Cours 2 - Troubles de l'humeur Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque?

A

Variable de nature personnelle, familiale, sociale ou environnementale qui augmente la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation

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2
Q

À quoi peut être associé un facteur de risque?

A

à l’émergence, au maintien ou à l’Aggravation du problème

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3
Q

Quelle est la relation entre le facteur de risque et l’apparition du problème?

A

Le facteur de risque est une variable antérieure ou concomitante au problème

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4
Q

Que signifie l’équifinalité?

A

un même trouble peut provenir de différents facteurs de risque

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5
Q

Que signifie la multifinalité?

A

Des mêmes facteurs peuvent mener à différents troubles

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6
Q

Donne un exemple de multifinalité

A

Pauvreté est un facteur de risque assez générale: c’est associé à un ensemble de difficulté, ce ne sont pas toutes les personnes qui vont vivre les mêmes difficultés

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7
Q

Comment peut être l’effet des facteurs de risque?

A

Un effet cumulatif mais non linéaire, donc plus on a de facteurs de risque, plus les probabilités augmentent mais ce n’Est pas parce qu’on a 4 facteurs de risque qu’on a 4 fois plus de risque.

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8
Q

Quand est-ce qu’un facteur de risque peut jouer un rôle causale dans le développement d’un trouble?

A

Lorsqu’il participe ;a la chaîne d’événements qui conduit à un problème d’adaptation. Si le facteur de risque à un rôle causale, il est une cible d’intervention de choix.

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9
Q

Quand est-ce qu’un facteur de risque constitue un marqueur ou un indicateur?

A

Lorsqu’il révèle la présence d’autres facteurs de risque sans pouvoir pour autant contribuer au développement d’un problème d’adaptation.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un variable médiatrice?

A

Variable intermédiaire dans la chaîne d’événements qui conduit à un problème d’adaptation.

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11
Q

Que permet la variable médiatrice dans l’explication d’un trouble?

A

La variable médiatrice répond à la question pourquoi, elle explique le processus par lesquels un facteur de risque est associé à un problème d’adaptation

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12
Q

Donne un exemple de variable médiatrice entre l’agressivité réactive et la dépression.

A

Les enfants qui réagissent fortement, sont aussi à haut risque de dépression. Le rejet et la victimisation par les pairs permet d’expliquer pour les enfants réactifs sont plus à risque de dépression, parce que le rejet et la victimisation peut mener à la dépression. Le fait D’être agressif, mène au rejet par les pairs, qui peuvent mener à la dépression.

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13
Q

Pourquoi peut-on qualifier certaines variable comme ayant un rôle médiateur?

A

Parce qu’elle explique la relation entre un facteur de risque antérieur et le développement d’un trouble

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14
Q

Définition de facteur de protection

A

Facteurs d’ordre personnel, familial, social, ou environnemental qui diminuent la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation en présence de facteurs de risque.

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15
Q

Comment un facteur de protection peut jouer un rôle modérateur?

A

Il atténue l’association entre un facteur de risque et un problème d’adaptation

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16
Q

Donne un exemple de liens entre des difficultés scolaires et le décrochage scolaire, en amenant un facteur de protection.

A

Les enfants qui ont des difficultés scolaires sont à plus haut risque de décrochage (Difficultés scolaire = facteur de risque de décrochage). Les enfants qui ont du soutien des parents et une bonne relation avec l’enseignant sont moins à risque de décrochage scolaire. Le soutien des parents et la bonne relation réduit les risques de décrochage chez les enfants qui ont des difficultés scolaires.

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17
Q

Définition de résilience?

A

Capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative . Il s’agit d’une caractéristique personnelle.

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18
Q

Définition de vulnérabilité?

A

Prédisposition de certains individus à développer des troubles psychopathologiques. Une vulnérabilité augmente le risque que des facteurs de risques mènent au développement d’un trouble

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19
Q

Qu’explique le modèle diathèse-stress?

A

Les individus plus vulnérables (moins de protection et plus de facteurs aggravants) ils ont besoins de moins de stress pour développer des difficultés d’adaptation. Le seuil est plus bas pour que les ressources adaptatives soient dépassées. Des personnes avec de bons facteurs de protection et moins de facteurs de risque ont un seuil de trouble beaucoup plus élevé. Ça en prend moins à une personne vulnérable pour développer un trouble.

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20
Q

Qu’est-ce que la prevention science?

A

○ Étude systématique des précurseurs potentiels de l’inadaptation, soit les facteurs de risque et de protection.

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21
Q

Que tente de faire la science préventive?

