Cours 3 Flashcards

1
Q

Quels-sont les éléments d’un miracle en intervention lorsqu’on parle de l’entretien motivationnel?

A

La personne reconnait son problème, désire changer, pense à des moyens concrets de changer, a confiance a ses capacités de changer et est réaliste dans ses attentes de changement, mais n’a pas posé de gestes de changement et n’a pas prévu quoi faire en cas de rechute.

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2
Q

Quel est le but principal de la phase de précontemplation?

A

On veut vraiment travailler sur la reconnaissance d’un problème.

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3
Q

Qu’est-ce qui caractérise le cycle du changement au stade de précontemplation?

A

La réflexion tente de faire construire la motivation au changement en favorisant la prise de conscience et semer un doute chez la personne.

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4
Q

Qu’est-ce qui caractérise le cycle du changement au stade de contemplation?

A

La réflexion tente de faire pencher la personne en faveur du changement.

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5
Q

Au cours du stade de précont et de contemplation, il faut aussi travailler…

A

à augmenter les attentes d’efficacité personnelle.

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6
Q

Qu’est-ce qui caractérise le cycle du changement au stade de préparation?

A

L’engagement vise à fortifier l’engagement et à déterminer les changements à effectuer.

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7
Q

Qu’est-ce qui caractérise le cycle du changement au stade d’action?

A

Action: On vise à réaliser le plan de changement.

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8
Q

Qu’est-ce qui caractérise le cycle du changement au stade de maintien?

A

On vise à prévoir les situations à risque de rechute et prévoir un plan pour la rechute.

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9
Q

Il y a trois composantes du cycle de changement. Lesquelles?

A

La réflexion, l’engagement et l’action.

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10
Q

Quels-sont les styles de communication lors d’entretiens?

A

Diriger (orienter), guider et suivre.

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11
Q

Qu’est-ce qui caractérise le style de diriger?

A

Informer, conseiller, dire comment faire, thérapeute expert, encadrement.

Le client va obéir, adhérer et se conformer.

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12
Q

Qu’est-ce qui caractérise le style de guider?

A

Collaborer, susciter, inspirer, motiver, soutenir.

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13
Q

Qu’est-ce qui caractérise le style de suivre?

A

Écouter, comprendre, accueillir le discours spontané, approprié pour le client ses besoins de soutien, émotions / détresse et situation difficile.

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14
Q

Quelle est la définition de l’entretient motivationnel?

A

L’EM est un style de communication collaboratif et centré sur un objectif, avec une attention particulière au langage de changement. Il est conçu pour renforcer la motivation d’une personne et son engagement en faveur ‘un objectif précis en faisant émerger et en explorant ses propres raisons de changer dans une atmosphère de non jugement et d’altruisme.

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15
Q

L’entretien motivationnel est compatible avec quelles autres approches?

A

De base, l’EM est très utile pour les stades de précontemplation, contemplation et préparation au changement.

Elle est largement compatible avec la TCC, les 12 étapes, etc.

C’est un style qui doit se propager dans la suite du traitement (action et maintien) par une écoute empathique, un climat de collaboration et un style suggestion et encourageant sans imposition de choix

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16
Q

Quelles-sont les quatre attitude que l’intervenant doit avoir pour garder l’esprit de l’approche motivationnelle?

A

La collaboration
La compassion
L’acceptation
L’évocation

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17
Q

Comment définit-on la collaboration?

A

Le clinicien et l’usager sont des partenaires.
Le clinicien est expert dans le processus de changement et la personne est experte au sujet d’elle-même et est maître de sa vie.
Le clinicien est responsable d’établir une relation favorisant le changement.
La collaboration s’observe, entre autres, par la présence d’un processus de prise de décision conjoint.

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18
Q

Comment définit-on la collaboration élevée?

A

L’intervenant soutient et explore les préoccupations et les idées de l’usager, il est curieux envers le point de vue de l’usager.
Il évite de prendre une position d’expert.
Il négocie avec authenticité l’agenda et les objectifs de l’entretien.
Il montre du respect pour une variété d’idées.

