Cours 2 - Théories Flashcards

1
Q

Que sont les (3) conditions de base d’une relation interpersonnelle?

A

1- La relation est un système où deux personnes doivent interagir et s’influencer mutuellement. Chacun altère le comportement de l’autres.
2- Les interaction sont différentielles selon la relation, l’histoire passée et ce qui est vécu dans le présent.
3- La représentation mentale (cognitive) de la relation est la somme des interactions, des schémas relationnels créés, l’interprétation plus ou moins consciente qu’on en fait, etc.

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2
Q

Quelle est la distinction à faire par rapport à la fréquence d’interaction dans une relation?

A

Une seule interaction vs plusieurs interactions répétées vient faire varier le type de relation interpersonnelle.

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3
Q

Quelle est la distinction à faire par rapport aux rôles dans une relation?

A

L’interaction est dirigée par les normes sociales, donc on ne peut pas qualifier de relation interpersonnelle l’échange qu’on a avec une caissière dont on connait le nom et qu’on voit chaque semaine.

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4
Q

Quelle est la distinction à faire par rapport au manque d’interaction dans une relation?

A

Parfois, une personne peut avoir une relation imaginée par exemple avec une star d’Hollywood.
Aussi, plusieurs personnes considèrent être dans une relation positive avec quelqu’un avec qui elles n’interagissent plus comme leur famille éloignée, ou le fait d’être en couple à distance où les deux sont reliés cognitivement sans toutefois avoir un grand nombre d’interactions.

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5
Q

Nommez les (6) caractéristiques communes des relations interpersonnelles.

A

1- La relation implique une influence mutuelle.
2- Une relation interpersonnelle existe dans le temps (passé, présent, futur).
3- Chaque personne possède un cadre cognitif de ce qu’est ou de ce que devrait être une relation (caractère subjectif).
4- Les relations interpersonnelles existent toujours à l’intérieur d’un cadre social (selon des groupes d’appartenance sociale et selon la culture de la personne).
5- Les relations varient et évoluent selon le nombre de dimensions que chacune des relations comprend.
6- Les relations supposent l’existence d’un cadre émotionnel.

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6
Q

Que veut-on dire par: “La relation implique une influence mutuelle”?

A

Pattern d’influence mutuelle qui nous informe sur la relation et qui est basé sur les attentes.

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7
Q

Que veut-on dire par: “Chaque personne possède un cadre cognitif de ce qu’est ou de ce que devrait être une relation”?

A

C’est la définition subjective de chaque personne de ce qu’est une relation et de comment ça se définit.

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8
Q

Que veut-on dire par: “Les relations varient et évoluent selon le nombre de dimensions que chacune des relations comprend”?

A

Il y a plusieurs sphères d’activités qui influencent. Pour un couple par exemple, il y a la vie amoureuse, l’éducation des enfants, les finances, etc. Dans une relation patron-employé il y a une influence uniquement au travail.

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9
Q

Que sont les types de relation (groupes d’appartenance)?

A

Fratrie, parents, amis, amoureux, conjoint, collègue de travail, etc.

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10
Q

Que sont les niveaux de proximité ou d’intimité de relation?

A

Se sentir validé, soutenu, compris. La variable clé pour développer de l’intimité personnelle est le dévoilement de soi :Interrelation (échange) entre dévoilement de soi et acceptation de nous par l’autre; cercle continue d’alliance et d’ouverture.

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11
Q

Qu’est-ce qu’une relation saine vs malsaine?

A

La définition d’une relation saine est centrée autour de la promotion de la survie et du bien-être (actuel et futur); le contraire est associé à une relation malsaine.

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12
Q

Qu’est-ce qu’une relation compatible vs non-compatible?

A

Une relation non-compatible est lorsqu’il y a de l’interférence avec les buts personnels des personnes impliquées. Au contraire, une relation compatible, les buts de chacun sont alignés.

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13
Q

Quel est le facteur du cycle de la vie dans les relations?

A

C’est le fil du temps qui passe au travers des relations que l’on vit; soit à l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte puis la vieillesse.

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14
Q

Peut-on avoir des relations avec des entités non-humaines?

A

Oui, par exemple dans la religion, avec des animaux, etc.

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15
Q

Décrivez la taxonomie des relations de Fiske.

A
  • Taxonomie basée sur les différentes motivations qui amènent les gens à coordonner leurs activités sociales. Suppose que tous les types de relations peuvent s’y insérer et se divisent en deux catégories globale:
    ▪ Relation mutuelle
    ▪ Relation contractuelle ou d’échange.
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16
Q

Qu’est-ce qu’une relation mutuelle selon Fiske?

A

Partage commun où il n’y a pas de compte à rendre à l’autre :

  • chacun selon le besoin qui prime
  • relations parents-enfant ou relations couples mariés.
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17
Q

Qu’est-ce qu’une relation d’échange (contractuelle) selon Fiske?

A
  • Hiérarchie basée sur l’autorité (patron, employeur, etc.).
  • Les matchs égalitaires (calcul si l’investissement et des bénéfices obtenus sont égaux chez chacun).
  • Le prix du marché.
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18
Q

Décrivez la taxonomie des relations de Bugental.