A

Diminuer les facteurs de risque et accroître les facteurs de protection dans le but d’infléchir les trajectoires de développement menant à l’inadaptation.

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22
Q

Comment voyait-on la dépression auparavant? 4 éléments

A
  1. Qu’elle ne pouvait pas subvenir avant la fin de l’adolescence
  2. Qu’elle fait partie du développement normal
  3. Qu’elle peut se manifester chez les jeunes, mais est principalement la manifestation d’un autre trouble.
  4. Qu’elle peut se manifester chez les jeunes, mais qu’elel nécessite des critères différents
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23
Q

Quelles sont les 3 façons de définir la dépression?

A
  • Un symptômes: Sentiments dépressifs, davantage normatif.
  • Syndrome clinique: Plusieurs symptômes permettent d’identifier les enfants déprimés sans pour autant que cela implique qu’ils souffrent d’un trouble de l’humeur
  • Entité diagnostique: Trouble de santé mentale défini à partir de critères spécifiques (nombreux symptômes associés, critères d’intensité et durée)
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24
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble dépressif majeur?

A

Durant une période d’au moins 2 semaines, la personne a soit une humeur dépressive durant toute la journée et/ou une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes les activités, toutes la journée et à tous les jours, et
- De l’insomnie ou de l’hypersomnie
- Gain ou parte de poids ou d’appétit
- Agitation ou ralentissement psychomoteur
- Fatigue ou perte d’énergie
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilités excessives.

  • Les symptômes entrainent une détresse cliniquement significative et/ou une perturbation du fonctionnement.
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25
Q

Quels sont les critères pour poser le diagnostic de trouble dépressif majeur, caractérisé par un trouble dysthymique?

A

Les critères d’épisode dépressif caractérisé n’ont
pas été entièrement remplis pendant au moins les 2 années précédentes.

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26
Q

Pourquoi y a-t-il eu suppression de l’exclusion du deuil dans le DSM-5?

A
  • Le deuil ne dure pas seulement 2 mois
  • Le deuil est un stresseur psychosociale sévère qui peut précipiter un épisode dépressif majeur
  • La dépression liée au deuil survient fréquemment chez des personnes ayant des facteurs de risque pour la dépression
  • Les symptômes dépressifs associé au deuil répondraient aux mêmes traitements que ceux de la dépression non liée aux deuils
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27
Q

Comment apparaisse les symptômes dépressifs chez les jeunes enfants?

A
  • Enfants: Apparaissent tristes et déprimés mais n’expriment que rarement des sentiments de détresse psychologique. Forte irritabilité, agitation, opposition, plaintes somatiques.
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28
Q

Comment apparaisse les symptômes dépressifs chez les adolescents?

A

se disent déprimés, problèmes de sommeil, perte de poids, baisse d’intérêt pour leurs activités.

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29
Q

Y a-t-il beaucoup de comorbidité dans les troubles dépressifs chez les jeunes?

A

Oui, c’est même la règle plutôt que l’Exception. Très rare qu’il y a seulement un trouble dépressif.

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30
Q

Comment varient le taux de comorbidité dans les différentes études?

A
  1. Taux plus élevés dans les échantillons cliniques (problèmes multiples plus susceptibles de faire l’objet de soins professionnels).
  2. Taux plus élevés à l’enfance qu’à l’adolescence. (Plus de comorbidité chez les plus jeunes que chez les plus vieux, chez les plus jeunes, principalement des troubles anxieux sont comorbides avec les troubles dépressifs) Taux de comorbidité différent selon la période développemental
  3. Taux similaires pour les filles (anxiété et conduites alimentaires) et les garçons (troubles du comportement)
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31
Q

Quel trouble peut constituer un précurseur du trouble dépressif majeur?

A

Les troubles anxieux

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32
Q

Pourquoi le taux de comorbidité varie-t-il considérablement d’une étude à l’Autre?

A

Parce que ça varie en fonction des problèmes de comportement considérée et des sources d’informations

33
Q

Quels sont les 4 caractéristiques de l’adaptation générale liée aux sentiments dépressifs?

A
  • Problèmes de santé physique
  • Difficulté de rendement scolaire
  • Difficulté relationnelle avec les pairs et les parents
  • Progrès scolaires et relationnels satisfaisants entre chaque épisode dépressif.
34
Q

Pourquoi le suicide complété est 4 fois plus fréquents chez les adolescents de sexe masculin que féminin?

A
  • Procédés plus violents et irréversibles
  • Incidence plus élevée d’abus de substances psychoactives
  • Plus forte tendance aux acting-out violents et impulsifs
35
Q

Comment varie la prévalence en fonction de la source d’information?

