme parental à l’enfant

- Parent plus sensible à ses propres besoins qu’à ceux de l’enfant.

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25
Q

Attachement insécurisant de style évitant

—FA:

A

Peu expressive, montre de l’aversion pour le contact physique étroit.

Semble plus souvent en colère, irritée et rejetante que les autres FA.

Plus souvent rigide et compulsive.

26
Q

Attachement insécurisant de style évitant

Enfants:

A

—- Au bout d’un an, ne se blottit et ne s’agrippe plus contre la FA. Évite le contact avec la mère et ne recherche pas le contact avec elle lors d’une réunion.

—- Ils ne semblent pas affectés par le départ de leur FA.

—- Explore moins, collabore moins bien, a plus de difficulté à contrôler son agressivité.

27
Q

Attachement insécurisant de style évitant

Situation étrange:

Un attachement qui apparaît anxieux/évitant (l’enfant ne semble pas affecté ni A

Il aura appris que pour survivre, vaut mieux B

Il va sembler nous ignorer, être très ou trop autonome et avoir une relation très C avec nous. Il semblera sans affect, D Certaines études indiquent qu’ils ont dans leur salive des taux plus élevés E.

On dit qu’il a éteint F pour préserver la relation avec ce parent qui ne supporte pas bien la dépendance de l’enfant.

Exemple d’enfants adoptés qui ne réagissent pas lorsqu’ils se font mal: on donne l’instruction aux parents de G

A

Un attachement qui apparaît anxieux/évitant (l’enfant ne semble pas affecté ni par le départ du parent, ni par son son retour).

Il aura appris que pour survivre, vaut mieux se débrouiller tout seul.

Il va sembler nous ignorer, être très ou trop autonome et avoir une relation très utilitaire avec nous. Il semblera sans affect, dissocié. Certaines études indiquent qu’ils ont dans leur salive des taux plus élevés d’hormones du stress.

On dit qu’il a éteint son besoin d’attachement, pour préserver la relation avec ce parent qui ne supporte pas bien la dépendance de l’enfant.

Exemple d’enfants adoptés qui ne réagissent pas lorsqu’ils se font mal: on donne l’instruction aux parents de les réconforter comme s’ils demandaient de l’aide; pour contrer la dissociation.

28
Q
A
29
Q

Attachement insécurisant de style résistant (anxieux ou ambivalent)

—FA

A

Aime le contact physique, mais le prodigue de façon imprévisible, plus pour répondre à son propre besoin qu’à ceux du bébé: p.ex. dérange un bébé qui joue, mais n’est pas disponible lorsque celui-ci a besoin de réconfort.

30
Q

Attachement insécurisant de style résistant (anxieux ou ambivalent)

—Enfant:

A

—- Semble ambivalent: il résiste au contact avec la FA mais s’accroche à elle lors d’une réunion.

—- Est plus anxieux, plus perturbé par le départ de la FA, Pleure plus, manifeste plus d’anxiété de séparation, est plus dépendant de la FA.

—- L’ambivalent peut être impulsif, violent, très opposant.

—- Explore moins son environnement, a un développement cognitif plus lent.

31
Q

Attachement insécurisant de style résistant (anxieux ou ambivalent)

Résistant anxieux vs Résistant ambivalent

A

Le velcro (le résistant-anxieux dans la littérature scientifique): va s’accrocher désespérément à nous comme un bébé koala dans la fourrure de sa mère. Il dérégularisera ses affects («perdra» le contrôle de ses émotions) avec peur, angoisse, crise de nerfs.

Le sumo (le résistant-ambivalent dans la littérature scientifique et dans les cas extrêmes, le désorganisé): Il sera impulsif, violent, très opposant avec beaucoup de crises de colère. Il dérégularisera ses affects avec rage, violence envers lui-même et/ou les autres.

32
Q

Attachement insécurisant de style désorganisé

—FA:

A

Peut être maltraitante, peut présenter des problèmes de santé mentale importants. Est donc parfois terrifiante, parfois réconfortante.

33
Q

Attachement insécurisant de style désorganisé

—Enfant:

A
  • Présente des comportements incohérents, parfois ressemblant à l’évitant, parfois au résistant; parfois il a des comportements contradictoires en même temps: ne semble pas avoir développé un style d’attachement organisé.

—- Cet enfant est beaucoup plus anxieux et beaucoup plus vulnérable aux situations de stress.

—- A plus de chance de développer un problème de santé mentale.