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19
Q

Comment définit-on la collaboration faible?

A

Confronte, tente de persuader, autoritaire.
Fait peu d’efforts pour inclure la vision de l’usager.
Se présente comme expert devant un usager qui a un déficit.
Il corrige les lacunes de l’usager.
Il parle la plupart du temps.

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20
Q

Comment décrit-on l’attitude d’acceptation?

A

Miller et Rollnick regroupent le concept d’acceptation t de non jugement en quatre étapes fondamentales.

Croyance inconditionnelle en la valeur d’autrui
Empathie
Soutien de l’autonomie
Valorisation

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21
Q

Qu’est-ce qu’on entend par valeur inconditionnelle?

A

Capacité de poser un regard positif inconditionnel sur l’usager.

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22
Q

Un sentiment de valeur inconditionnelle élevé se reflète par…

A

Reconnaitre la personne telle qu’elle est, son potentiel.
Reconnaitre qu’elle est une personne fondamentalement digne de confiance.
Croire que lorsque la personne se sent acceptée telle qu’elle est, c’est alors qu’elle peut changer.

23
Q

Un sentiment de valeur inconditionnelle faible se traduit par…

A

Juger d’avance de la valeur de la personne (elle nous manipule)
Lui attribuer une valeur de façon conditionnelle: elle doit mériter le respect de l’intervenant.

24
Q

Qu’est-ce qu’on entend par soutien de l’autonomie?

A

Degré auquel le clinicien soutient et encourage activement l’usager à faire ses choix.

25
Q

Un sentiment d’autonomie élevé se traduit par…

A

Explorer avec le patient les options qui s’offrent à lui
Accepter que l’usager peut choisir de ne pas changer, sans sarcasme
Accepter une perspective de changement à long terme
Demander la permission avant de donner son avis.

26
Q

Un sentiment d’autonomie faible se traduit par…

A

Mettre de la pression sur l’usager pour qu’il change.
Lui dire ce qu’il doit faire et mettre peu d’accent sur la liberté de choix
Dire à l’usager qu’il n’a pas le choix et qu’il doit changer ; les conséquences externes enlèvent le choix.

27
Q

Comment définit-on l’empathie?

A

Compréhension ou effort conscient et actif pour comprendre la perspective de l’usager, comprendre son point de vue interne.

28
Q

Comment exprime-t-on un haut niveau d’empathie?

A

L’intervenant montre un intérêt actif pour s’assurer qu’il comprend la situation de l’usager, ses perceptions, ses sentiments. Redire pour s’assurer de comprendre avec des reflets.

29
Q

Comment exprime-ton un faible niveau d’empathie?

A

L’intervenant montre peu d’intérêt ou fait peu d’efforts pour approfondir les expériences complexes et les émotions de l’usager.

30
Q

____________ est le pilier de l’empathie.

A

L’écoute active.

31
Q

Qu’est-ce que l’écoute active?

A

Comprendre l’autre et lui exprimer ce que je comprend en reformulant le contenu, en reflétant les émotions et en recadrant un peu ou en soulignant le non-dit présent derrière les mots.

32
Q

Vrai ou faux: L’empathie est le meilleur prédicteur du résultat thérapeutique.

A

Vrai

33
Q

Les intervenants ayant un haut niveau d’empathie ont plus de chance d’avoir des clients qui…

A

Manifestent moins de discorde
Reviendront et resteront dans la démarche
Vont changer
Rechuteront moins

34
Q

Il y a une distinction à faire entre l’empathie et…

A

La chaleur, attitude amicale
Authenticité
Implication personnelle pour aider l’usager (Sympathie)

35
Q

Quelle est la définition de la valorisation?

A

Action de donner une importance plus grande, de la valeur à quelque chose ou quelqu’un.

36
Q

Comment se manifeste la valorisation élevée?