A

Les adolescents se disent plus dépressifs que ce que disent les enseignants et les parents

36
Q

La prévalence du trouble dépressif est-elle plus grande chez les hommes ou chez les femmes? Et pour les troubles bipolaires?

A

Troubles dépressifs plus fréquents chez les femmes, mais autant d’homme que de femme pour le trouble bipolaire.

37
Q

À quel moment chez les personnes mineures y a-t-il lap lus grande prévalence?

A

à l’adolescence, ensuite de 6 à 12 ans, et finalement avant l’âge de 6 ans.

38
Q

Quelles sont les 3 méthodes d’évaluation?

A
  1. Les questionnaires auto-administrés
  2. Questionnaires remplis par les parents, les enseignants ou les amis
  3. Les entrevues structurées
39
Q

Biologiquement parlant, pourquoi les filles présenteraient davantage de symptômes dépressifs?

A
  • Les niveaux plus élevés d’oestrogènes chez les adolescentes pourraient les mettre plus à risque de développer une dépression : résultats équivoques PMDD (3 à 8%), Postpartum (10 à 15%). Hormones expliqueraient en partie pourquoi les femmes sont plus à risques à partir de l’adolescence
  • Interaction possible entre les hormones et les prédispositions génétiques
40
Q

Pourquoi le fait que les filles soient plus précoces sur le plan de la maturation peut entraîner un plus grand risque aux troubles de l’humeur?

A

Elles ont des expériences qui peuvent poser des risques plus rapidement que les garçons. Besoin plus grand d’autonomie, relations plus conflictuelles avec les parents, plus grande prévalence des troubles de comportements, associations avec des pairs plus âgés, plus délinquants, relations amoureuses.

41
Q

Quel serait l’Effet cumulatif en lien avec le plus grand risque pour les filles?

A

Puisqu’elle mature plus rapidement, elle seraient plus susceptibles que les garçons D’être simultanément confrontées au stress associé au déclenchement de maturation pubertaire et de transition scolaire. Elles seraient donc sujette à davantage de stress lorsque leur puberté coïncide avec la transition scolaire primaire-secondaire

42
Q

Comment l’orientation interpersonnelle des filles pourrait les mettre plus à risque aux troubles de l’humeur? 3 facteurs

A

Les filles accordent plus d’importance aux relations sociales comme source de soutien social et de reconnaissance personnelle.
1- Se sentir émotionnellement proche de beaucoup de monde augmente les risque d’être exposé aux évènements de vie stressants d’autrui.
2- Plus affectées par les difficultés interpersonnelles (se sentent plus responsables, victimisation relationnelle)
3- Plus tournées vers les autres et moins sur leurs propres besoins.

43
Q

Qu’est-ce que la rumination?

A

Tendance à se centrer sur les problèmes et leurs conséquences de façon exagérée et passive (moins axé sur la résolution du problème)

44
Q

Du point de vue psychosociale, pourquoi y aurait-il une plus grande prévalence des troubles de l’humeur chez les filles?

A

Il y a une plus grande prévalence d’événements traumatiques (abus sexuels et physiques). À l’âge adulte, les femmes ont davantage de facteurs d’adversité psychosociale (pauvreté, monoparentalité)

45
Q

Les troubles dépressifs ont-ils tendance à être récurrents?

A

Oui, ils ont tendance à être récurrents. Le risque de rechute est très élevé.

46
Q

Comment pourrait être décrite la récurrence du trouble dépressif?

A

Après un premier épisode, les chances augmentent d’en ravoir un deuxième, et une personne en ayant 2, est pratiquement assuré d’en avoir un troisième.

47
Q

Vers quel âge le trouble dépressif majeur débute le lus souvent?

A

Entre 10 ans et 17 ans.

48
Q

Comment est le pronostic des troubles dépressifs selon l’âge?

A

Plus le début du trouble est précoce et plus le premier épisode est grave, plus le pronostic est défavorable.

49
Q

Quelle est la durée moyenne du premier épisode du trouble dépressif majeur?

A

Dure en moyenne 5 à 8 mois.

50
Q

Que peut prédire la dépression à l’adolescence?

A
  • La dépression à l’âge adulte
  • Une consommation élevée de psychotropes
  • Difficultés interpersonnelles
  • Difficulté d’emploi
  • Divorces et conflits conjugaux
  • Problèmes d’obésité et symptômes boulimiques
51
Q

Le fait d’Avoir des parents dépressifs influence-t-il l’âge de début de la dépression?

A

Oui, les enfants qui ont des parents dépressifs ont leur premier épisode dépressif généralement plusieurs années avant ceux n’ayant pas de parents dépressifs

52
Q

La dépression est-elle hérité, à proprement dit?