A

Approche développementale basée sur la vie évolutive et de survie de l’espèce:
- Répartition des différents domaines de la relation selon cinq domaines de la vie sociales correspondant à des problématiques de l’évolution humaine.

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19
Q

Nommez les (5) domaines de la relation de Bugental.

A
1- Attachement
2- Formation de coalitions
3- Pouvoir hiérarchie
4- Réciprocité
5- Reproduction
20
Q

Qu’est-ce que le domaine relationnel de l’attachement de Bugental?

A

Formation des systèmes d’attachement selon si on peut faire confiance à l’autre pour être en sécurité avec lui et pour combler nos besoins.

21
Q

Qu’est-ce que le domaine relationnel de la formation de coalitions de Bugental?

A

Très jeune, l’enfant identifie son groupe d’appartenance. Cela lui garanti une meilleure défense mutuelle et un meilleur accès aux ressources. Cette extraversion pour la formation d’alliances a un but évolutif de survie.

22
Q

Qu’est-ce que le domaine relationnel du pouvoir hiérarchique de Bugental?

A

On perçoit rapidement les personnes qui peuvent nous garantir un meilleur accès aux ressources et/ou une meilleure protection contre les punitions.

23
Q

Qu’est-ce que le domaine relationnel de la réciprocité de Bugental?

A

Gestion de la proportion bénéfices/coups chez chacune des personnes de la relation; est-ce que c’est équivalent?

24
Q

Qu’est-ce que le domaine relationnel de la reproduction de Bugental?

A

Sélection optimale d’un partenaire sexuel; explique que la femme est plus sélective, car elle n’a qu’un ovule qu’elle doit porter pendant 9 mois et donc choisi les meilleurs gènes et la meilleure protection. L’homme lui cherche la fidélité et la fertilité, car il veut s’assurer que l’enfant soit bel et bien sa progéniture.

25
Q

Prendre compte de ls perspective historique de l’étude de la relation (diapo. 14-15).

A

1934: Moreno et l’observation systématique en groupe (étude de thérapie de groupe).

1934-1950: Caractéristiques reliées à la popularité.

1950-1960: Théories cognitives (équilibre et dissonance) théorie de la comparaison sociale, maintien et changement dans les relations existantes.

1960-1970: théories du renforcement: échange social et équité, attirance initiale entre deux personnes.

1970-1980: interdépendance sociale, début des relations intimes.

1980-1990: grande importance donnée à l’étude des relations intimes, étude scientifique de nouveaux thèmes (amour, solitude, jalousie, pouvoir dans le couple).

1990-2000 et + : immense essor…
(Théorie de l’attachement, effets des relations sur la santé, différences culturelles, relations intimes et mécanismes liés à la survie de l’espèce, influence bidirectionnelle des relations et des processus cognitifs et émotionnels.

26
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’échange social de Homans?

A

Une des premières théories du renforcement appliquée à l’étude des relations interpersonnelles. Explique que les échanges de ressources dans la formation et le maintien des relations interpersonnelles est fondamental. Inclusion de concepts:

  • satiété
  • rareté
  • justice distributive et équité.
27
Q

Qu’est-ce que le concept de satiété dans la théorie de l’échange social de Homans?

A

Si on a beaucoup d’une ressource, elle a moins de valeur à nos yeux.
Ex: Le sentiment d’être pris pour acquis par quelqu’un parce qu’on lui a donné trop d’attention.

28
Q

Qu’est-ce que le concept de rareté dans la théorie de l’échange social de Homans?

A

Si on a une ressource rare, elle a plus de valeur.

Ex: Les personnes pauvres voient un 20$ avec plus de valeur que le fond les personnes riches.

29
Q

Qu’est-ce que le concept de la justice distributive/équité dans la théorie de l’échange social de Homans?

A

La relation doit être proportionnel : on doit retrouver chez l’autre ce qu’on perçoit comme notre investissement et notre bénéfice dans la relation.

30
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’interdépendance sociale de Thibeault et Kelley?

A

Réfère à la force et la qualité des effets de l‘un sur l’autre dans les préférences, les motivations et les comportements. L’autre personne peut venir altérer/modifier notre comportement. Les deux parties s’influencent et comptent l’un sur l’autre pour satisfaire leurs besoins (le plus il y a d’influence, plus la relation est interdépendante).

31
Q

Que sont les indicateurs du niveau d’interdépendance de la théorie de l’interdépendance sociale de Thibeault et Kelley?

A
  • Fréquence des influences.
  • Diversité des domaines d’influences.
  • Force de l’influence (se mesure par la vitesse, l’amplitude de la réponse, l’économie des propos) Ex: écouter la tv avec le son fort et notre sœur dit de diminuer le volume; la vitesse réfère à si on réduit le son tout de suite/plus tard/jamais, l’amplitude est si on diminue juste un peu/beaucoup/si on ferme la tv, l’économie des propos est si ça n’a pris qu’une seule fois/10 fois/etc avant qu’on réduise le son.
32
Q

Qu’est-ce que le niveau de comparaison dans la théorie de l’interdépendance sociale de Thibeault et Kelley?