A

Rechercher activement les ressources de l’usager et ses compétences
Souligner les efforts qu’il déploie
Reconnaitre l’intention positive derrière certains comportements apparemment innapropriés afin de valoriser la motivation sous-jacente constructive au lieu de dévaloriser le comportement.

37
Q

Qu’est-ce que l’évocation?

A

Intérêt actif à aider l’usager à exprimer lui-même les raisons, les moyens et le moment du changement.

38
Q

Comment se manifeste une évocation élevée?

A

Faire ressortir les perspectives de l’usager
Être curieux, patient
Parler moins que l’usager

39
Q

Comment se manifeste une évocation faible?

A

Être cynique face au désir de changer de l’usager
Porter plus attention à ses propres opinions plutôt que d’explorer les raisons de changement de l’usager.
Éduquer l’usager, donner des conseils sans connaitre au préalable ses connaissances.

40
Q

Comment se définit la compassion?

A

Promouvoir de façon active le bien-être de l’autre, donner la priorité aux besoins de l’autre.

41
Q

Comment se manifeste l’altruisme (compassion) élevé?

A

Être proactif à défendre avec bienveillance le bien-être de l’autre
Tout faire pour essayer d’enrayer les causes de la souffrance.

42
Q

Comment se manifeste un altruisme faible?

A

Chercher à répondre au bien-être, aux besoins d’un tiers ou à la limite, le bien-être personnel personnel de l’intervenant.

43
Q

Qu’est-ce que la divergence?

A

La divergence est l’écart entre les comportements d’une personne et ses buts personnels, ses valeurs.

44
Q

Comment utilise-t-on la divergence?

A

On fait prendre conscience de l’écart entre la situation actuelle de la personne et celle qu’elle désire.

45
Q

Miller et Rollnick utilisaient le terme « dissonance cognitive » auparavant. Ce terme est devenu…

A

Divergence.

46
Q

Vrai ou faux: L’être humain se sent mieux lorsque ses comportements concordent avec ses buts, ses croyances, ses valeurs.

A

Vrai

47
Q

Vrai ou faux: Lorsqu’il y a divergence et prise de conscience de cet écart, la probabilité que la personne se mobilise vers le changement diminue.

A

Faux

48
Q

Vrai ou faux: Toute personne est motivée par quelque chose: peut-être pas comme ce que l’entourage ou ce que le thérapeute veut, mais par quelque chose.

A

Vrai

49
Q

Comment développent-on la divergence?

A

Aider la personne à réfléchir à ses valeurs l’aidera à trouver des sources de motivation significatives pour elle.

Lorsqu’une personne est en pré-contemplation quant à son usage de substance, discuter/réfléchir au sujet de ses valeurs est une façon non menaçante d’aborder le sujet de l’usage de substances dans la perspective de ce qui est fondamental pour elle.

Le focus de la discussion n’est plus centré sur ce que dit et pense l’entourage, mais plutôt vers ses motivations internes qui guident sa vie.

Discuter des valeurs, c’est s’intéresser à la personne; ce qui favorise le développement d’une alliance thérapeutique.

50
Q

Quels constats peut-on faire considérant la divergence?

A

L’écart entre la situation désirée en fonction de ses valeurs et de sa situation actuelle doit être juste assez grand pour susciter un envie de changer, mais pas trop pour ne pas susciter un sentiment d’impuissance.

51
Q

Qu’est-ce que l’espoir?

A

Degré de confiance en soi, en ses capacités qu’une personne a envers un comportement, une attitude ou un changement spécifique.

L’espoir est la caractéristique de l’individu qui prédit le plus le changement.
Sentiment d’auto-efficacité est un concept clé de la théorie de l’apprentissage social.

52
Q

Si une personne souhaite changer et qu’elle ne croit pas en sa capacité d’effectuer le changement, va-t-elle le faire?

A

Non, elle ne s’engagera pas dans un processus de changement.

53
Q

Augmenter le sentiment d’auto-efficacité de la personne peut nous permettre de faire quoi?

A

Cela aide la personne à croire au changement et s’engager dans des premières étapes d’un processus de changement.