34
Q

Attachement insécurisant de style désorganisé

Signes de désorganisation:

A
  • Manifestations séquentielle ou simultanée de comportements contradictoires.
  • Mouvements et expressions non-dirigés, incomplets et interrompus.
  • Mouvements stéréotypés, asymétriques, imprévisibles, postures anormales.
  • Mouvements et expressions ralentis, figés.
  • Indices directs d’une appréhension à l’égard du parent. (Ex approche sa mère mais en se protégeant du bras)
  • Indices directs de désorganisation ou de désorientation. (Formation de S. Bouchard, 2015)
  • Il est craintif, confus, sans stratégie cohérente. Il ne sait pas quoi faire puisqu’il ne se sent pas en sécurité, ni lorsqu’il est loin du parent, ni lorsqu’il s’en approche.
35
Q

Méta-analyse

van IJzendoorn, Schuengel &Bakermans-Kranenburg, 1999

% des styles d’attachements:

A

Échantillons normatifs

  • Sécurisé (B) = 62%
  • Évitant (A) = 15%
  • Ambivalent (C) = 9%
  • Désorganisé (D) = 15%
36
Q

Attachement et développement de l’enfant

—Un attachement sécurisant dans l’enfance permet à la personne de:

A
  • Former des relations interpersonnelles saines à l’âge adulte;
  • Former des relations amoureuses satisfaisantes, et non marquées par la peur de l’abandon;
  • Acquérir la capacité de faire confiance à autrui;
  • Développer une bonne estime de soi.
  • Acquérir un sentiment de sécurité qui persistera toute la vie.
37
Q

Qu’est ce qui peut affecter le type d’attachement de l’enfant autre que le style parental?

A

Les événements dans la vie de l’enfant

—Exemples:

  • L’enfant a été séparé de sa FA (hospitalisation, voyages);

(la contribution de James Robertson et son film en 1951).

  • Une FA a abandonné l’enfant;
  • Une FA est décédée.
38
Q

Surprotection et attachement non sécurisant

A

—- Une figure d’attachement qui témoigne elle-même de l’anxiété de séparation communique son anxiété à l’enfant et peut empêcher un attachement sécurisant.

—- Un parent peut avoir besoin de la dépendance émotionnelle de son enfant, et saboter les tentatives d’autonomie de son enfant, menant à de l’anxiété de séparation chez l’enfant.

—- Un parent peut être jaloux du lien s’établissant entre l’enfant et d’autres personnes et communiquer de façon subtile à l’enfant que former un tel lien est interdit ou dangereux.

39
Q

Surprotection et anxiété: l’effet «curling»

A

—Un parent bien intentionné peut croire qu’il est de son devoir de protéger son enfant de tous les dangers et de lui éviter tout problème et toute souffrance.

— Ce parent devient surprotecteur et intrusif; il risque de priver son enfant d’expériences nécessaires pour établir la confiance qu’il est capable d’affronter de lui-même des difficultés et de trouver ses propres solutions.

40
Q

Surprotection et anxiété: l’effet «curling»

Parent-hélicoptère :

A

Parent-hélicoptère :

  • Des comportements qui ont atteint des proportions épidémiques, selon l’auteure du livre How to Raise an Adult (Comment élever un adulte).
  • En fait, « chaque fois que nous faisons ce que nos enfants sont capables de faire eux-mêmes, ou presque capables de faire », nous révélons le parent hélicoptère qui est en nous, et nous les empêchons d’apprendre à se débrouiller, selon elle.
  • « La plupart des parents le sont un peu, à divers degrés, même si peu de gens reconnaissent faire partie de cette catégorie », lance la Dre Jennifer Lewy, psychologue clinicienne spécialisée en enfance et en adolescence.
  • Selon une autre étude publiée en 2011 par des chercheurs de l’Université du Tennessee à Chattanooga, les enfants de parents hélicoptères avaient plus de risques d’être médicamentés parce qu’ils étaient anxieux ou déprimés.
41
Q

Pour faciliter un attachement sécurisant

A

—- Le climat qui entoure les départs des parents influence l’anxiété ressentie par l’enfant;

—- Cacher sa propre anxiété lors des séparations;

—- Ne pas témoigner d’impatience ou de colère face à l’anxiété de l’enfant. Rester affectueux et compréhensif;

—- Ne jamais partir à l’insu de l’enfant;

—- Ne laisser l’enfant qu’avec une personne connue, en qui il a confiance;

—- Connaître son enfant, respecter son niveau de développement. Chaque enfant est différent.

42
Q

Problèmes liés à l’absence d’une FA adéquate

A

—- Trouble d’anxiété de séparation;

—- Trouble d’anxiété sociale / trouble de personnalité évitante;

—- Troubles dépressifs;

—- Délinquance;

—- Difficultés académiques.