A

Comparaison des coûts et des gains d’une relation donnée au propre standard de la personne. Standard personnel de ce que l’on juge comme une relation dans laquelle on veut s’engager.

33
Q

Qu’est-ce que le niveau de comparaison d’une alternative dans la théorie de l’interdépendance sociale de Thibeault et Kelley?

A

Standard en fonction duquel une personne évalue les renforcements positifs qu’elle croit pouvoir obtenir dans une autre relation (ou dans une absence de relation). Ex: Si on pense à se séparer, on se demande si l’alternative est meilleure que de rester avec la personne. Rester? Être seule? Aller avec une autre personne?… Est-ce qu’on retire une proportion intéressante d’investissement/gain satisfaisante dans notre relation.

34
Q

Expliquez ce que sont les attentes dans la théorie cognitive (schéma relationnel).

A

Les attentes sont les croyances que nous entretenons sur la probabilité de manifestations du comportement de l’autre ou de l’occurrence d’évènements futurs.
Représenterait le moyen selon lequel on utilise l’expérience passée pour prédire le futur.

35
Q

Que sont les (4) dimensions des attentes sociales selon Olson dans la théorie cognitive? Expliquez-les.

A

1- Certitude: À quel point on peut prédire que qqc va absolument arrive.
2- Accessibilité: À quel point l’attente est facilement reconnaissable dans notre esprit et ce rapidement.
3- Caractère explicite: Est-ce que l’attente par rapport à l’autre est consciente ou non. À quel point notre attente est accessible à notre conscience.
4- Importance: À quel point cet attente est importante pour nous.

36
Q

Qu’est-ce qu’un schéma cognitif dans la théorie cognitive?

A

Les croyances fondamentales ou schémas cognitifs sont des structures cognitives profondes, inconscientes et stables qui représentent les régularités ou patterns régulant notre manière de s’affilier à l’autre. Elles influent sur notre évaluation (perception) de la réalité. Elles guident tous les processus cognitifs, de l’encodage à la sélection et à l’expression de réponses comportementales.

37
Q

Vrai ou Faux? Lorsqu’un schéma cognitif devient rigide et dysfonctionnel, il devient hypervalent, ou facilement activé par un stimulus y étant associé.

A

Vrai. Il peut même empêcher les autres schémas qui sont mieux adaptés à la réalité de s’activer.

38
Q

Vrai ou Faux? Le schéma peut générer une réaction émotionnelle intense, des biais attentionnels et une diminution du traitement de l’information qui sont nécessaires à la régulation émotionnelle et donc à mieux gérer l’intensité vécue dans la réalité.

A

Vrai.

39
Q

Nommez les (3) composantes des schémas relationnels de la théorie cognitive.

A
  • Concept de soi.
  • Concept de l’autre.
  • Concept de la relation.
40
Q

Nommez les paradigmes de recherche des schémas relationnels

A
  • Questionnaires auto-rapportés.
  • Paradigmes d’activation.
  • Le “priming”.
41
Q

Que sont les questionnaires auto-rapportés utilisés pour évaluer les schémas relationnels?

A

Présentation d’un script interpersonnel en donnant une note sur une échelle de croyances selon laquelle l’autre répondra avec acceptation/rejet (mesure de l’attente relationnelle).
Est en congruence avec les styles d’attachement.

42
Q

Que sont les paradigmes d’activation utilisés pour évaluer les schémas relationnels?

A

Basé sur comment la mémoire fonctionne avec l’activation d’un schéma et de ce que ça produit, les associations faites. Les réponses (vitesse et type de réponse) sont en lien avec nos schémas.

43
Q

Qu’est-ce que le “priming” utilisés pour évaluer les schémas relationnels?

A

Utiliser l’activation, mais est évalué subtilement sans que la personne ne le sache. Activation de l’image (représentation cognitive) qu’on se fait de la relation et ce sans s’en rendre compte, subliminalement.

44
Q

Pourquoi auteurs stipulent que le Soi n’existe pas sans l’autre?

A

Car c’est difficile de se définir sans se comparer à l’autre… La rétroaction de ce qu’on est provient de l’impression de l’autre sur soi. Les recherches démontre que l’impact de l’activation d’un schéma est relié à une autre personne sur soi.

45
Q

Qu’est-ce qu’un script interpersonnel?

A

Représente la consolidation d’attentes basées sur l’historique passé en relation: Les contingences SI je fais cela, ALORS ceci risque d’arriver.

46
Q

Nommez les applications dans la vie de tous les jours des schémas relationnels.

A
  • Stéréotypes et formations d’impression.
  • Perception de soi et des situations.
  • Relations intimes (dynamiques relationnelles).
  • Dans les approches interpersonnelles.
47
Q

Que sont les (3) sphère du fonctionnement de la personne?

A
  • Cognitions : pensées, interprétations, conceptions du monde et de soi.
  • Émotions et sensations physiques.
  • Comportements: ce que l’on fait ou qu’on ne fait pas.