A

Non, l’enfant hériterait plutôt d’une vulnérabilité affective plus ou moins prononcée qui, s’ils sont exposés à des expériences de vie difficile pourrait contribuer à l’émergence du trouble. On hériterait de caractéristiques qui nous rendent plus à même de développer une dépression, en interaction avec l’environnement

53
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude néo-zélandaise sur la maltraitance infantile?

A
  • Deux allèles courts d’un gène transporteur de la sérotonine serait un facteur de vulnérabilité qui s’Expriment lorsqu’il y a maltraitance, mais avoir deux allèles longs permettrait une recapture de la sérotonine plus efficace et agirait comme facteur de protection lorsqu’il y a maltraitance.
54
Q

Quel serait les différences dans le système nerveux central des personnes ayant une dépression?

A

plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l’origine de la léthargie et du sentiment d’abattement que ressentent les personnes déprimées.

55
Q

Comment pourrait se résumer l’activité cérébrale d’une personne en dépression?

A

Une baisse globale de leur activité corticale, et plus particulièrement leur cortex préfrontal, couplée à une augmentation de l’activité de leurs structures limbiques. Sous-activation du cortex préfrontal et sur-activation des structures lymbiques

56
Q

À quoi est associé la sévérité de la dépression?

A

à la baisse d’Activité du cortex préfrontal

57
Q

Qu’entraîne la baisse de l’activité du cortex préfrontal chez les personnes dépressives?

A

Il devient alors très difficile pour une personne en dépression de se donner des objectifs en vue d’atteindre une récompense et de croire qu’on peut y parvenir. Le cortex préfrontal contribue également à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales qui montrent une activité anormalement élevée chez les patients en dépression.

58
Q

À quel facteur neurobiologique est associé la dépression?

A

à la baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de l’humeur et de l’énergie: la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline

59
Q

à quoi peuvent servir les antidépresseurs?

A

à rééquilibrer les neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur et de l’énergie

60
Q

Pourquoi les antidépresseurs peuvent poser un risque chez les adolescents?

A

Les jeunes sur antidépresseurs sont plus à risque de passer à l’acte dans les 6 semaines suivants le début du traitement.

61
Q

Que stipule la théorie de l’Attachement?

A

que la qualité des relations d’Attachement interagit avec les circonstances de la vie d’un individu pour déterminer la qualit éde son adaptation sociale future

62
Q

Quels sont les 4 styles d’attachement et les caractéristiques?

A
  • Attachement sécurisant: Parents sensibles au besoin de leur enfant et répondent de façon cohérente et appropriée (interactions soutenantes et structurantes). L’enfant apprend qu’il peut explorer son environnement en toute confiance
  • Attachement insécurisant évitant: Parents envahissants, peu sensibles, peu chaleureux. Conduites parentales prévisibles mais peu réconfortantes. La manifestation d’émotions traduisant la vulnérabilité et la détresse suscite le rejet de la part du parent. L’enfant évite la figure d’attachement pour gérer sa détresse.
  • Attachement insécurisant ambivalent: Interaction P-E se distingue par le manque de prévisibilité et de cohérence. Parents contrôlants et intrusifs. Parents peuvent être sensibles aux besoins de leur enfant, mais leurs réponses reflètent une mauvaise perception des signaux (surprotectrices).
  • Attachement désorganisé: Stratégies relationnelles évitantes et ambivalentes.
63
Q

Pourquoi l’Attachement insécure est un facteur de risque des troubles dépressifs?

A

Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives, en plus de donner une image négative du monde à l’enfant

64
Q

Que permet de prédire l’Attachement insécure?

A
  • Trouble anxieux
  • Dépendance à l’Adulte
  • Difficultés d’intégration sociale
  • Sentiments dépressifs et trouble de l’humeur
65
Q

Quels sont les 3 dimensions du comportement parental?

A
  • Niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité
  • Niveau élevé de désengagement ou d’indifférence
  • Niveau faible d’affectivité positive
66
Q

Selon la perspective cognitive, qu’est-ce qui serait responsable de nos réactions émotives et comportementales?

A

La perception et l’interprétation que nous avons de ces événements

67
Q

Quel est le postulat du modèle de Beck?

A

Que la dépression s’explique par l’inexistence de schèmes cognitifs dysfonctionnels

68
Q

Qu’est-ce qu’un schème cognitif?