  • —Développement du schéma « Sentiment d’abandon »
43
Q

Problèmes liés à l’absence d’une F.A. adéquate

—Développement du schéma « Sentiment d’abandon »

A
  1. Croyance de base:
    « Les personnes que j’aime me quitteront fatalement et je resterai seul ».
  2. Lié à quoi:
    L’anxiété dans des relations interpersonnelles intimes: anxiété intense lors des séparations, tendance à s’accrocher à ses proches, tendance à interpréter des remarques anodines comme une preuve de rejet.
  3. Comportement selon le mode:

Capitulation: choisir des partenaires qui ne sont pas prêts à s’engager;

Évitement: éviter les relations intimes;

Contre-attaque: S’accrocher.

44
Q

Continuité de l’attachement de l’enfance à l’âge adulte:

Personnes détachées

Personnes autonomes

Personnes préoccupées

A
  • Personnes détachées : 27 % : indifférentes et désengagées émotionnellement.

—- Anxieux/évitant (22%)

  • Personnes autonomes : 56 % : accès aisé à leurs émotions, cherchent l’intimité autant pour recevoir que de donner des soins aux autres
  • Sécurisé (66%)
  • Personnes préoccupées : 17 % : confuses et incohérentes
  • Anxieux/résistant (12%)
45
Q

Continuité de l’attachement de l’enfance à l’âge adulte selon le style d’attachement:

Sécurisant:

Évitant:

Anxieux / ambivalent_:_

A

Sécurisant:

Trouvent relativement facile de se rapprocher des autres et sont à l’aise de dépendre des autres et d’avoir d’autres personnes qui dé-pendent d’eux ; Ne s’inquiètent pas souvent à l’idée d’être abandon-nés ou à l’idée que quelqu’un devienne trop proche d’eux.

Évitant:

Sont un peu inconfortable lorsque près des autres; Trouvent difficile de faire complètement confiance et de se permettre de dépendre d’une autre personne ; Sont nerveux lorsqu’une personne s’approche trop près d’eux et souvent leur partenaire amoureux voudrait être plus intime avec eux que ce qu’il peuvent tolérer.

Anxieux / ambivalent:

Trouvent que les autres ne désirent pas être aussi près d’eux qu’ils ne le souhaiteraient ; S’inquiètent souvent que leur partenaire ne les aiment pas vraiment ou ne voudra pas rester avec eux ; Veulent se fondre complètement avec une autre personne et ce désir fait parfois peur aux gens et les éloigne.

46
Q

Le développement de l’anxiété et le sentiment de contrôle

—Sentiment de contrôle: A

—Le sentiment de contrôle est un facteur: B

—Le sentiment de contrôle est appris: C

A

—Sentiment de contrôle: tendance à croire qu’on peut exercer un contrôle sur notre environnement.

—Le sentiment de contrôle est un facteur: protecteur pour l’ensemble des troubles anxieux.

—Le sentiment de contrôle est appris: dans l’enfance à partir des interactions avec les parents.

47
Q

Le développement de l’anxiété et le sentiment de contrôle (suite)

On a identifié deux dimensions dans le style parental qui influencent le sentiment de contrôle chez l’enfant, ainsi que son degré d’anxiété:

A

1) Chaleur, sensibilité et constance: donne à l’enfant la conviction qu’il est capable par son comportement d’obtenir la satisfaction de ses besoins;
2) Encouragement de l’autonomie et absence d’intrusion ou d’un style contrôlant: pouvoir explorer lui-même son environnement donne à l’enfant un sentiment de contrôle sur celui-ci.

48
Q

—On peut établir un lien entre le développement du sentiment de contrôle et X dans le développement des troubles de l’anxiété.

A

—On peut établir un lien entre le développement du sentiment de contrôle et les différences homme-femme dans le développement des troubles de l’anxiété.

49
Q

Génétique et anxiété normale:

Les recherches avancent mais nos conclusions ne sont pas encore sûres à 100%.

  • La composante génétique de l’anxiété est bien démontrée.
  • Il n’y a pas un “gène anxieux” spécifique, mais A

—- Certains de ces gènes sont associés à une tendance à B

—- Une personne qui a ces gènes aura une personnalité plus anxieuse (C) mais pas nécessairement D.

—- Par contre elle sera plus vulnérable E

—- Elle serait aussi plus vulnérables:

• F

• G

A
  • Il n’y a pas un “gène anxieux” spécifique, mais la tendance génétique à l’anxiété provient d’une combinaison de différents gènes présents sur plusieurs chromosomes différents.

—- Certains de ces gènes sont associés à une tendance à être de tempérament anxieux (affectivité négative).

—- Une personne qui a ces gènes aura une personnalité plus anxieuse (non pathologique) mais pas nécessairement un trouble anxieux.

—- Par contre elle sera plus vulnérable aux troubles anxieux en général.

—- Elle serait aussi plus vulnérables:

• aux troubles de l’humeur.

• à l’anxiété conditionnée.

50
Q

Anxiété normale et génétique:
l’affectivité négative

A
  • C’est un trait de personnalité, défini comme une tendance à ressentir plus souvent et plus longtemps des émotions et humeurs négatives.
  • Sa caractéristique principale est une sensibilité aux stimuli négatifs provoquant chez le sujet une gamme d’humeurs négatives, particulièrement l’anxiété.
  • Son développement dépend de facteurs développementaux et génétiques.
  • Elle représenterait un facteur de vulnérabilité commun à tous les troubles anxieux ainsi qu’à la dépression.
51
Q

Génétique et anxiété

—Pour qu’une personne développe un trouble anxieux, elle doit présenter:

A
  • Une combinaison de gènes lui donnant un personnalité anxieuse;

—- Des facteurs de risque environnementaux lui venant de son développement (par exemple le faible sentiment de contrôle).

52
Q

Génétique et anxiété

—Conclusion:

A

Les gènes seuls ne peuvent pas entraîner un trouble anxieux. C’est l’interaction de la présence de plusieurs gènes, ainsi que de facteurs environnementaux, qui cause un trouble anxieux.

53
Q

Le modèle de la triple vulnérabilité

C’est:

Postule pour que:

A
  • C’est un modèle théorique mis de l’avant par le psychologue David H. Barlow, essayant de prédire quelles sont les conditions nécessaires pour qu’une personne développe un trouble anxieux.
  • Ce modèle postule que pour développer un trouble anxieux, une personne doit présenter trois niveaux de vulnérabilité.
54
Q

Le modèle de la triple vulnérabilité (les 3)

A
  1. Vulnérabilité génétique générale à être anxieux (la combinaison de gênes);
  2. Vulnérabilité psychologique générale (sentiment de contrôle);
  3. Vulnérabilité psychologique spécifique à chaque trouble anxieux.
55
Q

Le modèle de la triple vulnérabilité

Plus récemment, Barlow a ajouté 2 composantes générales à son modèle:

A
  • Une tendance à être inconfortable avec les émotions intenses et tenter de les supprimer;
  • Une tendance à l’évitement cognitif ou comportemental.
56
Q

Le modèle de la triple vulnérabilité

Le point central du modèle est A

Barlow et son équipe ont développé B

A

Le point central du modèle est qu’il y a plus de facteurs communs que de facteurs différents entre les troubles anxieux et de l’humeur;

Barlow et son équipe ont développé un programme de traitement général pour ces troubles: Unified protocol for transdiagnostic treatment of emotional disorders (2011)

57
Q

Anxiété et génétique: les troubles anxieux

A

—- Des recherches statistiques (et non génomiques) étudiant des paires de jumeaux indiquent la possibilité que certains gènes donnent une vulnérabilité à un trouble anxieux spécifique.

—- Dans l’avenir peut-être pourra-t-on choisir le traitement le plus approprié pour une personne selon sa génétique!

58
Q

Un mot sur le microbiote intestinal…

A

—- Notre système digestif abrite 40 à 100 milliards de bactéries bénéfiques, de 1000 espèces différentes.

—- Le microbiote sécrète des neurotransmetteurs qui communiquent avec le cerveau. On dit que c’est notre 2e cerveau.

—- Sa composition a une influence majeure sur la santé physique et mentale.

—- Plusieurs études chez les animaux et quelques unes chez les humains indiquent qu’un microbiote en santé est associé à une plus faible incidence d’anxiété et même des troubles anxieux.

59
Q
  1. Parmi les répercussions potentielles sur la santé d’un microbiote intestinal altéré, il y a:
  2. Microbiote:
  3. Microbiome:
A
  1. le diabète, l’obésité, mais aussi l’asthme, les cancers colorectaux, la maladie céliaque, l’arthrite rhumatoïde
  2. l’ensemble des bactéries qui colonisent notre syst digestif
  3. l’ensemble des gènes de ces bactéries. (article de LaPresse, wiki).
60
Q

Comment favoriser un microbiote en santé: votre maman avait raison!

—1. Une bonne alimentation améliore votre microbiote:

—2. Les ennemis du microbiote:

—3. Une (autre) hypothèse pour expliquer:

A

1.

—- Les pré-biotiques sont les fibres solubles contenues dans les fruits, légumes, légumineuses et grains entiers.

—- Les pro-biotiques sont des aliments qui contiennent de ces bons micro-organismes: aliments fermentés, yogourts et kéfir, par exemple, ou en comprimés.

2.

—- Une alimentation riche en viande rouge, friture, produits raffinés, sucres simples, restauration rapide.

  • Les antibiotiques.

3.

l’augmentation des niveaux d’anxiété observée dans la population!