A

ensemble organisé d’attitudes, de croyances et de présuppositions (modes de pensées automatisées, langage intérieur répétitif, non volontaire et difficilement contrôlable).Ces schèmes cognitifs dépressogènes sont considérés comme des structures de pensées relativement stables qui s’activent lors d’événements stressants

69
Q

Comment sont les schèmes de pensées des personnes qui peuvent déclencher la dépression?

A

Les personnes dépressives adoptent une perspective négative d’elles-mêmes (autodévalorisation), du monde (vision négative des expériences de vie) et du futur (vision pessimiste).

70
Q

Quels sont les aspects de la perspective négative D’eux-même en lien avec le modèle de Beck?

A
  • Eux-mêmes: se perçoit comme étant la cause des expériences négatives, absence de qualités nécessaires au bonheur. (Je suis grosse et laide)
  • Le monde: exigences et obstacles apparaissent insurmontables (Il n’y a pas de place dans ce monde pour les gens comme moi)
  • L’avenir: (Faire un effort? À quoi bon? Rien ne va changer?)
71
Q

Quels sont les 5 principales erreurs de pensée au niveau du traitement de l’information? Donne un exemple pour chacun

A
  • Pensée absolue, dichotomique, tout ou rien: J’échoue dans mon examen PSE1204, donc je suis pas bon, la psychoéducation ce n’est pas pour moi.
  • Généralisation à outrance: J’ai coulé cet examen donc je vais couler partout.
  • Filtre sélectif : porter l’attention seulement sur les détails négatifs ou positifs qui confirment ta pensée. Porter une attention particulière sur ce qui confirme ma perception négative de moi-même.
  • Inférences arbitraires/ tirer des conclusions hâtives: une personne organise une soirée et ne m’a pas inviter alors elle ne m’aime pas.
  • Catastrophiser ou minimiser: ‘échoue mon cours alors je ne rentrerai jamais à la maîtrise. Je vais être en retard à mon cours alors je vais perdre mon emploi. Minimiser = minimiser les succès, les événements positifs.
72
Q

Que stipule le modèle de Martin Seligman?

A

Que les troubles de l’humeur ont leur origine dans les expériences répétées d’impuissance acquise. Ces expériences, qu’elle soient réelles ou perçues comme telles, conduisent la personne à s’attendre à ce que ses actions soient incapables d’influencer le cours des évènements.

73
Q

Comment sont les attributions d’une personne dépressive en lien avec l’impuissance acquise?

A

Les évènements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales ce qui encourage le pessimisme, la passivité et le repli

74
Q

À quoi est lié un style d’attribution pessimiste?

A
  • à un sentiment de contrôle moins grand
  • à une moins grande persévérance dans la résolution de problème
  • à une plus faible estime de soi
  • à un effritement des relations de soutien social
  • au fait de rencontrer plus d’événements négatifs dans la vie
75
Q

Quels sont les 2 principales limites des modèles cognitifs?

A
  • Les deux modèles postulent que les processus cognitifs correspondent à une interprétation erronée de la réalité. Est-ce vraiment toujours le cas? Implications majeures pour les approches thérapeutiques cognitives!
  • La nature transversale des études ne permet pas d’établir le rôle étiologique des variables cognitives
76
Q

où se trouverait l’origine des troubles de l’humeur dans les perspectives comportementales?

A

Dans la nature des relations interpersonnelles que l’enfant entretient avec les membres de son entourage. La dépression résulte d’un manque d’expériences positives et gratifiantes combinée à une prévalance élevée d’expériences relationnelles négatives

77
Q

Donne des exemples d’Expériences négatives dans les relations interpersonnelles.

A
  • Rejet et victimisation par les pairs
  • Difficultés sur le plan du rendement scolaire
  • Peu d’implication et de soutien social des parents
  • Interactions négatives avec les parents (hostilité, conflits, manque d’affection, critiques)
78
Q

Explique le modèle étiologique intégré qui tient compte des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

A
  • Les personnes touchées par la dépression parentale ont des symptômes dépressif, ça peut affecter leur pratique parentale, ce qui peut affecter la relation parentale d’attachement, et la dépression parentale est aussi associée à des conflits et stress conjugaux.LA dépression parentale vient dffecter le contexte familial. En retour, le contexte familial (interaction entre l’enfant et le parent) viennent influencer le développement de l’enfant (ses habiletés sociales, son concept de soi, sa perception du futur, sa capacité de s’autoréguler). En retour, les caractéristiques des enfants peuvent contribuer à des sentiments dépressifs, et ses difficultés au niveau cognitif peuvent avoir des effets néfastes sur le fonctionnement social et scolaire, ce qui en retour peut entraîner des difficultés avec les pairs, etc. et aggraver les symptômes dépressifs.
    • Ça se consolide à travers le temps.